-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau

Ruben Damon
Captain bourrin
Captain bourrin
Ruben Damon
Messages : 715
Points : 663
vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Jeu 27 Juil - 20:58



Vous voilà enfin à destination. Tu te touches la nuque et vérifie si t'as toujours tes jambes : tout semble ok. Bon, est-ce réellement ta faute si tu étais nul en transplanage ? un peu. Et comme tu n'avais pas envie de prendre des heures et des heures d'avion pour arriver sur cette île paumée, tu as préféré.... délégué le boulot à Blue en te contentant de t'agripper à elle. Tu observes silencieusement autour de toi et tu en prends plein la vue : les palmiers, le sable, la mer... et juste derrière vous, une masse de végétation. Un petit rictus se dessine sur le coin de tes lèvres et tu te frottes les mains d'excitation. « Enfin, nous y voilà ! » tu inspires un grand coup, bombant le torse et finis par poser tes mains sur tes hanches, déterminé. Une semaine, juste... une semaine à tenir. Une semaine en mode survie. Sérieusement, qu'est-ce qu'il vous a pris ? T'en sais rien, mais ça t'amuse et tu trouves ça vachement cool. C'était parti d'une simple vanne, tu ne l'avais pas cru une seule seconde lorsqu'elle se disait être sérieuse. Tu ne la voyais vraiment pas survivre avec le strict minimum. Mais Blue semblait être pleine de surprise. Une vraie guerrière en réalité : enfin ça, tu ne demandais qu'à voir.

Tu ris bêtement : tu imagines déjà les nuits à mal dormir et les journées à se plaindre. et ça te fait rire, oui. Mais c'est ce que tu aimes Ruben : la galère, ensemble - tu dois avoir un petit côté masochiste en toi, sans doute ? Puis une semaine quand c'est un calvaire, ça devient rapidement une éternité. tu n'en doutes pas. Mais heureusement - parfois - il t'arrive de réfléchir : tu t'étais quand même renseigné sur les bases de la survie. Maintenant, les connaissances ne suffisaient pas : il fallait les mettre en pratique.

Soit, tu paraissais plutôt confiant et partir à l'aventure était quelque chose qui t'excitait. Tu balances alors vulgairement ton sac sur le sable blanc et tu t'étires, jetant un regard hésitant à ton amie puis sur la mer. Au vu de ta tête, quelque chose semblait se préparer là-haut. Tu retires ton haut et ton short en toute tranquillité pour ne pas éveiller les soupçons, et, sans prévenir, tu attrapes ta camarade d'aventure au niveau des cuisses pour la porter contre ton épaule et tu fonces pour vous - la jeter, surtout - à la mer. Tu éclates de rire en reculant histoire de garder une distance de sécurité - parce que t'es pas sûr que ça la fasse rire, elle. « Bah aller, ça rafraîchi non ? C'est pas parce qu'on joue aux aventuriers qu'on a pas le droit de profiter de ce qui nous entoure. » excuse bidon, tu voulais juste la balancer sans même lui demander son avis. Parce que tu trouves ça drôle. Enfin, dommage pour elle puisqu'elle se retrouve trempée. et c'était sans doute les seuls vêtements dont elle avait à disposition - tu penses. Strict minimum, on a dit. Tu lui balances de l'eau sur la figure. « Mais t'inquièèèète, vu comment il fait chaud ça risque de sécher assez vite. » t'observes les sacs abandonnés sur le sable et tu te demandes ce qu'elle a bien puis amener. Parce que te concernant : un couteau de survie, un briquet, une gourde et... une brosse à dent et du dentifrice, mais ça, tu ne le mentionneras pas. Hors de question de puer du bec durant une semaine. Tu te redresses et te dirige vers la terre ferme. « Aller Blue on est pas venu ici pour faire mumuse, » ....sérieusement, Ruben ? « si la nuit tombe et qu'on a toujours pas trouvé où dormir, on risque de le regretter. » tu récupères sac et ton t-shirt.
Blue M. Starling
Mamy Blou
Mamy Blou
Blue M. Starling
Messages : 165
Points : 288
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Ven 28 Juil - 15:38


   
survivors;;
vacations with a dumbass

 
île perdue du pacifique


 


