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When night comes ((Boga))

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Borea S. Boswell
La reine des damnés
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Borea S. Boswell
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When night comes ((Boga)) Lun 18 Déc - 16:41

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Blafff !
Tu t’affale sur un des nombreux canapés de la salle commune des Gryffondor. Une nuit de plus où tu ne trouve pas le sommeil, une nuit de plus où tu préfère aller ici pour tenter de trouver Morphée. Pendant un instant tu observe les alentours, c’est si calme la nuit. Bien rapidement ton regard se perd dans les flammes du foyer non loin, d’habitude leur mouvement t’aides bien à t’endormir.
Pas vraiment patiente ce soir là et encore, tu n’as pas la moindre idée de l’heure qu’il est et encore moins depuis quand tu es là. Il est fort probable que t’es somnolé un petit instant. Ton regard azuré fixe le plafond tout en pensant à l’observatoire au dessus…
HUM… tu as bien envie d’y monter, t’endormir en regardant les étoiles ça peut être grave cool. Tu devrais faire ça plus souvent au lieu de finir par t’assoupir comme un déchet sur les sofa de la salle commune. La flemme t’envahis un instant et tu laisses le temps filer, un peu. C’est au moment où tu te décide à rejoindre l’étage que soudainement, un bruit t’interpelle.

Immédiatement tu fais en sorte de t’enfoncer le plus possible dans le canapé, de disparaître sous les plaids qui traînent. C’est un bruit de pas, légèrement feutré, quelqu’un qui ne veut pas qu’on sache qu’il approche. Ton cœur bat fort mais cela fait déjà un moment que tu ne respire plus.
Une silhouette se dessine à l’entrée du dortoir des garçons, rapidement tu la reconnais. Vega Solberg. Forcément ça t’intrigue, qu’est-ce qu’il fou là ? Même si tu t’étais promis de t’en foutre de lui, il est clair que ta curiosité en est tout de même piquée. Tu le suis le plus discrètement possible du regard.
Il sort.
Comme poussé par un instinct primaire tu te dresse sur tes jambes enfilées dans un pyjama long au tartan écossais vert et au simple t-shirt large noir. Saisissant ta baguette tu traverse la salle commune en quelques enjambées et délicatement tu déverrouilles le mécanisme de la Grosse Dame, donnant sur les escaliers.
C’est de ce point que commence ta filature.
Essayant de rester suffisamment loin et le plus discrète possible.
Quand tu te rends compte que vous êtes au troisième étage, tu te demande s’il ne va pas à la Bibliothèque et tu hausses un sourcil.
Peut-être qu’il va à l’infirmerie se nourrir sur les jeunes malades qui ne pourraient lui résister. Cette pensée te fait frissonner et alors que tu te décale pour continuer à le suivre et sortir de ta dernière cachette vers une suivante… ton petit orteil tape contre le mur de pierre.

PU-tain !

Tu essayes d’étouffer ton cris de douleur, mais trop tard, il se retourne, ton regard croise le siens et là, tu t’emmêle les pinceaux et t’éclate face contre terre.
Pendant un instant tu vois quelques étoiles et une violente douleur te traverse le nez. Tu maudit le mur et ta propre maladresse. Il se fou de ta gueule, ça ne t’étonne même pas, toi aussi t’aimerais bien te foutre de ta propre gueule ou le rembarrer avec sarcasme, mais quelque chose t’intrigue. Sûrement ce goût âpre et métallique qui semble couler de ton nez à ta bouche, qui envahit ta gorge et colle sur ton visage.
Doucement tu pousses sur tes bras et tu vois la tâche de sang, tu entends la goutte qui plic ploc dedans et là tu sens, c’est la merde, la grosse merde. Instinctivement tu serres ta baguette entre tes doigts et relève ton visage ensanglanté vers Vega. Le fusillant de tes iris bleues.

Je te promets que si tu sors la moindre croc, il faudra s’y mettre à trois pour te sortir du mur dans lequel je t’aurais encastrée.
©️ ASHLING POUR EPICODE


Vega A. Blackwell
Le roi des damnés
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Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Lun 18 Déc - 19:01


When night comes


Le sommeil ne venait pas.
Prunelles accoutumées à l’obscurité qui fixent le plafond d’un air las.
Lire un livre ? Tu tournes la tête à droite pour observer une pile de vieux bouquins empruntés à la bibliothèque sur ta table de nuit.
Non, tu les as déjà lu.
Redescendre dans la salle commune et rédiger un devoir ? Tentant pour l’effet soporifique mais flemme de chercher tes affaires dans le sac.

Alors sans même peser le pour et le contre, tu te décides rapidement à sortir en exploration nocturne. Car il n’y a que la marche et le silence qui t’aide à trouver le sommeil.
Alors tu enfiles une doudoune par dessus ton haut de pyjama, et un jean usé fera l’affaire.

Descendant les escaliers des dortoirs à pas feutrés, tu jettes un coup d’oeil trop rapide vers les canapés pour voir s’il y avait quelqu’un. Un parfum singulier de femme vint chatouiller tes narines mais tu ne t’y attardes pas plus que ça, trop pressé de quitter la salle commune qui en devenait étouffante.

