No pido que todos los dias sean de sol |Alba| TC -FINI-

Alba. Alba. Alba, despierta te. Alba por favor. Extrañarás tu avión.

J'ouvre les yeux, difficile de se lever après une soirée pareil. Heureusement que papà est là. Qu'est-ce que je ferais sans lui... Rien de bon, j'en ai bien peur. Le point positif, c'est que je n'aurai pas à attendre longtemps à l'aéroport, le point négatif, c'est que je dois à nouveau lui dire au revoir.

Pendant mon long et exténuant trajet pour retourner en enfer... ahem.. chez ma mère, je vais vous raconter ma merveilleuse histoire, ça fera passer l'ennuie. Forte heureusement je ne reste pas longtemps chez elle, je dois retourner à Poudlard, l'école des sorc... de magie. J'adore cette école, il y a de la vie et ça fait du bien.
Bon par où commencer... Ah oui je sais : par le commencement de toute ma vie.

Ma mère s'appelle Sophia Jones, c'est une moldue, ce n'est pas pour ça que j'ai du mal à aller chez elle, ni parce qu'elle est anglaise, loin de là. Elle faisait ses études à “University Westminster” de Londres. Elle voulait faire sa dernière année avant le master dans un pays latino et a choisi l'Argentine. Elle est arrivée dans la famille Banderas Morel, dans laquelle il y avait un certain Juan Banderas Morel, qui lui travaillait dans un tapas avec sa mère. Ils n'avaient que deux ans d'écart. De fil en aiguille Juan lui apprenait la culture Argentine, le mode de vie et la langue. Il lui donnait beaucoup de cours de langue. Tellement qu'une fois ils sont allés tellement loin que 'pouf' neuf mois après naissait une petite Alba ! Oh c'est moi ça haha !
Bon il faut savoir qu'ils étaient déjà officiellement ensemble et qu'ils s'aimaient. Papa avait même avoué à maman qu'il était un sorcier, c'est pour dire ! Ils se sont installés dans un bel appartement T3, juste avant ma naissance. Mais passons les bons moments, j'étais le plus beau bébé du monde bla bla bla... J'ai vécu dans une famille aimante bla bla bla... Mon père et ma mère étaient le couple inséparable bla. Bla. BLA.

Attention, vient le premier impacte de ma vie. J'avais cinq ans, c'était l'été et il faisait tellement beau. Papa m'avait acheté une nouvelle robe, pour une grande occasion. Le soir il m'a amené au restaurent où on a ATTENDU ma mère pendant près de trente minutes ! Quand elle est arrivée, elle avait les cheveux attachés “vite fait”, un chemisier rouge mal boutonné et un pantalon noir accompagné d'escarpin. Elle était belle hein, mais pas comme d'habitude. Ma tête se décomposait à mesure qu'elle avançait vers nous, elle n'avait fait aucun effort et n'avait même pas remarqué la jolie robe que papa m'avait acheté. J'avoue que c'est un détail, mais qui change tout. Non ce n'est pas pour ça que je lui en veux.
La soirée se passait bien, maman disait qu'il y avait un monde fou et qu'elle avait du finir le trajet à pied. Les serveurs venaient de nous apporter nos dessert, un délicieux “flan casero” avec une portion de chantilly et double portion de “dulce de leche” pour ma part, mes papilles en rêvaient déjà. Je prend une bouchée, une seconde, puis mon père nous stop alors que j’entamais la troisième.
Il a posé le genou à terre, il était si amoureux, c'était parfait. Ma mère a ouvert de grands yeux, elle ne s'y attendait pas, elle a rit, mais attention ce n'était pas le rire genre “huhu oui bien sûr olala” non. C'était le rire mauvais, mesquin et fourbe, elle a ajouté “It's the end Juan”, elle s'est levée, m'a embrassé difficilement le front et elle est partie en riant. Le flan que j'avais enfourché avec ma cuillère est tombé dans mon plat, je ne bougeais plus, ce n'était pas ma mère, ce n'était pas possible. Ça nous a coupé l'appétit, on est rentré espérant la retrouver à la maison, mais ses affaires avaient disparu, il restait seulement une enveloppe sur la table, à l'intérieur le double des clés et une photo de ma mère avec un autre homme. Ça voulait tout dire et mon père était anéanti, il ne méritait pas ça. Je lui ai pris la main et lui ai dit “Nunca me voy a salir, papa.”
Depuis, c'est mon père et moi contre le monde.

Oh j'ai piqué un somme, je suis désolée... Où est-ce que j'en étais?

Ah oui, la même année, pour Noël, mon padre m'a amené pour la première fois au cirque. C'était incroyable, ça a été le deuxième impacte important de ma vie. J'étais assise au premier rang, un sachet de Raffaello dans les mains. Le spectacle était amusant, les personnages qu'on découvrait été super, bon il faut dire que quand on est issus d'un monde remplit de magie, très peu de chose impressionne. Puis la salle s'est éteinte. Seule une petite douche de lumière éclairait le centre du chapiteau. Une fumée emplissait le lieu, ça sentait la barbe à papa, et dans une musique légère et apaisante, elle est apparue. C'était une femme magnifique, elle avait des cheveux blonds bouclés, elle portait une robe bleue nuit immaculée de paillette qui ressemblait à des étoiles. Elle descendait du ciel assise sur une simple bar tenue par deux cordes. Elle ne faisait qu'un avec l'air, elle était belle, elle était légère. À la fin, juste avant de quitter le chapiteau mon père m'a amener dans les coulisses, pour que je la rencontre. On a beaucoup discuté, et pour moi il n'y avait plus aucune hésitation, plus tard je voulais faire comme elle.
En rentrant, mon père me mit au lit, et juste avant qu'il éteigne la lumière je lui ai dis “Un día, iré tan alto en el cielo que voy a tomar la luna para ti.”

Depuis, mon padre m'a inscrit à l'école de cirque jusqu'à mes 10 ans, puis comme il avait repris difficilement contact avec ma mère, j'ai dû partir vivre chez elle, en Angleterre, à contre cœur, pour “apprendre à la connaitre”, ou plutôt pour qu'elle assume un peu son rôle de mère. Je l'ai très mal vécu et les séparations ont été très difficiles. Heureusement j'ai pu garder Mia mon chat, c'était plus facile. Durant les vacances d'été et de Noël, je partais chez mon père en Argentine, le reste du temps j'allais chez ma mère.
L'été de mes 11 ans, j'avais l'impression qu'un ange gardien avait entendu mon SOS, j'ai reçu une lettre, que j'ai toujours avec moi, on m'invitait à étudier à l'école Poudlard, mais attendez c'était pas ça la meilleure, j'allais être interne ET avec d'autre sorciers. Alors bien sur, je n'ai rien contre les moldus ou cracmols hein, mais ce qui est à moi, reste à moi. Et si tu n'as pas de magie, je suis désolée pour toi, mais Poudlard ce n'est pas pour toi.

Oh, l'avion atterri. J'inspire profondément, dans deux jours c'est la rentrée, je n'ai que deux jours à tenir, oui je ne lui ai toujours pas pardonné. Je crois qu'elle le vit un peu mal, elle peut enfin comprendre ce que papa a ressenti, ou pas. Quand je suis arrivée chez elle il y a bientôt sept ans, j'ai rencontré son amant, et je peux vous dire qu'elle doit bien regretter papa.
Bon je vous laisse, je rejoins el diablo ahem ma madre.