la jeunesse est un art _ sos Lun 13 Nov - 21:46 | |
| s.o.smith Sloan Olly Smith est un jeune homme qui est rarement affublé de surnoms, bien qu'on murmure souvent dans son sillage, au sujet de son riche héritage. Bien que britannique, il a des origines indiennes, quelques oncles et tantes faisant partie de la forte communauté musulmane s'y trouvant. Il enchaîne les relations sans lendemain, les conquêtes féminines, n'étant pas loin de récolter le statut de straight cousin au sein des Smith. Sloan est un cracmol sans réelle particularité. Né en fin d'année et ayant eu un parcours scolaire compliqué à Poudlard, il est désormais âgé de 21 ans alors qu'il est dans sa neuvième et avant-dernière année de Licence de Défense contre les Forces Magiques. Il souhaite simplement profiter de sa vie sans laisser quoi que ce soit entraver sa tranquillité. Il trouve qu'Orphan devrait péter un bon coup pour sortir les conneries qui s'évadent habituellement par sa bouche et décrasser son cerveau, en toute honnêteté et sympathie et qu'Aileen est quelqu'un de bien. Quand aux sorciers, ils sont bien mignons avec leurs baguettes, mais s'ils pouvaient se dépêcher de créer un paintball magique avec des shots offerts à chaque personne touchée, il les aimerait vraiment. Il est un fier maison et ressemble forcément à un original character de illustratedkate, mais aussi à rilès.
Son Amortentia fleure la pêche, le feu de bois et les mars. Son Épouvantard prend la forme d'un éléphant qui cherche à l'écraser. Son reflet dans le Miroir de Risèd n'est autre que lui, dans une grande maison, vivant avec plusieurs amis et même plusieurs familles, dont la sienne. Sa matière favorite est les sports de combat. Son bonbon favori est les têtes brûlées. La créature qui l'inspire est l'oiseau-tonnerre. Son animal de compagnie est un perroquet, Gary, juché sur son épaule la plupart du temps.
| Sloan, on lui balance des mots percutants et il répond d'un rire éclatant; car rien ici n'a d'importance, car tout n'est que vague fulgurance, des vies fébriles et bancales, prête à s'écrouler dans le monde et son indifférence. Il ne comprend pas tout ce sérieux, ce mélodrame pernicieux; ses fausses importances que d'autres se donnent à hurler les maux et à se parader avec arrogance comme s'ils détenaient la seule et unique vérité. Tout est relatif, conte Sloan, et dans ce jeu intempestif, toujours plus fugitif; dans celui des relations et des futiles actions, il est le Joker inutile, la parade négligente; le coup de vent qui n'est ouragan que pour claquer la porte en quittant la partie, indifférent. Car tout ce qui l'intéresse, lui; c'est l'amusement. Il n'a aucun intérêt pour toutes ces exécutions fallacieuses de tragédies mal représentées, pour les âmes navrées et les larmes ensanglantées. Il désire juste se distraire dans la multitude facétieuse; déjouer le sérieux de chaque chose et s'enivrer de tout ce qui est glorieux; que cela soit factice ou une réalité. Mais Sloan est léger jusqu'à l'excès; car les bouquins traînent à ses pieds, car il est là pour déconner, pas pour soutenir ceux qui sont en train de gerber; car il a toutes les armes en mains, une langue acérée et des poings habitués à s'élancer; usé à exceller dans les sports de combats. Mais il n'aime pas ça, Sloan, il est trop flemmard et alambiqué; il brise les codes pour amener des rires et sourires, déployer des gorges, mais n'est jamais présent pour essuyer les pleurs. Il bénit et partage le bonheur, calomnie et rejette les malheurs. Rarement; aux quelques personnes disposant de sa totale et inébranlable confiance, il dispense quelques conseils, principes qui peuvent mener à une amélioration - ou à une simple acceptation des faits; sans s'impliquer une seule fois, action et interventions étant bannies pour lui. Sloan, il est attachant et frustrant; il brille pour s'esquiver dans la masse égayée. Il est un enjôleur; un de ceux qui attirent avec leurs atouts pour ne jamais les utiliser, qui jamais n'attaque ni se défend, mais se contente de disparaître au gré du vent. “can you image a nothingness so profound that millions of people over thousand of years felt the need to create an entire after life just so they wouldn't have to look it in the eye ? ” |