Une fois dans les couloirs, tu accélères la cadence en entendant au loin des pas qui se rapprochaient de toi, sans que personne ne signale sa présence. Fronçant les sourcils à l’idée qu’on puisse te suivre, tu te demandes si ce n’est pas encore Edwards qui te stalke comme à son habitude. A croire que les filles étaient incapables de se contenir en ta présence… Désespérant.

Mais pourtant, ce n’était pas son rythme cardiaque, ni son odeur. C’était encore celle qui se trouvait vers les canapés, qui embaumait désormais le troisième étage.
Alors que tu te caches derrière un mur à un virage pour voir si la personne allait oser continuer sa filature sans détecter le piège, tu entends un bruit sourd et lourd de là ou tu venais.

Cette fois, plus aucun doute, par l’intonation de sa voix tu reconnais immédiatement que la personne qui te suivait était Borea Boswell, meilleure amie de Lola - comme par hasard - et qu’elle venait de se griller toute seule.

Tu sors de ta cachette, sourcil levé et bras croisé sur ton torse, inquisiteur.

« Tiens donc, Boswell… »

Mais avant même que tu ne puisses continuer ton intimidation, elle prit les devants pour instaurer des menaces. L’air à peine intimidé (ce n’était pas tant ta confiance en toi mais plutôt de l’impudence et de la sous-estimation) tu t’avances vers elle tout de même, allongeant tes canines pour l’effrayer - et espérer la faire fuir - et ourlant ta lèvre pour lui dévoiler.

« Vraiment ? Je ne pense pas que tu sois en position de force ici. Tu me suis à mon insu et tu me menaces. Est-ce vraiment intelligent de défier un vampire ? Réellement Boswell, on ne t’a rien appris en défense contre les forces du mal ? »

à part si elle avait du jus d’ail à te jeter à la figure, elle était cuite.
Evidemment, ce n’est pas comme si tu allais la toucher.
Mais ça, elle n’était pas censé le deviner.


Borea S. Boswell
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Re: When night comes ((Boga)) Lun 18 Déc - 21:41

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Il s’approche toutes crocs dehors.
Tu déglutis de travers et lèves ta baguette.
Le bout se pose sur ton nez et silencieusement tu lance le sort qui le redresse et arrête le saignement intempestif.
Monsieur se la pète et cela t’excède.

Semi-vampire.

Tu lui rappelle son hybridité qui contrastait parfaitement avec son alter-ego Arcturus Blackwell et le statu de vampire pur qu’il aurait pu avoir. Tu la lui rappelle tout en te redressant et en essuyant ton nez avec la manche courte de ton t-shirt au niveau de l’épaule, laissant une grosse trace de sang sur ta joue droite.

Parce que tu crois que tu me fait peur ?

Il fut un temps où c’était peut-être le cas. Sûrement la première fois où tu lui avait parlé, enfin… où il t’avait demandé du sang, poliment en plus si ton souvenir est bon et toi tu t’étais contenté de trembler des genoux, de faire un signe de croix avec tes deux mains en hurlant des choses incompréhensible. T’avais du passer pour une illuminée ce jour là et depuis tu n’avais plus osé lui parler, jusqu’à la RAVE.
C’était peut-être l’ambiance qui avait fait que c’était différent et que tu avais trouvé le courage d’engager une conversation, jusqu’à ce qu’il décide de s’envoyer en l’air avec ta meilleure amie complètement ronde. Tu savais que Vega plaisait d’une certaine façon à Lola, tu ne pouvais que reconnaître qu’il avait quelque chose de terriblement excitant, mais il t’avais terriblement déçu ; en plus d’être pote avec Dawson et les deux autres clampins de chez Serpentard.

Je pourrais te rendre immobile d’un simple mouvement de baguette et te planter un pied de chaise en pleins cœur en un rien de temps.

Tu le regarde droit dans les yeux en lui disant cette simple phrase. Ton regard azuré rencontre le siens et ne le quitte pas, le défiant presque. Tu ne te démonte pas et tu t’en sens parfaitement capable. Tu as confiance en ta magie et surtout en ta baguette. Tu ne doute plus Borea, tu n’es plus cette petite fille qu’il avait effrayé puérilement, tu étais en route pour devenir une femme forte : la dernière des Boswell.

Il y a pleins de vieilles chaises défoncées dans la salle du Miroir de Risèd.

C’était sortie tout seul et tu te demande un instant pourquoi tu lui dis ça, peut-être juste pour lui prouver que tu ne déconne pas. Tu lèves alors ta baguette en direction de son visage, fronçant au passage les sourcils, comme si tu essayais de percer les secrets de son âme.

Tu vas où comme ça Solberg ?

