Un roux, de la mousse et une vélane - ft.Venus

- Un roux, de la mousse et une vélane -
Un jeu amusant ou dangereux ?!

Tu suivais Venus dans les larges couloirs sombres de l’école, guettant le moindre de ces changements de directions. En effet, valait pour toi ne pas la perdre de vue car elle seule connaissait le chemin menant à votre destination. Tu étais impatient de découvrir cet endroit dont elle t’avait tant parler et maintes fois vanté les mérites ! Ça tombait d’ailleurs à point nommé, l’entraînement de Quidditch avait été particulièrement difficile aujourd’hui sans oublier, l’entraînement d’athlétisme que tu avais eu juste avant. Tu sentais aux creux de tes jambes, de ton dos et des bras des courbatures qui commençaient à se profiler et à tirer sur tes muscles, malgré tes nombreux étirements. Cette première visite au bain de préfets ne pouvait donc pas mieux tomber !

Tu te tournais vers elle :

-"Ah ! J’ai tellement hâte d’y arriver pour que l’on puisse enfin se détendre. On l’aura bien mérité aujourd’hui tu ne trouves pas ? D’ailleurs, tu étais déchaînée aujourd’hui ! Tu as vu le nombre de cogneur que tu m’as envoyée, je commençais à croire que tu m’en voulais pour quelque chose ! »

Tu riais. C’est vrai, qu’elle n’avait eu aucune pitié pour toi aujourd’hui mais au final, ça t’avait plus amusé qu’autre chose. Tu aimes être avec elle, vous passez votre temps à rire et à raconter n’importe quoi tous les deux. Vous ne traînez ensemble que depuis l’année dernière mais tu as l’impression de toujours l’avoir eu en amie proche, vous vous connaissez presque par cœur. Finalement, il y avait du bon dans ton redoublement, tu avais appris à mieux la connaître en dehors du Quidditch et ça avait été rapidement un coup de foudre amical. Venus peut paraître parfois froide et distance de prime abord mais tu savais bien maintenant,  que ce qu’elle laissais transparaitre était à l’opposé de son véritable caractère. Pour toi, une fois la première phase de contact passée, on ne pouvait que l’apprécier, c’était inévitable.

Vous vous étiez peu à peu découvert, vous révélant de plus en plus de choses l’un à l’autre, comme vos origines, par exemple. Elle t’avait révélé son hybridité, son origine vélane. Tu t’en étais fortement douté d’ailleurs, il suffisait de la regarder. Elle avait des proportions parfaites, un visage angélique et des yeux envouteurs. Elle avait eu peur que tu ne t’intéresse à elle qu’à cause de son physique mais tu lui avais promis que ce n’était pas le cas. Tu ne pouvais contester le fait qu’elle t’attirait physiquement, cela était indiscutable, mais aujourd’hui, tu ne voyais pas une autre relation qu’une amitié entre vous. D’ailleurs, tu venais de réaliser que tu allais te baigner avec une vélane, c’était toujours moins perturbant qu’une sirène mais, cela restait tout de même un jeu dangereux. Tu voyais déjà la tentation essayer de pousser ta raison qui tenait fermement l’amitié dans ses bras.

-"Et au fait ! Quand on sera là-bas, tu ne me fais pas le coup de la beauté vélane des îles hein ? Je te fais confiance hein ?!, pas de charme sirénique ?!"

Tu la regardais avec un grand sourire en pouffant de rire. Tu adorais la titiller sur ses origines, tu trouvais que cela désacralisait la chose, levait le tabbou qu’il pouvait y avoir sur cela. Et puis, si tu pouvais la taquiner un peu au passage, c’était tant mieux !

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Un jeu amusant ou dangereux ?!

