you should be tired of my piss-poor attitude. | ryuji

3 mars 2008 ;; Naissance à Kyoto, Japon. Il a hérité du don de métamorphomage de sa mère, laissant dès le début apercevoir ses émotions au travers de ses quelques cheveux. Souvent rouges ou bleus, d'ailleurs. Papa travaille au ministère de la magie japonaise, mais s'avère très peu présent pour élever son fils.


Enfance, pré-Mahoutokoro. 2008 – 2015 ;; 27 octobre 2011 – Ryuji devient grand-frère à la suite de la naissance d'Akira, une petite fille qui aura donné du fil à retordre à sa mère. Elle hérite également du don de sa mère. Le père se voit désemparé face à un tel phénomène dans la famille, et sait exactement ce qui ne va pas quand les trois touffes de cheveux sont rouges.

2011 – Il rentre en maternelle à l'âge réglementaire – 3 ans. Il prend l'habitude de porter un bonnet pour cacher ses cheveux, mais ne sait jamais comment empêcher une transformation soudaine d'une partie de son corps... Chose qui fera que Ryuji sortira du système scolaire normal, jusqu'à ce qu'il puisse entrer à Mahoutokoro.

2013 – Les parents de Ryuji se séparent, la mère obtenant alors les droits de garde. Elle embauche une sorcière pour faire l'éducation de ses enfants, puisqu'elle n'a pas le temps de le faire avec son emploi du temps chargé au ministère. Ils apprendront à lire, écrire et compter.


Enfance, Mahoutokoro. 2015 – 2019 ;; Il rentre finalement à Mahoutokoro en 2015. C'est durant ces quatre premières années à l'école de magie japonaise qu'il apprend à devenir autonome et qu'il n'a plus besoin d'aide extérieure. Maman est contente, mais maman ne voit pas que son fils s'éloigne d'elle, parce qu'elle n'a jamais le temps. La même chose commence à arriver pour sa sœur. Ils ont l'air de ne plus avoir besoin de personne – si ce n'est de l'école.

Ryûji se fait des amitiés solides pendant ces quatre ans. Il s'entend relativement bien avec le personnel de Mahoutokoro, mais il devient très vite le clown de service avec son don bien particulier. C'est durant ces années-là où il se fait sa réputation de gosse intenable mais attachant quand même. Après tout, pourquoi arrêter d'être gentil ? Surtout à cet âge-là.

Quand sa sœur rentre enfin à Mahoutokoro, il se montre en grand-frère protecteur et n'hésite pas à faire comprendre aux autres que quiconque la touche tâtera de ses poings. Parce que pour lui, surtout à cet âge-là, il n'y a rien de plus fort que de la force physique brute. Pas même un léger sortilège. Force physique, dirons-nous – c'est pas à dix ou onze ans qu'il allait décoller des dentiers.


Adolescence, Mahoutokoro. 2019 –  2027 ;; C'est quand il peut enfin résider à l'école que la « véritable vie » – comme il l'appelle – peut enfin commencer. Il ne passe plus à la maison, passe les vacances avec ses amis, et commence même le quidditch dès sa deuxième année. Là où on le pensait être un excellent poursuiveur, c'est devant les buts qu'il s'impose être le meilleur ; les souafles passent difficilement entre les anneaux quand il est à son plein potentiel.

Son père reprend contact avec lui durant ses années de BUSE. Celui-ci est parfaitement au courant de ce qu'il se passe entre eux et leur mère, étant donné qu'ils travaillent dans le même département au ministère. Pour Ryûji, c'est une aubaine. Il va passer quelques unes de ses vacances avec lui. Sa sœur passe les siennes chez sa mère. Le grand-frère se demande pourquoi elle va pas voir papa. Mais il se dira que ce sont ses affaires, et pas les siennes.

