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“My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval

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“My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 6 Aoû - 20:51


Perceval A. Lloyd
Prénom(s) et nom — Perceval Arthur Lloyd
Surnom(s) — Percy
Âge — 18 ans
Orientation sexuelle — Homosexuel
Origine — Anglo-Gallois
Sang — Sang-mêlé
Particularité — Animagus - Léopard des neiges
Année d'études — Il vient de finir sa 7ème année et passe en 8ème année
Options ou licence — Licence d'étude des créatures magiques
Avenir — Il aimerait bien intégrer la brigade d’intervention pour créatures magiques en danger ou être éleveur de dragons, parce que c'est la classe, mais il pense aussi à devenir observateur de nouvelles espèces comme son père.
Avis sur les cracmols et moldus à Poudlard — Perceval n'a pas vraiment d'avis sur eux, disons qu'ils ne prêtent pas attention à leur présence. Enfin, si un d'eux veut être ami avec lui, il se moquera de son stature, de sa richesse ou autre. Un être humain est un être humain, tout comme les créatures magiques sont des créatures magiques. Tout le monde et tout être vivant a le droit à la reconnaissance qui lui doit.
Maison — info ici (attendre la répartition)
Avatar — Kagehira Mika de Ensemble Stars

Baguette magique — Bois d'acajou - Plume de phénix - 23 cm - Plutôt fine - Flexible
Épouvantard — Une sorte d'être humain sans visage couvert de sang
Patronus — Chat Nebelung
Reflet du miroir de Risèd — Son père en train de lire un livre avec son regard, qui de temps en temps glisse sur lui, un sourire venant illuminer son visage.
Odeur de l'Amortentia — L'odeur de vieux livres.
Matière favorite — Etude et soin aux créatures magiques
Bonbon favori — Les crèmes canari
Créature inspirante — L'Oiseau tonnerre
Animal de compagnie — Un Angora turc du nom de Aneurin
Mental
Calme – Si je vous disais que Perceval est calme, est-ce que vous me croiriez ? Je ne pense pas, surtout depuis qu'il fréquente Kilian. Pourtant, il n'est pas le genre de personne qui s'énerve facilement, d'ailleurs, il a même tendance à ignorer les critiquer des autres (sauf si elles concernent sa taille). Après, il est de nature évidente pour une personne qui aime bien lire de rester calme, mais son côté trop calme a tendance à énerver les autres, surtout quand il ignore les critiques.

Susceptible – Vous pouvez le dire, je me contredis, mais ne peut-on pas être calme et susceptible à la fois ? Perceval n'est pas susceptible sur tout, il y a certains mots, voir certaines phrases qui le font réagir plus qu'autre chose. Le premier cas, c'est bien-sûr quand cela concerne sa taille, Kilian étant le premier à en payer les pots cassés. Le deuxième cas, c'est le fait que certains le trouvent mignons, voir d'autres qui disent carrément qu'il ressemble à une fille (bravo Kilian). Sa mère n'est pas non plus innocente dans cette histoire, puisqu'elle avait l'habitude de l'habiller un peu comme une fille, voir plutôt une poupée. D'ailleurs, Perceval a pris l'habitude de dormir avec un bonnet d'ours … Si ce n'est pas mignon !

Attentionné – On aurait dû mal à croire que Perceval soit attentionné, pourtant, il l'est (même s'il ne prêterait pas ses peluches d'Hippogriffes). Il peut compter ses amis sur les doigts de sa main et c'est en parti pour ça qu'il l'est, car il tient à chérir le peu qu'il possède. Manque de chance Kilian est un cas à part, même si le gallois n'avouerait pas qu'il est capable d'apporter des petites attentions à l'irlandais. Après le terme « attentionné » peut cacher de nombreuses choses, car Perceval l'est mais il ne le montre pas vraiment, il a plus tendance à faire les choses en secret sans qu'on sache que cela vient de lui.

Débrouillard – Depuis son accident, Perceval est devenu plus débrouillard, voir presque indépendant. Il a apprit à se débrouiller sans la vision de son œil droit et il étudie de par lui-même pour mener à bien son rêve. C'est le genre de personne qui demande rarement de l'aide, voir même il n’en demande jamais. Bien-sûr, il y a un peu sa fierté qui entre en jeu, mais il préfère le terme débrouillard. D'ailleurs, c'est un acharné car il fera tout pour réussir ce qu'il n'arrive pas, comme par exemple, une potion. Tant qu'il ne sait pas faire quelque chose seul, il s'entraînera dans son coin (sauf bien-sûr, essayer d'attraper un livre sur une étagère).