Son enfance avait été presque erratique; fragmentée par trop de choses qu'il n'arrivait pas à cerner. Il avait toujours supposé qu'il y avait un creux dans son crâne; quelque part. Car trop de choses lui échappaient, comme cette haine curieuse reflétée dans les yeux de certains étrangers, lorsqu'ils apercevaient ses tantes qui se tenaient tendrement la main, Chelsea et Joanne; mères de son cousin favori, Geoffrey. Comme la raison furtive de sa peau tannée lorsque celles de ses parents étaient diaphanes; véritable ivoire de par leur lisseur blanchâtre - et qu'il lui semblait inconcevable d'être leur progéniture - et l'angoisse naissante, l'envie parfois pressente que sa peau à lui aussi devienne un blanc joyau. Comme le fait que ses crises de colère, ses rires de travers, ses émotions extrêmes et parfois à l'envers de jeune enfant; toutes ces choses n'avaient jamais, ô grand jamais, provoqué le moindre événement - pourtant attendu, l'impatience réveillant les smith de tout âge, logée dans les rives des visages et leurs sourires. Mais les regards haineux envers ses tantes persistaient, la peau de ses parents restait neige, la teinte chaleureuse de la sienne se maintenait, et, toujours, sa magie se dissimulait; alors qu'il y était bercé - les photos mouvantes sur la cheminée, les sorts lancés pour nettoyer, et celle qui était parfois dévoilée lors des réunions de famille, la coupe d'Helga Poufsouffle.
La première réponse tomba; presque fatidique. L'école et l'innocence parfois tragique, inconsciente de sa propre cruauté - et il n'était pas sourd, Sloan, il ne l'avait jamais été. Il ne lui fallut que quelques journées pour comprendre les propos déplacés; que la normalité est, pour certains, un concept bien fermé. Quelques jours pour relier les paroles prononcés, le dégoût craché, et les prunelles abhorrées qu'il avait appris à reconnaître. C'est le premier retour à la réalité, brusque et indésiré. Il se questionna quelque peu : avoir des pièces manquante aurait-il été préférable ? Le tableau final lui donnait l'impression d'avoir commencé à découvrir les arcanes du monde, celles qu'un enfant devait oublier, être incapable de déceler. Tout avait été retourné et une légère nausée étreignait ses entrailles lorsqu'il songeait au reste des questions s'animant dans son crâne - sauf celle sur le dîner, celle-là lui donnait plutôt faim.
C'est à l'aube de ses neuf années que le deuxième mystère s'éclaircit, clairement énoncés par ses parents - adoptifs. La mort tragique d'un couple d'amis, des immigrés à l'anglais si singulier de l'Inde, mais par-dessus tout des rires et des cadeaux à n'en plus compter, des cœurs généreux et des bons vivants. Ils arrachaient leur joie à la vie malgré les épreuves traversées, à coup de dents mais l'optimisme toujours débordant, une aisance qui faisait presque oublier le tour de force effectué. Ils étaient une ivresse allègre, et la violence de leur mort soudaine ne laissait qu'un goût aigre - sur les papilles, au creux du thorax. Et, au milieu des pleurs et des douleurs, parmi les plaies et les regrets, eux; deux hommes qui ne pouvaient concevoir, avaient décidé d'accueillir l'enfant négligé, perdu dans cette masse qui lui était étrangère, dans cet événement qu'il ne pouvait saisir. Au sein même d'un de leurs plus grands deuils, les souvenirs se mouvant au-dessus des cercueils; ils avaient décidé de prendre soin du bambin, comme on recueille un éperdu chevreuil. Ceci, il ne regretta jamais de l'avoir appris. Car malgré la peine navrante, l'absence incandescente, les histoires fleurissaient sur les lèvres de ses parents; les anecdotes sur ses géniteurs si charmants, attachants. Car, eux-même l'avaient dicté à ses parents, le plus important était de profiter de l'instant présent - de ne pas emporter de regrets plombant le moindre des pas.