Cela te paraissais essentiel comme question, au fond tu l’avais bien suivit pour ça non ? Pas pour taper causette en pleins milieu des couloirs, ce qui semblerait pourtant être le cas au bout du compte.
©️ ASHLING POUR EPICODE


Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Mar 19 Déc - 9:45


When night comes


Sa voix résonne en écho dans les couloirs du château. Regardant autour de toi, tu te demandes d’ailleurs ou sont les préfets-en-chef et les professeurs de garde. Tu regardes ta montre, sûrement parce qu’il est déjà tard. Provocante jusqu’au bout, Borea semble sortir d’un roman d’aventure. Et malheureusement le méchant de l’histoire c’est toi. Quand elle appuie sur ton hybridé tu éclates d’un rire cristallin et narquois.

« Tu penses vraiment que ça change quelque chose Boswell ? Il n’empêche que si je veux te croquer, je peux. »

Mais tu ne semblais pas lui faire peur. D’un côté cette affirmation brûlante te réchauffe le coeur, et de l’autre t’agace sempiternellement. Tu n’allais pas avoir la paix et te débarrasser d’elle n’allait pas être une mince affaire. Déterminée, il te faudrait user de ruse pour lui échapper cette nuit. Tu fixes ses yeux si caractériels, ne cillant pas d’un cil.

« Je crois que je te fais peur oui. »

Tu fronces les sourcils et t’approche d’elle, pas menaçant juste nonchalant et elle réitère ses menaces. Cette fois tu t’arrêtes, penchant la tête sur le côté. L’expression de ton visage arbore l’étonnement. Hébété par l’idée d’une mort aussi absurde..

« Boswell, tu n’es pas crédible une seule seconde. »

Toi aussi tu te rappelles de votre première rencontre. Tu te rappelles aussi que c’était lors d’un défi, lancé par Lukas et les autres, d’aller demander du sang à la première fille qui passe, mais d’un ton poli et courtois pour voir si elle allait accepté. Et c’était Borea qui était arrivé. Et la manière dont elle était partie avait provoqué un de tes plus gros fous rires de ta vie.
Tu te stoppes quand elle parle de chaises défoncées et tes canines reprennent leur forme initiale.
Puis alors que tu tournes les talons pour repartir, tu sens qu’elle n’a toujours pas abaissé sa baguette.

« Ouvrir la chambre des secrets, pourquoi ? »

Tu ne sais même pas pourquoi tu avais répondu ça.
A ce moment, ça paraissait tellement naturel. De toi à elle.


Borea S. Boswell
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Re: When night comes ((Boga)) Jeu 21 Déc - 22:07

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Il te soûle.
Il t’énerve.
Oh putain, qu’est-ce qu’il t’excède !
Tu t’en fou de son hybridité, à aucun moment elle ne te fait peur et ce n’est clairement pas elle qui t’empêcheras et te retiendra de lui en coller une en pleine tronche. T’as cette sale impression qu’il te provoque et ça te rend folle.

Allez Solberg, vient te battre, que je te foute la raclée que tu mérite.

En fait c’est ça, t’avais juste envie d’en coller une grande dans son beau menton, fendre son visage et voir gicler son sang. Un peu pas trop quand même. T’avais une certaine rage envers lui que t’avais besoin d’extériorisé.
Pourquoi il était si attirant et à la fois si con ?
C’était la question qui résonnait à ton esprit.
Pourtant tu semble te raviser, lui demande où il allait, le menaçant une fois de plus, mais avec ta baguette sous la gorge presque. T’étais venue pour savoir ce qui l’amener à se pavaner dans les couloirs de Poudlard, comme s’il était chez lui au manoir Blackwell. Chez lui… qu’elle bonne blague, mais t’évites étrangement de lui en parler, parce que déjà ça ne serait pas cohérent dans la conversation et puis, en soit tu t’en fichais très fort.
Heureusement pour lui il avait rangé ses crocs après que tu ais parlé des vieilles chaises dans la pièce du Miroir de Risèd, visiblement il était assez sage, sage pour comprendre que tu le ferais s’il t’y obligeais et qu’aussi naze puisse être cette mort, elle serait la sienne.
Sa réponse à ta question te laisse… sur le cul.
Tes yeux s’ouvrent en grand, la pupille se dilate légèrement.
Et tu fini par exploser de rire.
Te demandant quand quelqu’un viendra vous arrêtez et vous traînez devant Blane et sûrement Scamander pour vous promener dans les couloirs en pleine nuit.
Mais personne ne vient, comme si le temps avait créer cette bulle, juste pour vous deux, un instant dont vous étiez les maîtres absolus.

Ce que tu peux être drôle Solberg ! T’es au courant qu’il faut savoir parler le fourchelang et que le dernier connu a ce jour est le vieux Gaunt ? Paraît même que ce sont les seuls à connaître l’emplacement…

Ta phrase se meurt.
Tu allais parler du sang des Gaunt, descendants de Salazar Serpentard, mais ça t’as rappelé ta propre famille, elle aussi connu pour parler la langue des serpents… en fait, ça t’as surtout rappelé ta sœur.
Ton regard tombe légèrement, ne fixant plus le regard de Vega, juste un instant de flottement suivie d’une de concentration et soudain :

Sho eniivliss taa, tshi.