Passionné – Quand une chose lui tient à cœur, Perceval devient un passionné, presque un accro. Par exemple, sa passion pour les animaux fantastiques l'a poussé à dévorer des centaines de livres sur le sujet, à tel point qu'il a gardé des notes dans un carnet qu'il cache sous son lit. Son autre grande passion, c'est sa collection de goodies en rapport avec les hippogriffes. Quand on vous dit que c'est un passionné, il ne fait pas les choses à moitié. Bien sûr, il est aussi passionné par la magie et il n'est pas du genre à se laisser abattre en cours.

Observateur – De part sa passion pour les animaux fantastiques, Perceval a apprit à être observateur. Dans un premier temps, il observe le comportement des animaux domestiques, puis quand il a eu l'occasion de croiser des animaux fantastiques, il l'a fait avec eux. Il lui est déjà arrivé d'observer les êtres humains. Ses observations lui permettent d'être plus précis, mais aussi d'être plus attentionné en donnant ce que désirent le plus les autres.

Désordonné – Personne ne peut être parfait et Perceval n'est pas l'exception qui confirme la règle. Même si certaines de ses affaires sont cachées de sorte à ce que l'on ne les trouve pas, il reste une personne très désordonnée. Les livres qu'il emprunte traînent un peu partout dans sa chambre, voir même, il traînent sur son lit. Sa chambre chez ses parents est dans un bordel monstre avec ses nombreux goodies. D'ailleurs en parlant de désordre, il faut savoir qu'au matin, Perceval n'arrive pas à coiffer ses cheveux donc ils partent dans tous les sens. A croire que même son corps a compris comment il était.

Complexé – Même s'il ne le montre pas, Perceval est une personne extrêmement complexée. La couleur de ses yeux a été source de moquerie pendant longtemps. Sa petite taille ne l'aide pas à passer pour un homme viril de dix-huit ans. Son visage un peu trop mignon pour un garçon ne l'aide pas non plus. Tout cet amas de petites choses font de lui une personne complexée, mais qui tente de le cacher derrière des sourires, de l'ignorance ou tout simplement, de l'énervement. S'il devait aimer une chose chez lui, ce sont ses cheveux.

Renfermé – Peu de personnes peuvent comprendre Perceval et c'est clairement de sa faute. Il n'a pas peur d'aider les autres, de prêter une oreille pour écouter leur problème ou encore, de tout faire pour les sortir d'un problème. Par contre, à l'inverse, il est impossible de faire parler Perceval sur ses problèmes. La seule fois où il a parlé d'une chose, c'était à Kilian par rapport à la disparition de son père, mais cela s'arrête là. Les petits désagréments de sa vie, ses embrouilles ou encore ses cauchemars, il garde tout pour lui, s'enfermant dans une bulle qui se trouve en dehors de tout autre monde que le sien.

Si on devait maintenant se pencher un peu plus sur ce qu'il aime, on pourrait d'abord s'attarder sur le plus évident, les Hippogriffes. Ce n'est pas la créature en soi qu'il aime, mais son apparence. Son plumage magnifique, sa tête d'oiseau couplé avec ce corps de cheval. Ces ailes majestueuses et ce regard perçant. Ils ont tout pour plaire, mais ils ne pourront jamais battre le caractère de l'Oiseau tonnerre. Bien évidemment, il n'y a pas que ça. Perceval est accro aux livres. Depuis sa plus petite enfance, il est plongé dans les livres, qu'il soit neufs ou anciens. Ce n'est pas une nouvelle surprenante, mais il est toujours bon de le dire. Dernière petite information, il aime le café. Pour tenir des nuits de lecture, rien de tel qu'un bon café bien noir. C'est une sorte de pêché mignon chez lui.
De l'autre côté, Perceval a aussi des choses qu'il n'aime pas ou pire, dont il a peur. Dans un premier temps, il a développé une aversion pour les légumes verts. Si on devait trouver une origine à cette aversion, elle devrait résider dans l'abus de sa mère. En effet, celle-ci a longuement insisté pour qu'il mange beaucoup de légume et principalement les verts, tel que les brocolis, les épinards ou encore les choux de Bruxelles. La raison ? C'est bon pour sa santé et surtout, les légumes ne font pas grossir. Malheureusement, ce ne sont pas les légumes qui font grandir. Parmi les choses alimentaires qu'il déteste, il y a le lait. Y a-t-il une raison à cela ? Pas vraiment. Perceval trouve que le lait a un étrange goût et cela lui déplaît, surtout si c'est pour venir gâcher son café. Quittons l'alimentaire et penchons-nous sur un dernier petit détail, sa peur des araignées. Lorsqu'il était petit, le père de Perceval s'est amusé à lui montrer des clichés d'énormes araignées dont il avait croisé le chemin, bien-sûr, cela n'a pas plus à bébé Perceval. Depuis, celui-ci a beaucoup de mal avec celles-ci.
Story
Qui suis-je réellement pour écrire ces mots ? Suis-je réellement en de bonne position pour pouvoir rédiger une partie de mon histoire ? Même ces morceaux dont les souvenirs restent des points flous, voir noirs ? Pourtant, aujourd'hui, je prend ma plume et j'écris ces quelques mots. Une histoire a toujours un début, mais doit-elle forcément contenir une fin ?