 
Le souffle du vent, le bruit de la mer, la sensation que tout s’arrête puis sa voix qui grésille dans ses oreilles comme le son d’un moustique à écraser en plein milieux d’une nuit d’été. Putain. Elle ignore encore comment ils ont fait pour se retrouver là, coupés du monde, perdus au milieu de l’océan, prisonniers d’une île à peine visible sur les cartes du globe. Mais c’est ce foutu égo, cette assurance qui l’a poussé à prouver à l’abruti sur pattes qu’elle vaut beaucoup mieux que l’idée qu’il se faisait d’elle. Et elle avait accepté le défi avec bravoure, une semaine de survie en sa compagnie ; sept jours. Et l’idée est aussi excitante que terrifiante, attirante et repoussante. Le calme et le self-contrôle allaient s’avérer être les alliés les plus loyaux dans cette guerre sans merci contre le plus con des ennemis : son meilleur ami. Mais elle est à peine arrivée avec son sac à dos et sa tenue de rangers qui aurait fait honneur à tout bon soldat qu’elle sent que l’envie de lui arracher les dents ne va pas lui manquer : il ne sait pas transplaner. Alors elle fait l’effort de toute une vie ; elle sourit, et elle le fait pour deux, priant intérieurement pour qu’il perde une jambe ou un bras en passant.  Surtout, rester positive.
– Ouais bah nous y voilà et c’est clairement pas grâce à toi.
Le sac à dos s’écroule lourdement sur le sable, principal moyen de survie dans ce terrain inconnu et qui à première vue promet quelques surprises inattendues.  L’équipement pour toute la semaine est soigneusement rangé, et elle hésite presque à vérifier pour la dixième fois qu’elle n’a rien oublié. Mais elle se retient, repassant mentalement l’image des quelques objets qu’elle avait pris soin d’emballer ; le strict minimum qu’il disait ;; si seulement il savait.  Les mains dans les poches de son pantalon de camouflage, elle tourne la tête trois minutes pour observer l’étendue de la végétation qui semble faire le tour de l’île et où ils vont probablement devoir s’aventurer pour braver tous les dangers. Enfin, elle va s’y aventurer et tirer la chose inutile qu’elle se coltine par les oreilles s’il refuse de la suivre. Arrivée à deux, vie à deux, survie à deux et toutes les décisions prises à deux, elle sent presque ses dents grincer rien qu’à l’énonciation de cette obligation.
Mais quelque chose cloche, parce que ça fait trop longtemps qu’il n’a pas dit de connerie pour que ce ne soit qu’innocent. Alors elle se retourne pour faire face à la mer d’un bleu hypnotique qui s’étend devant elle, faisant à peine attention au nudiste  à ses côtés qui semble avoir décider d’aller faire de la plongée et auquel elle n’accorde pas plus d’un regard parce qu’aller dans l’eau pour elle ne se fera que plus tard. Mais visiblement, la décision ne lui revient pas, parce qu’elle sent ses bras s’enrouler autour de ses cuisses, elle sent  le contact du sable sous ses semelles disparaitre, et elle se retrouve tête à l’envers, portée comme un sac de farine tandis que l’incompréhension s’empare de ses membres pendant à peine trois secondes – non, il n’oserait pas. Un coup de poing au niveau des côtes, les ongles qui arrachent la peau des épaules tandis qu’elle lui ordonne de la reposer et que l’idée de rester « positive » s’évanouie.
– Ruben je t’interdis de…
Big splash. La tête hors de l’eau, c’est à peine si de la fumée ne s’échappe pas de ses oreilles alors qu’elle prend une longue inspiration pour ne pas lui sauter à la gorge dès que l’air infiltre de nouveau ses poumons. Positivité. Ne pas le tuer. La nouvelle cascade d’eau qu’elle est sur le point de se prendre en pleine face est évitée lorsqu’elle se décale sur le côté, lui rendant le coup avec précision sans pour autant oublier la désagréable sensation des chaussettes mouillées et du débardeur qui colle à la peau.
– Prochaine fois que tu fais ça je te fous un crabe dans le pantalon, Damon.
Ca risque d’être long. Et compliqué. Mais elle se doit d’être patiente, de respecter la parole donnée et surtout, ne pas craquer pour ne pas être déshonorée : sept jours. Et c’est bien parti jusqu’à ce que la dernière remarque grince dans ses oreilles et qu’elle réagisse au quart de tour, car les efforts sont fait mais elle refuse qu’ils ne viennent que d’un seul côté. Alors sort de l’eau en quelques secondes et se laisse tomber sur le sable chaud, bras croisés sur la poitrine et moue enfantine sur le visage angélique, sac sur le dos et air capricieux et ton décidé – affirmé.
– Je ne bougerai pas tant que mes habits ne seront pas secs.
Décidée, revanche imposée après une baignade indésirée, mais elle s’en fout, de crever bouffée par des animaux si cela lui permet de gagner. Alors elle lui adresse un sourire satisfait, avant de retirer ses chaussures pour les vider de l’eau qui en déborde avant de les enfiler de nouveau, laissant le temps à son coéquipier de réaliser qu’elle ne bluffe pas. Admirant le paysage, jouant avec le sable pour en faire une boule parfaitement géométrique qu’elle lui balance en pleine tête sans abandonner ce sublime sourire doucereux – artificieux.
– A moins que tu me files ton t-shirt.
ruben adhésif

