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one day you'll go away (floyd)

Arya Strauss
Arya n'est pas grande
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Arya Strauss
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one day you'll go away (floyd) Mar 13 Mar - 14:25




(©DO IT LIKE A PIZZA)
floyd & arya
«one day you'll go away»

Cela faisait deux jours qu'elle était rentrée, quittant les plaintes et les malheurs de Sainte-Mangouste pour rejoindre les plaintes et les malheurs de Poudlard. Au milieu du monde qui murmure, dans les foules qui la regardent, Arya avait peur ; nerveuse et incapable, ses faiblesses dévoilées et son corps lacéré ; le cœur mutilé par les souvenirs indécis.

Elle avait vagabondé ; erré ; elle avait voyagé tel un fantôme, hantant les couloirs de l'école, de nuit comme de jour. Elle se souvenait avoir fui les foules, avoir fui les gens et leur regard ; elle se souvenait de leurs faciès inquiets qui étaient venus lui rendre visite ; elle se souvenait des silhouettes qui se débattaient dans le décor comme s'il s'agissait d'un film ; et surtout elle se souvenait de Floyd.

Il avait été là, à un moment donné ; il avait été là et elle avait voulu l'appeler ; mais sa voix s'était étouffée au fond de sa gorge et il était parti, le visage fermé et du dégoût au bord des yeux – des lèvres. Puis elle ne l'avait plus croisé, à croire qu'elle le repoussait – qu'il la fuyait.
Si elle savait.

Puis alors que la journée tirait sur sa fin, Arya l'avait vu, de l'autre côté du couloir, lui adressant un regard noir et espérant qu'elle se tienne le plus loin possible ; avait-elle rêvé ?
La pensée n'avait plus eu d'effet sur ses actes, et Arya s'était jetée dans la foule, transcendant la marée de monde pour dévaler les escaliers. Elle poursuivait un fantôme.

« Floyd! »

Elle l'avait vu tourner au fond du couloir, et elle s'y était engouffrée, sans réfléchir, avait ainsi rejoint les cachots ; froids et humides. Puis Floyd à quelques pas ; elle finit par le rattraper, et sa main vint agripper son poignet ; le souffle court d'avoir couru, son asthme lui jouait encore des tours.

« Floyd, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tu me fuis ? »

Et au moment même où ces mots traversèrent ses lèvres, elle les regretta ; elle n'était plus sûre de vouloir savoir.
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Re: one day you'll go away (floyd) Mar 13 Mar - 17:29

one day you'll go away
Imprécision de la situation qui l’entraîne sur les vagues des suppositions et Floyd se mord les lèvres à foison à t’imaginer dans les bras de ce qu’il estime être un gros con – poings abîmés de les avoir enfoncés à répétition dans tout ce qui était à sa portée, à éclater ses phalanges avec, dans les confins brumeux de son esprit, ta gueule d’ange. Control freak au tempérament chancelant, il erre à mi-chemin entre la haine pure et dure et l’inavouable blessure de s’être déplacé pour constater que t’étais en sécurité.
Sans lui.

Soif intarissable de te faire payer l’outrage, couplée à l’inquiétude d’aggraver ton état déjà misérable ; il joue la carte de la fuite, s’écarte et laisse la place à la source de doutes inépuisables. C’est que son orgueil s’est fait poignardé, qu’il a beau dégainer des rictus arrogants à la manière d’autant de couteaux tranchants, Floyd a mal. Et c’est une sensation désagréable, à laquelle il refuse de s’habituer – remparts dressés et crocs serrés, il avale l’alcool et sa fierté d’une même gorgée.

« Floyd ! » Un soupir se fraie un chemin entre ses lèvres pincées, sa main bandée s’enfouissant presque immédiatement dans sa toison brune et hors-la-loi. « Floyd, qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi tu me fuis ? » Regard qui court le long de ta silhouette et l’envie d’en briser les moindres courbes électrise ses sens, dès l’instant où il se dégage d’un coup sec du poignet. Le dégoût se peint sur son visage, accompagné par l’un de ses éternels sourires en coin. « Quoi, j’te manque ? » Lui qui se voulait détaché – l’agressivité se fait coup de canif dans son ton mordant, et il se reprend la seconde d’après, fourrant ses phalanges dans les poches de sa veste.

