Pestilence || Nirvana

PestilenceFeat. @Nirvana S. Ørøfin

Effluves décadentes, odeur repoussante, tu te terres dans un coin de cette taverne miteuse, verre sale à la main, déglutissant l'alcool brûlant comme s'il s'agissait de la dernière chance de ta rédemption. Les fluides te montent à la tête, rapidement, comme si même ton encéphale débridé voulait t'épargner la longue ascension alcoolisée. Brûlure presque des bulles pétillant dans ton œsophage, tes pensées se tournent et se retournent sous la carcasse de ton crâne recouvert d'une illusoire pellicule de crins blancs neiges, attirant des regards et des réflexions.
Il a l'air innocent.
Il est beau.
Qu'est-ce que ce gamin fout là ?
Pas trop jeune pour boire ainsi ?
Si j'étais plus jeune je me le ferais bien.
C'est encore un élève.
Si jeune et déjà décadent.
L'innocence part vite.
Mains se posant sur les oreilles alors que c'est le cerveau qu'il faudrait recouvrir d'un film protecteur, pour ne plus entendre, pour échapper à ces murmures, pour fuir toutes ces paroles que tu ne veux pas écouter, mais qui résonnent trop fort, qui interpellent. Capuche glissée sur les cheveux, suffisant pour que les nouveaux venus ne s'intéressent plus à toi, pour que tu puisses jouir de ton échappatoire décadent encore quelques instants. Tu n'es pas trop jeune et tu n'es pas innocent, si seulement ils savaient quelle chose immonde se trouve là, ils détourneraient les regards remplis de pitié, détourneraient l'attention de cet abject que tu représentes, luxure incestueuse aux émotions flamboyantes, ironie vulgaire, contradiction hyperbolique vagabonde. Tu n'es rien au final, tu n'es qu'un point dans une histoire inintéressante, fait divers d'un journal écolier, farce qu'on raconte dans la nuit sombre. Tu n'es que ragot, comptine, histoire que les parents disent aux enfants rebelles, tu n'es même pas une preuve, juste un effet secondaire d'une ignorance absolue, d'un refus d'entendre la vérité, d'un refus d'accepter la réalité. Tu savais, tu savais, et aujourd'hui celle par la bouche de laquelle la prophétie était sortie n'était rien de plus que créature blessée et détruite par sa propre magie. Comment avais-tu fait pour qu'en si peu de temps le monde s'écroule autour de toi ? Egocentrique, égoïste à souhait, tu avais noyé tes remords dans l'amertume de l'alcool et la saveur des plaisirs de la chair. Tant de personnes impliquées dans ta chute, auxquelles tu n'avais pas pensé, qui désormais payaient peut-être un prix pour avoir accompagné ta décadence. Lorsque vos épidermes s'emmêlaient, lorsque vos lèvres se heurtaient, avais-tu pensé au réveil que tu allais devoir affronter ? Non, stupide enfant naïf que tu étais, espérant vivre dans un présent résolu, un présent fichu en l'air par ta propre stupidité.
Un corps s'échoue près du tien mais tu l'ignores, comme le bruit, comme la saleté, comme l'amertume et les larmes ravalées, présent mais absent de ce lieu maudit qu'était ton existence. Car au final, à ce stade, tout ce qui te restait c'était continuer ou arrêter, nier ou achever, planter une dague dans ce ramassis de conneries qu'était ta vie et en finir avec elle une bonne fois pour toutes. Mais en avais-tu seulement le courage ? Ou allais-tu prétendre ne pas être assez égoïste et ne pas vouloir blesser autrui ? Allais-tu te voiler la face longtemps ?

