Trophées, trésors... c'est pareil ! [PV Danil]

Voilà, les premiers cours sont enfin terminés. J'ai eus du mal à rester concentrée. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être le temps, le fait que c'était pas les cours que je préfère ou simplement parce que j'ai une sainte envie de me défouler. Le fait de pas pouvoir vider mon énergie en cours ça me déprime un peu.
Du coup, afin de changer tout ça, j'ai décidé d'aller faire quelques aller et venu dans l'école afin de trouver un truc sympa à faire.

C'est après quelques minutes de zigzags que j'ai pensé à la salle des trophées. Depuis que je suis à Poudlard, je dois avouer ne jamais avoir vraiment regardé cette pièce. Alors c'est l'occasion et j'ai pressé le pas.

Une fois devant la salle, je me suis stoppée net. J'avais envie de pimenter un peu la chose et j'ai commencé à jouer le rôle de la chasseuse de reliques.

— Hum... intéressant. Je me demande bien ce qu'il pourrait y avoir derrière cette porte, murmurai-je à moi-même pour que personne n'entende.

J'ouvris la porte doucement de la paume de la main et écarquille les yeux comme si j'avais trouvé un trésor puis avança dans la pièce. Je me suis arrête devant les trophées de Quidditch. Y en a tellement ! En plus de ça, c'est intéressant de voir qui, quoi et quand ça a été remporté. Après tout, ça fait aussi partie de l'histoire. Et l'histoire c'est quasiment ma vie.

Concentrée, lisant tout ce qui est noté, je fais même plus attention à ce qui se passe autour de moi.

— Décidément, y en a vraiment beaucoup ! J’aimerai tellement avoir un trophée à mon nom: Angelica Kosma « Meilleure archéologue », dis-je à haute voix, les yeux brillants.

Je secoue la tête et reste pensive quelques instants avant de reprendre.

— Nan, c’est certain ! J’aurai mon nom inscrit quelque part un jour, j’y compte bien ! Et ça ne sera pas connu qu'à Poudlard ou du monde des sorciers, mais bel et bien dans le monde entier ! Mwhahaha

Le nez enfoncé dans une écharpe démesurées aux couleurs de Poufsouffle et les cheveux rassemblés dans dans un chignons épars, Danil déambulait dans les couloirs, perdus dans la pensée qu’il devait absolument occupé ce temps la de sa vie avec des actions concrètes. Comme personne ne venait le solliciter, ou le challenger et que beaucoup étaient encore en cours, il se sentait seul et plutôt inutile. Pour une fois il n’avait pas envie de coudre, pas besoin de méditer et le prochain jeu de role serait pour trop longtemps pour qu’il s’en occupe. Le russe se livrait donc a une exploration solitaire des coins connus du chateau. En son monde intérieur il se figurait qu’il éclairait ainsi des chemins obscurs et révélait aux yeux du monde d’antiques merveilles. Il tenta surtout de ne pas bousculer les élèves, il s’excusa trois fois au cours de son périple, dont une ou il aida une Serdaigle a ramasser ses livres.

Puis le demi géant continuait, de son pas volontaire et mal assuré. Trop grand, courbé, l’esprit vaquant a trouver déjà son prochain objectif, il monta au premier étage. Vers la grandiose salle des trophées. Rarement pleine, celle ci fournissait un décors admirable pour son errance exploratrice. La gloire et le succès y étaient représentés, gravés sur ces prix et ces coupes. Une cascade de succès aux reflets d’or, des témoignages admirables. Des noms de héros, selon Danil, un panthéon a la gloire des paladins. Qui ne voudrait pas en faire partie ? Le Poufsouffle supposait qu’il n’en serait jamais, avec une résignation sans émoi. Et il poussa la porte.

Cascade de cheveux blonds, petit corps virevoltant, voix vive et piquante.