Au commencement de mon histoire, ou plutôt de ma vie, je n'étais rien. Un amas de cellule qui se divise et se divise jusqu'à former un embryon, qui au court du temps, deviendra un bébé. J'étais ce bébé. Celui qui dort au fond des entrailles de ma mère, bougeant de temps en temps pour lui dire que j'étais vivant. Pourtant, je n'étais pas que ça. J'étais aussi ce soleil qui faisait s'illuminer le visage de mes parents, j'étais cette source de bonheur qui tardait un peu à venir, mais j'étais aussi cette source de douleur pour une pauvre femme.
Au bout de neuf mois, la souffrance se termina en une sorte de descente aux Enfers. Elle était là, allongée sur une table, en train de crier comme si sa vie allait lui être arrachée pour qu'on me la donne. Pourtant, ce n'était pas le cas. Au bout de longues minutes de travail et de souffrance, je pointais enfin le bout de ma tête. Quelques cheveux sur le haut de la tête, le corps recouvert d'un liquide dont on taira le nom et surtout, avec mes cris qui transperçaient les tympans. J'étais vivant. Je ne suis pas l'enfant prodige, pourtant, je serais l'unique, le seul qui fera sourire mes parents chaque jours jusqu'à notre séparation. Perceval Arthur Lloyd, c'est mon nom. Ma mère étant anglaise, elle me donna comme second prénom Arthur et mon père, gallois, me nomma Perceval.

En grandissant, je fis découvrir de multiples choses à mes parents. Dans un premier temps, ils purent apprécier le changement des couches ainsi que les pleurs incessants, que ce soit pour manger ou pour dormir. Peu de temps après ma naissance, quand mes yeux s'ouvrir pour la première fois, ils purent découvrir l'étrangeté de ceux-ci, l'un était marron et l'autre était bleu. Au départ, ils furent un peu confus mais très rapidement, ils trouvèrent cette étrangeté adorable. Ils eurent le droit à mes premiers mots, mes premiers pas, mes premiers caprices, mes premières dents. Ils connurent aussi le plaisir de ma découverte à l'affiliation de la magie. Mon père était souvent dans son bureau en train de travailler ou de lire, mais quand j'étais avec lui, il me racontait ses découvertes, ses voyages, ses lectures. Je ne pouvais pas comprendre, mais j'aimais être avec lui. A l'inverse, ma mère était plus présente mais les seules choses qu'elle aimait faire, c'était m'habiller avec différents vêtements plus ou moins mignons, ou elle m'offrait de nouvelles peluches, certaines étant faites main. D'ailleurs, ma peluche préférée, c'est celle d'un hippogriffe que mon père m'avait offert à mes trois ans. Quelque part, c'est un peu de sa faute si je suis complètement gaga de ses créatures. Entre mon père et ma père, on pouvait dire que je baignais dans deux cultures différentes, celle de la magie et celle de la non-magie.
Le temps continue son avancée et il est temps pour mon moi plus jeune de faire ses premiers pas à l'école. Ce furent mes premiers pas les plus durs de toute ma vie. A cette époque, je ne comprenais pas pourquoi je devais quitter mes parents pour rester dans une salle avec des étrangers, en plus, je ne voulais pas laisser mon doudou derrière, celui-ci étant en plus un hippogriffe. Certains enfants me regardaient étrangement, comme si j'étais une bête de foire avec mes yeux vairons, d'autres plus grands que ceux de ma classe se moquaient de moi à cause de mon doudou. En gros, l'école n'était pas faite pour moi. Pourtant, je n'eus d'autre choix que d'y retourner et d'ignorer ces personnes étranges, qui osaient me juger sans me connaître. Certains sont même venus à penser que j'étais une fille à cause des vêtements que ma mère me faisait porter.

