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Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd]

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Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Lun 4 Juin - 23:16


Plif plaf plouf






Les battants de la porte s'ouvrent alors que la jaune accompagne le bleu que je suis. Depuis le septième étage jusqu'au hall, plusieurs regards s'étaient retournés vers eux tant la situation semblait incongrue. Il fallait dire que ma réputation de péteux hautain me collait à la peau et d'une certaine manière m'aidait très souvent. On me foutait la paix et l'insigne de préfet pouvait calmer certains velléités. Je ne savais pas comment Lisbeth réagissait, mais je traçais la route d'un pas assuré jusqu'à sentir l'air pur entourant le château. Le plaisir simple de respirer à pleins poumons l'odeur de l'herbe verte portée par le vent.

- Direction le sud.

J'avais préféré éluder l'histoire du téléphone, en tout cas pour le moment. Je le gardais dans un coin de la tête car la demoiselle ne manquait pas d'aplomb pour se risquer à jouer le maître-chanteur.

J'étais satisfait de ne pas avoir à me farcir le terrain de Quidditch. Je pense même que si cela avait été son choix, j'aurai réorienté le choix - pour ne pas dire l'imposer - vers une autre destination d'une pirouette verbale. Nous avons au moins un point commun. Des types qui tapent dans des baballes de différentes tailles pour les mettre dans des cercles, l'utilité et l'intérêt me dépassent clairement. Enfin, il faut de tout pour faire un monde après tout. Je haussais les épaules, le sujet méritait-il plus de développement après tout ?...

Par la route classique, le lac était à plusieurs centaines de mètres mais à force d'aller chercher des ingrédients pour mes potions, je connaissais quelques raccourcis bien utiles pour des coins qui l'étaient tout autant.

- Je comptais y aller en fin de semaine, mais quitte à aller au Lac Noir, autant ne pas y aller pour rien. Je ne sais pas ce que tu comptes attraper avec un snargalouf, à part un doigt mordu, mais je dois pour ma part plonger pas très profondément pour récupérer du corail accroché sur des rochers.

Je continuais à marcher avant de réaliser l'évidence de cette expédition que je faisais habituellement seul. Je grommelais légèrement avant de reprendre la parole. Enfin, si la pudeur t'empêche d'aller faire trempette, tu pourras toujours manger tes sandwichs et regarder les alentours. Le paysage vaut le coup.

M'aidant des bras, passant ma besace par devant, je me laissais glisser en contrebas d'une pente. La multitude d'arbres rendait la descente assez aisée pour peu que l'on s'y risquait à l'emprunter une première fois. Si Lisbeth voulait éviter le long détour balisé, elle allait devoir me suivre. Nous sommes bientôt arrivés lui dis-je sans me retourner, essuyant les quelques feuilles collées sur mon postérieur et mes mains.

Ce n'était pas touuuut à fait la vérité, mais on avait englouti les deux tiers du chemin. Je n'avais pas mes affaires de bain mais un caleçon restait un caleçon. Un sort pour enlever l'eau et le tour était joué.

- Le corail est souvent utilisé comme cœur d'une baguette, mais j'ai pu constater non seulement qu'il pouvait atténuer le goût de certaines mixtures sans en altérer son effet.

J'avais aussi remarqué que les strangulots aimaient les coins où les coraux se trouvaient. Or les cornes de strangulots servaient aussi à des potions avancées.

Pointant du doigt une petite crique isolée, je me tournais vers la Poufsouffle. C'est là.



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Dernière édition par W. Lloyd Lindberg le Sam 9 Juin - 12:01, édité 1 fois
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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Sam 9 Juin - 9:51

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
En croisant les regards abasourdis, et interrogateurs, des autres élèves Lisbeth se crut plongée dans un de ces teen-movies où apparaît toujours une scène de rapprochement improbable entre la studieuse étudiante ignorée de tous et le beau gosse (si possible quaterback), prélude à une amourette propre à faire pleurer dans les chaumières. Le type même de récit qui lui faisait lever les yeux au ciel, lui arrachait un soupir des tréfonds de son organisme – le pire étant le passage relooking où le réalisateur démontrait qu'une vraie femme ne portait pas de lunettes ni de vêtements amples.

Au temps dire que Lisbeth ne rentrait pas dans ce moule étriqué l'explosant avec toutes ses courbes et sa franchise désarmante. Elle conservait la tête haute, marchant d'un pas égal avec le préfet-en-chef tout en ignorant superbement les remarques muettes qu'elle pouvait lire dans chaque paire d'yeux qui les suivaient. Qu'ils bavent donc. Elle leur laissait Lloyd avec plaisir si l'un d'eux souhaitait se jeter sur lui pour lui déposer son cœur. Elle-même n'était guère intéressée par un tel projet.

Trop rigide à son goût.

Lisbeth pouffa lorsque le Serdaigle exprima tout haut son désintérêt envers le Quidditch – il était rare d'entendre un sorcier décrier ce sport.

« Baballes ? Je ne pensais pas que ce terme faisait partie de ton vocabulaire. »

C'en était presque mignon ce phrasé populaire dans la bouche d'un étudiant fleurant la distinction et la famille de pur-sang. C'était comme voir un étalon gambader avec la vivacité d'un poulain.

« Je ne sais pas non plus ce que je peux pêcher avec ça. » avoua Lisbeth, accompagnant ses propos d'un haussement d'épaules. « Mais il faut bien expérimenter. C'est comme ça qu'on progresse : en tâtonnant, tentant des trucs improbables. La tarte Tatin aurait jamais existé si les sœurettes l'avaient pas fait tomber sur le parquet. »

En parlant d'incident impliquant la chute d'un objet, la Poufsouffle manqua bien de dévaler que lui fit emprunter le Serdaigle. Il ne manquait pas de courage, elle devait l'admettre. Plonger dans le Lac Noir demeurait risqué aussi bien à cause de la gigantesque créature tentaculaire qui y nichait que les Êtres de l'eau pouvant se montrer particulièrement farouches auprès de ceux profitant de leur territoire sans avoir demander la permission préalable.

Ce fut une Lisbeth décoiffée, des herbes coincées entre ses boucles, qui rejoignit Lloyd sur les berges.

« Oh joli poste d'observation. Ça te dérange si je t'accompagne à la cueillette du corail ? Promis je sais être délicate quand je le veux. » La précision était de mise vu ce qu'elle avait commis dans la Salle sur Demande. « Ce serait utile ton idée pour rendre certains médicaments moins amers. Si ça fonctionne, file l'astuce à Sainte Mangouste. »

Avançant vers la crique, Lisbeth ôta ses chaussures pour les abandonner sur la berge, rapidement suivis de ses chaussettes. Les galets humides lui chatouillaient les orteils. Son sac atterrit à ses pieds. En quelques gestes, la Poufsouffle en dénoua les multiples fermetures pour mieux déployer une ribambelle de tupperwares et de papier sulfurisé. On pouvait y deviner les formes colorées et sucrées de multiples pâtisseries.