Vous vous rapprochiez de votre destination, tu continuais à la suivre de près. Tu voyais qu’elle tentait de ne rien laisser paraître mais que ta dernière remarque l’avait quelque peu touchée. Elle devait être inquiète elle aussi de ce qui pouvait éventuellement se passer à l’intérieur. Toi non plus, tu n’étais pas vraiment serein, la tentation allait être beaucoup plus grande que lors de vos rencontres habituelles. Mais tu le savais, tout ça n’avait rien avoir avec de la réelle attraction, tout n’était qu’enchantement. Tu devais être fort pour elle, pour ne pas gâcher votre lien, pour lui prouver qu’elle peut avoir de véritable ami masculin. Tu commençais à réaliser que ce bain risquait peut-être de ne pas être aussi propice à la détente que cela… Mais bon, tu avais l’habitude de résister à cette attraction purement physique.

Elle venait de s’arrêter. Tu la regardais chuchoter le mot de passe à la statue de pierre qui se trouvait près de la grande porte richement décorée. Elle te faisait sourire, elle était beaucoup plus consciencieuse que toi, elle savait qu’elle n’avait pas le droit de partager ce code alors elle te le cachait, c’était aussi simple que ça pour elle. Tu admirais cette qualité, cette assiduité qu’elle pouvait avoir avec le règlement même si, tu aimais aussi quand elle transgressait les règles ou plutôt, quand tu la poussais à le faire, souvent motiver par tes envies de découvertes et d’amusement.

L’immense porte aux nombreuses dorures et enluminures s’ouvrait maintenant devant vous, révélant une pièce que tu n’aurais jamais rêvé aussi somptueuse. Le bassin était juste gigantesque, presque entièrement recouvert de mousse et alimentés par des robinets aux ornements royaux. En entrant, tu découvris les centaines de savons de toutes les couleurs et leurs effluves parfumées. En levant la tête, tu venais juste de remarquer la mosaïque, pourtant imposante, d’une immense sirène s’occupant de sa longue chevelure qui vous toisait de son air supérieur. Le spectacle était délectable, tu avais rarement vu quelque chose d’aussi luxueux de toute ta vie. Ta camarade de demandait justement ton avis sur ce lieu que tu venais de découvrir.

-"Mais tellement ! Ça claque ici ! J’ai été dans un endroit aussi chic je crois bien !"

Tu regardais à droite et à gauche comme un jeune enfant. Tu n’avais plus qu’une envie te jeter à l’eau, dans les deux sens du terme ! Tu la regardais de tes deux grands yeux bleus.

-"On se change et on plonge ?"

Tu lui envoyas un grand sourire et un petit clin d’œil témoignant de ton impatience et de ta bonne humeur du moment.

Vous vous étiez ensuite séparer dans votre vestiaire respectif juste après que tu lui ais adressé un petit « à tout de suite » avec un grand sourire.

Après quelques minutes seulement, tu sortis de la pièce ta serviette sur l’épaule et ton short de bain parfaitement en place. Tu n’avais pas mis beaucoup de temps pour te changer, tu attendais maintenant que ton amie sorte avant de te jeter à corps perdu dans ce bain moussant qui n’attendait que vous.

 

 

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Un jeu amusant ou dangereux ?!

Tu n’avais pas encore remarqué l’odeur de violette qui régnait au-dessus du bain, elle était délicieuse. En parlant de chose délectante, Venus venait de sortir des vestiaires. Elle te révéla son corps parfait, ces lignes divines, sa plastique de rêve mais, un détail frappa tout de suite ton attention, elle portait une serviette à la place de son haut de maillot de bain. Elle t’expliqua alors la raison de cet accoutrement, le sourire aux lèvres en gloussant de rire, l’air presque malicieuse. Sur ses mots, tes joues blafardes se couvrirent alors d’une rougeur sanguine. Elle te souhaitait bonne chance en mimant un cœur avec ses doigts, elle semblait s’amuser de cette situation. Toi pour le moment, tu étais tout gêné et tout perdu, n’arrivant plus à penser. Elle t’invita à te tourner d’un geste de la main et tu t’exécutas comme un petit soldat sans réfléchir. Tu savais pertinemment que la tentation allait sûrement devenir ingérable et cela commençait à t’inquiéter. D’un autre côté, Venus ne semblait pas très préoccupée par cette situation bien au contraire, elle semblait plutôt amusée ! Dans ce cas, tu te dis que le mieux à faire c’était peut-être de ne pas te prendre la tête et de t’amuser le plus possible en profitant de ce superbe lieu. Et si jamais quelque chose devait arriver, après tout, Venus est ta meilleure amie elle comprendrait non ? Et puis vous étiez jeunes, libres et heureux après tout !