Maintenant, je me moque un peu de cette période de ma vie, la seule chose qui fut positive, c'était le fait que j'appris des choses, comme mieux parler ou lire. Notons que leurs livres n'étaient pas intéressant et que les seules que je voulais comprendre, c'était ceux qui se trouvaient dans le bureau de mon père. Heureusement, j'y arrivais quelques années avant d'arriver à Poudlard même si je dois avouer qu'à l'époque, je n'avais pas réussi à comprendre l’entièreté de leur contenu.

Au fur et à mesure que je grandissais, j'avais l'impression de moins voir mon père. De temps en temps, je demandais à ma mère ce qu'il faisait et elle se contentait de répondre qu'il était en voyage. Il était évident qu'il y avait autre chose, cette autre chose qui avait un rapport avec les histoires qu'il me racontait bébé, mais je ne m'en souvenais pas. Le seul indice que j'avais, c'était ces étranges dessins sur certains livres qui semblaient être dessinés à la main. En ouvrant ces ouvrages, j'avais l'impression de voyager dans un autre temps, dans un autre espace. Il y avait toutes sortes d'histoires, mais aussi toutes sortes de créatures. Certaines semblaient immenses, d'autres toutes petites, certaines étaient magnifiques et d'autres beaucoup moins. Ces livres devenaient mon univers même si ma mère semblait détester l'idée que je me plonge dans tout ça. Avait-elle peur de quelque chose ? Une chose dont je n'étais pas au courant ?

Ma vie n'a pas été toujours passionnante, il y a ces moments où rien ne se passe ou encore des moments intéressants, mais que je ne désire pas conter. Après tout, ma jeunesse n'a été que des enchaînements de moqueries ou d'habillements purement mignons par ma mère. De temps en temps, il y avait les histoires de mon père, mais il était plus absent qu'autre chose. Je pourrais aussi raconter ma passion grimpante pour les Hippogriffes, mais ce n'était qu'un détail, étant donné que mon admiration se tournait vers l'Oiseau Tonnerre. Oublions tout ça et penchons nous plutôt sur un événement important. C'était le 17 Juillet, j'avais onze ans. Je venais d'acheter un livre avec l'argent de poche que m'avait donné ma mère. Celui-ci parlait d'histoires fantastiques et dans mon impatience, je l'avais déjà ouvert pour en lire quelques passages. Plongé dans ma lecture, j'ai dévié de ma route, quittant le trottoir pour finir sur la route. Au même moment, des freins se mirent à crisser et mon regard eut à peine le temps de voir la carrosserie de la voiture que mon corps cognait contre. La douleur que je ressentis sur le coup n'était rien par rapport à ce qui arriva juste après. Je m'étais soulevé de quelques centimètres dans les airs pour ensuite venir m'écraser contre le béton de la route, ma tête cognant le bord du trottoir, ce qui me plongea dans un monde complètement noir.
Dans mon malheur, j'eus beaucoup de chance étant donné que je ne suis pas tombé dans le coma et je ne suis pas devenu paraplégique. Par contre, j'eus le droit à une autre surprise. A mon réveil, mes parents vinrent pleurer dans mes bras mais étrangement, je n'arrivais pas à voir mon père qui se trouvait sur ma droite. Ce fut quand le médecin vint m'ausculter que je sus ce qui m'était arrivé : un traumatisme. Suite au choc reçu à la tête, j'avais perdu la vue à mon œil droit, en plus d'avoir subi une dépigmentation, ce qui le fit paraître presque jaune au lieu de marron. Cette nouvelle était troublante, à la limite de l'insupportable, car ma façon de vivre allait changer. Avec l'aide des infirmiers, je devais m'habituer à ne plus voir de mon côté droit, sachant qu'en plus, je devais rentrer à Poudlard en septembre. Ce fut un long mois de rééducation avec le soutien de ma mère et l'absence mon père, qui devait continuer son travail.