« On les mangera après la baignade si ça te dit. Perso ça me creuse toujours l'estomac de plonger dans l'eau. »

La robe de sorcière fut ôtée et pliée sommairement. Jupe, chemiser et cardigan la rejoignirent promptement, étalage d'uniforme britannique au tissu sommaire mais résistant. En lingerie et bas opaques, le corps de Lisbeth dévoilait toutes ses rondeurs – le gras du ventre, du bras, des cuisses. La Poufsouffle noua son épaisse chevelure d'un élastique avant de mettre ses pieds dans l'eau, se baissant pour s'en asperger. Un frisson hérissa ses poils, la fit grelotter.

« Brrr j'aurais dû me croquer une Pimentine pour m'échauffer le sang avant. Bon. Le dernier à rentrer dans l'eau est un Veracrasse ! »

Serrant les dents, Lisbeth avança résolument dans le Lac, l'eau claquant contre ses jambes, chatouillant ses cuisses.
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 11:50, édité 1 fois
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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Sam 9 Juin - 14:39


Swimsuits et strangulots






Je préférais ne pas relever quand elle montra son étonnement à m'entendre utiliser des mots familiers. Qu'elle se complaise comme bon nombre ici à ne juger que sur les apparences, cela m'allait très bien. Certes, ce genre de vocabulaire sortait rarement de ma bouche, en tout cas dès lors que je sortais de mon cercle très restreint d'intimes. Les apparences étaient trompeuses et pour mener à bien certains projets, il fallait qu'elles soient aussi convaincantes. J'allais pouvoir tester la demoiselle au Lac Noir plutôt que perdre son temps à faire la groupie au Quidditch.

Le chemin - en mode version raccourci par Lloyd - permit de prendre le large et l'air qui allait avec. Je fus satisfait de voir que Lisbeth me suivit dans mes coupes franches jusqu'à la crique lieu d'arrivée.

- Écoute, si tu veux tenter de pêcher au snargalouf, libre à toi, la seule chose que tu vas attraper c'est un mal de dos. À moins qu'il puisse exister dans les profondeurs marines une créature attirée par un snargalouf, je n'arrivais pas à concevoir comment celui-ci pouvait décider, la tête dans l'eau, à ramener quelque chose entre ses "dents". Tester et être curieux oui, mais avec un minimum de logique quand même.

Je lui exposais brièvement le but de ma visite, lui laissant le choix d'attendre et d'observer en mangeant un morceau. Tant s'en faut, voilà la Poufsouffle qui ne se démonte pas pour un sou et qui sans la moindre pudeur, effeuille autre chose que les branchages coincés dans sa chevelure. Hé bien, surprenant fis-je à demi-mot mais suffisamment fort pour être entendu. Elle avait déjà abandonné chaussures et chaussettes et sortait comme par magie des contenants à ne plus savoir quoi en faire quand je commençais seulement à faire de même.

Je n'aurai pas cru - et l'expression consacrée était parfaitement de circonstance - qu'elle se jetterait à l'eau sans tenue adéquate et en totale improvisation. Après avoir posé mon sac, j'enlevais pull et chemise que je pliais soigneusement pour les mettre sur un rocher plat et éloigné du bord. Mes chaussures trônaient à côté, chaque chaussette insérée à l'intérieur, le tout parfaitement aligné.

Je détachais la bouche de ma ceinture quand je risquais un regard dans sa direction. Elle n'était plus que légèrement vêtue, seule sa lingerie et des bas masquant sa peau. Sans me cacher je la détaillais de bas en haut. À quoi bon faire semblant de ne pas voir ce qui allait forcément être vu d'ici quelques secondes ou minutes ? Je suis étonné Lisbeth de te voir ainsi. Je n'en dis pas plus, laissant planer un fin mystère sur la nature de mon étonnement : qu'elle se soit déshabillée ou qu'elle ait ce physique là.

Elle avait des courbes, assurément, un surplus probablement dû à un excès de gourmandise. Les tupperwares n'allaient pas me démentir à ce sujet. Pour autant, elle avait du charme car elle était proportionnée. Contrairement à ce que pouvaient penser la gent féminine, nous autres les hommes regardons la femme comme un tout et non comme telle ou telle partie d'anatomie associée à une autre. Lisbeth en cela était harmonieuse à sa façon.

Pliant mon pantalon aussi parfaitement que le reste de ma tenue, je le posais par dessus mon pull, me retrouvant dans un simple caleçon noir près du corps, contrastant avec ma peau pâle.
Contrairement à elle, je n'avais pas un gramme de graisse en trop, mais pas plus qu'une musculature développé. J'étais fin et sec, ce genre de sportif qui faisait primer l'efficacité sur la démonstration de force.

- Hmmm.... Je ne suis pas très sucreries à la base, mais nous verrons une fois la cueillette terminée. Ne jamais dire jamais était une règle de base chez moi. Nous n'avons pas le matériel adéquat donc nous n'allons pas aller profondément, il y a des rochers sur notre droite.

Je me contractais pour aborder l'eau plus que fraîche qui venait glacer ma peau. Il nous fallut quelques instants pour nous habituer, arborant le nouveau rang de "Véracrasse" qui était préférable à celui d'"Hydrocuté". Je serrais fort ma baguette, ma respiration se faisant saccadée alors que seule ma tête émergeait de l'eau.

- Tu maîtrises des sorts informulés ? Dans l'eau c'est quelque peu utile pour garder plus longtemps son souffle. Généralement, j'utilise un sort pour détache le corail du rocher avec un Defodio avant de le faire remonter à la surface en évitant de le toucher. Je plongeai ensuite ma tête pour achever le processus d'immersion avant de ressortir les cheveux plaqués en arrière. Ici l'eau est encore assez claire pour y voir à courte portée mais pas de risques inconsidérés. Je ne tiens pas à te porter jusqu'au château et expliquer comment tu t'es retrouvée dans cet état à moitié nue.

Je me demandais bien quel sort je pourrai utiliser si je ne voulais pas me fatiguer à la porter physiquement, Wingardium Leviosa était trop faible, Locomotor peut-être ?... Peu importe ça n'arriverait pas.

- Attention aux Strangulots, il en traîne toujours quelqu'un dans le secteur. Tu sais comment t'en débarrasser ?
Ces saletés avaient beau se nourrir de petits poissons, ils avaient une agressivité coriace envers les humains. Si un combat devait s'engager, un prélèvement de cornes serait une juste rétribution. Restons l'un près de l'autre.

Je me mis à inspirer et expirer longuement à plusieurs reprises avant de prendre une longue goulée d'air et rouler sur moi-même pour plonger dans les profondeurs du lac. Les premiers rochers n'étaient pas bien loin, à cinq ou six mètres de la berge et à environ deux mètres de profondeur, peut-être trois guère plus. Ma baguette illuminant la paroi rocheuse, je me tournais vers Lisbeth et d'un signe de la main, lui enjoignait de détacher le corail. Tu as voulu faire trempette, alors au travail !