En prenant un petit recul sur tes réflexions tu sentais bien que le charme vélane faisait déjà son effet ! Mais pour être honnête, tu t’en fichais bien, tu commençais à être fatiguer de réfléchir encore à ce problème et tu avais bien envie de vivre sans penser aux conséquences, comme tu le fais souvent. Un bruit d’eau te tiras de tes pensées. Tu te retournas. Venus était dans le bain, de l’eau jusqu’au cou, l’eau et la mousse cachant sa poitrine. Elle te fixait de ses beaux yeux gris, le sourire aux lèvres n’attendant que ton arrivée, apparemment. Tu en avais fini avec les introspections, il était grand temps de profiter ! Tu pris un peu d’élan avant de t’élancer en direction de la grande baignoire, prévenant au passage ta camarade de ton arrivée imminente.

-"Attention, j’arriiiiiiive !!"

Tu venais de sauter comme un gros bourrin dans l’eau, éclaboussant une grande partie de la pièce. Ton physique imposant n’avait pas fait qu’un seul petit remous, loin de là. Tu regardais ton amie, en rigolant, le regard espiègle, espérant l’avoir embêté avec toutes ces vagues. Tu avais fait disparaître pas mal de mousse, révélant au passage la magnifique poitrine de Venus. Tes joues se remirent à rougir de plus belles. Tu t’éloignas quelque peu d’elle, tentant de pas céder aussi facilement à la tentation même si, tu savais pertinemment que tu ne faisais sans doute que retarder l’échéance. Tu décidas de lui faire remarquer que cette partie de son anatomie était maintenant apparente d'une manière légère.

-"Madame voyons ! Cacher ce sein que je ne saurais voir !"

Tu avais pris un air théâtral, rien de mieux pour cette citation et surtout pour le fait de ne pas prendre tout ça au sérieux. Tu riais à gorge déployée, cette situation était tellement drôle quand on y pensait.

 

 

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Ta remarque avait drapé les joues de ta camarade d’un rouge vif, cette dernière croisait maintenant les bras afin de cacher sa poitrine. Elle semblait même plus gênée que toi, maintenant, qui commençait à te faire à cette situation, loin d’être déplaisante. Malgré cette petite gêne, elle ne se laissait pas démonter comme à son habitude et riais tout en te traitant de cachalot. Tu ris en réponse à sa remarque, c’était certes peu flatteur, mais elle n’avait pas tort aux vues des petites vaguelettes qui continuaient encore à se fracasser contre la paroi de l’immense baignoire.

-"Qu’est ce tu crois, je suis un cachalot cultivé moi !"

Tu pouffais de rire suite à ta réflexion. Venus commençait à s’approcher de toi, ses bras serrant sa poitrine, ses mèches noires aux reflets rougeoyant parcourant son doux visage et surtout ces deux splendides yeux gris qui te fixaient. En en expliquant brièvement la raison elle se retourna pour t’exposer son dos couvert en grande partie par un magnifique lynx qui y trônait fièrement. Tu te souvenais que tu avais pu entrapercevoir à plusieurs reprises les traits de ces tatouages sans jamais avoir pu les découvrir en entier. Elle avait jusqu’à maintenant toujours refuser de te les montrer. Tu découvrais les lignes resplendissantes de cette œuvre d’art qui parcouraient les traits parfaits de son dos. Tu comprenais que ce tatouage faisait echo à son histoire à Poudlard. Tu reconnaissais son patronus, dont les yeux semblaient presque vivants, sa baguette en bois de cerisier si caractéristique ainsi qu’un style qui n’était pas sans rappeler l’architecture de votre chère école.