© Nalex
Ruben Damon
Captain bourrin
Captain bourrin
Ruben Damon
Messages : 715
Points : 663
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Dim 30 Juil - 17:10

Un crabe dans le pantalon ? Tu ris. Tu ne la prenais pas vraiment au sérieux : mais tu devrais, sans doute. Sauf que tu pensais qu'elle ne serait même pas capable d'attraper un crabe de ses doigts. De toute façon, tu ne recommencerais pas une deuxième fois : refaire la blague n'est jamais drôle puis, elle risquait d'être ratée puisqu'elle serait maintenant sur ses gardes. Tu te masses les épaules : c'est qu'elle y avait planté ses ongles pendant le porté, la folle. Alors que tu continues de marcher sur l'étendu de sable, ta camarade d'aventure te fait remarquer qu'elle ne bougerait pas tant que rien n'aura séché.

Tu te retournes pour lui faire face, et la voit cul posé sur le sable, les bras croisés. Elle ressemblait à un gosse qui ferait un caprice et ça te fait sourire. Tu fais demi-tour sans pour autant t'arrêter à ses côtés et tu imites sa voix « Je ne bougerai pas tant que mes habits ne seront pas secs. Tu veux pas un bonbon aussi pour me faire pardonner ? Ça séchera en même pas deux minutes, aller viens perdons pas de temps. » Pour autant tu ne bouges pas, tu l'observes simplement retirer ses chaussures pour vider l'eau qui s'y trouvait. Elle était sérieuse là, elle comptait vraiment rester le temps que ça sèche ? Oui parce qu'à la voir, elle faisait mumuse avec le sable. Tu te frottes l'arrière du crâne, tentant de trouver des arguments en béton pour qu'elle lève son gros cul. Puis sans comprendre, tu te prends une boule de sable mouillée sur la tronche. Tu esquisses un mouvement de recul et te mets à hurler en recrachant le sable de ta bouche et dégageant le sable de ta figure à l'aide de ton t-shirt. T'as à faire à une pire emmerdeuse que toi. « SE PRENDRE DU SABLE DANS LA GUEULE C'EST PAS LA MEME CHOSE QUE RECEVOIR DE L'EAU DANS LA FACE IDIOTE. » Tu fronces les sourcils. Bah tiens, de quoi tu te plains Ruben ? Ça te fait moins rire quand ça te concerne n'est-ce pas ? Tu grognes légèrement et décide de faire le sourd quant à ses dernières paroles : tu viens alors l'attraper par ses chevilles et la traîne sur le sable. Si elle refuse de marcher, alors, tu décides d'employer les grands moyens façon Ruben. Vous ressemblez à deux abrutis - heureusement que vous n'êtes que deux sur cette île.

