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Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra

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Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra Sam 14 Avr - 16:45


Let's rock'n'roll, baby! feat Aleksandra.

   

   C’était un samedi après midi tranquille. Du moins pour la plupart des gens. Pas pour moi. Sans doute parce que je ne tiens pas en place, et que j’ai besoin d’occuper chaque minute de mon existence. C’est déjà assez court comme ça, alors on va pas en plus se laisser mourir sur un coin de table en attendant que la vie passe, non ? Bref. A vrai dire, c’était, pour ma part, une journée spéciale : je donnai un concert localement – malheureusement, sans le reste de mon groupe, qui n’avait pas pu se libérer et dont certains membres avaient préféré privilégier les révisions. Les revi-quoi ? C’était là un vocabulaire totalement inconnu de mon dictionnaire personnel. Ahem.

Mon oncle, très fier de m’avoir offert ma première guitare, essayait de me pousser vers une carrière dans ce domaine, et m’arrangeait de petits concerts dans les pubs locaux.  Au cas où un grand ponte de la musique ait décidé d’aller se perdre sur le chemin de traverse ou a Pré-au-lard, sait-on jamais. En famille, on se soutient ! Et entre musiciens aussi. Ce jour-là, le lieu de prédilection pour se produire était justement la très célèbre pub des Trois Balais. Je me demande bien comment Augustus en connait la patronne d’ailleurs. Peut-être parce que… euh non, rien. Oubliez ça, je ne veux pas le savoir, finalement ! Aucune envie d’imaginer la jeunesse de mon oncle, parce que je la suppose pas toujours très… catholique, dirons-nous, même si nous ne sommes pas religieux, du côté moldu de la famille.

Sur place, je saluai quelques élèves, et la gérante, bien entendu, puis installai rapidement mon matériel. Sans chanteur, ce serait moins évident qu’à l’ordinaire ! En plus, je connais très peu de chansons du monde des sorciers, mais j’imagine que cela n’aurait pas beaucoup d’incidence. Une chanson reste une chanson, et le tout est d’avoir une présence sur scène ! On ne va pas le cacher, je ne suis pas un très bon chanteur, avec ma voix trop rauque pour être mélodieuse, mais j’ai l’avantage d’avoir beaucoup d’énergie à revendre !
Pour l’occasion, j’avais aussi eu le droit de troquer mon satané uniforme – la robe et la chemise passent encore, mais la cravate, la barbe ! J’étais donc là, fièrement dressé au centre de la pièce, dans mon jean en cuir agrémenté d’une ceinture à gros clous, et ma chemise rouge et noire à carreaux, et arborant aux pieds des baskets noires si usées qu’elles auraient leur place dans un musée. Bracelets à rivets et boucles d’oreilles, j’aime mes costumes « de scène » (le terme fait un peu prétentieux, vu qu’il y a majoritairement, comme on le dit familièrement, trois pelés et quatre tondus à chacune de mes représentations), parce qu’ils me permettent d’être radicalement diffèrent. Loin de l’austérité des uniformes, des règles.

Très confiant, je joue trois notes pour accorder ma guitare et m’exclame :

« Hey ! Ça va bien pour vous aux Trois Balais ? »

La réponse n’est pas des plus enthousiastes, mais ça ne m’atteint pas plus que ça. Je suis là, et je suis motivé. Quelques applaudissements d’élèves Gryffondor que j’ai côtoyé dans les dortoirs me donnent encore plus de courage.
Et j’oublie tout. Le pub à moitié vide, le fait que je n’ai que 15 ans, que je ne chante pas bien, que je sois seul sur scène. L’adrénaline l’emporte, et me voilà, bondissant en tout sens pour suivre le rythme, tout en chantant. Je joue des classiques moldus : Smoke on the water, Painted Black, Something just like this, Another Brick in the Wall… Ces morceaux sont très vieux, mais dans le monde moldu, ils ont atteint une sorte d’immortalité.  À ce moment-là, il n’y a plus que la scène et ma guitare. Mes traits se détendent et je souris franchement, un show, ça se fait avec le cœur ! Puis, je m’amuse plus encore : d’humeur taquine, je fais un clin d’œil à une jeune fille installée sur un banc au fond de la salle, avec ses amis. Je l’ai déjà aperçue auparavant, c’est une élève de Poufsouffle à peine plus jeune que moi – elle est en 4eme année, il me semble, et je la reconnais grâce à sa flamboyante chevelure. J’ai un truc pour les cheveux roux, parce qu’ils dégagent tellement plus d’énergie que les miens, d’une pâleur diaphane. Ma propre mère a les cheveux roux, à la réflexion.  Les psychologues y trouveraient peut-être un rapport, mais on va vite ranger cette idée dans le placard du tout ce que je ne veux pas savoir !