-"Waow ! Il est vraiment super, somptueux même ! Tu l’as depuis quand ?"

Tout en écoutant sa réponse, tu continuais à admirer son dos. Tes yeux descendirent ensuite un peu plus bas, explorant les courbes élancés de ses hanches puis le creux de ses reins qui affleurait à la surface de l’eau. Tes yeux remontèrent ensuite plus haut, au niveau de son cou si délicat et plus particulièrement en son creux. Tu hésitas à lui proposer un massage afin de poser des mains sur cette peau au grain parfait mais tu te ravisas, réalisant que c’était un jeu beaucoup trop dangereux. Tu fermas les yeux et commenças alors, à imaginer quelle sensation tu pourrais ressentir en déposant tes lèvres dans le creux de son cou, embrassant tendrement son épiderme qui devait être doux comme du miel. Tu sortis soudain de tes pensées hypnotiques, réalisant que tu t’étais laisser aller à cette divagation charnelle et rouvris les yeux. Ta bouche n’était plus qu’à quelque centimètre de l’endroit où tu voulais la déposer, elle devait sentir le souffle chaud de ta respiration. Tu te dis qu’il fallait que tu résistes encore un peu mais d’un autre côté tu voyais de moins en moins où étais le mal. Vous étiez jeunes insouciants et surtout très bons amis alors qu’importe ? Tu étais tiraillé, ne sachant plus démêler de tes réflexions celles qui étaient la conséquence du charme vélane de ta camarade des autres, tu reculas, t’éloignant alors d’elle. Tu allas alors, t’adosser contre la paroi de la baignoire, tes deux bras robustes étalés sur les bords de cette dernière. Il fallait que tu réfléchisses de manière posée ou alors, peut-être que justement, tu réfléchissais encore trop à cette histoire. Tu étais là pour te détendre pas pour te torturer, après tout. De plus, Venus avait l’air d’être plutôt amusée par la situation et elle savait très bien tout ce qu’elle pouvait comporter. Tu l’invitas alors à te rejoindre, il ne fallait pas non plus qu'elle croit que tu cherchais à l’éviter, c’était d’un côté, même plutôt le contraire.

-"Désolé d’avoir bougé, j’avais besoin de me détendre le dos !" Tu lâchas un soupir de détente.
"Tu viens ? Je ne vais pas rester là tout seul quand même."

La mousse avait regagné son territoire à la surface du bain, elle pouvait nager jusqu’à toi tranquillement. Tu regardais ton amie avec un grand sourire, l’air détendu. Tu avais pris la décision d’arrêter de te stresser et de te prendre la tête par rapport à cette situation et cette fois-ci, tu l’espérais, de manière définitive, définitivement dangereuse même.

 

 

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Suite à ton invitation, ton amie nagea en ta direction et arriva à ta hauteur en fendant la haute écume blanche sur son passage. Elle posa sa main sur ton torse et un frisson te parcouru alors. Ses envoutants yeux gris étaient maintenant plongés dans les tiens et un léger sourire presque charmeur habillait son visage. Elle se proposait pour réaliser un tatouage sur ton poitrail. Tu y avais déjà réfléchi, l’idée de te faire tatouer t’avait traversé à plusieurs reprises. Cependant, tu étais toujours arrivé à la même conclusion, tu voulais attendre d’avoir quelque chose de vraiment important à exprimer et à marquer définitivement sur ta peau. Après, évidemment que le choix du tatoueur ne saurait pas long et qu’il porterait directement sur ton amie dont le talent artistique te surprenais et surtout t’impressionnais à chaque fois. Tu sentis ensuite sa main descendre au niveau de tes abdos te secouant d’une nouvelle décharge épidermique tout aussi délectable que la précédente. Elle s’éloignait maintenant de toi, gagnant le bord du bassin. Tu la suivais du regard, observant sa ravissante façon de se mouvoir à travers la mousse et l’étendue aquatique aux effluves de violette.

