Un besoin d'air insupportable, des pas qui se perdent à travers les couloirs, silhouette épuisée qui contourne les obstacles aveugle au monde qui l'entoure. À cette Terre qui tourne et n'a jamais cessé de tourner. Ne cessera jamais de tourner. Un besoin d'espace étonnement brutal et viscéral, des pas pressés qui s'avancent, silhouette défoncée qui s'agite, panique, inspire longuement l'odeur torture de l'enceinte de ces murs prison pour tenter de trouver l'oxygène tant cherché. Un besoin de s'évincer, d'évincer toute présence autour, des pas qui se précipitent, silhouette tremblante sous la cape à l'idée seule d'une fois encore être malmenée. Des souvenirs qui la hantent. Alice. Des mots qui blessent. Kinga. Des vérités qui s'apprennent. Arthur. Des réalités qui s'effritent. Diesel. Tout d'un coup qui s'impose. Tout d'un coup qui l'explose.
Tu es un être immonde. Dégueulasse. Je suis un monstre à cause de toi. C'est ta faute.
Toujours sa faute, sa faute seule, toujours pour elle. Le soleil qui éblouit, à peine camouflé par le couvert au-dessus de sa tête. Grand soleil qui resplendit, réchauffe comme pour consoler son coeur meurtri. L'esquisse d'un sourire timide qui s'étire, brisé se déchire. Valentyne cassée pouvait-elle rebondir ? Un soupir qu'elle échappe tandis qu'elle ne cesse de marcher, s'arrêter, de marcher, puis chuter. Dans les abysses. Un regard vers le ciel et l'autre vers le vide. Oh, si beau le vide, horrible appel à la tentation.
Elle se demande encore pourquoi tout ça maintenant, se dit que peut-être le destin avait décidé d'être cruel en lui annonçant ceci avant qu'elle ne meurt subitement ; elle se dit que peut-être en finir sur l'instant était un récit écrit d'avance que personne n'avait su prédire. Et pourtant elle ne voulait pas, ne veut pas, ne voudra sans doute jamais. Abandonner. Plus comme avant, pas comme ce soir-là, chez elle, en larmes, sans Caïn. Alors le destin pouvait bien aller se faire foutre elle resterait perdue à errer sur ce pont encore un moment. À observer le ciel puis le vide. Le vide si grand, si profond, le vide si beau avec l'envie d'en voir le fond. L'envie qui l'attire et la penche bien trop en avant. Un sourire amer lorsqu'elle pense à Alice, si tendre lorsqu'elle pense à Caïn. Tellement triste lorsqu'elle regrette. Des regrets si nombreux et impossibles à nommer, des regrets comme celui d'avoir sauté, finalement.
Dans la seule idée d'en visiter le fond. Du vide si majestueux en contrebas.
Dernière édition par Valentyne Rosebury le Lun 19 Mar - 15:01, édité 1 fois
Orphan E. Scamander
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Re: Falling down | Orphan Jeu 15 Mar - 12:12
falling down
i'm the king of my own land. facing tempest of dust. I'll fight until the end.
...
creatures of my dream raise up and dance with me.
...
now and forever. i'm your king.
Orphan avance, mais peut-être qu'il recule un peu quand même. Plus que l'ombre de lui même, qui arpente le château comme un territoire qu'il ne comprend plus. Comme son royaume déchu. La fatalité s'abat sur sa nuque sans jamais réellement la trancher. Semi décapité, le monarque n'est plus capable de gouverner... mais résiste, s'acharne aux étincelles de vie qui s'animent autour de lui. Alors qu'on s'écarte sur son passage, Orphan se sent agressé. Parasité par leurs rires et leurs pleurs. Par les émanations grotesques d'une jeunesse qu'il regrette. Par les courbures de leurs corps qui se déchirent ou qui se lient par des lippes fugaces et envieuses. Orphan repense à celles de Rachel qu'il avait volé il y a quelques heures. A ce trophée non sans valeur. Il avait tout détruit pour extorquer cette saveur. Il avait tout détruit autour de lui. Jusqu'à vouloir mourir entre ses lèvres. Comme une cigarette qui se consume alors qu'elle le consomme. Le directeur s'éteignait mais était sûr de mourir malheureux. Devenir cendres à ses pieds. Sans phénix pour tout recommencer.
Et Orphan se sent vide. Alors qu'il a désormais acquis tout ce qu'il s'était promis d'obtenir. Sa concupiscence n'avait d'égal que son inhumanité. Sa complaisance n'avait d'aisance que sa cupidité. Et le despote errait en ce mois de janvier dans ce paysage gelé. Aux pieds de ce lagon sombre aux roches enneigées. Mais le courant et les créatures de la marée réchauffaient ces eaux tourmentées.