Toujours aussi étrange.
Parfois même alors qu’elle est morte tu arrives à l’envier, juste parce que pour elle s’était innée, parce qu’elle n’avait pas besoin de se concentré… alors aujourd’hui t’es prête à essayer de le faire, l’ouvrir pour elle, parce que tu n’en doute pas : elle était la prochaine héritière.
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Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Jeu 21 Déc - 23:26


When night comes


Elle se tient devant toi.
Mais surtout elle te tient tête. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres. Sans que tu ne puisses expliquer pourquoi, ton attitude te provoque quelque chose. Une sorte d’excitation malsaine, une envie irrépressible de lui donner tort.
La famille Boswell, la famille maudite dont tous le monde parte, rimant étrangement avec ce nom de Blackwell qui désormais te colle à la peau. Mais Borea t’appelle Solberg. Tu aimes comme elle roule Vega avec sa langue. Tu aimes comment jamais elle ne tangue.

« Je t’offrirai pas ce plaisir, Boswell. »

Elle continue de menacer, dans la surenchère. Quand elle te dit d’approcher encore, tu as presque envie de t’y risquer, mais tu restes visser sur tes deux jambes, la défiant du regard d’oser essayer.
Tu lui parles de la chambre des secrets, et elle éclate de rire. Tes sourcils se fronce même si tu affiches un maigre sourire, sûr de toi et confiant.

« Oh, vraiment ? »

Comme si tu n’étais pas au courant, c’était d’ailleurs principalement parce que tu avais cet atout dans la poche que tu avais sorti ça.
Mais peut-être que quelque chose de plus instinctif, de plus primitif en toi t’avais poussé à faire cette révélation.

« Justement je.. »

Mais avant que tu ne puisses continuer, un sifflement familier vint te déstabiliser. Tu fronces les sourcils, comprenant étrangement ce que cela voulait dire, même si ça avait demandé un effort surhumain. La, tu te rends qu’en plus d’être similaire, vous êtes basiquement l’équivalent du sexe opposé. Borea Boswell parlait donc fourchelangue. Mais était-ce une langue innée chez elle ou bien l’apprenait elle comme toi ? Tu demeurais perturbé, essayant d’intérioriser ta réaction pour ne pas lui laisser une once de faiblesse à exploiter. Mais cela t’agaçait de ne pas savoir. Même si tu avais compris, il fallait maintenant rééquilibre la balance.

« Ieecch taaahss. »


Tu t’avances vers elle cette fois, l’air fermé et le regard perçant. A quelques centimètres de son visage, tu la dévisages d’un rictus oppressant. « Ton accent est à retravailler. »


Borea S. Boswell
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Re: When night comes ((Boga)) Ven 22 Déc - 0:28

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Tu vois bien que cela lui en bouche en coin.
ET TOC !
Tu n’es pas une Boswell pour rien, une descendante de Serpentard en personne, tu te devais de savoir un minimum siffler non ? Mais rapidement la réjouissance de cet exploit laisse place à une certaine perplexitude (oui j’invente des mots et alors???). Vega semble comprendre ce que tu viens de souffler… Comment cela est-il possible ?
Ton visage se décompose quand lui aussi se met à siffler. De simples mots, mais qui sont pourtant dur à saisir entre les murmures des vipères.
Il s’arrête à quelque centimètres de ton visage.
Vos souffles se mélangeants.
Il fait une réflexion sur ton accents.
Il touche un point sensible sans le savoir.
Soudainement tu le bouscule en le poussant au niveau de l’épaule.

Crois-moi, tu ne veux pas que je fasse de commentaire sur le tiens !

La remarque qu’il avait faite te faisais largement penser qu’il avait deviné : ce n’était pas inné chez toi. Une parade, un déguisement et de longues heures de travail et d’acharnement, de part ce fait, tu savais que c’était aussi son cas, mais pourquoi ? Comment ? Cela t’énerve et à la fois te fascines, tu n’es pas seule dans ce monde au bout du compte. Cette constatation a pourtant l’étrange pouvoir de te terrorisée.

Pourquoi et surtout comment ? Tu es un semi-vampire, tu ne peux pas être fourchelang, alors pourquoi est-ce que tu l’apprends Vega ?

Tu veux des réponses à ces questions.
Tu veux savoir pourquoi il t’es si semblable.
Et au fond tu espères que tes raisons, tes motivations seront plus nobles que les tiennes, même si tu sais déjà qu’elles sont bancales reposant sur un traumatisme.
Sur cette jalousie malsaine que tu as pour ta défunte sœur.
Elle aurait été meilleure que toi et tu le sais.
Et ça te bouffe de l’intérieur.
Tu n’es qu’une pâle copie Borea, une reflet même pas à l’identique de ce qu’elle était… un simple écho de toute sa grandeur.
Ce genre de pensée te hantent, serrant les dents et les poings.
Retenant les larmes.

Ma sœur l’était.