Quelques jours avant ma rentrée, mon père était rentré pour m'emmener au Chemin de Traverse. Pendant ce temps, ma mère était restée à la maison avec pour excuse qu'elle ne voulait pas se retrouver dans le monde des sorciers, trop peu à l'aise avec eux. En fait, la raison était toute autre, mais je ne le sus que quand je fus rentré. Sous les bons conseils de mon paternel, je fis l'acquisition de ma première baguette, qui me semblait toute destinée. Je fis l'achat de mon premier balai, ainsi que de mes premiers livres de cours. Malgré mes connaissances assez poussées sur les créatures fantastiques, je ne savais rien des potions et autres cours qui allaient égayer mon année à Poudlard. Au bout de plusieurs heures d'achat, de discussion et autres, nous rentrâmes enfin chez nous et qu'elle ne fut pas ma surprise quand je fis ma mère avec un chaton dans ses bras. L'animal possédait un pelage aussi blanc que la neige, sa fourrure était plus longue que celle des chats de gouttière et ses yeux étaient vairons comme les miens, sauf qu'il n'était pas aveugle d'un des deux. En le prenant dans mes bras, je sus qu'il allait devenir mon fidèle compagnon pour les années à venir dans ma nouvelle école.

En septembre, j'intégrai enfin la plus grande école de magie, Poudlard. Comme tous les nouveaux sorciers, mais aussi les cracmols et les moldus, j'attendais qu'on vienne s'occuper de nous. Pendant cette attente, je sentis un regard sur moi. En tournant ma tête, mon regard croisa celui d'un jeune homme dont la couleur des yeux m’envoûtèrent pendant quelques secondes, juste avant qu'il détourne les yeux. Confus, je restai à ma place, mais quand je le fis me regarder à nouveau, je décidai de m'approcher. Glissant habilement entre les autres élèves, j'arrivai à sa hauteur pour tenter de lui parler, sauf que je n'eus pas le temps d'ouvrir ma bouche qu'il avait déjà fui. Étonné, je n'osai plus bouger et les choses restèrent ainsi. Ça ne sera que bien plus tard que j'apprendrais la gêne de cet homme envers les filles et qu'à la rentrée, celui-ci m'avait confondu avec l'une d'elles. J'avais dû mal à admettre ma petite taille, mais je ne pouvais pas croire que quelqu'un était capable de me confondre avec une fille. Vexé au plus haut point, je tentais d'esquiver un maximum cet élève jusqu'à ce que ce soit lui qui fasse le premier pas. De part mes gestes étranges et la couleur de mes yeux, je paraissais comme une bête de foire pour les autres élèves. Parfois, j'avais dû mal, que ce soit pour atteindre des livres, trouver les ingrédients dans le cours de potion ou encore esquiver des gens qui arrivaient de ma droite. Il était alors venu à moi, apportant son aide dans un silence de mort. J'étais toujours en colère contre lui, mais je devais admettre qu'il était une aide précieuse et petit à petit, notre relation changea. Même si je devais l'admettre à l'écrit, je ne lui dirais jamais, rien que d'y penser, cela m'irrite ! Merci Kilian.
Les années passèrent tranquillement, j'en apprennais davantage chaque jours et ma passion pour les animaux fantastiques était toujours plus grandissante, ce qui semblait parfois déranger les autres, mais je m'en moquais. Puis, vint ce jour en troisième année. Une nouvelle venait de parvenir et elle n'était pas bonne, car en effet, mon père était porté disparu. Celui-ci n'était pas rentré depuis plusieurs mois et aucunes nouvelles de sa part. Confus et surtout apeuré par ce qui avait pu lui être arrivé, je voulais partir à sa recherche. Avant tout, j'en parlai avec Kilian, qui par son tact légendaire, me fit remarquer que je n'avais pas la condition physique pour y aller. Dans le même courant, je me souvins aussi sa première impression sur moi, ce qui lui valut un coup de bouquin sur la tête. Pourtant, je ne pouvais pas nier ses paroles et même si Kilian était impulsif, voir peu réfléchi, parfois il était bon de l'avoir à mes côtés. Encore une fois, je ne pouvais pas l'admettre devant lui. Résolu, je lui fis part de mes intentions, je comptais continuer mes études en espérant le retour de mon père, mais si celui-ci ne revenait pas, je voulais partir à sa recherche. Par contre, il me manquait une chose importante ; je devais le comprendre. Même si nous savions où il avait disparu, on ne pouvait pas savoir ce qui lui était passé par la tête à ce moment-là. Peut-être même qu'il avait découvert quelque chose d'important, voir dangereux.