Son père lui offre un balai pour le quidditch en 2025, un Nébuleuse, tout droit venu d'Angleterre. Ce sera le plus beau cadeau qu'il lui fera, et n'aura jamais les mots pour le remercier. Akira, elle, reçoit un parfum dont Ryûji tombera littéralement amoureux ; note de tête qui lui rappelait la prune noire, une note de cœur avec une légère odeur de jasmin et de pivoine, pour finir en beauté avec une note de fond vanille. C'est d'ailleurs cette année-là que l'odeur qui émane de l'amortencia change du tout au tout pour lui. Quand ce n'est pas le ramen, c'est ce parfum qui s'impose. C'est la seule manière de l'attirer.

Ryûji coupe tout contact avec sa mère. Il ne la voit plus, ne lui écrit plus. Les deux partis ne font pas d'efforts puisqu'elle ne prend pas le temps de lui envoyer quelques mots, même quelque chose pour lui dire qu'elle l'aime encore.

Il loupe sa première année d'ASPIC à Mahoutokoro. Il a lamentablement raté les défenses contre les forces du mal, l'alchimie et l'étude des runes avec des Désolants ou des Trolls, alors que ces trois matières sont censées être des matières principales. Il a en revanche obtenu un Optimal en potions, ce qui l'a poussé à refaire une année et ne pas lâcher prise. Il a tout réussi après une deuxième année d'ASPIC.


Adulescence, Poudlard. 2027 – Aujourd'hui ;; Ryûji ayant suivi une deuxième langue durant ses années à Mahoutokoro, il s'avère intéressé pour aller passer des DEMA ailleurs dans le monde. Son anglais n'est pas trop mauvais, il le parle et le comprend plutôt bien, malgré son accent japonais bien trop prononcé. Il postule à Poudlard pour aller continuer son apprentissage en licence de défense magique et occultisme, afin de continuer la maîtrise de sa baguette contenant une plume d'oiseau-tonnerre. L'avoir, c'est bien, la maîtriser, c'est mieux... parce que ce n'est pas rare de l'avoir vu se prendre un sort dans la figure parce qu'il n'avait pas assez de volonté.

Quand il déménage temporairement à Londres, quelques semaines avant la rentrée – dans les pays européens –, il découvre alors le Chemin de Traverse dont on lui a tant parlé quand on lui a dit qu'il pensait aller à Poudlard. Bien évidemment, il ne s'est pas gêné pour goûter aux plats locaux et autres inventions britanniques dont il n'avait jamais entendu parler jusqu'alors. Il ne compte plus vraiment le nombre de fois où il s'est échoué dans son lit, après une trop grosse ingurgitation de Bièraubeurre ou de whisky irlandais.

Le jour J arrivé, il monte enfin dans le Poudlard Express qui l'emmènera jusqu'à sa nouvelle demeure pour les trois prochaines années. Certains se demandent qui il est – et il prend un malin plaisir à leur répondre en japonais. Il montre bien vite à la galerie que c'est un métamorphomage qui a l'habitude de faire des âneries, surtout pour les faire rire eux. C'est dans le train qu'il se fait ses premiers amis britanniques – qu'il compte d'ailleurs bien garder par la suite.



Petits ++ ;;
– Il avait une sacrée réputation à Mahoutokoro, notamment celle d'imiter les professeurs et autres adultes qui peuplaient l'établissement. Il n'imitait par contre jamais la directrice Nakamura, étant donné qu'il possède un grand respect pour elle.
– Depuis son arrivée en Angleterre, il s'est prit d'amour pour les jacket potatoes, les onion rings et les baked beans. Même si, évidemment, rien ne pourra égaler un bon gros bol de ramen bien rempli, à s'en faire péter la panse.
– Son fort accent japonais lui pose souvent des problèmes. Il a parfois des difficultés à se faire comprendre – quand bien même il essaye –, et n'arrive toujours pas à prononcer les fameux "L". Par exemple, au lieu de dire « black », il vous dira « buruaku ».
– Donnez-lui une Bièraubeurre et il imitera n'importe qui pour vous. Ouioui, juré.