Mais c'est beaucoup trop chiant et ça serait plus simple si elle pouvait marcher à tes côtés comme un être humain tout à fait normalement constitué. Tu la relâches une minute après et lui balance vulgairement le t-shirt que tu tiens en main, à la figure. « Aller tu as gagné, enfile ça. » t'en profites pour remettre ton short par la même occasion. « Sinon j'y pense, pourquoi on passerait tout simplement pas nos nuits sur la plage ? C'est l'endroit idéal et on évitera les scorpions et tout truc bizarre. Faut juste chercher de quoi allumer le feu et c'est tout bon. T'en penses quoi ? » tu ne lui laisses pas vraiment le temps pour répondre ou donner son avis. Tu hausses les épaules avec un rictus sur le coin des lèvres. « Pourquoi je te demande même, mon idée est excellente. J'ai décidément tout, les muscles et le cerveau. » et tu tends le bras et repli l'avant-bras pour mieux admirer ton biceps. Tu éclates de rire, tu sais pertinemment qu'elle va te lancer une de ses fameuses remarques ou se contenter de souffler en levant les yeux au ciel.

Blue M. Starling
Mamy Blou
Mamy Blou
Blue M. Starling
Messages : 165
Points : 288
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Jeu 3 Aoû - 15:35


   
survivors;;
vacations with a dumbass

 
île perdue du pacifique


 