Au fil des années, je fis de nouvelles découvertes, comme par exemple mon épouvantard, qui prenait l'apparence d'une personne lambda, couverte de sang et qui était en train de souffrir. Cette vision horrifique fit pâlir quelques élèves, mais la tête haute, je transformai cette horrible chose en un gag où le sang était du ketchup et l'inconnu, un comique. Au travers de cette vision, je compris assez facilement que cet inconnu n'en était pas un, mais je ne voulais pas l'admettre et je préférai taire ce qui avait été vu. Le soir, je fis un rêve, non pas un cauchemar. Dans ce même rêve, j'étais enfant et je me trouvais dans le bureau de mon père, sauf que celui-ci n'était pas là. La seule chose qui était présente, c'était cet animal qui se trouvait en face moi. De mon air innocent, je tendais les mains dans sa direction alors qu'au fond de moi, je savais que cet animal était dangereux. Son pelage aussi noir que la nuit et ses yeux perçants, tout était là pour me faire peur. Pourtant, l'animal se laissa caresser, voir même embêter par l'enfant que j'étais. A mon réveil, je ne pus m'empêcher de repenser à ce rêve, qui était en réalité un vieux souvenir dont j'avais oublié l'existence. En parlant avec Kilian de ce rêve, je me souvins d'un cours sur les animagi. Ces fameux sorciers qui étaient capable de prendre l'apparence d'un animal. C'est alors que tout devint clair dans ma tête, mon père était un animagus.
Je ne sais pas pourquoi à l'époque j'ai cru que devenir animagus était une piste pour comprendre mon père, mais je l'ai fait. En cinquième année, je fis l'emprunt de tous les livres possibles pour me renseigner un maximum sur la méthode qui permettait de devenir animagus. J'y passai des jours, à tel point que mon ami s'inquiétait un peu pour moi, mais quand je trouvai la réponse à mes questions, il le fut encore plus. Sans réfléchir, je m'empressais de voler une feuille de mandragore et j'attendis la pleine lune pour la placer dans ma bouche. Le problème fut que mon premier essai était un échec. Incapable de garder la feuille plus de sept jours dans la bouche, je la recrachais dans l'évier des toilettes. Pourtant, ce ne fut pas ça qui m'arrêta. Patientant jusqu'à la lune suivante, je pris mon courage à demain pour franchir cette première étape, qui fut un succès. D'ailleurs, la suite, je n'ai pas besoin de vous la conter, j'ai réussi à devenir un animagus. Ironie du sort, le léopard des neiges est connu pour être un grand félin, mais de petite taille et surtout, pour être passif. Était-ce le reflet de ce que j'étais ? Et mon père ? Pourquoi une panthère noire ? Ne trouvant pas de réponse à cette question, que ce soit à l'époque ou aujourd'hui, je vais continuer mon histoire.

Actuellement, j'arrive sur ma huitième année et je ne vous cacherais pas qu'il ne s'est pas passé grand-chose de ma cinquième année à aujourd'hui. J'ai bien évidemment continué mon entraînement d'animagus, qui n'est pas évident. Mes études sont toujours en cours et j'ai tendance à me spécialiser dans le domaine des créatures fantastiques, comme je le voulais initialement, mais c'est aussi ce qui pourra me rapprocher le plus de la vérité. Je suis toujours ami avec Kilian (malheureusement pour moi) et notre écart en taille se creuse toujours, sachant en plus qu'il me considère toujours comme quelqu'un de fragile. Par moment, je ne peux pas m'empêcher de lui gueuler dessus ou encore de lui jouer des tours pour me venger. Après, je continue de le fréquenter, c'est que je ne le déteste pas tant que ça. Ma mère est toujours sans nouvelle de mon père. Ma vue ne reviendra certainement jamais, mais je m'en sors mieux qu'à l'époque. Que puis-je dire de plus ? Je vais devenir un grand sorcier et surtout, un fervent défenseur des animaux fantastiques ! J'espère aussi comprendre certaines choses. L'avenir me guidera soit vers un destin sombre ou vers un destin insoupçonné.

Perceval A. Lloyd a écrit:
Anecdote : Je ne suis pas si petit que ça !