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Dim 10 Juin - 18:19

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
Lisbeth tourna la tête en direction du préfet-en-chef, pas même décontenancée par cette remarque, et encore moins par sa tenue. Il aurait été en caleçon de bain qu'elle en aurait vu tout autant. La Poufsouffle fit rouler ses épaules tout en agitant sa baguette, déposant sur elle un sort d'Impervius – ça lui éviterait de courir le risque d'attraper un rhume carabiné à cause de vêtements humides et glacés.

« Faut dire qu'on a jamais trop l’occasion de se voir sans nos uniformes. »

Alors que le Serdaigle le rejoignait, frais et fringant comme un gardon, la Poufsouffle se frappa d'une belle claque sur le front.

« Oh attends j'ai oublié un truc ! »

Ses pieds s'agitant en provoquant moult éclaboussures, Lisbeth se rua sur son sac, se pencha dessus pour mieux en ôter une de ses créations. Sa baguette coincée en épingle à chignon, la jeune femme l'ôta pour tapoter la sphère qui reposait dans sa main ouverte.

« Pour nous éclairer. J'ai déjà essayé dans le bain, comme c'est pas électrique mais magique, on subira pas le sort du grille-pain dans l'eau. »

Posant la baguette sur ses lèvres, laissant filtrer le sort de sa bouche, une poche d'air se forma autour jusqu'à recouvrir ses narines. À défaut de branchiflore à mâcher ou d'une capacité physique dopée par l'habitude des plongées en amateurs, le sort de Têtenbulle l'aiderait fort à ne pas se retrouver les poumons emplis d'eau. Levant le pouce pour signifier que tout allait bien, la Poufsouffle s'immergea à la suite de son comparse.

L'éclairage dispensé par la sphère ne chassait guère l'ambiance bleutée, profondément aquatique, des tréfonds du Lac Noir. Lisbeth pouvait discerner des formes évoluant dans l'onde, de vagues silhouettes sombres dont il lui était difficile de cerner l'identité. Ce pouvait être aussi bien un gros poisson qu'un Être de l'eau aux cheveux d'algues les surveillant de loin.

La baguette de Lloyd combinée à la conception de Lisbeth éclairait si bien la paroi qu'il était aisé de discerne le corail arborant une belle couleur vive sur le granit grisâtre du rocher. Lisbeth se campa devant son objectif, levant haut la tête, inspirant une goulée d'air. C'était une chose de lancer un sortilège informulé au sein d'une salle de classe sous la houlette d'un enseignant, prompt à réagir en cas d'incident. C'en était une autre de mener le même acte dans un environnement naturel peuplé de créatures potentiellement dangereuses.

Une entaille se dessina sur la surface pierreuse tandis que Lisbeth manœuvrait sa baguette, se sentant presque l'âme d'un chirurgien menant la découpe de son patient. Elle savait qu'elle manquait de doigté – elle était taillée pour la rudesse, soulever des charges lourdes, pas pour des travaux de finesse. Un pan de rocher bascula en avant, roula à ses pieds. Lisbeth se força à respirer plus posément, fronçant les sourcils, se concentrant sur l'extraction de ce bouquet de corail.

Sa main saisit l'amas de squelette calcaire pendant que la roche se désagrégeait autour, transformée en une myriade de caillasse. Levant haut son butin, Lisbeth fit signe à Lloyd agitant sa main de haut en bas, paume en l'air.

Il t'en faut encore ?

Ce fut alors qu'elle sentit une présence dans son dos.
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 11:50, édité 1 fois
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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Dim 10 Juin - 20:08


Swimsuits et strangulots






Le moment était venu, les deux comparses improvisés que nous étions allions plonger dans les profondeurs inquiétantes du Lac. Je la regardais incanter un sort de Têtenbulle, souriant en voyant le dôme d'oxygène se formait autour d'elle. Je décidai de l'imiter car même s'il se débrouillait pas trop mal en apnée, il risquait de remonter trop souvent pour récupérer l'air vital à sa survie.

Elle avait préalablement récupéré l'une de ses sphères à tout faire, celle-ci venant ajouter un peu plus de lumière à notre escapade maritime. Si cela éloignait un peu l'aspect pesant et noir de cette étendue d'eau, j'avais l'intime conviction que nous allions attirer d'autres dangers. Il n'y avait pas que des gentils poissons par ici ...

Après avoir pointé de la baguette l'endroit de notre chantier, Lisbeth ne tarda pas à se mettre à l'oeuvre. Pour une première fois elle ne se débrouillait pas trop mal, même s'il fallait prier qu'il ne s'agisse pas d'un rocher millénaire recelant l'un des secrets les plus inavoués du monde sorcier. Pour comparer sa magie aux travaux moldus, elle jouait du marteau-piqueur sur un parquet. Pour décrocher un pan de rocher complet, ce fut aisé. Enlever le corail prit cependant plus de temps.

Rompu à ce travail, un fin filet rouge s'échappait de ma baguette, décollant le corail avec plus ou moins de précisions. Idéalement il devait être entier et en parfait état, mais il nous fallait pour cette expédition plus de quantité que de qualité.

Terminant mon travail après avoir fait remonter à la surface ma prise, je tournais la tête vers Lisbeth qui me montrait le fruit de son travail. Pointant ma baguette illuminée vers elle, je fis un signe nautique pour dire que tout était OK quand à la lueur de sa sphère, une créature approchait rapidement de la Poufsouffle. Je lui fis un signe de la main mais il était impossible pour elle de se retourner et incanter contre ce qui arrivait. Pour ma part, ce qui arrivait était trop proche dans mon angle de vision de Lisbeth pour que mon sort n'atteigne pas cette dernière. Tant pis.

Je fis le mouvement du Levicorpus et l'incanta en plein sur la Poufsouffle, qui vola vers la surface et se retrouva la tête en l'air, enfin dans l'eau, ce qui la mettait dans une situation inconfortable mais avec une certaine liberté de mouvement.

Si j'avais sauvé Lisbeth de la charge de ce qui apparaissait être un Strangulot, ce dernier continua sa course et me prit pour cible. Il avait l'avantage du terrain, l'obscurité jouant pour lui maintenant que seule la sphère dispensait sa lumière.

Sachant que je n'aurai pas le temps d'incanter, je me recroquevillais sur moi-même en mettant mes bras en opposition pour former un piètre bouclier de protection. L'attaque ne se fit pas attendre, je sentis une puissante étreinte au niveau du cou avant qu'une multitude de petites dents acérées viennent s'enfoncer dans la chair de mon épaule, me faisant lâcher ma baguette.

J'allais devoir compter sur la délicate Lisbeth et cela très vite, alors que la prise du Strangulot fit éclater ma bulle d'oxygène ...



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Jeu 14 Juin - 21:19

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
Réfléchir vite, très vite. Peu sûr que Lloyd meurt étouffé par le Strangulot, néanmoins minimiser les risques ne serait guère du luxe. Lisbeth avisa sa sphère qui, secouée, se mettait à ballotter au sein de l'onde éclairant la scène de lueurs vives – digne éclairage d'un film d'horreur empli de jumps scares. Brandissant sa baguette, ses lèvres esquissant les paroles par pure réflexe, la Poufsouffle lança un Confringo.