Un aveu soufflé, mais te libérant.
Le genre de secret que tu ne révèles pas, sachant que tu parle très rarement de Zephyrus et donc jamais du prodigieux don qu’elle avait.
Celui que les dieux lui avaient offert.
Ton regard azuré se relève vers celui de Vega dans la pénombre.
Même s’il ne sait rien d’elle, tes yeux te trahisse et tu sais qu’il comprend, ou du moins qu’il se doute : tu l’as perdue et la cicatrice est toujours là.
©️ ASHLING POUR EPICODE


Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Ven 22 Déc - 10:33


When night comes


Elle se décompose à son tour. Se questionne toujours. C’est d’ailleurs étrange comme vous aviez l’air de vous comprendre sans même vous répondre. Vous osez poser la question, vos regards font la connexion. Tu avais cette impression de pouvoir lire en Borea comme dans un livre ouvert, tu savais aussi que cela devait être quelque chose qu’elle détestait. Et c’était réciproque de son côté, elle semblait pouvoir percevoir des choses que tu aurais voulu demeurer cachées.

« Haha, j’y travaille. »

C’est tout ce que tu avais à répliquer, car il était vrai que c’était pas quelque chose d’inné chez toi. Dommage, tu avais pensé. Et à la lueur de ces merveilles vermeilles, tu savais qu’elle l’avait soufflé dans le creux de son âme aussi. Elle te bouscule et tu te laisses reculer sans riposter, les épaules qui se balancent et l’expression du visage intense. Tu fronces les sourcils quand elle te demande par quel miracle tu peux, remettant sur le tapis ta condition d’hybride qui n’était pas censé lui poser problème il y a quelques minutes. L’air froid, un sourcil haussé, tu rétorques d’un ton acerbe.

« Je ne vois pas ce qu’être un semi-vampire pourrait être une entrave à être fourchelangue. Adelaide… » Tu détestes ce prénom, mais tu es incapable de l’appeler mère. « … a été mordu au treizième siècle, elle aurait très bien pu être descendante. Avoir un ancêtre qui le parlait. Tout comme mon père. Mais non, tu as bien raison, ce n’est pas un don naturel chez moi. »

Tu as trop parlé, tu n’aimes pas dévoiler de ta vie, tu n’aimes pas rappeler que tu as été adopté par les Blackwell, aborder le sujet de tes parents biologiques.
Mais elle t’avait demandé pourquoi tu l’apprenais. Etrangement tu ne souhaites pas répondre, pas avant qu’elle ait éclairci ce point avant toi.

Soudain, quand sa justification roule sur son palais, vient chahuter tes pensées. Sa soeur ? Elle n’en parlerait pas de cette manière si elle était encore vivante. Tu fronces les sourcils, ouvrant la bouche sans pouvoir parler. Tout simplement car tu ne sais pas quoi dire. Alors que tu déglutis, tu t’oses à demander.

« Etait ? »

Peut-être que ça te disait quelque chose. Borea étant à Gryffondor, tu avais déjà entendu des gens en parler, d’une certaine soeur décédée. Mais étrangement et égoïstement comme à ton habitude, tu avais respecté le fait que ça ne te regardait tout simplement pas. Mais cette fameuse soeur semblait être la source de cet assemblage de ressemblance.

« Ma raison semble moins noble que la tienne. »


Borea S. Boswell
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Re: When night comes ((Boga)) Mer 27 Déc - 19:26

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Il s’explique.
Lentement et bancalement.
Tu voudrais en savoir plus, qui est Adélaïde ?
Cela tu le comprends assez vite, ton esprit surchauffant et au vue des informations qui arrivent par la suite tu en déduis que c’est sa mère ? Il ne semble pas la porter dans son cœur… heureusement pour toi, tu as toujours pu compter sur tes parents Borea. Un pilier de ta vie qui tient encore droit.
Parfois, tu avais envie de lui demander pourquoi les Blackwell l’avait adopté, mais tu t’étais toujours dis que jamais tu n’aurais la réponse, pourtant en cette nuit te ne pouvais que constater votre indéfectible ressemblance.
Il est vrai qu’il a raison, son condition n’empêche en rien cela, mais tu avais visé juste, il avait un accents trop mauvais. Tu te souviens de Zephyrus, c’était si fluide, si… parfait.
Tout ce que tu désires c’est sa motivation, qui ne vient pas.
Lentement tu sombre dans le gouffre des souvenirs, te souvenant de sa chevelure de feu et de ses deux yeux verts vipérins.
Soudainement, comme pour sortir de ta torpeur, tu l’évoques.
Bien des années que tu n’as pas parlé d’elle.
Bien des années que son nom reste coincé dans le fond de ta gorge, hantant encore et toujours le fin fond de tes pensées.
Bien sûr Vega capte immédiatement l’imparfait dans ta phrase.
Cette justification qui n’en n’est pas une.
Pendant un instant il ne dit rien, mais il fini par oser demander et étrangement tu lui réponds, froidement sans vraiment le vouloir, cela sort tout seul :

Une voiture l’a percuté et elle est morte sur le coup.