Il l’observa, accroché au linteau de la porte. Bien entendu, le russe savait qui elle était, connaissait ces accents pétillants et ces yeux ouverts sur le monde a l'affût de mystères. Elle le remarquerait sans doute, sans trop tarder, lui qui l’écoutait parler sans jamais l’interrompre, qui se trouvait fasciné par son univers. Mais pour le moment il restait avec un sourire au coin des lèvres. Cela l’amusait et sans doute que si il restait la, calme, elle allait finir par l’entrainer dans son mouvement. Et elle évoqua sa célébrité future et hypotétique, ce qui fit s’imposer a lui quelques vers. Ne cédant que trop souvent a l’appel du verbe, il s’exprima, a voix profonde et tonale :

- Tout ce qui est or ne brille pas

Il marqua un temps d’arrêt pour qu’elle le réalise ici, avant de reprendre :

- Tout ceux qui errent ne sont pas perdus
Le vieux qui est fort ne dépérit point,
Les racines profondes ne sont pas atteintes pas le gel.

Des cendres, un feu s’éveillera,
Des ombres une lumière jaillira,
Renouvelée sera l’épée qui fut brisée
Le sans couronne sera de nouveau roi.

Danil entra totalement, poussé en avant par la dimension épique du texte s’étant achevé dans sa pensée. Il conclut son entrée en matière, presque désolé de s’être laissé emporté, son accent slave roulant dans son expression.

-Priviet, Angelica

Alors que j'étais à fond dans mes délires, j'entendis quelqu'un prononcer de belles choses tel une poésie. Je tourne la tête brusquement, j'ai même failli faire craquer mon cou, et vis un visage familier. Je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant, non pas parce que je suis heureuse mais plus que pour le coup j'ai un petit peu honte. J'ai même les joues rouges, non ?
J'attendis qu'il finisse, sans le lâcher du regard, avant de le saluer à mon tour.

— Hey, salut !

Je reste silencieuse quelques instants avant de reprendre en étant mal à l'aise.

— Tu es là depuis longtemps ? Tu as tout entendu ?

Bah sûrement qu'il a tout entendu ! Sinon pourquoi aurait-il commencé à parler si ce n'est que pour prévenir sa présence, andouille ! Bon, au moins j'en aurai le cœur net.

Après qu'il est répondu, je me suis tournée vers les trophées à qui je tournais le dos il y a encore quelques secondes. Je tourne légèrement la tête dans la direction de Danil.

— Que fais-tu ici ? J'espère que c'pas parce que tu as entendu une folle parler toute seule depuis le couloir que tu as attiré là ?, dis-je en rigolant.

J'hésite un moment avant de lui poser une question. Je ne sais pas pourquoi, peut-être que j'ai peur de la réponse, que ça ne me plaise pas. Je lâche un léger soupir avant de me lancer malgré tout.

— Dis-moi, tu crois que j'arriverai à être connu un jour ? Que je pourrai vivre mon rêve ?

Je sais que je suis capable de le réaliser mais, j'aimerai autant savoir ce qu'une personne autre que moi en pense. Ça pourrai me permettre d'avancer, de m'améliorer, qui sait.
Sans en prendre conscience, je dépose ma main sur la vitrine et reste songeuse. Attendant sa réponse...

HRP:

Pendant quelques instants, Danil ressenti qu’il l’avait dérangé. Il s’en senti davantage désolé, parce qu’il se laissait emporter par ce qu’il était au dedans et au dehors de lui, sans bien réussir a prendre gare aux autres. Pourquoi Angelica voudrait de lui dans ses parages aussi ? Elle était très bien, la a contempler les trophées et a parler de façon sérieuse. Il aurait du la laisser tranquille et passer son chemin aussi vite. Mais bon maintenant qu’il était là, il était la, mieux valait lui répondre que tenter de disparaitre a reculons.