La sphère explosa en une myriade d'éclats de verre ensorcelé, se plantant dans la chair du Strangulot qui émit ce qui ressemblait à un couinement désapprobateur. Du sang vint s'étirer en filaments opaques au sein de l'onde tourmentée. Une nouvelle étincelle jaillit de la baguette de Lisbeth, frappant la créature de plein fouet. On avait beau rire des premières années s'extasiant de savoir user du Flipendo, le sortilège de désarmement demeurait une bonne base de survie en cas de crise majeure.

Pestant, couinant, la créature ôta ses pattes du cou du Serdaigle, les repliant contre elle pour mieux filer, boule de colère et de douleur, ne laissant dans son sillage qu'un peu de sang.

Le sortilège de Têtenbulle ne masqua guère la grimace qui se mua sur le visage de la Poufsouffle, tordant sa bouche. Sous la lueur de sa baguette, elle pouvait percevoir la trace des crocs du Strangulot et les marques violacées laissées par ses pattes. Ajoutez à cela que Lloyd ne tenait plus qu'en apnée et vous aviez une petite idée des tracas qui secouaient l'expédition improvisée.

Scheisse ! comme l'aurait su si bien dire son père lorsque ses origines germaniques reprenaient le dessus – bien souvent quand la colère dominait toute raison.

D'un grand mouvement de baguette, Lisbeth propulsa le corail vers la surface – histoire de ne pas perdre ce qu'ils avaient dûment cherché à acquérir au risque de finir entre les griffes des résidents du Lac Noir. Coinçant la baguette entre ses dents, la Poufsouffle saisit le Serdaigle sous une de ses aisselles, le bras de la jeune femme encerclant son torse.

On monte ! Lisbeth brandit le pouce en l'air aussi bien pour signaler sa montée que rassurer le préfet. Tout va bien se passer.

Dans la panique, la Poufsouffle ne songea même pas à accoler un sortilège de Têtenbulle à Lloyd. Son esprit était seulement concentré sur un objectif : extirper son comparse du Lac Noir et lui vider les poumons si besoin était. Ses jambes battirent l'eau les ramenant, peu à peu, vers la surface. Des silhouettes s'agitaient en périphérie de la vision de Lisbeth l'incitant à aller plus vite, faisant fi des hurlements de douleurs de son corps. Elle aurait tout le temps de se reposer bien après.

L'eau éclata sur son visage, l'air lui lécha la figure. Le sortilège explosa, dégoulina sur son menton en une bulle d'air à la consistance presque liquide. De sa main libre, Lisbeth tapota la joue de Lloyd.

« Toujours parmi nous ? Me fais pas le coup de faire semblant d'être dans les pommes. Je te ferais pas du bouche-à-bouche. J'ai trop de germes, ça risquerait de t'achever. »

Arrivée près de la berge, Lisbeth aida Lloyd à se remettre debout.

« Dans deux mètres, tu peux te laisser tomber. On sera dans l'herbe. Avant c'est des galets et, crois-moi, y a mieux comme lit d'appoint. »
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 11:50, édité 2 fois
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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Ven 15 Juin - 9:43


Swimsuits et strangulots






Je recrachais une gorgée d'eau croupie, au goût amèrement salée, reprenant par la même occasion un souffle que trop longtemps retenu. Saccadée, bruyante, ma respiration mettait du temps à reprendre un rythme régulier et constant.

Mon épaule me lançait, les marques de dents encore fraîchement plantées laissant perler des gouttes régulières d'un liquide carmin que je n'avais pas l'habitude de voir. Plus que cette blessure physique, je bouillonnais de m'être retrouvé en position de faiblesse. J'avais voulu aider Lisbeth et voilà qu'elle s'était investie d'un rôle de garde côte en me remontant à la surface après avoir défait ce foutu Strangulot.

Je devais avoir une belle tête de vainqueur pour qu'elle ose me tapoter la joue comme on le ferait à un enfant pâle comme un linge. Au bout du deuxième tapotement, mon regard coula vers elle accompagné de tout mon mépris pour ce genre de "délicate attention".

- Je suppose que c'est ta façon de me remercier d'avoir encaissé les conséquences de ton inattention. Remonte ma baguette avec un sort d'Accio plutôt pendant que je reprends un peu mes esprits dans l'herbe.

Je marchais d'un pas lent, peu enclin par dessus le marché à glisser sur un galet et me ridiculiser un peu plus. J'étais trempé, la brise qui entourait le Lac rendait le fond de l'air frais et me faisait hérisser les poils. Pour couronner le tout, pas de baguette pour me sécher ou que sais-je encore qui me ferait aller mieux. Il y avait intérêt à ce qu'elle la récupère.

Le tordant sur lui-même, je pressais mon caleçon pour évacuer le plus d'eau possible, avant de m'assoir dans l'herbe. J'avais soigneusement choisi l'endroit qui semblait le plus confortable et le moins salissant.

- Merci, lâchais-je sombrement quand elle vint me rejoindre. Que ce soit pour m'avoir remonté ou pour avoir récupéré ma baguette, force était de constater qu'elle avait fait ce qu'il fallait. Dommage que le Strangulot ait pu s'échapper, ses cornes font des ingrédients très utiles également.

Je tâchais d'extérioriser la rancœur et mon agacement à m'être fait surprendre par une si piètre créature. Si mon sort avait permis à Lisbeth de s'en sortir sans dégât, le dixième année que j'étais aurait dû trouver une solution pour m'en débarrasser dans la foulée. Étais-je devenu trop dépendant de ma baguette. En d'autres circonstances, ce serait plus mon frère qui pourrait dire cela, dépendant de son autre baguette.

Je faisais rouler mon épaule histoire qu'elle ne s'engourdisse pas trop. Je crois que je suis bon pour l'infirmerie, quelle perte de temps ... Je n'avais pourtant aucune envie de me relever comme si refuser d'aller voir l'infirmier maintenant me permettrait d'en réchapper. Ça va toi t'as rien au moins ? Je supposais que non mais les dernières longues secondes de mon "câlin strangulotien" avaient été quelque peu floues.

Passant la main sur mon visage pour évacuer l'eau perlant de mes cheveux, je regardais autour de nous jusqu'à apercevoir les fruits de notre trésor sous-marin. Après un nettoyage en bonne et due forme des animaux en extrayant les rochers, il y aurait suffisamment de matière première à collecter.

- Tu en auras besoin ou pas ? On peut partager moitié - moitié si c'est le cas. Je rabattais mes cheveux en arrière, les torsadant pour les essorer dans le dos et faire un nœud de fortune pour les attacher. C'est bien la première fois que ça m'arrive. Je veux dire .... laisse tomber.