-"Si, j’y ai déjà réfléchis mais je veux avoir un truc marquant à tatouer, un truc fort, important dans ma vie tu vois ? Aaha et puis j’y réfléchirais à deux fois une fois décidé rien que pour le risque « cétacée » que cela comporte."

Tu riais, trouvant ce fil rouge du cachalot très amusant. En même temps, tu le savais il ne t’en fallait pas beaucoup et surtout avec elle. Vous rigoliez presque tout le temps tous les deux. Tu sentais cependant, qu’en ce moment, l’atmosphère était différente de celle de vos rendez-vous habituels. Il y avait toujours cette complicité qui caractérise votre duo mais, il y avait quelque chose en plus, une certaine tension. Vous saviez de quoi il allait en retourner de se baignant ici tous les deux et c’est sûrement cela qui avait crée cette étrange sensation. C’était comme une excitation contenue dans de la peur, de la retenue. Vous étiez encore plus taquin l’un envers l’autre mais pas forcément de la même manière qu'à accoutumé et tout en étant plus en retenue. Cette situation était à la fois plaisante, nouvelle et stressante.

Elle venait de se placer en face de la paroi son regard toujours tourné vers le tien. Elle venait de te demander ce que vous comptiez faire maintenant. Sa question de te parus presque espiègle, charmeuse voir même joueuse. Tu ne savais plus ce qu’elle voulait et pas plus ce que tu voulais. Enfin, peut-être qu’au fond, tu savais un peu ce que tu désirais. Tu t’approchas d’elle, en te plaçant face à elle. Son corps divin t’éblouissait pendant que son visage idyllique t’enchantais. Tu rapprochas ta tête de la sienne. Tu collas ta bouche contre son oreille et commenças à chuchoter.

-"Je ne sais pas. Enfin, j’ai peut-être une idée mais je ne sais pas si elle va nous convenir à tous les deux."

Tu descendis alors ta bouche pour arriver dans le creux de son cou. Tu commençais à embrasser tendrement et langoureusement cette partie de son corps, comme tu avais voulu le faire il y a quelques minutes. Son cou se pencha dans ta direction immédiatement par réflexe. Vos deux têtes étaient maintenant accolés. Tu avais céder à la tentation, tu le savais mais curieusement, tu t’en fichais.

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Tu abonnais complètement, tu t’abandonnais, même… Tu avais complètement perdu ta lutte intérieure, tu venais de te faire dévorer par le charme et l’envie. Des frissons parcouraient maintenant ton échine de manière pulsative, sans arrêt. Tu te laissais aller à ce tu pensais être de l’amour, de la tendresse mais en était-ce vraiment ? N’était-ce pas finalement qu’une simple illusion, qu’un mirage d’attraction créer par son charme magique ?

Elle venait de t’agripper les épaules en exerçant une pression sur ces dernières afin d'hisser sa tête à hauteur de la tienne. Ses orbes grises ensorcelantes te regardèrent un brève instant avant de disparaître hors de ton champ de vision. Tu sentais désormais la peau de ses lèvres glisser sur ton oreille gauche avant de sentir ton lobe se faire tendrement pincer par ses dents. Tu n’avais plus l’impression d’être le seul à te laisser aller à la dérive portée par cette mer d’émotion déchaînée par des vagues de passion. Tu ne comprenais plus, ne comprenais pas pourquoi elle ne t’avait pas repoussé ? Tu avait pourtant été persuadé qu’elle l’aurait fait, sachant pertinemment que tu n’étais pas son type d’homme. Peut-être que de te dire cela t’avait même rassuré. Sauf que là, tu l’observais à tes côtés sur ton embarcation de fortune que tu ne pouvais plus contrôler ni même arrêter. Cela te faisait peur mais cette dernière, n’était même plus assez puissante pour arrêter, ni même apaiser cette tempête de désir.