« Qu’est-ce que tu veux, Strauss ? J’ai pas ton temps, si tu veux baiser t’as pas besoin de moi. » Cette fois la voix est douce, mielleuse ; il espère que ça coule dans tes oreilles et qu’il a toute ton attention, quand ses pieds l’attirent quelques centimètres plus proches, qu’il te pousse jusqu’au mur le plus proche et te transperce du regard. « Tu m’dégoûtes, Arya. » Et probablement qu’il n’a jamais roucoulé de mensonge si sec, si intense – toujours aussi attiré par la moindre parcelle de ta personne, la tension se glisse sous sa peau dès lors qu’il te sent proche et, pourtant, si loin.
eh oui lol
Arya Strauss
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Arya Strauss
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Re: one day you'll go away (floyd) Mar 13 Mar - 19:36




(©DO IT LIKE A PIZZA)
floyd & arya
«one day you'll go away»

Aux premières lacérations, Arya flanche, l'âme trop lourde pour porter ses peines en plus. Ses yeux tremblent dans une mine d'incompréhension et son souffle meurt entre ses lèvres entre-ouvertes, à tenter d'aligner des mots qui ne la rendraient pas trop bête ; hébétée.

Quoi, je te manque? Et quoi, maintenant, si elle lui disait que c'était vrai ? Oui, j'ai besoin que tu sois là, quelque part ; Oui, j'ai besoin de t'avoir. Elle se mordit la lèvre, fronçant les sourcils et mimant sa perplexité. Depuis quand lui faisait-il de telles scènes ?

Qu’est-ce que tu veux, Strauss ? J’ai pas ton temps, si tu veux baiser t’as pas besoin de moi. Et ça la heurte, ça l'attaque, ça lui broie ce qui lui restait d'âme en vie ; comme si elle ne l'avait considéré que ainsi, alors que c'était lui qui la traitait comme sa chienne. C'était à elle, de lui faire ces reproches-là, de lui hurler qu'elle en avait plus rien à faire qu'il aille voir à côté, lui susurrer qu'il avait pas besoin d'elle pour baiser.

Elle recule, embrasse le mur de son dos frêle, sans jamais quitter ses yeux qui l'assassinent ; la tuent avant qu'elle ne se relève. Et sa voix l'achève, en une dernière épée qu'il plante ; Tu m’dégoûtes, Arya.

Elle reste là, Arya, muette et détruite, destituée de toute volonté de se battre. Ses muscles se lâchent, et elle doit retenir ses larmes. Son visage l'accuse ; ses mâchoires se serrent ; ses mains le poussent, dans l'espoir de le secouer - réveille-toi, ouvre les yeux, imbécile.

« On croit rêver, t'es occupé de me faire quoi, exactement, comme scène, là? »

Elle se réveille de sa torpeur ; ses sens en alerte. Elle ne se sent prête ni à recevoir des coups, ni à les rendre ; et s'il voulait la tuer, elle se serait volontiers laissé mourir. Mais elle n'était certainement pas prête à le laisser partir ; pas lui, pas encore – pas après tout le temps qu'elle avait passé à courir.

« Floyd, dis-moi que tu n'es pas sérieusement en train de me reprocher de faire ce que tu fais à longueur de journée. Quoi, j'aurais du attendre le miracle que tu finisses -enfin!- par me respecter ? »

J'aurais du attendre que tu m'aimes, alors que je t'avais déjà tout donné?
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Re: one day you'll go away (floyd) Ven 1 Juin - 11:23

one day you'll go away
Et le loup, quelque part, s’était épris de la brebis – d’un amour viscéral, aux penchants suffisamment destructeurs pour qu’il s’enlise dans une routine de psychotropes et insomnies innombrables. L’apogée de sa déchéance s’était matérialisée sous la forme de quelques noms fluets, d’une relation innommable de laquelle il n’aurait osé te croire capable ; force lui est d’admettre ton mérite, ton cran. Lui qui t’avait toujours prise pour acquise, collier invisible enserrant la courbe gracile d’un cou dans lequel il prend tant plaisir à plonger ses crocs.