J'étais partagé entre l'envie de me justifier et celle de ne pas m'épancher sur cette péripétie malencontreuse. Note dans tes prochaines inventions : un rétroviseur maritime. Efficace contre les strangulots croqueurs de fesses.



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Sam 16 Juin - 23:59

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
« Accio baguette ! »

Et la baguette fut, revenant dans la main de Lisbeth après s'être propulsée hors de l'eau telle une fusée télécommandée. La Poufsouffle avait bien perçu toute la tension entourant Llloyd telle une seconde peau et s'était retenu, en se mordant la langue, d'y répliquer. Un sorcier, même dénué de baguette magique, demeurait un être humain capable de vous coller une rouste si l'envie lui en prenait. Et Lisbeth ne tenait guère à conclure cette épopée dans la fange du Lac Noir. Allez expliquer aux elfes de maison comment de la boue avait fini sur vos sous-vêtements (même si personne ne se préoccupait des elfes de maison et que tous les traitaient comme de vulgaires ustensiles).

« Tiens. » asséna Lisbeth en tendant sa baguette à Lloyd. « Je vais bien. » le rassura-t-elle face à ses interrogations. « Plus secouée qu'autre chose. Fais-moi voir ce que t'as. »

S'agenouillant auprès du Serdaigle, la Poufsouffle saisit sa propre baguette entre deux de ses doigts. La jeune femme la passa au-dessus des marques laissées par le Strangulot tout en chuchotant la formule du Vulnera Sanentur.

« Ce n'est pas aussi poussé que ce qu'ils font à l'infirmerie. » abdiqua-t-elle en terminant. « Juste des premiers soins. C'est mieux que rien. » Lisbeth darda à peine un regard sur le dépôt de corail. « T'en as plus besoin que moi. Dis-toi que c'est ma contribution... Ma façon de me faire pardonner pour cette attaque de Strangulot. Même si je l'ai pas voulu et que c'était totalement imprévu, hein. On se comprend. »

Au final, tout comme le Serdaigle, elle jouait à s'exprimer à demi-mots, emplissant son discours de non-dits et de points de suspensions. La jeune femme finit par s'asseoir à son tour, croisant ses jambes en tailleur pour mieux essorer sa chevelure gorgée d'eau, tordant l'épaisse toison entre ses mains. Un rire franc la secoua quand Lloyd prouva que, même avec un corps et un ego blessés, il pouvait user de son sens de l'humour habituel.

« Faudra que je le couple avec un Protego qui se déclenche dès que le danger est trop prêt. Scheisse, on aurait du faire ça ! » Elle se claqua le front du plat de la main. « On aurait évité les embrouilles et les collisions dangereuses avec un bon bouclier magique ! … C'est pour ça que j'incarne jamais le healer dans les jeux en ligne. Je suis un gros tank. »

Là elle allait perdre son interlocuteur avec ses termes vidéoludiques. Agitant sa baguette, Lisbeth attira son bagage auprès d'elle ainsi que la cohorte de mignardises qu'elle avait déballé en toute hâte avant leur plongée sous-marine. Le faisant transiter dans sa main, elle tendit à bout de bras à Lloyd un sachet en papier kraft fermé d'un autocollant représentant un bonhomme de pain d'épice stylisé.

« Poudre de fée, que ça s'appelle. Ce sont de petites sucreries. Les clients en dévorent au matin avec leur petit-déj' pour se gorger d'énergie. Je crois même que certains sucrent leur café avec. T'en as bien besoin. Faut toujours prendre un peu de sucre après un effort physique important. Ou un effort moral. Sinon j'ai du chocolat. Souverain ça. »

Lisbeth en agitait une tablette sortant de son papier d'emballage. La Poufsouffle s'en découpa un carré qu'elle croqua avec délice.

« Mmh noisette. »
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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Lun 18 Juin - 9:45


Swimsuits et strangulots







Comme une partie du corps temporairement engourdi que je sentais de nouveau, c'était avec satisfaction que je touchais le bois de ma baguette entre mes doigts. Dégoulinant toujours, je ne pus l'essuyer convenablement mais me promettais intérieurement de la nettoyer convenablement de retour dans ma chambre. L'eau sombre du Lac ne devait pas être des plus hygiéniques, surtout avec un calamar géant comme résident principal.

J'avais déjà accompli des efforts bien plus éprouvants par le passé, pourtant je sentais mes forces sapées comme si tout le poids du monde avait décidé de s'écraser sur mes épaules. Je ne pensais pas avoir été empoisonné par la morsure du Strangulot. J'analysais plutôt cela comme le contrecoup d'un événement inattendu qui avait mobilisé toute ma concentration et consommé toutes mes réserves avant de lâcher prise faute de carburant.

Je me laissais faire quand Lisbeth se positionna derrière moi et examina ma blessure. Penchant la tête en avant, je regardais un point imaginaire au sol perdu dans mes pensées alors que l'incantation de soin commençait à faire effet. La douleur lancinante s'atténuait et le saignement avait cessé. Je murmurais un Merci presque automatique à l'égard de ma comparse avant de me passer une main sur le visage. Il fallait que je reprenne contenance, c'était indigne de moi.

Sans aller jusqu'à en faire une question de principe, l'idée de m'emparer et profiter seul de notre butin me dérangeait. Je savais très bien au fond de moi qu'elle n'y était pour rien dans cette attaque de Strangulot. Les rôles inversées, aurais-je été plus prompt à me défendre seul ?... Pas certain du tout non. Il était cependant plus facile d'accuser l'autre de son inaction que se reprocher ses propres loupés. L'introspection interviendrait plus tard, à l'abri des regards.

- Tu mérites autant que moi ta part du butin Lisbeth. Ce qui s'est passé avec le Strangulot n'a pas à entrer en ligne de compte au final. Mettons cela sur les risques du métier. De toute façon, je n'allais pas pouvoir utiliser toute cette quantité sans avoir à conserver le corail sous vide pour ne pas qu'il perde ses propriétés.

Je proposais sur un ton un peu badin une idée d'invention inutile donc indispensable si l'idée lui prenait d'avenir de plonger à nouveau dans le Lac Noir. Saisissant la perche elle ne manqua d'improviser quelques améliorations magiques au demeurant pas inintéressantes. Elle divagua sur ce que je supposais être un jeu vidéo, aussi me contentais-je de rester sur un domaine que je comprenais. Oui, c'est pas plus mal de penser aux bonnes idées avant qu'après. Ça évite les épaules en sang à ce qu'il paraît.

Il n'y avait plus d'amertume dans ma voix, seulement une fatigue qui me poussa à vouloir m'allonger dans l'herbe et admirer le ciel bleu .... enfin aussi bleu qu'un ciel puisse être au Royaume Uni et savourer le calme ambiant. Souhait retardé quand elle me tendit un paquet de pain d'épice, niaisement appelé "Poudre de fée". Hmm mmh ... J'acceptai sans trop me faire prier et ingurgitai ce qui effectivement, donnait l'impression d'être un concentré d'énergie. Le biscuit eut une morte rapide et je restais sur ma faim. Si tu as effectivement un peu de chocolat, hmmm, pour le coup je ne dirai pas non...