Ta silhouette aurait pu s'agrémenter d'une myriade d'existences alors que l'obscurité affriolait les palpitants festifs et que les pubs se paraient de leur extravagance lumineuse. Mais la saveur de l'inconnu était forgeuse de cette adrénaline attisant parfois tes désirs les plus charnels. Ta silhouette ainsi revêtue de son solitarisme, une esquisse suintante de plénitude affalée le long de tes lippes, flagella l'intérieur de La tête de sanglier de son entrée. Les balbutiements vocalisés la berçant s'éclipsèrent soudainement, une myriade de prunelles s'entichant de ces bois animés d'un redondant et presque éternel printemps, les bourgeons les décorant fleurissant incessamment. Cette rareté sertissant ton crâne, engorgeant le rutilant qui éclaboussait perpétuellement tes veines, attisait toujours les intérêts. Des contemplations qui s'attardèrent cinq minutes paraissant interminables tandis que ton regard batifola avec vivacité au coeur du pub, sillonnant à travers les multiples silhouettes installées. La lactescence de cette cascade déjà aperçue lorsque tes charmes s'étaient abattus sur son détenteur, t'affriola et tu te galvanisas de sa proximité, tes arabesques désormais avachies à sa droite frôlant les siennes.

Un soudain inconfort te harponna le palpitant, torrentielles perditions insufflées de Sky qui éclaboussèrent tes pensées et pourtant, un croissant rayonnant de charme étreignit tes lippes alors que tes iris s'agglutinèrent à son faciès. Heurté à la fadeur de son ignorance malgré ta présence embrassant ses côtés, le bout de ton coude assaillit amicalement et coquinement à quelques reprise l'épiderme de son bras d'adroites et faiblardes pulsations.

Hey, on m'ignore ? On me dit pourtant que ma présence est agréable.

Ton sourire s'affubla d'une véhémente incandescence tandis qu'une serveuse fut interpellée d'un gracile sifflotement exsudé d'entre tes lippes. Lorsqu'elle pivota dans ta direction, tu la gangrénas de ton esquisse si extatique et ses prunelles semblèrent s'illuminer d'un doucereux voile charmé alors que ta requête alcoolisée macula soigneusement l'épars de papier lové au creux de ses paumes. Une choppe engorgée de bière s'exhiba sous tes prunelles à son retour, délicatement abandonnée face à toi sur la table. Te galvanisant d'une lichée et ressentant incessamment les tourments de ton compagnon, ton interrogation s'écoula tout de même d'entre tes lèvres enjôleuses.

Pourquoi t'es pas avec tes potes ce soir ?

SKY

BAMBI

PestilenceFeat. @Nirvana S. Ørøfin

Soupir arraché d'entre tes lippes, tes yeux affrontent ceux de Nirvana, ses bois fleuris annonçant le printemps attirant tous les regards que tu avais vaillamment éloignés avant. Son coude dans tes côtes te fait légèrement sursauter et ses paroles te font légèrement sourire. Mais vite les morbides réflexions annihilent cet élan de candeur, et tu détournas le regard, laissant comprendre qu'il serait vain d'essayer de te ramener de tes douces abysses mentales.
Serveuse charmée en un instant prend la commande alcoolisée de ton compagnon non désiré et finit par lui apporter une pinte bien remplie qui te rappelle que la tienne est désormais achevée. C'est sans gêne que ta main se saisit de la boisson qui n'est pas destinée à tes lèvres, mais la bière est moins alcoolisée que le whisky pur feu que tu avais avalé, et c'est avec une moue de déception que le verre tinte de nouveau contre la table boisée.
Finalement, la question insistante de l'hybride attablé près de toi t'atteint, et c'est avec un claquement de langue d'abandon que tu cèdes à la discussion.
Je n'ai pas vraiment de... potes.
Rien de plus sincère que cette affirmation, il te semble toujours t'entourer d'une compagnie féminine attrayante et guère rassurante, parfois d'amants masculins, sans que l'amitié ne naisse de la rencontre des deux chairs. Tes épaules se haussent et tu fais signe à la serveuse pour qu'elle te resserve ton verre, irresponsable résonnant dans ton esprit de sa voix fluette, tes yeux détournés pour ne plus la regarder.
Esprit qui se focalise sur le jeune homme à tes côtés, tu arrives presque à effacer le bruit de fond alors que tes yeux s'enfoncent dans les siens, à l'orée de dénuder son âme si peu protégée.
Tu aurais quelque chose à cacher, Nirvana ?
L'alcool qui t'est enfin servi trouve un chemin rapide dans ta trachée, c'est à peine que tu sens sa saveur sur la langue tant tu désires tout oublier.

