Le choixpeau a quelques questions pour commencer...
Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves.
Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran
Que dire de Luigi ? C'est un jeune homme assez naïf, il sait certaines choses, parce que l'adolescence lui a ouvert les yeux. Mais il reste quelqu'un d'assez prude. Pas qu'il fuit l'amour. Il est encore jeune, et que c'est gênant ce genre de choses, oui, il tombé amoureux une fois, mais c'était un amour éphémère... Ce genre de choses à fini par le lasser. Il n'y pensait plus. C'est un jeune homme qui est du genre à être proche de ses amis comme ses ennemis. Ce qui la mené à subir quelques humiliations de la part des seconds. Il est du genre à tout pardonner ou presque. Il a ses limites. Très peu de personnes les ont franchies. Il n'est pas bon d'être en mauvais terme avec ce garçon. Il sait jouer des tours comme personne. Utilisant son côté inventif. Il surprend ses ennemis. Qui pouvait deviner qu'une être aussi gentil pouvait cacher une facette aussi sombre ? Chaque lumière à sa part d'ombre. Et celle de Luigi ne fait pas exception. Malgré son bon caractère, ses vrais amis sont rares et se comptent sur les doigts d'une seule main. Il préfère agir comme quelqu'un d'honnête quitte à se faire des ennemis. Il ne dénigra pas les autres. Il privilégiera ceux qui ont vraiment besoin de lui. Il n'est pas particulièrement stupide, ni intelligent. C'est un jeune homme qui a encore des belles années à vivre. Il veut les vivre à fond. Qu'importe sa maison. Il sait qu'il rendra fier son père. Car il a déjà gagné le statut d'apprenti sorcier. Tant qu'il n'a pas à ensorceler des balais, ça ne se finira pas en inondation. Son éducation à la fois moldue et sorcière a fait accepter pas mal des deux mondes au garçon. Peut-être que ces derniers lui seront des plus utiles. Il a une phobie des gros chiens, les petits, il peut aborder sans soucis, mais dès que l'animal dépasse ses genoux, c'est la panique totale et il fuit.
Ce qui compte, ce n’est pas la naissance, mais ce que l’on devient.
Ce monde a changé, sans que ce jeune garçon ne soit au courant au début de sa vie, sa machine était déjà en marche. Le monde magique et celui des moldus se retrouve emmêlés sans que personne le sache, la menace avait tout changé, celle de la mort avait fait place à la vie. Il crée des nouvelles opportunités. Celles des rencontres. Celles qui mènent parfois à l'amour. C'est comme ça que ses parents se rencontrent. La maman de Luigi, nommée Maria rencontre un sorcier du nom de Peter. La demoiselle a fui son Italie natale. Pourquoi ? Pour vivre avec ses propres moyens. Le père de Maria était du genre un puriste qui n'aimait que peu les sorciers. Il croyait que ces derniers n'étaient qu'une invention. Pourtant, un cousin à la dame avait été appelé dans une école de magie, du côté des sorciers. Il y avait du potentiel magique endormi dans cette famille sûrement. Mais là, on s'égare...
Maria et Peter se sont aimés presque au premier regard. La dame était tombée sous le charme de ce bel anglais. L'Italienne s'est battue contre des rivales féroces, mais c'était surtout sa force et sa cuisine qui avait fait pencher la balance en sa faveur. Les Anglais avaient pour elle de drôle de goûts. Elle avait du s'y faire d'une certaine façon. Le fait que l'homme se révélait être un sorcier n'étonnait pas outre mesure l'Italienne. Cette dernière était fascinée de ce que la magie pouvait faire. Elle était bien obligée pour le moment de garder le secret. Elle paradait fièrement au bras de son désormais mari. C'est une année plus tard que Luigi était né.
Le petit bout de chou avait le visage de son père, mais le nez et les yeux de sa mère. Heureux parents qu'ils étaient d'avoir un petit garçon. Ils profitèrent de ces premiers instants en famille. Le regard attendri sur ce bébé.
Mais c'était sans compter sur la façon extraordinaire qu'à Luigi d'attirer les ennuis comme des mouches. Il manquait plusieurs fois de tomber de la table à langer. Les jouets qu'il avait se casaient parfois entre ses mains. Ce qui étonnait Peter, comment ce petit réussissait ce tour. Les accidents magiques n'arrivaient que vers quatre à six ans. Il se disait juste que son gamin était horriblement malchanceux. Alors pour le protéger, il faisait tout pour être là quand le garçon découvrait le monde. C'était sans compter sur son boulot et celui de sa femme. Les soucis augmentèrent en présence d'une gentille baby-sitter. Luigi commençant à ramper était tout près des prises électriques assez régulièrement. Les jeunes parents n'étaient pas au bout de leurs surprises. Les catastrophes s'enchaînaient, mais Luigi s'en sortaient souvent sans grands dégâts, dans sa malchance, il avait de la chance...