Désormais allongé, un carré .... plusieurs carrés de chocolat entre les doigts, je savourais ce qu'elle appelait le réconfort après l'effort. Je ne comprenais pas trop comment je m'étais retrouvé en sous-vêtements à faire de la plongée dans le Lac Noir avec une parfaite inconnue, qui n'est même pas de ma maison par dessus le marché mais ce genre d'épisodes imprévus pimentaient mon existence réglée comme du papier à musique.

- Tu as dû forcément entendre du Munera Malefica et des festivités de fin d'année. Ça a beau être tous les ans la même chose ou presque, tout le monde semble excité comme des puces à l'idée de participer à ce bal de fin d'année. J'y pense, ça sera mon dernier en fait. Est-ce que ça me faisait quelque chose ? Pas vraiment non. Quitter l'école par contre, oui ... Tu sais déjà avec qui tu vas t'y rendre d'ailleurs ou pas ?




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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Dim 24 Juin - 16:02

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
Allongée dans l'herbe à grignoter son chocolat avec délice, Lisbeth souriait à elle-même en se remémorant tout ce qui l'avait mené jusque là. Un vulgaire concours de circonstances. Pour sûr personne ne la croirait si elle disait avoir plongé en compagnie du préfet-en-chef des Serdaigles. Néanmoins elle se garderait bien d'en parler à l'assemblée des élèves. Il y avait de ces instants improbables qui devaient rester secrets, connus que de leurs participants.

- Tu as dû forcément entendre du Munera Malefica et des festivités de fin d'année. Ça a beau être tous les ans la même chose ou presque, tout le monde semble excité comme des puces à l'idée de participer à ce bal de fin d'année. J'y pense, ça sera mon dernier en fait. Tu sais déjà avec qui tu vas t'y rendre d'ailleurs ou pas ?
« Ah oui le bal. »

Elle l'avait oublié. Ce qu'elle retenait du Munera Malefica se résumait surtout aux duels magiques, aux épreuves. Tout ce qui pouvait lui faire palpiter le cœur, la gorger d'adrénaline. Ça lui rongeait le sang de ne pas avoir pu participer aux premières lices. Qu'elle gagne ou non, peu lui importait. Elle aurait tant souhaité se déchaîner auprès de ses comparses, utiliser la magie à sa pleine puissance lors de duels survoltés.

Mais le bal.

« Oh j'irais sûrement. La nourriture y est bonne et on peut avoir des surprises marrantes. Je me souviens de la fois où un élève a réussi à ramener un Epouvantard. On se serait cru à Halloween. Ou quand y a eu ce fantôme qui s'est invité. Très émotive. Elle hurlait et pleurait dès que quelqu'un lui faisait un compliment. »

Des souvenirs drôles et comiques permettant de rendre un bal plus palpitant qu'il ne l'aurait dû.

« Faudrait que je me trouve quelqu'un. Je ferais le tour des Poufsouffles, sinon j'irais grappiller ailleurs. Surtout que je suis pas difficile. Garçon ou fille je m'en moque. Le seul deal c'est de s'amuser. Et comme je vais pas forcément y aller avec un crush, j'ai le choix. »

Le bal de fin d'année était une de ces occasions où l'on pouvait découvrir les couples : ceux qui ne dureraient que le temps d'une soirée, les officiels et officieux et la ribambelle de rumeurs cancanant sur les affinités de tout un chacun. Lisbeth supputait déjà que les théories sur les couples fleuraient déjà bon train et que des larmes allaient couler. Une vraie sitcom de teenagers américains.

« J'espère juste qu'on aura jamais droit à cette tradition façon bal de promo avec le couple royal du bal. Parce que si c'est le cas, je peux te parier qu'à 90% ce sera le capitaine de l'équipe de Quidditch gagnant la coupe et  une de ses supporters les plus acharnées. Ou un de ses supporters. »

Lisbeth se releva à demi en s'appuyant sur ses coudes se tournant vers Lloyd.

« Et toi, t'as déjà un partenaire pour la soirée ? »
ASHLING POUR EPICODE



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Lun 25 Juin - 9:10


Swimsuits et strangulots






L'adrénaline tombant, la douleur me lançant de temps à autre, une petite pause s'était invitée d'elle-même avant le retour au château. Gourmandises et sucreries, butin de marins d'eau douce à partager, Munera Maleficia et bal de fin d'année étaient les sujets qui venaient sur le tapis ou finissaient dans nos estomacs.

Je ne pus m'empêcher de sourire en écoutant la demoiselle en face de moi. Ses centres de priorité étaient tellement en décalage avec ce que ce genre d'événements était censé proposer. C'était rafraîchissant d'une certaine manière, elle ne rentrait pas dans le moule de la jeune fille voulant devenir la princesse d'un soir. Tant s'en faut, ici il était question de nourriture et de farces à tout va.

- Les elfes de maison vont à coup sûr redoubler d'efforts pour ban de fin d'année. Si les Poufsouffles gagnent la Coupe des Maisons, l'appétit n'en sera que plus grand et le garde-manger va être dévalisé en deux temps trois mouvements, fis-je en achevant de mon côté le quatrième morceau de chocolat. Il fallait que j'arrête même s'il fallait reconnaître qu'ils étaient sacrément bons .... Une fois le tout avalé, je rebondis sur les anecdotes mentionnés par Lisbeth.

- Chaque année c'est la même chose, en tout cas depuis que j'ai l'âge de participer au bal. Il y a du drama, des couples qui se font et se défont, des ... aventures sans lendemain et des promesses non tenues une fois l'alcool évacué. Sans compter les règlements de compte à coup de potions et de sortilèges discrets. Ça ne déborde jamais car le corps professoral veille au grain, mais il y a toujours de l'inattendu lors de ces fêtes là. À combien de bagarres nocturnes j'avais assisté, combiens de baisers volés avais-je surpris - ou moi même donnés à dire vrai - la liste était longue. J'ai une fois été victime d'un petit malin, qui avait ensorcelé ma cape de bal pour qu'elle génère de la mousse sans discontinuer dès que quelqu'un la toucherait. Forcément au moment de danser, un élève a dû buter dessus et la piste a vite ressemblé à une machine à laver dont on avait laissé le hublot ouvert ....

Je soupirais légèrement en me remémorant ce petit coup en traître. C'était en quelle année déjà ?... Pas moyen de m'en rappeler .... Enfin ! Toujours est-il que j'ai fini par retrouver le coupable et il a adoré le nombre démultiplié d'heures de retenues qu'il s'est pris. Justice a été faite.
Je n'aimais pas qu'on se moque de moi, de surcroît à mon insu. J'étais très rancunier et tenace quand il s'agissait de rendre coup pour coup. Lui pourrir ses vacances avait été une satisfaction personnelle.