La choppe culminant la table dont les flancs accueillaient vos deux silhouettes parées de proximité fut aliénée des phalanges de Sky mais elle ne fut point embrassée de ses lippes, la déception mortifiant subitement les traits de son faciès. Sa préférence s'enticha plutôt d'une énième commande alcoolisée et ce fut l'ardeur d'un étincelant whiskey qui auréola les entrailles de cette nouvelle verrerie qui lui fut offerte par la serveuse. Semblant dénué d'amicales affinités, ton bras s'échoua familièrement derrière ses épaules pour les embrasser de sa présence. Tes iris assaillis des siens, une enjôleuse esquisse enjoliva tes lippes tandis qu'une nouvelle lichée dévala le long de ta gorge assoiffée.

Moi cacher quelque chose ? C'est une bonne blague ça tiens. Je ne crois pas avoir honte de quoi que ce soit pour le cacher. Qu'est-ce que la honte de toute manière ? T'as déjà ressenti ce genre de chose toi ?

Ta paume s'accola imprévisiblement au verre du lion, l'enserrant de son affriolant étau pour le soulager d'une gorgée du breuvage l'ornementant. Sa saveur délectée, ta langue vagabonda le long de tes lippes en un satisfait balayage, décorant finalement ta commissure droite de sa présence. Une véhémente boisson qui reprendrait certainement le flambeau de la bièraubeurre accueillie au creux de ta choppe.

La prochaine fois je commencerai par du corsé aussi. Le whiskey c'est super bon, je confirme. Quoique l'hydromel aussi est pas mal dans son genre.

Tes prunelles sillonnèrent à travers la pièce, caressant les autres regards éperdus de ta silhouettes de leur truculent ambré et affriolant plus d'un, d'un vivace et bref tressaillement du manteau ciliaire de celle de droite. Clin d'oeil serti de charme qui conquit certains d'embarras et essoufflèrent d'autres de perditions contemplatives à ton égard, les iris adoucis d'émerveillement.

SKY

BAMBI

PestilenceFeat. @Nirvana S. Ørøfin

Bras qui s'échoue avec une familiarité inquiétante derrière tes épaules, tes yeux se rivent dans les siens alors que ses paroles se débitent à flots irréguliers, paroles dans le vide et exemptes de valeur. Trop. Il parlait trop, et cela commençait lentement à te déplaire, alors que tu étais venu ici pour fuir les discussions et les propos sans valeur, tu venais de te faire de nouveau piéger à ton jeu.
Sa main se saisit de ton verre et le porte à ses lippes que tu contemples quelques instants alors que sa langue passe dessus. Promesses de prendre la même boisson une prochaine fois, ta tête se penche et tu le contemples avec un sourire ne présageant rien de bon. Ses yeux se perdent dans la foule quelques instants, mais ta main fuse et saisit son menton pour les recentrer sur les tiens.
Rien à cacher, hein ?
Tu m'en voudras pas si je fouille ? Pensée formulée directement dans l'encéphale de l'autre, tu te plonges dans ses iris jusqu'à ce que la réalité se délite, envahie par des myriades d'images. Mélodie qui parcourt l'échine, trop rapide, trop éphémère, un visage y est lié, Mirza le nom soufflé par les réflexions de l'hybride, nombreuses images de forêts venant bousculer les autres. Cacophonie épuisante de sentiments inachevés, colères et désirs inavoués et refoulés, tu t'arraches de cet abîme intime pour te reculer, essoufflé, les yeux baissés. Encore une fois tu as voulu jouer avec l'esprit d'autrui et tu as failli y perdre le tien. Inconscience et insolence qui vont de paire, le sourire te monte aux lippes alors que ta main reprend ton verre.
C'est qui, Mirza ?
Malice suintant de ta voix, tu glisses ta capuche échouée sur tes cheveux blancs, les lèvres trempées dans le liquide alcoolisé. La nature de ton compagnon de table t'a donné envie d'y goûter, de découvrir ce que quelqu'un aussi sauvage pouvait t'offrir dans un contexte différent, mais c'est avec sagesse que tu conserves tes mains près de toi, seul ton regard dérivant sur le brun pour le contempler sournoisement.