Il se jetterait bien. Se laissant couler, dévorer par ces abysses qui lui apporteraient rédemption et délivrance. Au mieux de la souffrance. Qui lui donnerait l'impression d'être un tant soi peu vivant.
Aileen t'y pousserait sans hésiter. Un rictus déforme son visage. Oh non jamais il ne sauterait. Trop d'existence à faire pourrir, à détruire. A charogner comme un vautour qui se nourrit de leur désespoir. Et alors qu'Orphan lève la tête vers le pont, solide et capital à leur survie. Il reconnait. Ce filet de cheveux argentés, ses cauchemars démoniaques qui parviennent à ses pensées.
Aide moi. Laisse moi.
Orphelin désorienté aux bourgeons pétrifiés. Il la fixe. Il la fixe comme témoin hypnotisé de la Mort elle même.
Elle va sauter. Elle va glisser vers cette chute inexorable. Orphan pourrait presque discerner les bras invisibles qui l'incitent à les rejoindre. Au fond. En enfer.
L'enfer c'est sur Terre, Valentyne. Sans réfléchir, le directeur élève sa baguette, dans un hurlement déchainé de tout le pouvoir qu'il pouvait émaner de son corps entier. « ARRESTO MOMENTUM. » La carne exhibée aux mirettes humaines s'arrête, l'échine qui frôle les flots et Orphan doit relâcher. La carcasse s'enfonce dans les crevasses de l'abîme.
Orphan saute à son tour. Frigorifique théâtre qui vient fouetter chaque partie de son corps.
— « Valentyne ! »
Sa voix se brise. Comme le père qui n'a jamais eu d'enfant. Qui mesure à peine la splendeur d'une vie. Il se débat et brasse les torrents pour la rejoindre. Pour sombrer à ses côtés. L'obsidienne de ses prunelles viennent défier les curiosités de l'abîme qui tenteraient vainement de lui arracher. Ses doigts agrippent fermement son poignet et la tire à la surface.
Comme deux bouteilles à la mer qui s'échouent à la rive, comme une pluie d'étoiles sur les rochers. Orphan martèle ses poumons engorgées pour lui faire recracher. Cette source impure qui l'empêche d'expirer.
Inspire Valentyne. Expire. Respire Valentyne !
Elle expulse le liquide dans une toux violente et retombe dans cet oubli, ce mutisme et cette inertie qui le condamne à la porter. Ruisselant de larmes sèches, de doutes et d'épuisement. Orphan n'a pas envie d'user de la magie. Il la porte, comme la princesse de son royaume déchu.
Et lentement il entreprend son pèlerinage. Encore une fois on s'écarte sur son passage. On le dévisage mais pour la raison solide, de leur curiosité morbide. Cette fois, Orphan sort de l'ombre, comme Lucifer se dresse à la lumière. Valentyne Rosebury le simulacre de la reconquête de ses Terres.
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Re: Falling down | Orphan Lun 19 Mar - 14:31
Falling
Des regrets comme celui d'avoir sauté, finalement.
Dans la seule idée d'en visiter le fond. Du vide si majestueux en contrebas.
Des regrets qui s'estompent dans la fraîcheur si agréable de la brise qui lui claque au visage, Valentyne gelée au regard éteint, les yeux clos dans la seule idée de profiter. Il était beaucoup trop tard pour espérer désormais, n'est-ce pas ? Espérer ne plus sombrer, espérer remonter, recommencer. Tout recommencer. Espérer vivre la vie d'une adolescente de 18 ans, sans problèmes, sans rancœur, sans haine. Comme ces élèves qu'elle croisait souvent au détour des couloirs, l'aura si lumineuse qu'elle s'en sentait éblouie. Valentyne dans l'ombre qui les enviait quelques fois, les détestait d'autres fois. Oh, les aimait si souvent pourtant. Ces personnes comme Croyance, ces personnes comme Earl. Comme cet idiot de Ruben Damon aussi, ou peut-être bien comme Silas. Douces et attentionnées, pas comme elle, Valentyne déchirée.
Valentyne qui s'endort bien vite à mesure que les flots se rapprochent, la vitesse et le froid bien trop grand qui agonisent le corps et enracinent l'esprit d'un sommeil se voulant éternité. Elle se sent apaisée, quelque part, triste mais terriblement apaisée. Désormais au moins elle n'aurait plus à s'inquiéter de rien, désormais elle serait libérée. Parce que sa seule erreur fût d'oublier en voulant saluer le vide, qu'elle ne survivrait pas. Impossible à cette hauteur.