 
Une enfant. Le sable glisse entre ses doigts de sirène, cheveux emmêlés et yeux illuminés par les rayons du soleil qui décline à chaque seconde ; perte d’un temps précieux complètement insignifiant face au désir de vengeance. Et il continue de gueuler comme d’habitude, voix fatigante et éreintante qui lui fait regretter de ne pas avoir pensé à prendre de médicaments contre le mal de crâne ou de somnifères pour le faire taire. Mais il s’approche de nouveau, géant à la masse musculaire impressionnante ; et elle recule par instinct, lisant dans le regard  une idée qui lui déplaît au plus haut point. Alors sa voix qui se fait plus stridente que la sienne se mêle à son rire qu’elle ne peut plus retenir lorsqu’elle tente de se raccrocher au sable qui lui échappe à chaque fois et qu’elle se fait tirer comme une charrue à travers la plage paradisiaque et heureusement déserte, ses mains fermement verrouillées autour de ses chevilles alors qu’elle tente de se défaire de l’étreinte indésirée.
Mais au final ; elle obtient ce qu’elle désire. Et c’est avec sourire victorieux empreint de ses lèvres qu’elle rattrape le t-shirt avant de se relever, ses propres habits trempés retirés – pantalon et débardeur déposés sur un rocher éloigné sous le soleil pour sécher. Et elle enfile le t-shirt de la taille de Gérard Depardieu probablement quatre ou six fois trop grand pour elle sans se soucier une seconde du regard que pourrait lui adresser Ruben face à son manque évident de pudeur ; mais ils sont à deux sur une île déserte alors elle s’en moque. Sac à dos en place, haut sec et confortable, elle est sur le point de demander s’il est prêt à aller chercher refuge dans la forêt lorsque sa proposition atteint ses oreilles ; connerie imbattable et qui leur sera fatale. Alors elle croit – espère qu’il déconne mais. Non. Alors elle intervient avant qu’il ne pousse l’idée trop loin.
– Passer nos nuits sur… la plage? Non mais Ruben c’est ridicule tu réalises que…
Les dents grincent, interrompue par l’orgueil surdimensionné de l’abruti arriéré qui ne lui laisse pas le temps de lui rappeler le problème de la marrée. Le feu s’éteindra au moment même où le vent s’élèvera, où les vagues se déchaineront et où l’eau reviendra conquérir le sable et la plage. Et elle a envie de lui arracher chacune de ses mèches de cheveux lorsqu’il sourit ; aussi satisfait que s’il avait découvert une nouvelle théorie de mathématiques alors qu’elle doute même de sa capacité à faire une division sans oublier une décimale. Mais elle se retient et décide de la jouer d’une nouvelle façon : solo. Entre temps, elle lui offre un regard empli d’admiration et un sourire tellement hypocrite que la fossette au coin de ses lèvres apparaît.
– J’en pense que c’est une excellente idée! Moi qui pensais que j’allais en survie avec un total abruti, j’avais tort. T’es parfait, comment ça se fait que tu sois encore célibataire, dis moi?
Et elle s’approche pour lui tapoter amicalement l’épaule comme deux camarades de guerre, non sans noté qu’elle sait qui se ferait tuer en premier.
– Allez, allons chercher des branches pour faire un feu, on en trouvera en plus grand nombre dans la jungle. C’est clairement tout ce dont on aura besoin.
Le ton ironique a du mal à être retenu mais elle use de toute ses forces, consciente que sa revanche sera sans égal. Les traces de pas sur le sable se font nombreuses jusqu’à rejoindre l’étendue verte d’où elle ne pouvait entendre qu’un brouhaha de cuicui et de bruits qui ne la rassurent pas du tout. Mais hors de question de faire demi-tour. Alors elle lance un regard à Ruben pour vérifier qu’il s’est pas déjà barré en courant pour retourner sur la plage.
– J’espère que tu as prévu de l’anti-venin parce que je peux déjà entendre le sifflement des serpents.
Du bluff. Mais son air sérieux et inquiet ne laisse rien paraître alors qu’elle a envie d’éclater de rire. Elle s’engouffre dans l’entité dangereuse ; âme complètement dépravée à l’idée d’une aventure dont les risques ne sont même pas encore entièrement répertoriés. Et elle marche sans jamais regarder en arrière, mentalement comptant le nombre de pas réalisés qui les séparent du littoral pour ne pas s’égarer, lançant regard distraits aux alentours pour ne jamais perdre son coéquipier de vue. Végétaux inconnus et animaux encore anonymes semblent les entourer alors qu’ils restent invisibles aux yeux des prédateurs tant qu’ils ne s’engagent pas plus loin, mais elle refuse cette idée, préférant rester dans l’espace encore éclairé par le soleil qui ne va pas tarder à les abandonner. Inutile d’aller trop profondément dans la jungle alors qu’elle a déjà repéré l’arbre qui va lui servir d’abri pour la nuit ; mais elle n’en dit rien et trouve rapidement une excuse pour pouvoir l’escalader et vérifier que ses branches sont assez stables pour supporter son poids lorsque le soleil aura disparu de l’horizon et qu’un seul pas au sol pourrait revenir à se tirer une balle dans la jambe.
– Je vais monter en haut, y a de larges feuilles qui pourront nous êtres utiles en cas d’averses. Je vais les couper et je te les balancerai, t’auras qu’à les récupérer quand elles tomberont. En attendant check des brindilles ; seulement en surface par contre sinon tu risques de trouver des bestioles mais j’imagine que tu le sais. Fait moi la courte échelle.
Le sac est déposé par terre pour se débarrasser de tout poids trop important qui pourrait l’empêcher de grimper assez haut tandis qu’elle lève les yeux pour admirer l’immensité du végétal censé la protéger contre l’obscurité. Elle retient un soupire avant d’adresser un regard impatient à son coéquipier.
– A moins que tu veuilles grimper toi-même? Mais je pense que tu risques de faire écrouler l’arbre entier.
Oui j’suis en train de te dire que t’es gros.
ruben adhésif

© Nalex
Ruben Damon
Captain bourrin
Captain bourrin
Ruben Damon
Messages : 715
Points : 663
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Sam 2 Sep - 17:42