Tes iris balbutiaient à travers la pièce engorgée d'effluves alcoolisées et de palabres saccadées trop souvent dénuées de conscience. L'ardeur des sournois breuvages l'avait essoufflée et les désirs s'étaient déchaînés, perfidement mués en d'indécentes vocalises. Les phalanges de Sky s'entichèrent fugacement de ton menton, assujettissant ton regard vagabond du fervent désir de confrontation du sien et tes iris se lovèrent goulûment au creux de ses prunelles. Son gravé carillonna subitement au coeur de tes pensées effrénées et tu balafras la coquinerie enjolivant son faciès de l'amusement qui revêtit l'esquisse s'avachissant le long de tes lippes. La légilimencie affublée de sa fervente inquisition était une curiosité étiolée des habitudes de tes sens trop souvent assaillis de celle exsudée de Selene. La stupeur ne put ainsi craqueler ton esprit et d'enjôleuses saccades rieuses dévalèrent le long de ta gorge.

Je t'en prie, fais comme chez toi. Je te l'ai déjà dit mais je n'ai rien à cacher petit curieux. Ton intimité sondée, tu l'inondas de cette symphonie hantant chacun de tes onirismes une fois l'obscurité régissant le firmament, de ces étendues arborescentes engorgées de litanies animalières, de ce doucereux faciès aux iris auréolés d'un éclat océanique. Mirza, tendre Mirza essoufflant ton palpitant. Être le plus chéri au monde. Le joyau qui fut douloureusement éclipsé de la pellicule de ta mémoire sous la véhémente torpeur de cette tragédie encore insipide et brumeuse ayant fracassé et mutilé ton existence, ravivé des confidences du serdaigle malgré tes souvenirs demeurant entravés. Lorsque son interrogation fusa à travers les airs, le croissant rayonnant de plénitude aliénant tes lippes s'écartela et ton bras échoué autour de sa nuque l'attira pour gangréner les quelques centimètres lovés entre vos deux silhouettes, tes prunelles incandescentes de frivolité flagellant les siennes. Oya oya ~T'as pas voulu aller creuser plus profond mon mignon, quel dommage. Pourquoi Mirza t'intéresse t-il autant alors qu'il n'est même pas là hein ? Dire que c'est moi qui te tiens compagnie avec tous ces grossiers personnages déjà complètement saouls, regarde. C'est compliqué de toute manière et je ne suis pas du tout dans le mood pour des réminiscences ce soir vois-tu ?

Une lichée galvanisa les tréfonds de ta gorge et le bout de ton pollex se promena lascivement le long de ses lippes, désireux d'éveiller les tentations et d'engouffrer le lion au creux de décadents vices nocturnes pour éphémèrement essouffler les tourments constellant douloureusement vos pensées.

SKY

BAMBI

PestilenceFeat. @Nirvana S. Ørøfin

Pensées qui se heurtent aux siennes, tu le contemples, son bras venant vous rapprocher dangereusement. Ses iris pénétrant les tiens, tu te délectes de la sensation électrisante causée par votre proximité. Tu l'écoutes te murmurer des paroles sans même les énoncer, son pouce glissant sur ta lèvre venant te donner une claire idée de ce qu'il désirait avoir comme mood. Sourire venant naître sur tes lippes, ta main se glisse sur sa cuisse et remonte, lentement mais sûrement, vers une destination évidente.
Tu as eu déjà à faire avec des legilimens, je vois. Constatation faite dans son esprit éclairé, les griffes de ton don s'élancent de nouveau dans l'esprit, arrachent le visage de Selene d'entre les doucereux souvenirs. Aucune remarque ne t'échappe, te remémorant l'emprise de la jeune femme sur tes propres pensées, et tu te retires de nouveau, restant pourtant proche physiquement. Ta paume dangereusement avancée s'arrête, iris dérivant sur les lippes tendues de celui qui pourrait bien occuper ta nuit.
Qu'aurais-tu à me proposer ?
Paroles énoncées à voix basse, murmurées d'une voix suave qui se veut féline, voix qui incite à l'érotisme et à la vulgarité. Tu es saoul mais pas assez pour perdre contrôle et tu as bien envie de jouer ce soir.
Ta main calmement posée se glisse soudainement sous son haut, goûtant de ses extrémités les muscles gracieusement dessinés. Bien bâti, on pouvait l'admettre, Nirvana te donnait de plus envie de te laisser aller ce soir dans l'étreinte masculine pour changer.
Finalement tes yeux vinrent jouer avec les siens, alors que tu saisis sa main venue caresser ta lèvre, rapprochant dangereusement vos visages jusqu'à goûter au souffle qu'il expirait.
On pourrait tous les deux juste... oublier.
Sourire malicieux qui fend ton visage d'une grimace, ta chair est prête à se déchaîner et se laisser aller. Ne reste plus qu'à savoir si ce soir tu auras le plaisir de danser avec un enfant de la forêt.