« On croit rêver, t’es occupé de me faire quoi, exactement, comme scène, là ? » La rage s’installe en souveraine dans ses viscères, altérant le moindre de ses sens – guidé par un instinct carnassier, tumultueux d’un maelstrom de haine et de dégoût, il dévore le vide qui vous sépare d’une enjambée saturée d’agressivité. « Floyd, dis-moi que tu n’es pas sérieusement en train de me reprocher de faire ce que tu fais à longueur de journée. Quoi, j’aurais du attendre le miracle que tu finisses – enfin! – par me respecter ? » Et ses serres, brutales, s’accrochent à ta gorge dès les ultimes syllabes articulées. Rictus de concert, la pression infligée à ta trachée qu’il espère suffisante pour t’étouffer.

L’avarice, la soif d’un pouvoir qu’il a perdu sur le tas. C’est cette fantaisie délurée qui l’accable, le pousse à presser ton fragile dos contre le marbre gelé de ton mur protecteur ; et c’est sa jambe qui se glisse entre les tiennes, chacun de ses atomes pressé contre les tiens. « Ta gueule. » La voix est rauque, grondement dont l’agitation n’est même pas maquée. « Tu t’es foutue de ma gueule, Strauss. Tu vois, la différence entre toi et moi, c’est que toi tu joues la gentille fille alors que t’es qu’une pute. » Le mot est étiré, murmuré contre ton hélix – lippes qui se mouvent en grimaces animales, Floyd qui bouillonne sans pouvoir nommer les tourments qui l’écrasent. « Alors non, j’te reproche pas ça. Mais tu connaissais les tangentes du contrat, pauvre conne. » Sous-entendu – lui ne s’attendait pas au revirement de situation.

Griffes plantées tout contre ta nuque, l’autre main s’affairant en caresses délicates sur ta joue pâle. Ses lèvres effleurent les tiennes dans un silence impérieux, regard fixé sur la pulpe tentatrice – baiser furieux, plaqué en coup de couteau contre la chair tendre. Morsure, quelque part, presque assez pour en fendre la peau ; pas assez pour le satisfaire. Alors il recule et sent un fragment de son être s’accrocher à toi, l’abandonnant à tes soins tortueux. « Mais tu viens de faire connaître les tiennes. Au final, qui s’est fait le plus baiser, dans l’histoire ? » Distance entre vous, le départ déjà amorcé ; Floyd au myocarde palpitant, pris dans un typhon d’excitation et de violence pulsante. « Va t’faire foutre, Arya. C’est terminé, je veux pas choper tes MST. »
Moue avilie, et le masque de parfait petit enfoiré s’imbrique sur son visage.
eh oui lol
Arya Strauss
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Arya Strauss
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Re: one day you'll go away (floyd) Jeu 14 Juin - 20:38




(©DO IT LIKE A PIZZA)
floyd & arya
«one day you'll go away»

Est-ce que c'était vrai ? Est-ce qu'elle se considérait comme une pute, elle aussi, pour avoir fait ce qu'elle avait fait ?
N'importe qui lui aurait dit qu'elle n'avait rien à se reprocher, que c'était lui le problème, n'importe qui lui aurait dit que Floyd n'était qu'un enfoiré et qu'il ne mérite pas qu'elle se fasse tant de sang.
N'importe qui avait tords, parce que Arya aurait aimé s'enterrer pour l'avoir trahi, pour lui avoir menti. Arya aurait aimé s'enterrer pour ne pas avoir été celle qu'il voulait qu'elle soit, car c'est tout ce qui avait toujours été important.

Que Floyd la trouve bonne.
Non, que Floyd la trouve belle.
Mieux, que Floyd lui dise qu'il l'aime.