- Non je viens d’arriver. J’ai presque rien entendu, je venais juste voir la salle, a la base. C’est une jolie salle. Je connais par coeur les noms de cette rangés la bas, avec les coupes d’Hippoball. Parce que Joey fait de l’hippoball. Joey c’est, tu vois ce grand roux, enfin il est métamorphmage du coup roux c’est pas toujours mais il est très cool, on est amis

Forcément qu’elle savait qui était Joey, il est dur a louper, surtout quand on est dans la même maison. Pour ce qui était de connaitre les noms sur les coupes, le demi géant s’était pris d’une brève passion pour l’hippoball, suscité par le précédemment nommé. Il admirait davantage ce sport que la Quidditch, qu’il trouvait compliqué a concevoir. Pour les balais étaient loin d’être son domaine. Il jeta un regard a ces coupes exposées la, plus en évidence que celles du sport équestre.

Son attention retourna vers la demoiselle, ses doutes, ses interrogations. Rectifiant un peu sa réponse précédente, il re justifia sa présence ici.

- C’est surtout parce qu’il n’y a pas grand momde a cette heure en salle commune et la solitude j’aime pas toujours. Donc je me suis mis en quête de trouver quelque chose d’intéressant. Beaucoup d’imagination tu vois.

Peut être qu’elle ne verrait pas l’imagination dans sa tête, sans doute que ce serait très abstrait pour elle, mais au moins c’était la vérité. Puis elle enchaine sur une question. La réponse lui parait évidente, mais au vu de la mine soucieuse et la main crispée sur la vitrine, une simple affirmative ne suffirait a combler les gouffres béants du doute. Danil avait de toute façon toujours beaucoup a dire. La grande majorité du temps il se retenait pour ne pas balancer des flots ininterrompus de mots a ses auditeurs. Sauf quand il contait, dans son prodigieux talent de tisseur d’histoires. Tout cela pour signifier qu’il avait bien l’intention de la réfonforter de façon expansive et argumentée.

- C’est pour ça que j’ai cité « Tout ce qui est d’or ne brille pas ». Parfois il est difficile de percevoir la vraie valeur des choses mais ça ne les rend pas moins précieuses. Tu réussiras Angelica. Un jour, dans plusieurs années, tu reviendras dans cette salle pour poser ton nom aux cotés des autres. Tu as une tête faite pour porter des couronnes. Laisse cette flamme continuer a t’animer sans te consumer et alors toutes les merveilles du monde seront a portée de ta main. Je t’observais en salle commune, si vive, les yeux brillants et la voix rapide. Ils t’observaient parler et toi tu faisait vivre devant leurs yeux, temples, tombeaux, pyramides et autres antiques bâtiments désertés. J’ai vu que tu portais ça en toi. Et tu reviendras a Poudlard, plusieurs tours du monde a ton actif et de nombreuses cartes en poche. Et les artefacts auront jalonné tes pas, ta voie. Et tu inspireras des générations après, un rêve de gloire et de conquète du passé.

Il s’assis, semblant parfois absurdement sage et autrement plus agé.

- Oui j’y crois, autant que je crois que le feu des conquêtes est dangereux pour l’âme. Qu’il faut garder ses précautions pour l’utiliser sans se consumer. L’or en a corrompu plus d’un

Spoiler:

Heureusement pour moi Danil n'est pas venu à cause de ma folie à parler toute seule. Mais une chose est sûre, c'est que je suis contente qu'il soit là. Après tout, rester toute seule dans mon coin, ce n’est pas vraiment ce que je préfère. Et puis, j'avais besoin de parler à quelqu'un de mes rêves. Je suis contente que ça soit avec lui.

Il ajouta qu'il connaissait tous les noms de toute une rangée de trophées : ceux d’Hippoball. Je le regarde étonnée et en même temps, je ne peux m'empêche d'être admirative. J'ai beau avoir une bonne mémoire, je n’arrive pas à me rappeler de chacun d'eux. Je préfère encore garder de la place pour mes propres découvertes que de garder en tête des noms qui me n’apporteront rien. En effet, le seul nom que je retiens c'est justement ce fameux Joey. Mais c'est tout...