En attendant la dernière édition du bal, d'ici un bon mois environ, Lisbeth ne semblait pas inquiète outre mesure de ne pas avoir trouvé un cavalier / cavalière. Elle avait encore le temps cela dit, mais elle donnait l'impression de ne voir cela que comme une formalité administrative à justifier et non une opportunité de marquer le coup avec quelqu'un. Tu as encore le temps de toute façon pour trouver quelqu'un. Il y a ceux déjà en couple et qui ne cherchent pas, ceux qui se prennent à l'avance histoire de ne plus y avoir à penser et enfin, les couples de dernière minute qui faute de grives mangent des merles. Pas de petit ami du coup ?...

Il semblerait que non à l'entendre, ma question semblait plus rhétorique qu'autre chose. Pour ma part, ce qui se passait avec Elenore compliquait tout ce qui normalement était ordonné dans mon esprit. D'abord le cours des potions, puis ces SMS échangés. Nous devions dans quelques jours nous rendre dans la salle de bains des préfets. Je naviguais à vue dans une purée de pois et ça ne me plaisait guère.

- Personne pour le moment non. Plusieurs personnes m'ont demandé d'y aller avec elles mais j'ai décliné leurs invitations. Elles me donnaient l'impression de vouloir m'afficher comme un trophée et parader bras dessus bras dessous et ça ne me plaisait pas du tout.

Je basculais à mon tour en m'appuyant sur mon coude pour me retrouver face à elle. Si on nous surprenait ainsi ... J'espère qu'un membre du Stupeshit ne traîne pas dans les environs ou nous aurons droit à une double page de débilités sur nos tenues dans pareil endroit ...

Mon épaule continuait de me lancer et même si le sort de Lisbeth en avait atténué grandement la douleur, il était préférable de faire examiner la blessure à l'infirmerie. Je me redressais avant de me lever, saisissant ma baguette pour me lancer un sort d'Impervius, enlevant l'eau de mon caleçon collant. Je te propose que nous nous rhabillons et retournions au château. Je vais à l'infirmerie pour les vérifications d'usage, je vais devoir trouver une histoire bidon pour qu'on évite de trop poser de questions. Ça n'a pas que des avantages d'être préfet-en-chef....



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Mar 26 Juin - 23:50

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?


« Amour, gloire et magie. » chantonna tout bas Lisbeth en réponse aux remarques du préfet-en-chef concernant le bal et ses couples, ses histoires d'amour et de fesse. Là dessus ils semblaient partager la même opinion : une épreuve obligatoire à subir mais dont ils se passeraient bien s'ils en avaient l'occasion. La parodie de jingle de série Moldue se mua en rire nasal.

« Désolé mais... J'ai trop imaginé le coup de la cape mousseuse. Hey, ce soir-là, le bal a du être renommé soirée mousse ! »

Lisbeth riait de son propre trait d'esprit. Il ne manquait plus que quelqu'un valida sa blague en lui donnant une bonne tape sur l'épaule. Mais ce ne serait pas Lloyd, assurément pas. S'il souriait ou rebondissait dessus, ce serait déjà une sacré victoire.

« Mais je note de pas te chercher... trop. Surtout que je parie que tes retenues consistent à récurer les couloirs ou des chaudrons à la brosse à dents. Ou pire à rédiger des lignes. Crotte de troll, je déteste ça ! »

Punition à la sauce Moldue dont elle n'avait jamais compris l'utilité si ce n'était de pousser à bout des élèves jusqu'à leur faire crier grâce auprès de professeurs dénués de compassion.

« Tu trouveras forcément quelqu'un qui soit pas trop chiant, ni qui veuille absolument figurer à la une de la gazette de l'école. J'ai foi en toi. »

Il avait dix ans d'étude au compteur et Poudlard grouillait d'âmes en âge d'aller au bal. Il finirait bien par dégoter quelqu'un pas trop mal dégrossi et qui serait d'une compagnie relativement sympathique. Roulant en boule l'emballage, désormais vide de chocolat, Lisbeth se leva pour ramasser les victuailles dispersées sur la pelouse. Agitant sa baguette entre ses doigts, la Poufsouffle leur faisait retrouver le chemin de son sac qui attendait, gueule béante. Elle sourit à elle-même : la scène lui rappelait ce vieux dessin animé avec Merlin l'enchanteur.

« Si jamais je dégote personne, j'irais avec mon partenaire de l'an dernier. On s'était fait mettre un lapin par nos partenaires respectifs. Ça s'était plutôt bien passé. C'est un des préfets de ta maison. Un de tes subalternes ! » se permit-elle de renchérir, amusée d'utiliser ce terme. « Il est un peu comme toi. Avec le cheveu plus roux, et un Occamy dans son écharpe. Friedrich Edelstein, ça doit te dire vaguement un truc. »

Après elle ne connaissait pas les relations qui existaient chez les préfets Serdaigles. De ce qu'elle avait pu voir dans sa propre maison, ça frisait plus la camaraderie bonne enfant que l'institution bien huilée.

Bouclant son sac, Lisbeth saisit son uniforme le faisant claquer d'un grand mouvement de bras pour en ôter l'herbe qui s'y était accrochée. L'enfilant sans plus de cérémonie, sa tête émergea du col, hirsute. Des deux mains, la Poufsouffle repoussa sa crinière en arrière pour mieux la renouer.

« Je peux te servir d'alibi pour l'infirmerie. Ou mieux... » Son regard jaugea la récolte de corail. « Tu penses que l'infirmière peut garder ses lèvres scellées si on lui en donne une portion ? »

Si ça pouvait éviter des interrogations intempestives, Lisbeth était prête à tenter le risque. De l'utilisation non botanique du corail du Lac Noir : un traité controversé.
ASHLING POUR EPICODE



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Jeu 28 Juin - 21:04


Swimsuits et strangulots






Je tentais de reconnaître la chanson qu'elle fredonnait en réponse à ma description du bal mais n'en eut pas la moindre idée. Il devait sûrement s'agir de la toute dernière chanson que les jeunes devaient chanter à tue-tête à tout bout de champ sans aucune raison particulière. En tout cas, mon anecdote sur la cape mousseuse la fit rire. Rire communicatif qui arrive jusqu'à moi.

- Je n'étais pas le seul à qui ça n'avait pas plu. La mousse mouille et les tenues blanches, surtout chez certaines demoiselles qui pour les besoins de la robe n'avaient pas pu mettre de soutien-gorge, n'ont pas ... apprécié que tout le monde puisse voir deux gomettes rouges de chaque côté de leur sternum. À mon tour de provoquer un peu la Lisbeth qui n'était pas en reste depuis le début de notre périple. Tu comprends, toutes les filles ne se déshabillent pas comme toi une heure après avoir vu un homme pour la première fois. Fin sourire étirant mes lèvres, comment ça je sortais une situation bien particulière hors de son contexte, ce n'était pas du tout mon genre ça !!