Alors elle allait mourir comme ça, avant même probablement d'atteindre l'eau tant espérée, si douce eau rejetée toutes ces années. Elle allait mourir comme ça, pas vrai ? Juste. Comme ça. Presque trop tendrement, elle ne le méritait pas.
Il aurait fallut un miracle pour qu'elle ne sombre pas. Que quelqu'un passe par là au plus grand des hasards. Que quelqu'un la remarque, elle en contrebat. Il aurait fallut un miracle pour qu'elle ne meurt pas.
N'est-ce pas, Orphan ?
Valentyne dans les bras de Morphée n'avait rien entendu, inconsciente de sa chance et consciente de sa fin attendait dans le noir la seule lumière que les Enfers pouvaient lui offrir, aucune chance du paradis pour le genre de personne qu'elle était. Aucune chance de rien du tout, seulement du noir, encore un peu, du noir incessant, du noir tout autour et le silence si pesant. Angoissant. L'attente interminable d'un jugement qui ne vient pas et la sensation si brutale du corps qui s'arrête, sans comprendre. Comme l'impression d'un mur qu'on se prend, puis qui devient soudain si doux, moelleux à souhait avant l'asphyxie.
Elle ne s'en souviendra pas, Pas de suite en tout cas, De ces interminables minutes dans le noir. De tes mains sur son corps, De cette eau recrachée. Elle ne s'en souviendra pas de toi qui la sauve Orphan.
Le saura seulement, lorsque des minutes plus tard elle ouvrira les yeux dans tes bras, sans comprendre que ce monde qui tournait si mal s'appelait réalité. Et ça fait si mal, la réalité, ça fait si peur la réalité. Elle tente de s'en dégager, faiblement pour retomber sur ses pieds. Impossible de s'en échapper. Un regard dans le tien, si vide et toujours secoué, les iris qui se baladent tout autour, sur ces élèves éparpillés, écartés à vous regarder. Comme des bêtes de foire. Ça n'avait pas changé.
Alors elle referme les yeux, et dans tes bras s'endort encore un peu sans avoir la force de parvenir à se guider.
Pas la force de renoncer, néanmoins heureuse d'y avoir échappé à cette fin pleine de regrets informulés.
Orphan E. Scamander
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Re: Falling down | Orphan Sam 24 Mar - 17:32
falling down
Valentyne, l'âme incomprise aux spasmes bafoués. Qui étaient ses bourreaux, qui avait bien pu la forcer à lâcher prise, à glisser de ce pont vers cette marée? Orphan se le demandait, à chaque seconde depuis son sauvetage, à chaque pas qu'il faisait dans ce couloir aux yeux de tous. Témoins de sa grandeur et de sa supériorité. Orphan serait leur rédemption, leur cauchemar devenu réalité mais également ce Dieu, l'Oracle de cette école. Jusqu'à sa mort, ils lui appartiennent. Carcasses humaines à l'aptitude de penser. Aux attitudes effarouchées dès qu'on leur demande de se recadrer.
La belle se réveille doucement. Ses habits gorgés d'eau sale la rendent plus lourde dans sa légèreté. Elle se débat sans grande conviction, troublée d'être au centre du spectacle, alors qu'il tente avec une douceur maladroite, difficilement dissociable de la fermeté, de l'empêcher de glisser de ses bras.
— « Rosebury, écoutez-moi. Cessez de résister... »
D'une voix douce et elle quitte à nouveau ce monde. Paupières closes laissent en valeur la beauté de ses cils démesurés. Devait-il se rendre à l'infirmerie ou dans son bureau ? Yaroslav lui avait enseigné les soins de premiers secours, et il se devait de lui parler. Sans avoir besoin de mots, Orphan nécessitait qu'elle lui dévoile passé et secrets.
Il pousse la porte de son antre, verrouillant l'accès à ceux qui oseraient les déranger. Il l'assoit alors sur la chaise. L'endormie, proie de la vulnérabilité, ne papillonne pas d'un cil. Et Orphan s'apprête donc à la sécher, à débloquer ses voies respiratoires d'un "apneo" formulée avec toute la concentration qu'il pouvait faire preuve. Yaroslav s'occupera du reste, sur le long terme. Elle se réveille enfin et devant son mutisme, Orphan formule sa requête, à voix haute pour commencer.