Les autres ne pouvaient pas comprendre les sentiments forts qui se débattaient dans la poitrine de Arya ; les émotions violentes qui scarifiaient son palpitant quand il enfonçait ses ongles dans sa peau, quand ses lèvres venaient mordre les siennes.
Ils ne comprenaient pas qu'elle l'aimait.

Sa voix devint mauvaise, et un ricanement s'échappa de ses lèvres. L'ironie la ferait mourir de rire si elle n'avait pas envie de mourir de honte.

« Quoi, tu veux dire les mst que TU m'as refilé? »

Elle se serait coupé la langue. Au moment même où les paroles lui échappent, elle veut les reprendre. Elle n'avait aucune envie d'alimenter le feu – celui qui crépitait depuis déjà des années et qu'elle avait mis un temps fou à apaiser.

Mais la voilà à refaire un pas en avant pour rattraper celui qu'il avait fait en arrière, lui attrapant le bras pour ne pas le laisser fuir. Elle planta son regard dans le sien, et pour la première fois, c'était elle qui le prenait en otage.

« Dis-le moi, Floyd. »

Elle voudrait mourir.

« Dis-le-moi, dans les yeux. Dis-moi que tu ne m'as jamais aimée. »

Dis-moi que je ne me suis pas trompée en te trompant.
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Re: one day you'll go away (floyd) Mar 28 Aoû - 20:30

one day you'll go away


Quelque part, à mi-chemin entre les insultes et la violence, il s’est cassé.
En couteau de verre, Floyd s’émousse et paraît transparent, le crissement désagréable de ses chicots sonne plus creux, plus vide. La haine s’érode contre ce qu’il suppose être l’excès d’amour, la ligne éclate et lui se paume ; c’est un goût amer qui emplit le fond de sa gorge, la bile s’accumule et le venin s’épanche sur sa langue perfide.

« Dis-le moi, Floyd. Dis-le moi, dans les yeux. Dis-moi que tu m’as jamais aimée. »

Il est là, le problème – l’amour. C’est débile, c’est simplissime, ça coule dans tes artères et assèche les siennes. Y a un fossé entre toi et lui, qu’il creuse à chaque pas ; que tu noies sous chaque larme. Lèvres pincées, le sang qui monte dans la chair purpurine et les vaisseaux éclatent sous la pression de ses crocs. Métal sur le palais, couteau sur la trachée.

« Je t’ai jamais aimée. »

Les mots coupent les mots frémissent et ses chairs se putréfient sous le contact tiède de tes doigts abîmés. Il le répète, dans sa tête. Une fois deux fois trois fois jusqu’à ce que ça en devienne un putain de mantra. Il veut le penser, il veut y croire – il veut s’en persuader comme il a réussi dès le début. Floyd n’aime pas. Floyd n’aime rien, pas même sa chienne de mère qui se serait fouettée pour l’avoir récupéré.

Alors il se retourne, l’épée de Damoclès si basse qu’elle entaille son encéphale ; il se retourne et la grimace qui fend ses lippes en est des plus agressives, des plus dégoûtées. Ses phalanges, une à une, s’attellent à détacher les tiennes – il sait comment faire pour avoir l’air révulsé, papa l’a habitué à être de l’autre côté. Tout est dans la moue, dans la courbe qu’elle forme ; au creux du tressautement de sa paupière inférieure, comme si l’idée même d’être en ta présence lui donnait la nausée.
Et puis y a l’indifférence. Lente et sinueuse, qui s’enroule autour de sa colonne vertébrale et fait pulser son myocarde. La phosphophyllite se heurte à l’antarcticite, le rictus se meut en sourire suffisant.

« Je t’ai jamais aimée, Arya. »

Et sur ces paroles imbibées de mépris, saturées d’apathie, il colle sur ta joue un baiser froid ; ses talons se tordent et le serpent s’enfuit dans un rire fier, dans un rire monstrueux.
Floyd est un bon acteur.
oops
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Re: one day you'll go away (floyd)

one day you'll go away (floyd)
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