Dure qu’est la réalité.
Tranchante dans ses jugements et ses décisions, ne revenant jamais en arrière, laissant des trous béants et des cicatrices au seins des gens.
Il fini par avouer que sa raison pourrait être moins noble que la tienne ; cela te fait relever ton regard vers lui, le plongeant dans le siens.

Qu’elle est-elle ?

Tu le défis à nouveau du regard.
Ne pouvant t’empêcher de te demander : Et si c’était moi qui avait pris cette voiture, est-ce que Zeph serait entrain d’entretenir la même conversation avec Vega ? Instinctivement tu te l’imaginais, droite dans le couloir, la flamme de ses yeux et de ses cheveux s’agitant sous les rayons de la lune presque pleine.
Pourtant quelque chose détonne dans ce tableau : la perfection qu’elle incarne à tes yeux. Cette perfection que jamais aucuns de vous deux ne sera capable d’égaler, mais que peut-être ensembles…

Je veux croire que c’est dans nos imperfections que se cache nos forces…

Une fois de plus Borea, tu penses à voix hautes, laissant échapper une de tes pensées les plus intimes juste sous ses yeux à lui. Lui qui te semble si… parfait soudainement.
©️ ASHLING POUR EPICODE


Vega A. Blackwell
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Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Jeu 28 Déc - 10:50


When night comes


Elle est morte.
Etrangement cette idée glisse sur toi sans même t’atteindre. Tu n’avais même pas besoin de lever tes boucliers pour ne rien ressentir, c’était quelque chose de naturel… Trop jeune tu avais une approche biaisée de la mort et de tout ce que ça pouvait impliquer. La disparition d’une personne n’était souffrance que pour ses proches, pas pour celle qui dormait paisiblement et aurait froid éternellement. La mort faisait trembler les vivants et c’était justement par cette absurde logique qu’il n’y avait rien à en craindre. Une fois parti on perd conscience de tout.

« J’en suis désolé. »

Mais partie trop tôt sans aucun doute.
Alors cette Zéphyrus était donc fourchelangue, la jumelle de Borea. Il était curieux de s’imaginer qu’elle ait reçu ce don du ciel et fut celle à périr en premier.
Soudain Borea te ramène à la réalité, te questionnant sur les raisons que tu évoquais moins nobles que les siennes. Mais qu’elles étaient-elles Vega ?

« Une curiosité malsaine doublée d’un ennui mortel. »

Le jeu de mot n’était pas volontaire.
Borea parle de force dans les imperfections, tu fronces les sourcils. Avais-tu rêvé ou bien parlait-elle déjà en « nous » ? Même si l’idée même de faire équipe avec cette fille ne te rebutait pas spécialement, tu sentais déjà les emmerdes arriver à des kilomètres. Tu avais osé coucher avec sa meilleure amie, et celle ci te détesterait de trainer avec la sienne. La misère.

« écoute Boswell. C’est en effet une sympathique coïncidence. Mais restons-en là veux-tu ? Je n’ai pas spécialement envie de me te coltiner dans les pattes. »

Tu allais lui tourner le dos tu te retournas vers elle au dernier moment, lui faisant face d’un regard luisant de malveillance à peine forcée.

« J’ai couché avec ta meilleure amie, ne l’oublie pas. »


Misa La Chauve-Souris
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Re: When night comes ((Boga)) Sam 30 Déc - 14:40

When night comes ((Boga)) 469187misainterventionboga
Borea S. Boswell
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Re: When night comes ((Boga)) Jeu 25 Jan - 12:12

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Il s’excuse, sûrement par politesse.
Vega ne semble pas être le genre de personne qui puisse être toucher par la mort, lui-même étant à demi immortel. La mort n’est qu’une amie pour lui, quelque chose qui coule dans son sang bien plus que dans celui des autres.
Enfin, tu hoches simplement de la tête, remercie silencieusement sa bonne politesse tout de même, il n’était pas obligé de le faire.
Tu lui demande une seconde fois de t’expliquer sa raison, ou ses raisons, si tenté qu’elles soient plusieurs et…
Tu es terriblement déçue.
Tellement que ça t’échappe.

Je m’attendais à mieux, à beaucoup mieux.

Il t’avait pourtant prévenu, mais ça ne passait pas, comme si tu avais avalé un cheveux et qu’il restait collé le long de ton œsophage.
Gênant et impossible à retirer.
Le silence s’installe et ton esprit se met à divaguer, comme toujours, mélangeant souvenir, réflexions et aspirations. Tes pensées deviennent volatiles et une t’échappe, elle se glisse entre tes lèvres en un doux murmure et Vega te fais rapidement comprendre qu’il a très bien entendu et… en fait tu ne sais pas, tu as l’impression que c’est lui qui divague.
En rester là ?
Pas question !
Tu hausse un sourcil alors qu’il va pour s’en aller, pensant pouvoir se débarrasser de toi aussi facilement, mais avant de ce retourner, plantant son regard dans le tiens ; il t’annonce, te rappelle plutôt, que durant la Rave Party, il a couché avec Lola.
La mâchoire t’en tombe.
Tu étais au courant, mais il te l’annonce comme ça, comme si ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. Tu n’as aucune idée de ce qu’il cherche à faire en balançant ça en pleins milieu du couloir, en te le crachant presque à la gueule. Il croit faire quoi ? Te blesser ? Il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude, c’est certain.