Voilà qu'il n'explique pas sa peur des canidés, il nous faut raconter cette histoire passée alors qu'il fût encore loin d'avoir sa lettre de Poudlard. Après tout, onze ans de vie sans pratiquer la magie avaient ses avantages comme ces inconvénients.
Il était petit encore. Il marchait maladroitement. Mais il marchait comme un enfant de trois ans le fait. Se prenant par moment, les pieds dans les marches des escaliers divers et variés. Heureusement qu'il était sorcier, ces blessures n'étaient pas si graves que ça. Ou du moins, assez pour ne pas finir à St mangouste. Revenons à cette histoire dont le garçon en tremble toujours d'effroi, rien qu'au souvenir. Il se baladait en riant, pourchassant un papillon. Oui, cet insecte avait mené à sa perte. C'est par un hasard tout à fait malheureux qu'il entrait dans un chenil pour chien. Certains, content d'avoir un jeune copain le léchaient. Mais le petit garçon n'aimait pas trop ça. Il tentait de protéger son petit visage. Du mieux qu'il le pouvait de ses mains minuscules. D'autres grognaient méchamment. Mais ce n'était pas tout. Les canidés se stoppèrent pour laisser place à un chien énorme pour les yeux du jeune garçon. Il tremblait de tout son être. Il voulait fuir, mais ses jambes refusaient d'aller où il voulait. Tellement elles claquaient l'une contre l'autre. Il était plus qu'à quelques millimètres de lui, il aboyait avant de mordiller le nez du garçon, pour s'amuser. Il voulait jouer. Mais l'esprit du garçon, c'était, il va me bouffer. Alors, il se mettait à fuir. En hurlant, il allait se réfugier dans les jambes de sa mère. Cette dernière trouvait ça un peu triste de le voir fuir les chiens. Elle qui adorait ces bêtes. Mais que pouvait-elle y faire ? Sa mère faisait face à une peur irrationnelle. Alors elle se baissait et embrassait son fils. Elle ne lui en voulait pas.
Puis vint les accidents magiques, à cinq ans, les malheurs du jeune homme prenaient une ampleur, mais généralement le garçon gardait le sourire. Une des choses qui semblaient hors de danger, c'était d'aider sa maman et son papa faire la cuisine. Bon, il faisait des tâches qu'on donne un enfant au début. C'est-à-dire laver les ingrédients. Ça lui suffisait de suivre les instructions des adultes.
Le jeune homme se retrouvait témoin de l'acceptation des moldus dans l'école des sorciers. Dorénavant, il n'aurait pas quitter ses amis pour étudier la magie. Il en profitait pour inviter ses amis plus d'une fois à la maison. Son père n'avait plus besoin de se cacher. Quant au père de Maria, lui n'avait pas changé. Il était toujours aussi désobligeant avec les magiciens. Mais ce dernier n'était qu'un personnage récurant désagréable dans la vie de la famille Tragelstone. Son argent n'aurait pas raison de l'amour qu’unissaient ses parents. Malgré ses plans, parfois aider par la maladresse maladive de leur fils n'arrivait qu'à peine à l'entamer. Une dispute de temps à autre. Rien de plus. Rien de moins. Pas très souvent devant le garçon, par ailleurs. Sûrement pour éviter un truc de plus dans la vie déjà mouvementée du jeune garçon.
Quand venaient ses onze ans, il était un peu nerveux. Il se demandait quelle maison il aurait droit, se demandant même si des non-magiciens avaient une maison sûrement que oui, vu que l'entièreté avait cet uniforme scolaire muni de l'insigne donc il avait de bons espoir pour son ami, même ses cours de sorciers finirait par le séparer de ce garçon. Il souriait alors que les noms défilaient, ce n'était pas toujours chose facile d'avoir un nom de famille vers la fin de l'alphabet. Il avait un peu peur du choixpeau, comme beaucoup de gamins de son âge. Il laisserait à ce dernier le choix. Qu'importe sa maison, il l'accepterait.
Ses premières années étaient remplies de magie, mais aussi de catastrophe en tous genre. Il avait bien vite un dossier à son nom chez le concierge. Le pire dans tout ça, il ne le faisait pas exprès. Il voulait vivre des jours, des semaines tranquilles, et non sans avoir peur pour sa vie. C'est vers sa troisième année qu'il se rendait compte que son attachement pour ami dépassait l'amitié simple. Il était amoureux de ce moldu. Ce n'était pas facile d'accepter cette vérité, pourtant, elle était là. C'était bien pire quand il lui avouait, son ami après ça était devenu distant, pire n'arrêtait pas de le rabaisser plus bas que terre.
Depuis Luigi et lui s'évitaient comme la peste et le choléra. Ils sont deux personnes dans cette immense école. Cette déception a beaucoup rendu triste le jeune homme. Mais il gardait son sourire. Ces nombreux accidents, lui avait appris à rester positif.
Cette année, c'est les BUSES, il travaillera donc deux fois plus et ce que ce type pouvait raconter sur lui serait qu'un détail qu'il passerait sans le remarquer...