En deuxième année à Poudlard, Perceval et Kilian se sont dirigés à la bibliothèque. Un peu forcé par le plus petit, l'irlandais se retrouvait obliger de rester dans ce lieu sacré où le silence prédomine sur tout. Attablés, ils ouvrirent chacun un livre pour en étudier le contenu sauf que pour le gallois, un seul livre n'était pas suffisant pour étancher sa soif de connaissance. Quittant sa chaise et son ami, il se précipita en direction des étagères, qui était bien hautes pour certaines. Du haut de son mètre soixante-trois, il se dressait sur la pointe des pieds pour tenter d'attraper un livre, mais en vain. Le bout de ses doigts pouvaient à peine effleurer la reliure du vieux bouquin. Ne voulant pas abandonner et bien trop fier pour demander de l'aide, il continua de lutter jusqu'à ce que ses pieds quittent le sol. Étonné dans un premier temps, il se mit rapidement à paniquer, gigotant jambes et bras. Quelqu'un était arrivé dans son dos et avait glissé ses mains sous ses aisselles pour le soulever. Bien-sûr, il pouvait atteindre le livre désiré, mais bien trop occupé à paniquer, Perceval mit un coup bien placé à l'inconnu qui se trouvait dans son dos. Tombant sur son train arrière, il poussa un grognement de douleur avant de pencher la tête en arrière pour voir le coupable. Quelle ne fut pas sa non-surprise de découvrir une tête brune en train de se tordre de douleur sous le coup bien porté.

« KILIAN ! Je ne t'ai pas demandé ton aide ! Je suis assez grand pour attraper ce livre !
- Ça faisait déjà plusieurs minutes que je te regardais faire, articula-t-il avec douleur. Tu devrais boire plus de soupe ou de lait. »

Lâchant un nouveau grognement, le sorcier se releva pour ensuite mettre un bon coup de talon dans les orteils de son ami. La tête haute, il partit en le laissant à sa propre douleur.

« Ça t'apprendra à me considérer comme un enfant. »

Perceval A. Lloyd a écrit:
Anecdote : Je suis devenu un animagus.

Quelques jours après avoir réussi à devenir un animagus, Perceval Arthur Lloyd voulait montrer ses capacités à la seule personne qui restait à ses côtés, Kilian. Courant à travers les couloirs, il cherchait un endroit au calme et surtout sans personne pour pouvoir être tranquille. Après plusieurs minutes de recherche, ils purent enfin se poser. Bien-sûr, l'irlandais ne savait pas à quoi s'attendre puisque le plus petit ne lui avait encore rien dit. Tout fier, il le regardait droit dans les yeux et avec l'aide de sa baguette, il réussit à se transformer. Pelage aussi doux que de la soie, crocs et griffes acérés, il était bien un léopard des neiges avec sa petite taille dû à ses courtes de pattes. D'ailleurs, Kilian le remarqua immédiatement et il en fit une petite blague, qui fit grogner l'animagus. Une fois la démonstration terminée, Perceval voulut reprendre forme humaine, mais … Ce fut un échec. Essayant plusieurs fois, rien ne passait. La panique commença à le prendre, tandis que son ami semblait de ne pas comprendre ce qu'il se passait, il se contentait juste de vouloir essayer de caresser le pelage du gallois. D'un coup, Perceval reprit forme, se retrouvant avec la main de Kilian sur la tête. D'un regard noir, il se releva pour le poursuivre.

Perceval A. Lloyd a écrit:
Anecdote : La folie des Hippogriffes.

Au cours d'une promenade, le regard bleuté du jeune sorcier croisa celui d'une créature. Ses yeux étaient dorés et son regard était livide, pourtant, il avait ce charme qu'aimait Perceval. Sans attendre et dans un pas précipité, il vint se coller à la vitrine d'une boutique. De l'autre côté, une peluche d'Hippogriffe d'une taille démesurée à ses yeux. Il la voulait. Sa chambre était déjà remplie de peluche, de figurine, de goodies en tout genre mais il ne l'avait pas dans sa collection celle-la.
La porte s'ouvre, une clochette retentis et tous les regards se tournent vers lui. Qu'importe, il contourne chaque personne pour atteindre son but : la caisse. Le vendeur l'accueil avec un large sourire et Perceval lui répond en déposant des billets sur son comptoir, sans parler, il lui désigne la peluche en vitrine. Sous les regards jaloux des enfants présents, le jeune sorcier ressort de la boutique en serrant l'amas de coton.
Cette passion peut commune pour la collection d'objet en rapport avec les Hippogriffes lui vient de son père avec son obsession pour cette créature. Pourtant, cette passion, il ne veut pas la montrer, au contraire, il en a honte. Il faut quand même savoir que dans sa valise sous son lit à Poudlard, il cache une peluche d'Hippogriffe, qui sera le premier à le découvrir ?
Derrière l'écran
Meranii — Est-ce que j'ai beaucoup de chose à dire sur moi ? Pas vraiment. Je vais commencer par la base : j'ai 22 ans. Est-ce suffisant ? En vrai, je peux rajouter que je suis un consommateur d'animé et de jeu vidéo. Le RP est une passion que j'ai depuis le collège et maintenant, j'ai tendance à avoir souvent pleins d'idées pour des personnages différents. C'était ma présentation nulle ~