Pourquoi est-ce que tu t’es senti obligé de ma rappeler à quel point tu pouvais être un connard profiteur ?!

Tu le dis peut-être un peu trop fort, car c’est précisément à ce moment là que Misa, la chauve-souris du directeur, fait son entrée en scène. Vous engueulant, retirant des points à la maison et vous sommant de rentrer dans vos dortoirs.
Elle fini par s’en aller, vous laissant à nouveau seuls tout les deux. Tu allais l’insulter de toute façon à cette voyeuse-cafteuse si elle n’avait pas pris la poudre d’escampette, peut-être même que tu lui aurais lancé un sort.

Pour être pote avec un Serdaigle dérangé et deux Serpentard pas mieux lotis, j’en viens à me dire que le Choixpeau c’est bien planté quand il t’a envoyé à Gryffondor. Ta perfidie ne mérite pas de porter nos couleurs ! Et tu te retourne Borea. Passe une bonne nuit Solberg, en espérant qu’un chasseur traîne dans le parc, il pourrait te descendre, ça nous ferait des vacances.

Tu t’éloignes, tes pieds nus claquants sur le sol.
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Vega A. Blackwell
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Re: When night comes ((Boga)) Dim 28 Jan - 14:21


When night comes


Borea te scrute du coin de l’oeil, comme si ton attitude individualiste l’offensait. Elle t’annonce être déçu et étrangement tu hausses les épaules. Tu es peut-être aussi un peu déçu de toi même, au fond. Le silence installé et la gêne occasionnée, tu fais une bourde qui vient rapidement le briser. Tu te comportes comme un connard sans même savoir pourquoi. Des mots sortent de ta bouche, sans que tu puisses les contrôler. Tu es juste un non-sens. Complètement paumé.
Borea te hurle dessus et elle a bien raison. Parce que t’es un con.

« Je regre- »

Son cri semble avoir attiré Misa. Stupide volatile qui se trouve quand même être ton patronus, tu sors ta baguette en sa direction pour la chasser. La chaleur de culpabilité qui t’anime s’estompe pour laisser place au vide à nouveau. Mais Borea chahute et ses yeux semblent brûler d’un feu que tu ne te sentais pas capable d’éteindre. Et si avait-elle raison ? Et si le choixpeau s’était réellement trompé en t’envoyant à Gryffondor, malgré le fait que tu l’avais littéralement supplié de t’y envoyer ?

Les traumatismes et la peur n’étaient plus une excuse à tes erreurs Vega. Arcturus Blackwell devait reprendre le dessus. Il se devait de ne plus agir avec couardise et sottise. Il se devait de redresser la grandeur de ce cadavre ambulant que tu te trimballais.
Elle parle de chasseur et à tes prunelles se dérobe, ton monde se résorbe. Tu l’entends, ce coup de fusil qu’avait tiré ton paternel, pour te défendre d’Adélaide.

« sshhteeska ssshtikss kohss, Borea. »


Tu t’élances pour la rattraper, saisir son bras pour la coller contre toi, humer son parfum qui t’ensorcelait pour lui murmurer avec une douceur amère à l’oreille.
« Nefffaasssnayass. »


Tu l’as fait reculer contre le mur.

« Je t’ai menti, sur mes raisons. »

Tu plonges ton regard dans le sien, comme si tu voulais ne te concentrer sur rien d’autre chez elle. Ni son coeur qui pompe ces litres d’hémoglobine à chaque seconde. Ni sa jugulaire qui pulse dans sa nuque. Ni ses lèvres qui s’exploseraient sous un croc.

« Si je veux l’apprendre. C’est parce qu’elle le parlait. » Tu marques une pause. « Adelaide. Ma mère. »

Tu n’en peux plus de ce suspens qui te brule les lèvres.

« Adelaide née Adelaide Boswell. »


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Re: When night comes ((Boga)) Mer 28 Fév - 19:07

When night comes
"Blood and fire are too much for these restless hearts to hold. Pourquoi attendre le salut, quand nous pouvons simplement le prendre ?"
Tu ne te fais pas de faux espoirs, on aurait dit qu’il allait s’excuser, mais il semble avoir été coupé par Misa et tant mieux.
Tu ne voulais pas entendre un mot de plus de sa part.
Pas un.
La chauve-souris dégage et tu t’empresse de laisser le fond de tes pensées sortir. Tu le penses, rare sont les choses que tu dis Borea sans fondement. Tu as beau être en colère, tu ne reviendras pas sur tes mots.
Il ne le mérite pas.
Ainsi tu fais demi-tour, espérant qu’il trouve la mort, cette nuit même.
Il voulait se débarrasser de toi, il avait réussi.
Enfin… à croire qu’il changeait d’avis comme de chemise.
Il siffle et tu chasses ses mots d’un mouvement de main dans l’air.
Qu’il te laisse ou tu l’empale.
Mais il s’accroche, déjà comme un venin se propageant à tes chevilles, il te rattrape avec beaucoup trop d’aisance à ton goût, s’excusant alors qu’il te coince contre un mur.