— Ouais, je vois très bien de qui il s'agit. Mais je dois avouer que je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole.

Faut dire aussi qu'il y a tellement d’élèves que je ne peux pas non plus être pote avec tout le monde.

— Tu sembles vraiment passionné par l’Hippoball. Tu en as déjà fait ? Je ne suis pas une experte en sport, alors... je reste sur le plus simple : le tennis. C'est parfait pour garder mon endurance, ma force et ma ligne ! Surtout si je compte explorer des endroits dangereux.

C'est sûr que si je me prends pour une certaine héroïne, il va m'en falloir de l'endurance ! Rien que d'y penser j'en ris intérieurement.

Danil finit par répondre à toutes mes questions. «Tout ce qui est d'or ne brille pas.», sur le coup j'ai pas trop compris le sens de cette phrase. Ce n'est qu'en l'écoutant d'avantage que j'ai enfin compris ce que ça signifiait.
Ses réponses me font du bien. Je sens qu'il veut me réconforter, me soutenir. Un sourire se dessine alors sur mes lèvres et mes yeux sont se tournent vers lui pour lui exprimer ma gratitude.

— Je te remercie. Ça fait plaisir d'entendre ça. Bien qu'au fond je ne suis pas certaine que ça arrivera un jour. Tout du moins, pas si je suis seule dans cette quête. Il me faudrait un assistant grand, fort et courageux pour m’accompagner ! ajoute ai-je avec une pointe d'ironie avant d’avoir une idée.

— Hey ! Mais c’est ça !

Je me retourne vers lui en tapant dans mes mains.

— Tu serais parfait pour ce rôle. Qu’est-ce que tu en dis ? Voyager avec la belle Angelica parmi les ruines d’anciennes citées ! Non ?

L’hippoball et Danil c’était compliqué. Le demi géant ne voulait pas vraiment risquer de pratiquer un sport qu’il jugeait aussi important du fait de sa mauvaise coordination motrice et de son équilibre précaire. Il préférait de loin observer depuis les gradins ou aller approcher les Abraxans dans leur box. C’est qu’il aimait les énormes chevaux ailés. Souvent il s’était imaginé les chevaucher et parcourir les cieux. Sauf que la réalité était davantage qu’il avait beaucoup trop peur de leur faire du mal en sa qualité de demi géant et de cavalier maladroit. Ce fut le moment que choisit Baron, son rat, pour sortir la tête de la poche ou il avait sa place et entreprendre d’escalader les démesurés vêtements de Danil, qui le laissait faire. Puisqu’il était tout occupé a répondre :

- En général le sport et moi ça fait deux, donc pas d’hippoball non. Mais tout ce qui concerne simplement la force je m’en sors sans problème. Le tennis ca a l’air bien mais compliqué, je ne connais pas vraiment

Et il récupéra son rat sur une main pour écouter la demoiselle. Il se sentait satisfait de l’avoir remontée, de lui avoir donné des paroles l’ayant encouragé. Cependant il était sur qu’elle n’irait pas seule. Mais même si il ne refusait pas de quêtes, surtout celles promettant d’être aussi épiques, il ne prenait pas d’engagements sur son avenir.

En tant qu’homme vivant d’aspirations simples, il souhaitait davantage une vie de famille confortable, une salle dans laquelle organiser ses campagnes de jeu de role, faire tourner sa boutique. Rien de l’ordre du voyage dans des ruines en tout cas. Sans doute que les voyages les plus dangereux qu’il ferait seraient avec Jason et que le voyage le plus riche en découvertes de sa vie serait l’Himalaya. Accompagné de Snežana.