Tu pris ensuite, la tête de ta camarade entre tes mains et d’un geste à la fois tendre et intense plaquas tes lèvres contre les siennes. Tu fis pivoter son corps avec le tien en te serrant contre elle, son dos était maintenant adosser à la paroi. Bientôt votre rafiot instable allait basculer et vous alliez vous retrouver tous les deux dans les tumultes, vos deux corps enlacés à la dérive. Il n’y avait plus qu’à espérer que vous n’alliez pas vous noyer.

Tu sentais que son cœur battait aussi rapidement que le tien. Vos deux organes étant boosté par cet étrange cocktail d’excitation et d’appréhension qui semblait être le leader de ton corps maintenant, bien plus que ta conscience. Tu espérais tellement qu’une fois à l’eau elle aurait la force de remonter à la surface en te traînant avec elle. Car toi, cette force, tu ne l’avais plus, elle c’était faite complètement dévorer par la sirène qui nageait avec toi. Tu te rapprochais maintenant encore plus d’elle, augmentant l’intensité de tes baisers, votre radeau venait de basculer par ta faute, tu étais trop faible…

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Elle avait réussie, elle vous avait ramener sur le rivage sains et saufs. Ton corps n’était plus qu’une boule de désirs inassouvis et de soulagements entremêlés. Ton cœur battait encore à un rythme effréné et des frissons continuaient à parcourir ta peau par moment. Tu la regardais, elle c’était hissée sur le bord du bassin, ses bras sur les genoux, elle te fixait avec un étrange sourire. Tu te sentais tellement mal, gênée et honteux. Tu avais voulu qu’elle arrête mais tu savais aussi qu’une partir de toi aurait voulu continuer comme entraîner par la douce vélane. Curieusement, elle ne semblait pas gênée par tous les événements qui venaient de se produire. On aurait presque dit qu’elle s’en amusait. Elle venait de te révéler que c’était une des premières fois de sa vie qu’elle allait aussi loin dans une relation charnelle. Cela te surpris mais tu étais tellement abasourdi d’une manière générale que tu ne le relevas pas vraiment. Tu n’avais plus qu’une envie, c’était de disparaître sous l’eau. Tu le savais tu avais répondu au désir aussi facilement qu’un enfant à qui on propose une sucrerie. Tu avais été faible, tu avais honte de toi et de ce que tu avais fait. Si même toi son meilleur ami, tu n’avais pas résisté, cela pouvait la rendre triste et cela te brisait le cœur de la voir comme ça et encore plus d'en être le responsable. Tu te trouvais tellement égoïste.

Elle recommença à parler et pour toi, elle te blâmait et elle avait bien raison. Tu ne fis même pas attention à son sourire taquin et à ses petits rires, comme si le jugement que tu portais sur toi t’avait mis des œillères devant les yeux. Tu devais lui répondre, t’excuser et prendre la responsabilité de tout ça, tu étais allé trop loin et surtout pas assez loin dans ta lutte intérieure. Tu tremblais légèrement du fait de l’excitation retombée et du mal-être que tu sentais au creux de tes tripes.

-« Je, je… je suis vraiment désolé Venus… C'est de ma faut... Je.. j’ai été lâche et faible alors que tu comptais sur moi… Je me suis complètement laisser aller à ce que je devais pourtant résister. Je m’en veux et je te demande pardon. J’ai honte de moi… je… je »

Tu osais à peine la regarder dans les yeux. Tu ne savais plus quoi rajouter, tu étais perdu dans le tumulte de tes pensées. Tu sentais que ta conscience était revenue après ce long moment d’absence et avait complètement repris ses droits. Comme vexée de cette éviction temporaire, elle se vengeait gracieusement en te faisant ressentir une culpabilité énorme dont elle seul avait le secret.