Vous êtes vraiment étonnants à farfouiller dans l'esprit des autres. Autant ça doit être amusant que pesant si jamais vous tombez sur des brides de mémoires moroses ou douloureuses. Cascades palabrées qui s'agrémenta des lascives promenades insufflées du creux de ta paume libre avachie sur la cuisse de l'autre lion, la tienne asservie se galvanisant de la suavité des attentions érigées. Elle longea cette pulpeuse et onctueuse extrémité rencontrant finalement la véhémence de sa hanche dont elle s'enticha, le bout de tes phalanges s'insinuant sensuellement sous le haut éclipsant son tronc, tes iris enlisés au creux de ses siens. Lorsque son regard s'affaissa pour se délecter de l'opulence de tes lippes, quelques brisures rieuses conquirent les tréfonds de ta gorge. Une interrogation fit balbutier sa langue et ton crâne valsa pour s'abreuver de la proximité de son oreille, tes lippes s'agglutinant contre ses courbures postérieures et son cartilage doucereusement estropié d'un baiser. Tout ce que tu voudras mon beau. Ton plaisir est le mien.

La pétulance exsudée de sa paume macula ton épiderme qui fut conquis d'une frissonnante canicule, ses phalanges érodant la musculature tressant ta pulpe de leur délicatesse, un grognement serti de plénitude s'évadant d'entre tes badigoinces accolées au dos de son oreille, le fracassant de son sensuel ricochet. Ta paume arrimée à sa hanche la sillonna, son vagabondage se distordant lentement pour effleurer sa sphère lunaire gauche et asservir la naissance de son pli-interfessier de la fébrile curiosité de ton index qui s'y engouffra doucereusement et gratifia ses parois d'une caressante rencontre. Une myriade de baisers s'écoula d'entre tes lippes pour écrouer l'arrière de son oreille de leur érotisme puis tu délaissas les esquisses de Sky pour heurter le comptoir de ta présence. Vos boissons furent réglées avec vivacité, les quelques billets autrefois préservés de leur antre tissulaire désormais enrobés de la paume du barman suite à quelques palabres ayant discrètement émoustillé ses tympans. Une chambre avait été quémandée, te dépouillant des quelques derniers épars de papier précieux.

Tes courbes se hâtèrent ainsi à parcourir les escaliers, la clef d'accès à la pièce intime qui te fut subtilement offerte, engouffrée au creux d'une de tes paumes tandis que tes iris s'ancrèrent au coeur de ceux de l'autre gryffondor, l'invitant à abandonner sa table pour s'enticher de ton cheminement. Descellant la porte l'entravant lorsque l'étage vacilla à l'arrivée de ta silhouette, elle fut écartée de ton sillage et tes arabesques s'y insinuèrent. L'objet essoufflant les serrures culmina l'étagère, délaissé de l'étreinte de ta main et la veste parant tes épaules fut assujettie d'une déchéance pour gésir au sol, la présence de Sky à présent ferventement désirée de ton esprit.

SKY

BAMBI

PestilenceFeat. @Nirvana S. Ørøfin

Matinée qui te cueillit du plein fouet de sa luminosité ardente, tu t'éveillas courbaturé comme jamais. Ton compagnon d'une nuit allongé à tes côtés, tu ne pus t'empêcher de le contempler, t'interrogeant sur une possibilité d'une récidive des événements nocturnes dans un futur pas trop éloigné. Migraine affreuse venant te faucher, payement injuste et inéquitable pour l'alcool absorbé, tes propres pensées malsaines ne te laissèrent pas en paix, venant sans plus attendre te hanter malgré tes réticences.