- Je suis désolé mais je ne pourrais pas… J’ai plus l’ambition d’avoir une boutique de vêtements peut être a Londres, peut etre a St Petersbourg, mais plus surement en Angleterre et aussi avoir une petite salle pour jouer a Donjons et Dragons. Mais plus tard, apres Poudlard, j’aimerais bien avoir une famille et c’est difficile de combiner ça avec une grande aventure

Mais elle trouverait sans doute. Elle était jolie et pleine de qualités et Danil pensait que si il aurait pu vouer sa vie a ça il l’aurait suivie.

- Mais ca ne me dérange pas d’être un assistant grand, fort et courageux dans Poudlard

Je regarde autour de moi, change de rangée de trophées tout en écoutant la réponse de Danil. Il est vrai qu’avec sa carrure jouer au Hippoball ça ne doit pas être facile. Quelle idiote je fais d’avoir posé une telle question. Cela dit, il a parlé de tennis. Ça tombe bien, c’est le seul sport que je pratique. Il m’aide à évacuer mon énergie quand j’en ai trop emmagasiné.

— Ah, le tennis ? J’en pratique justement. Il n’y a rien de bien compliqué, faut juste avoir une sacrée endurance et des réflexes.
—
Je ne peux m’empêcher de faire le geste d’un lancer.

— Si tu veux, un de ces jours on peut tenter de faire une partie. Ça te dis ?

Juste après, un rat fit son apparition sur mon camarade qui semble être le sien. Je souris en le voyant.

— Il est mignon. Tu l’as appelé comment ?

Moi et mes questions. Faut que j’arrête de toujours tous vouloir savoir !

Danil continua de répondre à mes questions précédentes. Le fait de devenir mon assistant semble l’intéressé mais évidemment pas là où j’aurai voulu. Dommage. Mais au moins, il me parle de ce qu’il aimerait faire plus tard. Et je dois dire que je ne m’attendais pas à ça. Mes yeux se sont écarquillés dès que j’ai entendu le mot « Vêtement ». Sérieux ? Pour une surprise s’en est une belle ! Qui aurait pu penser qu’un garçon tel que lui voudrai ouvrir une boutique de vêtements ?

— Alors là, tu m’en bouche un coin. Une boutique de vêtements ? Un grand gaillard comme toi, c’est plutôt inhabituel. Oh, pas que je trouve ça bizarre, mais juste que je m’y attendais pas du tout. Tu sais que ma mère tient elle aussi une boutique et qu’elle confectionne elle-même les tenues ? Vous pourriez bien vous entendre.

Et pour couronner le tout, je tourne sur moi-même car aujourd’hui, je porte justement un habit fait par ma mère.

— Tada ! Voici l’une de ses créations. Ce n’est pas mal hein ?

Bref. Après avoir été le top model deux secondes, je reprends là où je me suis arrêtée.

— Je suis sûr que tu vas faire un carton ! Mais attention à ne pas trop faire concurrence à la boutique de maman !

Bien sûr je dis ça sans aucune sincérité. Au contraire, j’ai envie qu’il réussisse et qu’il fasse de l’ombre à ma mère juste pour voir qui sera le meilleur ! Même si d’un sens, je doute que ça soit exactement le même genre de magasin et qu’il y est peu de chance qu’il y est une rivalité entre les deux. Mais ça pourrait être marrant.

Après tout ce discourt, je m’approche de lui et pose une main sur son épaule. Je le regarde droit dans les yeux et lui dit avec un ton royal :

— Dans ce cas très cher, je serai ravie de vous avoir en tant qu’assistant à Poudlard. Dans grandes aventures nous appellent et n’attendent que nous !

Ou pas… On ne peut pas dire qu’il se passent grand-chose à l’école, mais bon.