Tu la fixes sans perdre ton grand sourire. C'est toi ou il y avait de l'ironie dans l'air ? Une ride se dessine entre tes sourcils : elle se moquait de toi c'est ça, hein ? Et ça pique, on te parle encore de ton célibat. Elle te donne une tape amicale et propose de s'enfoncer dans la jungle pour chercher des branches, tu l'observes prendre les devants mais ne bouges pas. Peu importe, au lieu de jouer les susceptibles tu décides de faire abstraction et préfère même entrer dans son jeu. « Parce que comme tu le dis je suis parfait. Et il me faut la fille parfaite, mais comme elle ne s'est toujours pas présentée dans ma vie... je reste célibataire. Un mec parfait va avec une nana parfaite, c'est aussi simple que ça. » tu éclates de rire, fier de ta réplique et suis enfin ses pas, restant toujours derrière elle. Vous vous enfoncez peu à peu dans la jungle. Il y a des bruits étranges, des bruits d'animaux sans doute mais tu sembles plus émerveillé qu'effrayé. Tu lèves la tête vers les arbres et aperçois des oiseaux d'une espèce que tu n'avais encore jamais vu - en réalité, tu ne sais même pas ce que c'est. Tu aurais préféré voir des singes - mais t'es même pas sûr d'en croiser durant votre aventure. Tu joues plutôt les touristes et semble déjà avoir oublié ta mission principale : des branche, du bois pour faire du feu.

La voix de ta camarade semble te réveiller. Du quoi ? De l'anti-venin ? Des serpents ? Tu t'arrêtes. Non, non tu n'as pas ça avec toi. du mois tu ne penses pas. Pourquoi ? Il fallait ? T'avais oublié ce détail - mais parce qu'il ne figurait pas dans les articles que tu avais lu. Tu fouilles dans ton sac pour récupérer ton couteau de survie, toujours en gardant un œil sur ta camarade histoire de ne pas la perdre de vue. Tu effectues ensuite sur chacun des arbres que vous croisez en chemin, une croix ou un gribouillis assez visible pour mieux vous repérer et retrouver la plage au retour. Tu cours pour rattraper la distance qui te sépare d'elle.

Seulement Blue semble être attirée par un arbre en particulier et s'arrête, tu l'imites et observe l'arbre puis Blue. L'arbre puis Blue. Wow, c'est ce que tu appelles le coup de foudre. Qu'est-ce qu'elle comptait faire ? Les branches ont l'air vachement solides et les feuilles sont gigantesques. Elle comptait faire du feu avec ça ? Tu te montres perplexe et commence à douter. Pourquoi se casser le cul à vouloir monter là-haut alors qu'il est possible d'en trouver sur la terre FERME. Tu t'apprêtes à lui avouer que son idée est mignonne mais totalement stupide mais elle te devance. Ok, ce n'est pas du tout ce à quoi tu pensais. C'était même bien pensé. Les averses et les tempêtes, il valait mieux s'en méfier. « A moins que tu veuilles grimper toi-même? Mais je pense que tu risques de faire écrouler l’arbre entier.» tu la dévisages. T'es peut-être lourd et costaud mais quand même. Non elle avait raison, tu avais la force physique mais tu étais bien loin d'être fin et agile alors tu lui laissais la tâche sans aucun problème.  « Non tu as raison, comme ça si tu tombes je te rattrape. Mais tu es sûre d'arriver à arracher ces grosses feuilles avec ta force de mouche ? tu lâches un rire moqueur. Bzzz bzzz ze zui la force de Blue. » tu gonfles les joues pour t'empêcher d'exploser, car tu sais pertinemment qu'elle n'aime pas se faire sous-estimer. « Sérieusement ton idée est super cool par contre, fais juste gaffe, si tu croises un nid ou des bestioles de pas leur refiler une crise cardiaque avec la tête que tu as. Tu sais, préservation de la nature des espèces tout ça... j'aimerais pas que tu sois la cause de leur disparition. » Tu ris et lui donne une forte tape à l'épaule qui la fait avancer d'un pas. Tu détournes le regard pour ne pas voir la tête qu'elle tire : car tu n'avais pas besoin de connaitre l'expression de son visage, tu pouvais facilement le deviner. Bon tu espérais quand même ne pas trop traîner dans la jungle, parce que tu commences déjà à en avoir ras le bol de l'humidité et des sensations de piqûres sur tes chevilles. Aller il faut se lancer Ruben. Tu balances ton sac au sol et t'avances vers l'arbre pour positionner tes mains. Aller grimpe et t'as intérêt à assurer ou tu vas prendre cher cette semaine. Tu te moques bien de moi mais je vais pas te louper Blue. » un fin rictus provocateur se dessine sur le coin de tes lèvres.