La demie-heure qui m’était accordée s’essouffla rapidement, et je m’écartai vite du devant de la scène. Retour à ma place d’ado, d’élève. J’éprouvai cependant un sentiment de grande satisfaction. La bouche sèche d’avoir tant beuglé dans le micro, je m’approchai du comptoir et commandai un jus de citrouille. Pas d’alcool. Je pourrais aisément passer pour un élève majeur, et on me servirait sans doute sans problème, mais je ne goûte pas de ce poison. Visiblement, il ne dilue pas bien dans les veines des Olwen…
Pourtant, je suis encore d’humeur joueuse. Et si je payais un verre à quelqu’un ? Je jette une pièce en l’air. Pile, j’offre un verre à la personne de droite, face, j’offre un verre à la personne de gauche. 1, 2, 3… Pile. Je me tournai vers la droite.

« Hey salut ! Ça te dirait un verre en toute amitié ? »


Je suis enthousiaste, mais j’ai pas envie de passer pour LE dragueur relou, d’où cette précision.

   

   
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Re: Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra Ven 20 Avr - 11:00

i thought that i was dreaming
when you said you loved me
On était samedi. Premier jour du week-end. Et donc pas de cours. Je pouvais faire ce que je voulais aujourd'hui. Sortir dans le parc, faire un petit plongeon dans le lac, aller à la bibliothèque faire les devoirs pour la semaine prochaine. Hum non. Je décidai d'aller faire un tour aux trois balais pour boire un petit verre. Je ne croisai personne sur mon chemin avec qui je pourrai y aller. J'y allai donc seule. Cela ne me dérangeai pas j'aimai bien y aller seule quelques fois, je pouvais croiser des gens aux trois balais avec qui je pourrai discuter. Des inconnus ou des gens que je connaissais. C'est habillée d'un short en jean et d'un simple débardeur rouge que je partis en direction de pré-au-lard. Il y avait pas mal d'élèves à l'extérieur dû au beau temps. Je ne mis pas très longtemps pour arriver au village. Je croisai en passant l'auberge la tête du sanglier. On raconte que des personnes s'intéressant à la magie noire vont boire un coup là bas. Sa pourrait être cool d'y aller un jour. Je me demande bien ce qu'ils servent à boire.

Une fois devant la porte en bois des trois balais j'entrai. Il n'y avait pas beaucoup d'élèves, la plupart étaient à l'extérieur. Je m'assis au bar et regardait en direction de la scène. Quelques groupes de sorciers jouaient. Des connus comme des moins connus. Et aujourd'hui il n'y avait qu'une seule personne, un jeune homme plus jeune que moi aux courts cheveux blancs. Yeah déjà un point commun. Il est avec une guitare électrique. Je remarque que peu de personnes s'intéressent à lui. Il commence alors à jouer des morceaux de rock moldus connus. Le chanteur fait un clin d'oeil à une jeune fille rousse dans le pub. Sûrement un dragueur. Désolé mon coco si tu essayes avec moi tu es trop jeune. Au bout d'une demie-heure il termine son show. Il s'assoit à côté de moi et commande un jus de citrouille. Trop jeune pour boire de l'alcool. Quoique j'avais commencé à boire à 16 ans. Et je suis sur que des élèves ici commencent beaucoup plus jeune. L'albinos (je l'appellerai l'albinos) se tourne vers moi et propose de payer mon verre. En toute amitié rajoute-il. Je lui souris.