- Oui pourquoi pas un jour tenter. Ca peut être une bonne idée

Comme ça elle pourrait voir en action toute cette prodigieuse maladresse. Sans aucun doute que contre lui elle pourrait gagner facilement, mais il était partant, il voyait que le tennis étant une voie très peu explorée, ce serait un genre d’aventure, en soi. Puis il regarda le rongeur, qui échappé de ses mains avait escaladé ses vêtements. Il l’avait depuis longtemps maintenant, ils avaient presque grandi ensemble.

- Lui c’est Baron. Il est très intelligent et il aime la cuisine élaborée

Même si le rat avait assez peu souvent l’occasion d’en avoir a portée de pattes. Puis il la constate étonnée par ses choix de vie. Il aurait aimé lui montrer son travail comme elle montre celui de sa mère, mais il est en uniforme. Donc ce n’est pas simple, il aurait fallu pouvoir retourner dans ses dortoirs pour prendre quelques de ses créations. En tout cas ce n’est assurément pas le même style.

- C’est compliqué de trouver des vêtements a ma taille qui ne soient pas sur mesure alors j’ai appris a en confectionner moi même. Tout ce que je porte en dehors de l’uniforme je l’ai fais. C’est plus de la mode médiévale ou traditionnelle par contre, je doute me retrouver dans le même genre de créations que ce que fait ta mère. Mais c’est très réussi, ca te va bien en plus.

Donc pas de concurrence envisagée. Par contre il est heureux qu’elle decide au final de l’embarquer dans ses plans Poudlariens et sa recherche des relique de l’école. Il ne douterais pas pour sa part qu’elle trouverait de quoi faire. En héroïne en devenir.

- On percera tout les mystères de Poudlard. Je suis sur qu’il y’a des tas de reliques cachées dans ce vieux chateau, protégées par des sorts et des pièges. Ce sera le début de ta grande carrière. Il y a des passages secrets il parait, mais déja rien que dans les souterrains possible de trouver des choses

Je suis ravie qu’il accepte ma proposition au tennis. Car en dehors des cours, personne ne veut faire des parties et je trouve ça dommage. C’est un bon défouloir pourtant. Et je vais pouvoir lui montrer ce que je sais faire, ça va être sympa. Même s’il a du mal, on commence toute manière tous par là. Je ne risque donc pas de le juger, au contraire, je vais même tenter de lui apprendre un maximum de choses s’il apprécie.

— Cool ! On fera ça à la prochaine occasion, alors !

Baron. Plutôt classe comme nom pour un rat. Et vu ce que Danil me dit sur son petit compagnon, ça lui va à ravir. Je regarde Baron et dit :

— Ah ouais, en plus monsieur fait son difficile. Tu portes plutôt bien ton nom, dis-moi.

Et heureusement c’est une petite bête. Si ça avait été un chien ou encore un chat, je n’imagine pas la galère pour le nourrir. Bon, à Poudlard on peut pas dire que les plats sont élaborés, il ne doit donc pas vraiment être ravi de ce qu’on lui donne ici. Mais au moins, il ne meurt pas de faim, c’est déjà ça.

Danil m’expliqua pourquoi il espère ouvrir sa propre boutique après mon étonnement. C’est vrai que vu sa taille et corpulence, ce n’est pas dans les boutiques ouvertes à tous qu’il risque de trouver son bonheur. C’est pourquoi il confectionne lui-même ses propres habits. J’avoue c’est honorable et logique. Il se débrouille d’ailleurs très bien. J’acquiesce tout ce qu’il me dit d’un mouvement de tête afin de ne pas l’interrompre. Mais une fois terminé, je prends aussitôt la parole.

— Merci ! Ça fait plaisir de savoir un travail bien fait ! Crois-moi, je ne vais pas oublier de le dire à ma mère. Et pour ce qui est de tes créations, même si je ne porterai bien entendu pas ce genre de vêtements, je dois avouer que ça te vas plutôt bien. Ça semble très bien cousu, le travail de ne semble pas bâclé… non franchement chapeau ! De toute manière le principal c’est que ça te plaise.