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Elle était à côté de toi désormais, agrippant tes joues afin d’orienter tes yeux dans les siens. Ce qu’elle te disait te rassurais tellement. Tu voyais surtout qu’elle ne t’en voulait pas, c’est ça qui te fit le plus de bien. Ta conscience commençait déjà à moins te tourmenter. Tu avais tout de même un peu peur qu’elle te dise ça seulement pour te rassurer. Elle commença à t’enlacer et plaça sa tête à côté de la tienne, appuyé sut ton épaule et recommença à te parler. Elle plaçait la faute sur elle-même, se blâmait. Tu n’étais d’accord avec elle, elle n’avait pas prendre la responsabilité de qui venait de se passer. Elle n’y pouvait rien si elle avait ce pouvoir, cette malédiction. Beaucoup de personne pensait que ce don était un cadeau permettant de ne jamais se faire jeter par quelqu’un et obtenir l’amour de tous. Seulement, toi tu le savais grâce à Venus, les vélanes étaient peut-être les personnes qui recevait le moins d’amour, ce qu’ils recevaient c’était un mirage de l’amour que l’on nomme désir. Toi, tu le savais très bien et ton engagement envers Venus, dans votre amitié, c’était de ne pas succomber à ce mirage car toi, tu savais le mal que ça pouvait lui faire et pourtant, tu venais de le faire...

Elle commença à parler du baiser. Tu ne comprenais pas sa première phrase. Elle te disait que le baiser avait eue une réaction de réveil pour elle et que sans ça, elle ne t’aurait peut-être pas repoussé. Peut-être était-ce toute la symbolique qu’impliquait un baiser qu’il l’avait fait avoir plus de réaction que le reste ? Tu ne savais pas trop… Mais, tu le savais toi aussi, il n’y avait pas d’amour entre vous deux, pas celui qu’elle mentionnait en tout cas. Elle eut ensuite ces gestes de tendresse, ces douces caresses sur tes lèvres et ce tendre baiser sur ton front sans oublier, ce mignon sourire penné. Tu le savais maintenant, cela n’allait rien changer à votre amitié, cela sera peut-être bizarre lors de votre prochain rendez-vous mais c’est tout. Tu étais même presque persuadé, que cela ne pouvait que renforcer votre lien, vous vous étiez prouvez que vous teniez beaucoup à l’autre aujourd’hui. Tu voulais la rassurer à ton tour.

-"C’est pareil pour moi… j’ai de l’affection pour toi mais ce n’est pas de l’amour au sens de "relation amoureuse". M’enfin l’important c’est que l’on s’apprécie non ? Et au fait, ne redis jamais que c'est de ta faute quand c'est pas du tout le cas, compris ?", tu lui ébouriffas les cheveux en riant.
"J’avais envie de te dire on oublie tout ça mais, je pense que l’on s’en souviendra encore longtemps", tu pouffas de rire
"Au moins, maintenant on connait mieux nos limites respectives et surtout notre résistance à la tentation."

Tu lui souriais, tu étais plus calme, plus détendu. Le mal-être était passé assez rapidement au final, en même temps vu votre relation cela ne pouvait pas durer des heures, vous étiez trop complices pour cela. Tu savais aussi que ce soir, tu risquais de refaire toute cette histoire dans ta tête et de t’en vouloir à nouveau. Malgré ce que tu disais, tu savais qu’il allait vous falloir un peu de temps pour digérer tout ça mais plus au niveau de vos introspections personnelles. Tu la regardais avec son doux sourire, elle était tellement douce et gentille.

--"Allez viens là ma sirène préférée. Tu la serrais tendrement dans tes bras.
Bon allez, le cachalot commence à cailler, il va se changer. On se retrouve dehors ?"

Tu ne sais pas pourquoi tu lui demandais ça ? La peur qu’elle ne veuille plus te parler pour aujourd’hui pour ne pas se refaire la scène toute la soirée en voyant ton visage ? Peut-être…