- Et bien pourquoi pas ! Une bièraubeurre pour moi alors !

Pour commencer.
+ tag@Gabriel Olwen Yule
+ notesj'espère que tu aimeras
BY MITZI
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Re: Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra Ven 15 Juin - 19:10


Let's rock'n'roll, baby!

   

   
« Une Bierraubeurre et une limonade, s’il vous plaît. »  demandais-je nonchalamment, appuyé au comptoir.
Oui je sais, pas très rock’n’roll tout ça, mais j’ai une forte tendance à aimer le sucre. BEAUCOUP TROP. Je pense que si je ne possédais pas un métabolisme d’ectomorphe (petit chanceux que je suis !), je ressemblerais probablement à mon chat Pâtacrêpe, la bedaine traînante et les pieds trop enflés pour rentrer dans n’importe quelles chaussures. A l’exception près que, puisque c’est un chat, il n’a nullement besoin de porter de chaussures. Si vous suivez toujours mon raisonnement… Enfin bref. A moi cookies, boissons sucrées, chocolat, pizza… et tout ceci sans conséquences visibles ! La plus grande joie de l’adolescence ? Pouvoir allègrement s’empiffrer de chocogrenouilles sans le moindre soupçon de culpabilité. D’ailleurs, une limonade, c’est un peu une boisson de grand enfant, non ? Bien sûr, à mon âge, on aime se tester, repousser les limites, et nombres de mes camarades de classe avaient déjà tenté de tromper la vigilance de la tenancière, buvant de l’alcool dès leur cinquième ou sixième année. J’avais beau adorer les défis autant que je détestais les règles toutes faites que je trouvais d’un ennui mortel, même au cœur de cette période compliquée qu’est l’adolescence, j’avais appris à me tenir à l’écart de toute substance pouvant affecter l’humeur, la personnalité ou l’état d’un individu. Et l’avantage d’être si jeune était que l’on n’avait pas à se justifier de ne pas en commander au bar.

Tandis que la serveuse déposait les boissons sur le comptoir, je m’amusais avec les quelques gallions au creux de ma main, avant de les lui tendre. Celle-ci tiqua et me dévisagea des pieds à la tête, avant de de s’enquérir de sa voix rauque :

« On se connait, jeune homme ?  Vous me rappelez quelqu’un…»

Et c’était reparti ! Décidément, ce genre de circonstances étaient si communes que j’en arrivais à me demander si les membres de ma famille connaissaient toutes les vieilles pies mal fagotées en pleine cinquantaine. Elle n’avait pas l’air d’avoir été le style de femme de mon oncle, pourtant. Des cheveux en bataille, des joues trop fardées, un tablier trop serré. Tout chez cette femme respirait le trop. Le trop de mauvais goût. Impossible de savoir si c’était les années qui l’avaient rendue ainsi, ou si elle l’avait toujours été. Peut-être connaissait-elle mon père ? C’était son truc, le trop, mais pas ce trop là. Bien trop tacky pour lui ! Quoiqu’il en fût, je n’avais pas du tout envie d’aborder le sujet. Avec un haussement d’épaules, je me contentai de répondre le plus naturellement possible :

« Non, je ne crois pas. C’est parce que j’ai une tête très banale ! »


Difficile à croire. Pas terrible, comme mensonge. Premièrement, difficile de savoir à quoi je ressemble, sous toutes ces couches de liner et de fard noir autour des paupières. En outre, ce n’est pas tous les jours que l’on croise un jeune aux cheveux blancs – j’avais en ma faveur sur ce point, que l’on avait l’avantage d’être deux à partager ce trait capillaire dans la salle. Et surtout, surtout, il est fort rare de rencontrer un adolescent auquel il manque un bras et possédant une prothèse. Ce n’est pas très courant, dirons-nous. Je m’efforçai de détourner l’attention de cette déplaisante remarque et tendis le verre à la jeune fille, trinquant gaiement dans un tintement sonore :