Dernière édition par Perceval A. Lloyd le Sam 18 Aoû - 21:09, édité 9 fois
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 6 Aoû - 20:55

on en a gros.

putain t'es stylé, viens à serdaigle tu rempliras notre chambrée d'illuminés shine

BIENVENUE youhou
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 6 Aoû - 22:06

BIENVENUE shine (je te l'ai déjà dis sur la CB mais chut 8D)

Affreusement hâte de lire la suite Percy (Dommage que tu t'appelles pas Jackson dab )
Ça promet que du bon, du très bon ! Hophophop, on vient à Serdaigle (Je rigole, bas les pattes les autres cro )

Bonne validation et bonne fin de fiche o/
Soleil A. Nilsson
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 6 Aoû - 22:11

ON EN A GROS. best réplique ever de kaamelott mdr

t'as l'air trop cool et tout et tout déjà PERCEVAL et ANIMAGUS
bienvenue officiellement et courage pour la fin de ta fiche !!
L. Andy Ollivander
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L. Andy Ollivander
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 6 Aoû - 22:58

ON EN A GROS SIR ptdr


ptdr oui je dis la même chose que les autres et alors?
bienvenue dans notre famille !!!
ce gif mdrrrr

j'ai hâte que tu finisses ta fiche hihi

(we need pouffy)
Aslan Icare Kaur
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Aslan Icare Kaur
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 3:09

jvais être giga pas original mais : ON EN A GROS. ptdr

bref, bienvenue officiellement à toi!!! bon courage pour ta fiche!
inshallah tu rejoins les jaunes hein on espère parce qu'ils sont quand mm bien stylés swag

amuse toi bien ici HAN
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 9:11

En mettant un gif de Perceval, tu as gagné tout mon amour ! love

Bon courage pour ta fiche, elle est déjà très chouette !
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 11:06

Bienvenue ! Comment t'as pu couper l'histoire la =o Vivement la suite xD
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 14:39

Ça c'est de la réf de talent. éè
Jolie plume en tout cas.
Citation :
Avenir — Il aimerait bien intégrer la brigade d’intervention pour créatures magiques en danger ou être éleveur de dragons, parce que c'est la classe, mais il pense aussi à devenir observateur de nouvelles espèces comme son père.
Ça fera un énorme point commun avec Hazel.

Bienvenue parmi nous. /o
Bertram Godfrey
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Bertram Godfrey
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 14:55

Bienvenue sur le forum fire

Les yeux vairons c'est trop chou - un peu comme un chaton.

C'est aussi l'une des rares fois où je vois quelqu'un compléter son histoire avant le mental.

J'espère que tu te plairas ici, même si t'es à Poufsouffle, tant pis shine
Connor Sunbeam
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Connor Sunbeam
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Mar 7 Aoû - 15:09

Best GIF au monde #onenagros #c'estpasfaux ptdr
Bienvenue à toi ton petit gars à l'air super stylé vivement la suite !
Bon courage à toi ! youhou
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Sam 18 Aoû - 21:14

Merci à tous pour votre accueil, vous êtes trop adorables han

Hazel -> Oh Oh ! Soyons amis passionnés de créatures fantastiques maggie

Bertram -> Les yeux vairons, c'est mon péché mignon han

Je vous mets au défi de lire l'histoire avant le caractère et d'essayer de deviner celui-ci huhu
Orphan E. Scamander
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval Lun 20 Aoû - 13:07




Bienvenue sur Dabberblimp !

Désolée pour le retard cry
Ton gif dans ta fiche et ton profil je m'en remets pas ptdr
Ta fiche est super clean, le personnage super attachant et bien construit... tu te doutais au vu des caractéristiques qu'il présente qu'il irait à SERDAIGLE chez les beaux aigles awiwi.
Amuse toi bien parmi nous Percy love

Te voilà validé, tu peux dès à présent créer ta fiche de lien dans ce sujet, ainsi que ton téléphone portable ici (des modèles sont mis à ta disposition). Tu dois aller faire recenser ton avatar par là et tu peux aussi faire une demande de RP juste ici, ou aller sur la CB te trouver un éventuel partenaire. Tu peux aller t'inscrire dans un club de Poudlard et aussi aller zyeuter la liste des postes.
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Re: “My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval

“My philosophy is that worrying means you suffer twice.” - Perceval
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