Blue M. Starling
Mamy Blou
Mamy Blou
Blue M. Starling
Messages : 165
Points : 288
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Ven 15 Déc - 14:43


   
survivors;;
vacations with a dumbass

 
île perdue du pacifique


 


 
Bzzz. Bzz. BZZ. BZZ. C’est avec la patience et la force de caractère d’une Athéna bafouée qu’elle tente de retenir un sourire mais ses yeux la trahissent et elle détourne le regard en secouant la tête sans plus cacher son amusement qui disparaît aussi vite qu’il est arrivé lorsque sa main s’abat sur ton épaule comme une machette en plein estomac. Ses doigts s’enroulent alors autour de son poignet pour lui tordre le bras, mouvement furtif et instantané, imposant le respect qui a l’air de lui échapper, éclairs prêts à l’électrifié sur place généré par son seul regard averti.
– Tu refais ça et je te fais avaler un python.
La langue claque en un son particulièrement grinçant lorsqu’elle relève le rictus satisfait qu’elle ne veut que faire disparaître. Pas en arrières sont faits, élan est pris et arbre est dominé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, passant de branche en branche, sensation de liberté s’empreignant de chaque bouffée d’oxygène aspirée, niches d’insectes évitées de peu – elle finit par tenir debout sur l’une des branches qui lui apporte le moins de stabilité, masse d’énormes feuilles amassée tenant sur ses deux bras tendus; amusée par le sentiment de perdition qu’elle ressentirait après toute secousse qui pourrait la faire tomber. Puis elle regarde en bas, aperçoit l’ours blond et veille à attendre que son regard se porte sur elle avant de faire mine de glisser.
Un hurlement sourd s’échappe de la gorge juste avant de tomber en arrière, et de lâcher les feuilles qui vont s’éparpiller par terre ; jambes enroulées autour de la branche et tête à l’envers, elle rit à son propre tour, corps trop entraîné à ce genre de sensations pour craindre quoi que ce soit.
– Quoi? Je voulais vérifier que t’allais bien me rattraper au cas où. Allez, ramasse, fais quelques chose de ces bras d’ourson que tu as.
Elle ne tarde pas à redescendre, retombée parfaitement contrôlée, se débarrassant au passage des brindilles qui avait pu lui coller au débardeur. Branches trouvées à terre sont récupérés pour le feu prévu complètement inutile; raison pour laquelle elle ne prend pas la peine d’en prendre des tonnes mais assez pour perpétrer l’illusion d’une nuit passée sur le sable. Le corps s’immobilise lorsqu’un être vivant est aperçut entre les feuilles, se faufilant entre les bras du Capitaine et qu’elle cri avant même de s’en rendre compte, se rapprochant lentement et provoquant une alerte involontaire. Acherontia atropos.
– Oh mon dieu Ruben ne bouge plus! T’as un truc énorme sur le bras mais le tue pas donne le moi! Et pour une fois c’est pas une blague.
Alors là tu peux me croire.
ruben adhésif

© Nalex

ouvre moi:
Ruben Damon
Captain bourrin
Captain bourrin
Ruben Damon
Messages : 715
Points : 663
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau Mer 23 Mai - 17:43