Finissant goulûment la dernière sucrerie qui s'était insidieusement retrouvé dans ma main, je remerciais de la tête, bouche pleine, Lisbeth pour avoir prévu - anticipé ? faire office de garde manger ambulant ? - cet en-cas salutaire. Je note de ton amour de la calligraphie en tout cas, j'ai hâte de te surprendre à faire des bêtises ! Je ne serai pas cruel en te demandant d'écrire "Lloyd est le meilleur préfet-en-chef que j'ai jamais connu" mille fois tout en demandant à d'autres étudiants de manger pizzas et autre junkfood devant toi. Je sifflotais l'air de rien, la laissant méditer sur ce dont j'étais capable en cas d'infraction repérée.

Je souris de nouveau quand elle avoua avoir foi en mes compétences pour trouver quelqu'un. Évidemment, il était inconcevable que j'y aille seul. Le plus compliqué était de faire le bon choix dans mon cas. Était-ce la fille en rose ou pas, telle était la question.

Tout en rangeant les restes et les emballages désormais inutiles - je détestais ces porcs qui non contents de ne pas savoir ranger leurs affaires comme toute personne censée le ferait, avait le culot de polluer là où ils avaient posé leurs fesses de troll - Lisbeth parlait avec un certain détachement du cavalier avec qui elle irait au bal. Elle mentionna un préfet de ma maison et je sus vite de qui il s'agissait. Ah oui, Friedrich, je vois qui il est oui. Je ne savais pas que vous vous connaissiez, ni d'ailleurs qu'il s'agissait de ton cavalier l'an passé. Ce n'est pas un grand bavard sur sa vie personnelle et je ne peux pas l'en blâmer. Il a tout pour devenir un bon sorcier en tout cas.

Une fois habillés de nous deux, une épaule endolorie en contrepartie de corail fraîchement récoltée, le deal n'était pas si mauvais que cela au final. Lisbeth malgré ses tendances agaçantes et sa délicatesse de kraken en rut, était d'une agréable compagnie et une boule concentrée d'optimisme. Rebondissant sur ma précédente pique, je lui répondis sur mon - notre ? - prochaine destination : Maintenant que tu es enfin dans une tenue décente, je ne pense pas qu'il faille corrompre l'infirmière. Premièrement parce qu'elle doit rencontrer toute la journée des loustics qui doivent lui pondre des excuses toutes plus pourries les unes que les autres et de l'autre c'est que mon statut de préfet-en-chef m'évite justement d'avoir à justifier l'injustifiable. Tout au mieux dire qu'il m'a fallu chercher du corail pour un cours et que tu t'es proposée de m'accompagner suffira amplement.

Ajustant ma besace en croisant la bandoulière sur mon torse, je me tournais vers la demoiselle. Tu peux m'accompagner là bas si tu veux, même si je crains que ce ne soit pas forcément trépidant pour toi de te coltiner l'infirmerie alors que tu n'es pas blessée. Si tu ne peux plus te passer de ma compagnie, en route pour l'inspection de l'épaule !

Je pris le même chemin qu'à aller, à la différence qu'il fallait s'aider des branchages pour remonter la pente et parcourir mon raccourci secret. Un peu de nerd derrière, avec tout ce qu'on a englouti, il va falloir perdre tout ça maintenant ! Une idée ?



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Re: Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd] Sam 30 Juin - 21:47

Hey, gonna dive head in the Great Lake ?
Tu comprends, toutes les filles ne se déshabillent pas comme toi une heure après avoir vu un homme pour la première fois.
« Tu verrais quand je suis avec une fille. Ça prend à peine une demi-heure », répliqua la Poufsouffle, du tac au tac.

Lisbeth n'était pas de ceux dissimulant leurs penchants derrière un paravent de normalité hétérosexuelle. Elle clamait haut et fort ses préférences, quitte à froisser les convenances et s'attirer l'ire de ceux et celles refusant de briser des codes sociétales établis depuis des siècles. D'une franchise désarmante, la Poufsouffle se montrait aussi subtil et délicate qu'un pick-up dans un champ de blé.

L'étudiante se permit un sifflement approbateur face à l'aplomb du préfet-en-chef.

« C'est que ça ouvre vraiment pas mal de portes le statut de préfet. En plus de celui de la fameuse et légendaire salle de bain. C'est vraiment dommage qu'on se croise qu'à ta toute dernière année. J'aurais pu tellement te pousser à faire des trucs sensas... Et si ça tournait mal, tu pouvais utiliser ta carte préfet-en-chef pour nous éviter des pépins. »

Lisbeth secoua la tête, amusée et dépitée. Pour sûr mener bombance à Pré-au-Lard ou s'incruster dans les recoins cachés de l'école en compagnie de Lloyd aurait ajouté du piment à des scènes devenues, somme toutes convenues, tant la Poufsouffle les avait mainte fois répétées. Puis Lloyd avait pour lui, en plus d'une éducation aux accents bourgeois, une sagesse dont Lisbeth était totalement dépourvue du fait aussi bien de son âge que de sa volonté à foncer dans le tas et creuser dans le mur, plutôt que de perdre du temps à le contourner.

« Je me demande bien qui prendra ta place à ton départ. Ça risque de se batailler sévère. Peut-être à coups d'énigmes à résoudre. »

Ou une sélection bien plus réglementaire à coups de votes, de diplomatie et d'interventions du corps professoral. Néanmoins il leur restait encore quelques mois avant la fin de l'année, entre autre occupée avec le fameux bal.

Lisbeth sentait les muscles de ses mollets et de ses cuisses se raidir tandis qu'elle tâchait de grimper la pente qui, s'il était aisée à descendre, devenait bien plus pentue dans le sens inverse. La Poufsouffle pouvait sentir des branches s'accrocher à ses cheveux, ployer sous ses doigts et sa poigne ferme.

« Si c'était plus dégagé ici, je t'aurais proposé une remontée en hoverboard à défaut d'avoir un balai sous la main. Et un déblayage à coups d'Incendio serait bien trop dangereux. Sauf si tu veux ajouter brûlures au second degré en plus de morsure par Strangulot dans la liste de tes blessures à faire soigner par l’infirmière. »

Saisissant sa baguette, Lisbeth se mit à l'agiter.

« Par contre, y a moyen que je te rejoigne en deux-deux. »

Après tout ils étaient à Poudlard et des sorciers de surcroît. Rien ne les empêchait d'utiliser la magie pour se faciliter la vie. Touchant son front de la pointe de sa baguette, la Poufsouffle souffla un sort avant de tendre le bras pour s'agripper aux branches et éviter quelques déboires. La magie demeurait une énergie puissante et les couacs imprévisibles pouvaient toujours s'inviter à la partie.

Les pieds de la Poufsouffle avaient quitté le sol et son corps lévitait doucement, juste au-dessus de la tête de Lloyd dont elle toucha les cheveux pour signaler sa présence.

« Un Mobilicorpus et ça repart ! On fait la course jusqu'aux portes de l'école ? »

Lisbeth claqua des talons, opérant des mouvements rappelant la brasse pour avancer dans l'air tel un gros ballon de baudruche.

Fin
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Hey, gonna dive head in the Great Lake ? [Lisbeth & Lloyd]
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