J’ai toujours dis que quel que soit les habits que l’on porte, ils doivent être à nos gouts, qu’on doit être bien dedans et ça peu importe l’avis des autres. Je ne dis pas qu’il faut pas faire quelques fois des efforts aussi suivant les circonstances mais, en général, c’est notre bien être avant tout !

Chasse aux trésors ! C’est vrai qu’ici, à Poudlard, il doit y avoir de sacrés objets intéressant à dnicher. Sauf que, comme le dit si bien mon camarade, ils risques d’être plutôt bien protègés. Alors apour mettre la main dessus, y a des chances qu’on doivent en baver pour les trouvers et mettre la main dessus. Peut-être même transgresser quelques règles… Mais je pense pas aller jusque-là. Faut pas déconner non plus. Je tiens à ma vie et à ma place dans cette école.

— Ouais, j’espère juste qu’on ne tombera pas sur des sortilèges trop dangereux. Pas que j’ai peur, mais si on peut éviter d’être dans la panade à l’école pour éviter de se faire renvoyer, moi ça m’arrangerai bien !

- Oui, il a tout d’un petit seigneur

Dit en riant le demi géant qui regarda le rongeur, dignement installé. Il la laissa expliquer tout ce qu’elle avait a dire au sujet de sa mère, des quêtes a venir et tout le reste, plutot attentif et s’empêchant de trop divaguer. Il était content. Voir des gens de sa maison enthousiastes lui faisait beaucoup plaisir et ça l’entrainait lui même a se donner a fond. Il connaissait déjà quelques plans a soumettre, grace a Jason. Sinon nul doute qu’elle en trouverait d’autres elle même, elle devait connaître son sujet, l’exploratrice et aventurière.

- Mais non, ça ira tranquillement. Je suis sur que les pièges et les sortilèges on saura faire avec. Et on se fera pas renvoyer. Personne ne s’est fait renvoyer pour essayer d’accomplir une quête héroïque

Qu’il croyait. Il ne connaissait rien de ce qui avait pu se passer en réalité, bercé par ses rêves et son héroïsme factice. Surtout, il voulait lancer un peu d’entrain et l’attirer a faire des choses. Dans la salle des trophées il y avait sans doute quelques reliques d intérêt. Il commença donc a regarder ça et la quelque chose digne d’une mission. Mais il ne voyait pas vraiment quoi.

- Bon ici il n’y a pas l’air d’y avoir davantage de choses que les coupes et les prix décernés aux élèves. Peut être qu’on devrait changer d’endroit si on voudrait commencer quoi que ce soit. Enfin sinon on peut aussi retourner en salle commune ou alors on peut quand même rester ici a regarder les noms. C’est calme il n’y a jamais grand monde. Comme tu veux a partir de la.

Elle pourrait vouloir reporter l’action a un autre moment. Il n’était pas pressé.

Je ne sais pas si ça se passera aussi bien qu'il le pense mais on peut toujours essayer. Après tout, si je ne prends pas de risques, comment pourrai-je être une excellente archéologue. Je le regarde avec un franc sourire.

— Tu as raison. Je ne vais pas me laisser abattre pour des choses aussi futiles ! Il faut savoir mettre la main à la pâte si on veut arriver à nous fins ! je traverserai les pires épreuves si nécessaire, mais je compte bien atteindre mon but. Et quoi de mieux qu'essayer en étant encore à l'école et tenter de résoudre ses plus gros mystères.

C'est vrai que ce n'est pas dans cette salle que va commencer notre périple. Je réfléchis donc à un lieu plus intéressant à s'introduire où le secrets sont bien gardés. Je reste fixée sur Danil un cours instant, la tête dans les nuages avant de la secouer fortement comme pour me réveiller.

— Je ne vois pas part ou commencer. Mais si l'un de nous trouve quelque chose qui peut piquer notre curiosité, on se fait signe, d'accord ? Et partira à la chasse aux secrets ! J'ai trop hâte de voir ce que l'on peut trouver à Poudlard.