— « Est-ce que vous m'entendez ? Hochez la tête, si vous désirez me parler. »
Il approche ses mains de son visage, qu'il saisit avec une douceur qui ne lui ressemblait pas. Et il murmure, dans sa tête et dans son esprit, comme l'echo d'un ange venu pour la sauver. « Je ne vous forcerai pas, vous pouvez aussi me le montrer. »
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Re: Falling down | Orphan Dim 25 Mar - 22:36
Falling
Il y a ces ombres qui dansent tout autour, cet éclat de lumière tamisée dans le vide comme si l'ébène de ses ténèbres se fissurait. Il y a dans l'atmosphère comme un étrange élan de bonté, un quelque chose d'une douceur infinie, exquise tendresse bien trop étonnante pour ne pas être rêvée. Valentyne endormie ne sent que les caresses sur sa peau, ne perçoit à son oreille que le son lointain de ta voix qui murmure avant qu'elle ne se sente beaucoup mieux. Incapable de comprendre cependant, inconscience qui se complet dans les bras de Morphée qu'elle trouve si apaisant. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas senti aussi bien. Était-ce ça, la mort ? Était-elle arrivée aux Enfers ? Oh ils ressemblaient si étrangement au Paradis pourtant, rien à voir avec la dureté que l'on lui racontait.
Elle aurait voulu profiter encore un peu, ne jamais se réveiller, sans savoir à quel vitesse le temps s'égrenait ni combien de minutes elle avait passé assise dans ce fauteuil, face à toi qui la contemplait. Elle ne voulait pas savoir, Valentyne, trop engourdie sans doute, trop maladroite, trop effrayée à son réveil si soudain, brusqué par cette image si douloureuse qu'elle en avait sursauté. Vision insoutenable et les poings se serrent fébrilement, le regard vacille, se pose partout dans cette pièce sans comprendre ce qu'elle faisait en ces lieux. Pourquoi ici, Orphan ? C'est la question silencieuse qu'elle se pose, qui se pose si normalement en de telles circonstances mais tu n'y réponds pas, tu n'y réponds qu'à moitié, déjà bien trop curieux de connaître la vérité. Sa vérité à elle, une version des faits bien trop personnelle pour être dévoilée. Tu veux apprendre ses secrets Orphan, mais en as-tu seulement le droit ? Puis finalement à tes iris se greffent les siens, et ce monde qui tournait si mal depuis quelques temps continuait de se détraquer.
Était-ce de l'inquiétude qu'elle y percevait ?
Est-ce que vous m'entendez ? Bien sûr que je vous entends. Hochez la tête, si vous désirez me parler. Je ne veux pas vous parler...
Elle ne veut pas s'expliquer, ne le peut pas, ne sait même pas comment s'y prendre pour se faire. Alors elle ne bouge pas, reste immobile et silencieuse, incapable de sortir le moindre son. Un hoquet de surprise à tes doigts contre sa peau, les iris qui s'écarquillent et le corps tout entier qui se crispe, elle ne te reconnaît pas Orphan. Elle ne reconnaît plus rien, pas même le son de ta voix en écho dans son esprit.
Ce monde est-il seulement réel ? La seule question qu'elle se sentait capable de poser.
Orphan E. Scamander
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Re: Falling down | Orphan Mar 17 Avr - 12:54
falling down
Valentyne souffre. De cette culpabilité et de cette solitude qui la sied pourtant à merveille. Rose blanche immuable qui s'est élevé au milieu des orties, qui a grandi parsemée de mauvaises herbes. Elle était l'une des rares dont Orphan reconnaissait le vrai pouvoir. A qui il avait confié la discipline et la protection des Serpentards. Tout ces préfets en chef, et même préfets ne méritaient pas autant d'attention que pouvait lui apporter Valentyne. A part peut-être du mépris bien placé pour certains d'entre eux.
Mais comme toutes les belles fleurs, Valentyne se fane et se meurt. Elle n'est plus que l'ombre d'elle même, épines arrachées et les feuilles ternes. Muette comme une tombe alors qu'une aura de vie subsiste entre ses prunelles internes. Orphan près d'elle comme le diable sur son épaule, tapi dans l'ombre de sa beauté. Elle est la terre et lui la mauvaise herbe, bien enracinée.
A son refus opportun, Orphan n'y voit qu'un énième caprice enfantin. Il se saisit de son visage entre ses mains, l'esprit captivé les traits de sa souffrance. « Il le faut, pourtant. Je peux t'aider Valentyne. »
Etait-ce vraiment un élan de générosité ? Gratuite ? Non, Orphan avait autant besoin de Valentyne qu'elle avait besoin de lui. Qu'elle le veuille ou non, il était nécessaire qu'il puisse lire en elle, percer secrets et nouvelles.
« Si tu ne veux pas me parler, montre moi. »
Mais alors que sa dernière pensée parvient à son esprit, le directeur lâcha son visage, reculant le sien pour s'asseoir sur le bureau. Sans que ses lèvres ne bougent, il ferma les yeux pour lui répondre.
« Ce n'est réel que si tu lui apportes de l'importance, Valentyne. »
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