Le 31 août de l'année de ses 11 ans, aucune lettre n'était arrivée. C'était étrange, cette révélation dont tout le monde se doutait, un plot twist miséreux d'une série dramatique sans intérêt. Personne ne savait réellement comment y réagir, car sa génitrice était une fière Auror, et beaucoup avaient veillé sur lui, des attentes pleins les yeux, des paroles prometteuses, à radoter sur des histoires plus ou moins crédibles s'étant déroulées sur la magnifique scène de Poudlard. Et il avait tout piétiné sans le vouloir, avait rejeté et fracassé ce que beaucoup considéraient comme son héritage. Sauf que Sloan, il en a rit. Il en a rit, car c'était une bien piètre tragédie, car cela n'empêchait pas sa vie, car c'était bien suffisant de savoir qu'elle existait, la magie, et que ce monde qui y correspondait, bariolé par des artefacts et êtres à la limite du burlesque, il y appartenait. Il l'avait visité aussi, le monde moldu, et il n'y était pas le bienvenu - pas avec ses images trop fixes et ses bus trop lents, ses murs sans passages secrets et ses sacs qui avaient toujours un fond. Sloan, il en a rit, parce qu'il est bien comme ses parents, le petit. Il était là, son héritage. Le bonheur, il l'arrache sans le réaliser; l'agrippe à chaque instant et s'y accroche indéfiniment, tandis que tant d'autres ne savent que le faire filer entre leurs doigts. Et deux ans plus tard, il a joyeusement ébouriffé les cheveux de son cousin si fier, lorsque celui-ci a été admis à Poudlard, et brandissait fièrement sa lettre, déblatérant déjà sur les Jaunes et les prouesses qu'il voulait accomplir sur son balai.
C'est l'année de ses 15 ans, alors qu'il en avait encore 14, qu'une lettre arriva finalement à son nom. Le changement de directeurs, il en avait entendu parler; mais il avait tout ignoré des réformes mises en place - Poudlard, ça restait une école, et tout ce qui les concernait l'ennuyait au plus haut point. Son dada avait toujours été l'oisiveté, c'était loin d'être un secret. Les informations fusèrent alors, celles qu'il ne cherchait plus à trouver pour combler un questionnement quelconque. C'est dénué de peur qu'ils préparèrent ses affaires, emplis de confiance que ses parents l'accompagnèrent jusqu'au quai. Les premières semaines de sa première année furent étranges - deux têtes de plus que la majorité des élèves, qui lui lançaient des regards circonspects. Et une maturité relative qui détonnait, une anxiété absente parmi des gosses qui en suintait de toutes leurs pores. Mais, rapidement, il gagna la troisième année, brûlant ainsi les étapes. Les bases posées dans les deux années précédentes ayant été acquises au cours des discussions sur la magie qu'il avait pu entendre, des explications qui lui avaient été soufflées aussitôt que sa nature de cracmol avait été claire, il avait eu l'autorisation de les esquiver. Il connaissait cet univers depuis plus longtemps qu'il pouvait s'en souvenir, et cela s'était fait ressentir. Et c'est ainsi que débuta sa vie à Poudlard, entiché de son fidèle Gary, perroquet qu'il avait ramené au coût de longues heures de négociations avec ses parents.
irl // je suis passé chez faust puis chez yaroslav et me voilà chez sloan |
Dernière édition par Sloan O. Smith le Ven 17 Nov - 23:41, édité 7 fois |