Même si je me dis qu'il risque d'avoir des choses qu'il vaudrait mieux ignorer. je vais quand même éviter d'aller trop loin si je vois que ça me plais pas ou que ça me semble vraiment trop dangereux de trop creuser. Je tiens quand même pas à me faire tuer ou virer.

Danil regarda par la porte comme si pouvaient se dessiner, par dela le linteau, les lieux d’intérêt. Cela ne l’aida pas beaucoup mais il supposait que cela devait lui donner un air pensif et mystérieux du meilleur effet. Jason lui donnerait des idées. Jason connaissait tout et avait toujours des idées. Surtout risquées, dangereuses et mieux adaptées a des demis géants mais riches en aventures et en quêtes épiques. Dans la tête de Danil ce seraient des plans intéressants pour l’archéologue, parce qu’il pensait naïvement quelque part que tout les archéologues étaient des Indiana Jones. Ce qui était l’une des quelques références de culture moldue qu’il connaissait. C’était donc avec un sourire ne mesurant pas la portée des troubles dans lesquels ils pourraient volontiers s’engager qu’il répondit :

- Je connais quelqu’un très au courant de beaucoup de choses sur l’école, alors je lui demanderais et si il me donne des informations intéressantes je te préviendrais. J’ai ton numéro de portable ? Ce sera plus simple pour communiquer rapidement la dessus.

Joignant le geste a la parole, il sortit un pineapple, celui fourni par l’école en l’occurrence avec des phrases en elfique sur la coque, placées en cercle, dans une confortable référence a Tolkien. Il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier mais c’était joli alors peu importe. Il prit le numéro si celle ci acceptait de lui donner, triant avec soin son nom dans un groupe de contacts des « compagnons d’aventure ». Cela lui permettait aussi de savoir que son numéro n’était pas dans le téléphone pour profiter de l’annonce de ses campagnes de donjon et dragon.

- Ca servira aussi pour le tennis. Et pour un tas d’autres choses. Les moldus inventent des trucs vraiment intelligents. Moi je n’ai pas de hibou alors ca m’aide beaucoup.

En général lorsqu’il en avait besoin il employait celui de Snežana pour écrire a son père. Mais il n’était pas toujours disponible.

Je suis ravie d'entendre Danil disant connaître une personne susceptible de nous aider à dénicher des secrets. Je ne peux m'empêche de sauter de joie et frapper dans mes mains. Je suis tellement excitée de pouvoir partager mes aventures avec quelqu'un que je ne me retiens pas, je lâche mes émotions d'un trait. Danil profite de me demander mon numéro de Pineapple. Bien entendu, j’acquiesce.

— Oui, oui, bien sur. Je te le donne même avec joie. Je sens que nos aventures vont juste mémorables ! Et j'espère que ton ami va pas nous faire de sales coups en disant des bêtises.

Je tire une moue faussement boudeuse puis j'en rit.

— C'est vrai. J'avais déjà oublié le tennis, tiens.

Oui, trop de choses tournent dans ma petite tête en ce moment. C'est difficile de se rappeler du reste quand je parle d'archéologie. Après tout, c'est pas ma passion pour rien. Tout ce qui n'est pas en rapport à l'archéologie n'est que chose futiles pour moi et me passe à côté.

— Bon, il est temps de retourner en cours. Même si du coup j'ai juste envie de pas y aller et directement me lancer dans une aventure. Mais bon... c'est la vie. Il faut savoir faire preuve de patience, chose que je n'ai pas.

Je lâche un rire avant de continuer.

— J'étais ravie de voir durant cette pause. Ça m'a fait plaisir de pouvoir parler avec toi et de savoir que ma passion t'intéresse aussi. merci partenaire !

Je ferme mon poing et le temps à Danil afin qu'il fasse de même comme pour sceller notre coopération.