« A la tienne ! »

J’avalai une longue gorgée, savourant le pétillement des bulles le long de ma gorge. Rien de mieux que le sucre, je vous l’avais dit ! Mais, il ne s’agirait pas que mon invitée s’ennuie. Il me semble l’avoir déjà aperçue auparavant, dans les couloirs ou peut-être dans les gradins des matchs de Quidditch. Je lui tendis la main – celle encore en un seul morceau et composée de chair, au cas où vous vous poseriez la question.

« Gabriel Yule, mais tu peux m’appeler Gaby ! Tu es à Gryffondor, non ? »


Avant que je n’ai pu obtenir quelque réponse, une voix d’outre-tombe, émanant cette fois-ci de la gérante, interrompit la conversation, aussi sourde qu’une bonne vieille beuglante :
« Monsieur Olwen, vous allez me faire le plaisir de pousser votre matériel ailleurs que dans un coin de mon commerce ! Allez, zou ! À croire que c’est de famille de se croire dans une porcherie ! Je savais bien que je n’aurais jamais dû reprendre contact avec votre goujat d’oncle ! »
Et elle poursuivit son monologue, encore et encore. Je levai les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il toujours que mes relations familiales viennent s’immiscer dans tout ce que je pouvais entreprendre ?

« Gabriel Olwen Yule. Enchanté !» corrigeais-je à contre-cœur pour éviter toute confusion.

   
©️ MISE EN PAGE PAR TAZER.
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Re: Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra Ven 31 Aoû - 18:23


let's rock'n'roll, baby!.

Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra Wspjl110
L'étudiant aux cheveux courts blancs commanda deux boissons. Une limonade et une bierraubeurre. Il n'y avait pas d'alcool dans cette boisson. Je n'avais pas envie d'en boire. Surtout que je ne tenais pas trop l'alcool, je voulais pas trop qu'il me voit bourrée. Il devait avoir bien soif pour commander deux boissons en même temps. En attendant que la barman lui ramène sa commande, l'étudiant s'amusa avec quelques gallions dans sa main. Une fois ses boissons posées devant lui il paya la femme qui lui dit qu'il lui rappelait quelqu'un. S'ils allaient avoir un problème je n'étais pas là. Je buvai une gorgée de ma boisson. Je jetai un bref regard à la barman. Elle était proche de la cinquantaine et était trop maquillée. Je la trouvai assez moche. L'étudiant haussa les épaules en répondant par la négatif et en disant qu'il était un étudiant banal. C'était pas le cas de sa couleur de cheveux. Il n'y avait pas beaucoup d'étudiants avec des cheveux blancs. Je me demandais si c'était une coloration ou si il était albinos. Je remarquai qu'il avait les yeux maquillés de noir. Hum un émo ou un gothique peut être. Je n'avais aucun problème avec ce style de mode. Il reporta son attention sur moi, trinquant son verre avec le mien. L'étudiant bu goulument une gorgée de sa limonade. Une fois ceci fait, il tendit sa main vers moi, se présentant. Il était lui aussi à gryffondor comme moi. Je lui souris, lui serrant la main

- Aleksandra mais tu peux m'appeler Alek ou Aleks. Et ouais je suis moi aussi à Gryffondor.

Alors qu'on allait être tranquille sans problèmes à discuter, la barman nous commença à sortir à Gabriel qu'il devait partir d'ici et qu'elle n'aurait pas du reprendre contact avec son oncle. Oulah une histoire de famille ? Elle continuai de parler. Je m'en foutai un peu de ce qu'elle disait. Gabriel reprit en donnant ses deux prénoms.

- Enchanté. Dit sa te va si on change de place ? J'ai pas trop envie qu'elle nous fasse chier.
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Re: Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra

Let's Rock'n'Roll, baby! * Aleksandra
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