Da tsssé tsabadé lafiiyassssh !

Tu le lui crache presque à la figure.
La suite te stoppe.
Bien que le fait qu’il t’ai menti te révulse encore plus, te poussant presque à te débattre contre lui pour échapper à son emprise, il faut avouer que ces quelques mots attisent sans ménagement ta curiosité maladive.
Ton cœur bat fort et tu sais qu’il le sens.
S’il ne faisait pas si sombre, tu verrais certainement ses pupilles se dilater, tu le sais et ça t’effraie. Mais qu’il ose et tu le jure devant tout les tableaux de ce couloir, tu le tuera de tes propres mains. Reléguant son existence aux souvenirs.
Tes deux mains se plaquent sur son torse et tu donnes un grand coup.

Olaa eloss skou !

C’était des mots simples, des tournures que tu savais siffler en étant certaine qu’il comprendrait et aussi sur lesquelles tu ne pouvaient pas te planter.
Comme si ça l’avait décidé il l’ouvre.
Tu as l’impression de cesser de respirer.
De suffoquer.
Et la terre se dérobe sous tes pieds.
Tes ongles crissent le long du mur de pierres et pourtant tu chois, lentement, le regard dans le vague jusqu’au sol froid.
Il te faut un instant.
Sa mère. Une vampire. Une Boswell fourchelang. Une Boswell fouchelang transformée en vampire il y a… des siècles sûrement ?

T-Tu… Tu te sens un peu comme Billy a bégayer. On est des cou… non.

C’était il y a une éternité infini, enfin, si Adélaïde Boswell a été transformée il y a déjà plus d’un siècle, vous n’êtes même plus des cousins. Tellement de générations vous séparent et pourtant il y a ce tout petit détail qui fait que… vous êtes atrocement semblables.
Tu reste au sol Borea, les mains plaquées contre les pavés, comme pour éviter à la terre de trembler si soudainement l’envie lui prenait.

Je suppose qu’elle est morte ? Tu relèves les yeux vers lui. Sinon, pourquoi les Blackwell t’auraient t-ils adoptés ? Bien que peut importe les circonstances, cela m’a toujours paru étrange.

Habituellement c’est le genre de choses où tu te dis tout simplement que cela ne te regarde pas, mais là, tu as juste envie de t’en foutre de ce principe.
Tu veux tout savoir.
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Re: When night comes ((Boga)) Ven 2 Mar - 13:37


When night comes


Il semblerait que la franchise fut votre seule porte d'entrée.
Pour apprendre l'un de l'autre, pourquoi vous aviez senti depuis le début que quelque chose de mystérieux vous unissait. Vous descendiez un peu du même ancêtre, sans réellement avoir le même sang. Tu l'avais su dès que tu avais entendu ce nom de famille. Les Boswell et leur sang maudit. Tu aurais voulu l'éviter comme la peste mais il se trouvait que tu étais déjà malade d'elle, contaminée par sa fourberie.
Elle siffle des mots, tu ne les comprends pas tous. Tu fronces les sourcils, hochant la tête pour cacher ton côté novice.
Elle le parlait mieux que toi. C'était sûr désormais.

Elle glisse contre le mur et se dérobe à tes pieds. Tu restes cependant au dessus, les paumes toujours appuyées contre les pavés de pierre. Tu lui laisses l'intimité qu'il lui faut pour digérer. Et quand alors sa voix t'interpelle, tu te laisses tomber à ton tour, assis en tailleur devant elle.

« Non, elle n'est pas morte. Elle est enfermée à Numengard, pour déviance psychiatrique et tentative de meurtre. »

Tu l'avais dit à haute voix, avec un détachement qui faisait froid dans le dos. Car étrangement tu avais fait ton deuil, et cette idée ne te faisait désormais plus ni chaud ni froid. C'était un fait...

« Un sort pire que la mort pour un être immortel, tu ne trouves pas ? »

Mais elle l'avait cherché. Et tu ne pouvais pas ressentir de pitié pour Adélaide. Jamais.

« Les Blackwell m'ont adopté à la demande de mon père, qui est un vieil ami d'Orion Blackwell. Comme il ne pouvait pas m'élever seul, et ne voulait pas me faire payer les erreurs de ma mère, il a demandé aux Blackwell de prendre soin de moi. »

Triste destin, prison dorée face à la simplicité de Borea, mais tu ne te sentais pourtant pas si différent d'elle. Et tu voulais, toi aussi en savoir plus sur sa vie. Pincée de drames et de larmes, tout comme toi. Tu restais cependant près à répondre aux nouvelles interrogations que tes réponses auront déclenchées.


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