Non non non, ça ne sent pas bon. T'essaies de masquer ton inquiétude mais ton corps te trahit, tu es crispé comme jamais. Elle est complètement tarée ? « BLUE, ne reste pas debout t'es malade ou quoi ?! J'ai pas spécialement envie de ramasser ton cadavre moi hein ! » petite pointe d'humour et pourtant, tu as bien peur qu'elle tombe en un battement de cil. Et là c'est le drame, un cri, et elle glisse. Ton cœur loupe un battement : tu t’apprêtes à la rattraper et tu réalises qu'elle se jouait seulement de toi. Froncement de sourcil et grognement, tu finis par l'observer d'un air blasé - maintenant que ton petit coeur est soulagé.  « Ah-ah-ah parce qu'elle se croit drôle en plus ? Même moi j'fais pas ce genre de blague. » et tu marmonnes dans ta barbe, ne lui prêtant plus aucune attention, qu'elle se casse la figure alors. Néanmoins, tu obéis et ramasse docilement les grandes feuilles tombées - et quelques branches par ci et par là.
Ta camarade d'aventure retrouve enfin la terre ferme.

Et alors que tu effectuais ta tâche d'aventurier débutant lvl 1, elle se met à crier. QUOI. ENCORE. « QU'EST-CE QUE T'AS A CRIER A LA FIN BORDEL DE MERDE DE GNOME ? TU VEUX PAS ARRÊTER C'EST PLUS CREDIBLE MAINTENANT ?! » t'as le visage rouge de... non pas de colère, mais des coups de soleil que tu commences à chopper. C'est génial. Même si au vu de ta tronche, on pourrait croire que tu es sur le point d'exploser. Et gnagna elle dit que tu as une chose énorme sur le br- « Qu'est-CE QUE C'EST ??? QU'EST-CE QUE C'EST ???!! UN FRELON??? AAAAH ENLEVE ENLEVE!!! ENLEVE ENLEVEEEEE BLUE ENLEVE AAAAAAAAAAAH ! » et tu cours droit devant, tu t'éloignes de ta meilleure amie en agitant le bras dans tous les sens. Non, ça n'était pas un frelon. Mais ça n'est pas grave. Y'a que les cafards qui t'effraie pourtant Ruben. Et...toutes choses inconnues sur une île déserte. Tu te crois en Australie, alors forcément, t'es pas tranquille dans ta petite tête. Tu cours tout en observant ton bras : puis plus rien. Ouf, le frelon (pas un frelon) est parti. Et maintenant ? Maintenant tu es seul.

s e u l.

SEUL.

« B-b-blue... ? » voix qui déraille semblable à celle d'un ado pubère dont la voix commence à se modifier. En gros, tu te fais dessus parce que tu es perdu. Ok Ruben garde ton calme qu'est-ce qui t'arrive ? souviens toi, qui est le capitaine des Gryffondor ? bon, c'était peut-être une mauvaise idée de partir à deux et sur une île déserte. Y'a du bruits, des feuilles qui bougent un petit peu trop même. Bon, tout va bien, tu as couru mais pas très loin non plus - espérons le. « BLUE TU ES OU JE SUIS LA SUIS LE SON DE MA DOUCE VOIX! » mais peut-être qu'une panthère a dévoré Blue toute crue. MAIS NON RUBEN RETOUR A LA REALITE BON SANG. t'as plus de chances qu'un scorpion te pique que croiser une panthère. même si ça n'est pas spécialement rassurant non plus. tant pis, tu n'as qu'à retourner sur tes pas, tu devrais la retrouver. Mais au lieu de ça, tu te retrouves accroupis à observer cette colonie de fourmi étrange. Wow. incroyable. Mauvaise idée de dormir dans la jungle, tu avais raison.

tiens c'est bizarre, on dirait que ton corps entier te gratte.
Contenu sponsorisé
Re: vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau

vac // île perdue // ft. blou blou dans l'eau
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Je suis perdue ! (Pv Woni)
» car dans la ville je meurs à nager dans des yeux
» On a tous besoin d'une Sam dans sa vie ♥
» — Changement dans le staff.
» la pookie dans l'sas / lucie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Reste du monde-
Sauter vers: