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ghost // trésor

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ghost // trésor Dim 12 Aoû - 0:42

Résultat passé, te voilà officiellement en huitième année l'année prochaine. Assis sur ton lit et le téléphone portable entre tes mains, tu consultes le message pour la énième fois.

salut.
t'es invité à ma fiesta pour fêter les examens demain dans la salle commune. j'ai tout organisé t'as rien besoin de ramener à part ton cul. et tu le ramèneras tout seul aussi on fait pas de babysitting ici.
ciao.
14:26 // 20.06.2028


et tu ne lui as jamais donné de réponse. tu préférais jouer la carte de la ruse, et lui faire croire que tu ne viendrais pas. Non seulement tu t'y rendrais, mais avec du retard - et tant pis, si tu ratais une partie de la soirée. tu étais suffisamment (un peu trop) à l'aise pour t'insérer dans n'importe quelle conversation. tu ne sais pas, si cette soirée était une bonne idée ou non - tu finissais toujours par les regretter : on te retrouvait toujours dans ton petit coin, à pleurer - souvent suite à une trop forte euphorie. et malgré les hontes que tu pouvais ressentir, tu revenais, tu revenais et tu recommençais. il t'était impossible de cesser. Tu as toujours aimé les soirées et ses bonnes ambiances, tu as toujours aimé les corps qui se déhanchent au rythme de la musique, les rires et le brouhaha en fond sonore. tu avais besoin de ça pour oublier toute notion du temps. ou tout oublier. et te rappeler à la fois. Te rappeler ? Pourquoi te rappeler si c'est pour tout oublier ? comme si tu participais à ses soirées pour retrouver renouer avec tes fantômes. trésor était son fantôme. ou il avait sa conscience en lui. en réalité, il te le rappelle juste horriblement.
Trésor rappelle ton mort.

C'est une heure plus tard que tu débarques, habillé de ta tenue la plus chic - et attention, en toute simplicité à la fois. Une chemise blanche, un nœud de papillon, un pantalon cintré, gris et à carreaux - le tout accompagné de tes chaussures qui brillent plus que l'avenir de certains. Pour finir, une simple queue de cheval au rendez-vous et une tonne de parfum. une tonne. il fallait bien marquer ta présence. une fois à l'intérieur de la salle, la musique retentissait, des camarades plus ou moins proches. des amis et des inconnus. et parmi eux, l'auteur de - plusieurs mais surtout de cette soirée : Van Eck.

Quelle angoisse.
et déjà des effets : c'est presque par automatisme que tu sens ton cœur se tordre face à cette vision. et c'est comme ça à chaque fois. des répétitions : comme ces fêtes, comme ta résurrection à chaque lendemain et comme ton décès, noyée dans tes propres larmes à chaque soirée. et même avec cette crainte qui se cache dans un coin de ta tête, tu t'avances, d'un pas assuré, le menton levé et passe à travers le gérant de cette soirée et ces deux autres Serpentards avec qui il discutait - faisant renverser le verre au sol de l'un d'eux. « Oh, je suis tellement désolé. Je suis en retard et je voulais gagner un maximum de temps pour me mélanger aux autres et profiter de la soirée. Olala, mais quelle maladresse ! » tu mets ta main devant ta bouche, prenant une mine faussement désolé - ignorant (presque) Trésor, au passage. Enfin, tu te retournes - faisant mine de ne l'avoir remarqué qu'à présent. « Ah, tu es là toi. » regard dédaigneux de haut en bas. « Désolé. Je ne t'avais pas vu. Bon alors, je n'ai pas ramené de babysitter comme tu me l'as si gentiment demandé par message. Par ailleurs, c'est pour m'isoler cette soirée et que je reste docilement à tes côtés parce que je n'aurais personne à qui parler ou bien ? Non parce que, non seulement je connais la moitié des personnes ici, mais en plus j'ai comment dire... je sais parler aux autres ? Oui voilà. » tu balaies ta queue de cheval d'un revers de la main, et saisis un grand gobelet. « Tu me sers ? Ce que tu veux. Mais pas du fort maintenant. » et te voilà t'imposer au milieu des deux autres, qui finissent lentement mais sûrement par se sentir de trop. il fallait maintenir cette assurance. maintenir. cette assurance. jusqu'au bout.

tu regardes autour de toi et ajoutes. « Je suis vraiment celui qui brille le plus ici. »



Dernière édition par Socrate Apóstolos le Dim 12 Aoû - 13:27, édité 1 fois
Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Dim 12 Aoû - 1:32


ta fête est un succès, ce qui n'est une surprise pour personne. t'voulais pas t'jeter des fleurs, mais vu l'regard des gens dans la pièce, tu n'pouvais qu'penser dans ce sens là. ton verre à la main, tu tapes la causette avec deux d'tes camarades d'classe. eux aussi, ils ont réussis leurs examens ; pas d'redoublants pour les neuvième années droit et politique, ça méritait bien un grand verre. t'savais même c'qu'il y avait dans l'tien, d'verre, d'ailleurs. ça plaisait à ton palais, t'allais pas en faire un drame.
c'qui pourrait faire un drame par contre, c'est socrate. t'sais même plus pourquoi tu t'es forcé à l'inviter. t'sais pas vraiment si tu t'es forcé d'ailleurs. p'têt qu'c'est un réflexe, p'têt qu'c'est même devenu une habitude. quelle horreur. t'vas t'faire gerber avec tes pensées débiles. en tout cas, il n'est pas là. pour l'instant. et à la fois tant mieux, et à la fois tant pis, et à la fois bordel il est où c'p'tit con? pourquoi t'as b'soin d'lui? bonne question.

c'est l'bruit d'un verre qui touche le sol qui vient te tirer d'tes rêveries débiles.
c'est qui l'connard qui a-- socrate?
t'aurais dû t'en douter. l'revoilà avec son visage qu't'as envie d'égratigner. l'revoilà avec son sourire d'crevard faux qu't'as envie d'encastrer. l'revoilà avec son corps déjà par deux fois parcouru qu't'as envie de réexplorer. t'veux le faire tien mais t'veux l'briser en même temps. t'veux l'voir s'enflammer autant que d'le voir s'casser et crever. il n'y jamais de juste milieu, c'était soit l'un soit l'autre. ça s'ra quoi c'soir, socrate?
sa voix te tapes déjà sur les nerfs et t'sers les dents à chaque nouveau mot prononcé. quand il t'demande d'le servir, tu t'empêches pas d'rire gras.

tu sais lire? j'ai dit quoi sur le texto? je suis pas une putain de babysitter, apostólos. si t'veux un verre, t'es grand, t'vas au coin boisson, comme tout l'monde.
s'il croyait qu'il allait pouvoir s'permettre d'faire sa star à ta soirée, il rêvait.

t'es là d'puis cinq minutes tu m'exploses déjà la tête. personne te calcules, redescend.

pourtant, toi tu l'calcules, idiot. mais tu l'fais exprès, hein? t'sais c'que tu fais, comme d'habitude. t'finis par lui tendre ton verre d'un air nonchalant, et demandes à ton pote d'aller en attraper une autre.

ici, c'est mon territoire. ça tourne autour d'moi ici, pas d'ta p'tite gueule énervante. ah et c'est c'verre ou rien, j'sais pas c'qu'il y a dedans.
c'toi qui fais les règles c'soir, trésor, et il va s'y plier, t'y comptes bien.

mais dis moi chéri, si t'veux vraiment faire style qu't'es pas ici pour moi, pourquoi j'suis l'premier vers qui t'es venu?

les balles sont réelles. dans la roulette russe d'ce soir, c'est lui qui s'prendra la balle.
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Re: ghost // trésor Mer 15 Aoû - 18:30

Il te rit au nez, après t'avoir bien dévisagé. Il te fait alors savoir que t'iras te servir par toi-même et l'arrogance dans ses paroles te donne bien envie de l'étouffer à l'aide du grand gobelet rouge vide entre tes mains. tu restes de marbre face à son attitude. quoi, tu invites les gens à ta soirée et que tu ne les sers même pas ? avais-tu alors envie de rétorquer. bien sûr, il ne le faisait que très rarement, voir pas du tout, mais tu avais bien envie de l'ouvrir dans l'unique but de le piquer. tu le vois qu'il s'énerve, non, tu l'énerves et ça te fait bien rire intérieurement. Pourquoi persister à t'inviter si tu lui explosais la tête ? peut-être bien parce qu'au fond de lui, il ne peut pas se passer de toi : du moins, c'est ce que tu en étais persuadé. Etrangement, Van Eck finit par te tendre son verre et bien évidemment, ça n'avait rien d'un geste de bonté. c'était sans doute pour que tu ne l'agaces pas plus longtemps. tu ne sais pas. quelque soit la raison, il devait te connaitre : tu resterais insupportable. tu fixes le verre désormais tien. tu es tellement têtu Socrate, que tu finis par le reposer sur l'étagère la plus proche. on ne te donne pas n'importe quoi. et surtout, tu ne te rabaisserais pas à te contenter du liquide inconnu au fond de son verre. un sourire détestable se dessine sur tes lèvres. jouons au plus idiot. « Bah alors pourquoi tu t'enflammes Trésor ? Si tu es sûr d'être roi de cette soirée, pourquoi tu prends ce ton là ? Tu as peur que je te fasse concurrence ? vois-tu en moi un rival ? » tu glousses bêtement : tes paroles n'allaient pas le satisfaire et tu t'en vois ravi. au duel de la provocation, tu étais redoutable, aussi. tu récupères donc ton ancien gobelet et le rempli ton verre de martini blanc. tu reviens auprès du maître de la soirée. « Pourquoi tu es le premier vers qui je suis venu ? Oh excuse moi mais je crois que tu te trompes, tu ne te souviens déjà plus ? Je voulais me mêler aux autres puis, oups, petit incident, et ce n'est qu'ensuite que j'ai remarqué que tu étais juste derrière moi. Et c'est bien parce que tu étais juste derrière moi. J'imagine que tu dois être tellement déçu... » tu trempes tes lèvres dans ta boisson tout en le regardant d'un air malicieux. Tu viens ensuite le chatouiller sous le menton, comme s'il s'agissait d'un chat. « Enfin rassure toi brun ténébreux, je ne comptais pas te voler la vedette - j'en suis déjà une en dehors de ta soirée de toute manière. Ce que je voulais dire c'est que, de tous tes invités je suis celui qui se démarque le plus. Voilà tout. Toi-même... tu sais très bien que t'as une notoriété notamment grâce aux soirées que tu proposes. » tu enroules une mèche de tes cheveux autour de ton doigt, comme si quelque chose te stressais. puis tu te retournes, attrapant quelques chips. socrate, il faut t'en éloigner. te voilà dans la limite de la contradiction. va voir ailleurs.

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Re: ghost // trésor Mar 28 Aoû - 21:47

t'peux pas t'empêcher d'rire quand il parle. c'plus fort qu'toi, il t'fait rire, et t'sais même pas pourquoi. contradictions sous ton masque, s'pourrait-il qu'tu l'apprécies? s'pourrait-il qu'tu sois moins détaché qu'tu l'fais croire? non, t'en as rien à foutre d'socrate, c'que t'veux c'est qu'il soit tien, et après tu l'jetteras comme tous les autres. parce que c'est c'que t'fais, hein, trésor? t'en ai plus si sûr, quand t'vois son sourire débile et ses yeux brillants et ses putain de lèvres... tu détournes l'regard, t'fais l'air de rien.

t'donner le rang d'rival serait t'mettre sur un pied d'égalité avec moi et t'sais très bien que c'pas l'cas ma puce. ah, et j'suis jamais déçu quand j'suis derrière toi, just sayin', sweetie.
t'appuies l'tout d'un clin d'oeil bien placé. c'est ta came, les p'tites attentions aléatoires au détour d'un verre.

t'jettes un coup d'oeil à c'qu'il s'est servi. probablement du martini, bon choix, mais moins bien que c'que tu lui avais filé... dommage pour lui. t'relèves les yeux et encore une fois tes iris percutent son visage et c'comme une claque dans la gueule. t'as envie d'le frapper, d'le plaquer contre un mur, d'lui détruire les dents et la vie, mais dieu qu't'as aussi envie d'le pousser jusque dans un coin et glisser ta langue dans son gosier. tu t'forces à arrêter d't'égarer. socrate est un poison pour toi autant qu't'es un poison pour lui. c'est une destruction mutuelle, mais t'veux l'détruire plus qu'il n'le fait.

dis moi pourquoi t'es v'nu, alors qu't'aurais pu rester chez toi? ok, j't'ai invité, mais j'pensais pas qu't'aurais les couilles d'te pointer.

t'veux savoir c'qu'il fait là, t'veux l'entendre dire qu'il est là pour voir ta sale gueule narcissique ; t'veux qu'il t'avoue qu'il peut pas s'passer d'toi, parce qu'tu peux pas t'passer d'lui. t'glisses une gorgée d'ta boisson dans l'fond d'ta gorge et t'avales. l'alcool glisse dans tes veines et ça t'réveille un peu, toi qu'étais un peu embrumé par l'ambiance et les lumières tamisées qu't'avais toi même installées. t'aimes bien qu'tout sois à ton goût quand t'ogranises des trucs d'cette envergure. après les examens, t'voulais qu'ce soit mémorable pour l'plus de gens possible d'ta maison. c'ta façon à toi d'faire ton job d'préfet, sûrement. mais t'voulais surtout qu'ça soit mémorable pour toi.
t'fais quelques pas jusqu'à c'que t'sois si proche du visage d'socrate qu'il pouvait probablement sentir ton haleine alcoolisée. et t'souris, un p'tit rictus de tentation, à laquelle t'voulais le faire céder.

ça s'ra quoi ce soir, socrate? à quoi on va jouer, tu penses?
et t'glisses ta main le long d'sa hanche.
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Re: ghost // trésor Ven 31 Aoû - 0:03

Tu te crois malin et pourtant tu échanges à ses côtés. Pourquoi est-ce que tu joues avec le feu ? tu sais qu'il t'angoisse, qu'il est mauvais mais tu t'accroches comme une moule à son rocher, à croire que tu aimes la douleur Socrate. D'ailleurs, celle-ci persiste toujours et encore, mais tu aimes beaucoup faire semblant. Tu ne sais pas ce qui t'affecte le plus : sans doute ton père maudit à Azkhaban pour le restant de ses jours. Le garçon que tu as aimé est mort et ton père est en prison par sa faute. Tu ne lui en veux plus, à quoi bon en vouloir à quelqu'un qui n'est plus de ce monde, ça n'a aucun intérêt. Tu ne pouvais même pas te venger. Brandon n'est désormais plus qu'un vieux mauvais souvenir. Tu préfères l'oublier, car chaque image de son visage te donne la nausée. Chaque souvenir t'angoisse comme si tu revivais le moment. Mais rassure-toi, c'est du passé Socrate. Plus personne ne mourra et plus aucun membre de ta famille ne finira à Azkhaban.
Plus jamais.

Seulement, il y a Trésor. Et c'est un problème. La différence entre Trésor et Brandon ? L'un est mort, l'autre est en vie. tu ris jaune. C'est peut-être toi le problème, à être un aimant à enflure. Ou bien les enflures sont des aimant à personne faible. Es-tu faible ? Non. Tu peux trembler, tu ne tomberas jamais. Qu'est-ce que tu rêverais de faire de sa vie un enfer : son comportement t'agace. comme si tu voulais relâcher toute ta frustration à travers lui. mais à part l'irriter et le blesser dans sa fierté, tu n'arrivais pas à faire plus. Tu te retournes pour lui faire face, posant ton fessier sur le bord d'une table. « Pourquoi cette question ? Tu sais très bien que je suis incapable de refuser une soirée. Enfin bien sûr, j'ai tout de même hésité parce qu'honnêtement, et comme je te l'ai déjà dit, je ne voulais plus te revoir. Enfin, je ne veux plus te revoir. Mais c'est difficile quand on est dans la même maison et quand mon côté fetard prend le dessus. » tu finis ton verre et te ressers à nouveau. « Alors je t'ai surpris ? C'est bon à savoir. Mais ne te fais pas d'illusion, sache que même si mon pire ennemi m'invitait, j'accepterais - simplement parce que j'aime les soirées, ça me détend. Rien de plus bien sûr. » qu'est-ce qu'il croyait ? Que tu t'étais pointé parce qu'il s'agissait de Mr Van Eck ? oh Socrate, ne fais pas semblant. bien qu'il n'était pas le premier sur la liste des raisons, il en faisait quand même partie.

De toute façon, vos échanges n'ont rien d'amicaux. C'est électrique et à la fois, l'un cherche à savoir si l'autre est satisfait de sa présence pour nourrir son égo. Des questions de chaque côté, mais aucune réponse avec sincérité. ça serait bien trop facile sinon. beaucoup trop facile. Le "roi" de la soirée se rapproche soudainement beaucoup trop à ton goût mais tu ne réagis pas. tu soutiens même son regard, et lève légèrement le menton pour lui montrer que tu ne flancheras pas. et suite à ses propres paroles, ce dernier se permet de glisser sa petite main séductrice sur ta hanche. ses mots te déclenche un éclat de rire. « Mmh laisse moi réfléchir... » tes bras passent autour de sa nuque, remontant une main qui s'enfoui dans ses cheveux. Tu réduis au maximum la distance qui vous sépare, collant ton front contre le sien, tu lui offres ton regard des plus malicieux. « Tu ne veux toujours pas comprendre qu'un jour, c'est moi qui vais finir par te détruire. » et tu recules dans un nouveau éclat de rire, donnant par la même occasion une claque contre sa main pour qui la retire de ta hanche. « Je sais que tu adores jouer avec moi Trésor, non - tu aimes jouer avec beaucoup de monde mais - c'est terminé. Je te l'ai déjà dit : je ne recommencerais plus. T'adresser la parole c'est déjà le maximum que je puisse faire haha. Quand je décide de mettre un terme à quelque chose je m'engage à le respecter. Et tu sais quoi ? Ça me fait jubiler d'imaginer ce que tu peux en penser. » sourire détestable, attitude exécrable. « Ca doit piquer non quand... ça n'est pas toi qui décide ? » mon dieu que tu raffolais de piétiner sa fierté. tu rêverais de l'écraser, cette fois. « Dans mon monde à moi, les chasseurs se font chasser. » Tu rêverais de le mettre plus bas que terre lui et ses airs de mauvais garçon beaucoup trop confiant.

Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Ven 31 Aoû - 20:09


tu t'surprends toi même quand t'perds ton sang-froid. sans j'ter un seul regard à tes potes revenus d'leur nettoyage d't-shirt imbibé d'alcool, t'choppes socrate par le col et tu l'pousses jusqu'au mur l'plus proche. à c'moment là, tu t'fiches bien d'qui t'regarde, tu t'fiches bien d'être préfet ou pas, tout c'que tu veux c'est voir sa putain d'tête se décomposer et son sourire arrogant disparaître d'son visage. t'relâches pas ta poigne, et même du haut d'tes un mètres soixante, t'arrives à l'décoller légèrement du sol. t'es à deux doigts d'lui cracher à la gueule quand l'venin s'déverse d'ta bouche.

tu t'amuses là? t'veux qu'on s'amuse? ça t'fait rire d'faire le dur? t'crois que j'décide plus? peu importe qu't'aimes les soirées t'sais très bien qu'si tu m'détestais autant qu'tu l'dis tu s'rais pas là. t'aurais supprimé mon message et t'serais retourné à ta vie lassante de p'tit batard. mais devine quoi? t'es là, chéri, t'es là.

t'as l'impression d'plonger dans la folie ; si t'avais eu une arme sur toi, t'aurais p'têt réfléchi à l'buter et r'garder son sang couler entre tes doigts. t'es un malade, trésor, t'es tellement avide d'contrôle et d'possession, t'es tellement enclin à l'appréciation d'autrui et d'voir qu'on fait c'que t'as envie que quand ça va pas dans ton sens, t'as les yeux qui brillent d'haine. tu le laisses glisser hors d'ton poing et tu l'fixes. t'sens chaque veine d'ton corps pulser sous ta peau, et si t'avais rien à perdre, t'l'aurais sûrement frappé. mais t'as pas encore perdu toute ta tête, trésor, t'vas rester présentable d'vant ton public.

t'veux quoi avec tes métaphores bancales? t'veux m'faire peur? t'veux m'impressioner? t'seras jamais un chasseur, apostolos, juste une imitation ratée d'un meneur. t'resteras toujours dans l'ombre d'ceux qui savent faire mieux qu'toi. c'est dur, la vérité, pas vrai?

tu t'laisses caresser sa joue du bout d'tes doigts, comme s'il n'était qu'un objet d'cristal bien trop fragile, comme s'il allait disparaitre dans un nuage d'poussière la prochaine fois qu'tu poserais tes mains sur lui. t'espères que ça s'ra l'cas ; t'veux qu'il disparaisse, t'veux l'faire disparaitre toi même si c'est l'prix qu'ça coûté. y a d'place qu'pour un seul démon dans cette pièce, et ça s'ra toi, trésor, pas socrate.
les mains un peu trop baladeuses le long d'son torse, à travers l'tissu qui cache la peau qu't'as parcouru dieu sait combien d'fois, tes lèvres s'tordent dans un rictus d'folie malsaine. t'sais pas si t'as envie d't'arrêter, t'sais pas si t'as envie qu'le mouton s'échappe du troupeau ; t'veux continuer à être l'berger.

t'crois qu'c'est possible d'plus me revoir? t'crois que j'vais t'laisser disparaître d'ma vie comme ça? quand t'partiras, c'est moi qui t'ferais partir d'mes propres mains, c'pas toi qui décid'ra. j'fais pas dans la charité.
connard, connard, connard, ça résonne dans ta tête et ça brûle, mais ça n't'empêcheras pas d'continuer ; parce qu'tu connais qu'ça, la violence et l'appartenance, la posititon d'force et d'contrôle.

t'es un connard, socrate. t'es l'plus con des connards. mais t'es mon connard. j'vais pas t'laisser m'filer entre les doigts.

t'attrapes du mieux qu'tu peux des mèches d'ses cheveux, et tu l'tires, et quand t'plaques tes lèvres contre les siennes, c'n'est rien que d'la haine. y a pas d'amour entre vous, y a que du poison ; vous êtes un mélange mortel mais aussi un antidote. la vérité, c'est qu't'as trop besoin d'socrate pour pas briser ton masque, pour masquer tes blessures, tes inquiètudes. t'as besoin d'socrate pour contrer l'incertitude, pour t'consoler.
t'as besoin d'socrate parce que t'es l'roi et lui l'servant et qu'ça s'ra pas autrement.
que penserais ton frère, s'il te voyait ainsi?
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Re: ghost // trésor Dim 2 Sep - 20:03

Les mots sont tes armes. Et chacun d'entre eux semble le rendre fou de rage : tu le vois très bien à travers les traits de son visage qui deviennent de plus en plus ferme, les sourcils froncés qui lui creusent une ride et le regard plus du tout amusé. Son expression te laisse penser que tu allais passer un sale quart d'heure. Mais tu es toujours préparé. Tu as conscience que tes paroles venimeuses finissent toujours par avoir des conséquences : prendre des risques c'est devenu régulier. De toute façon, les ennuis font partie de ton quotidien. Tu es effrayé mais l'adrénaline que tu ressens en cet instant est presque tout aussi plaisante. Ne serais-tu pas un peu fou aussi, Socrate ? C'est que Trésor, il pouvait t'insulter et te frapper mais jamais tu ne cesserais tes provocations et jamais tu ne cesserais d'être toi-même.

La surprise et le choc s'empare de toi lorsque ses mains saisissent fermement ton col de chemise et qu'il te plaque contre le mur. Qu'allait-il faire ? T'éclater devant tout le monde ? Il avait beau être capable de tout et n'importe quoi, tu doutes qu'il le ferait réellement pas durant sa soirée et pas devant autant de monde. Alors il semble faire passer toute sa frustration dans ses paroles rabaissantes et ses tentatives d'intimidation. La crainte laisse place à la colère, bien qu'elle ne fuit totalement - pas aussi facilement - et tu ne sais pas ce qui te retient de lui asséner un bon crochet du droit. peut-être bien car si tu pouvais éviter d'en recevoir un en retour.... quoiqu'il en soit, on t'a toujours dit "attend que l'autre donne le premier coup" mais les deux cas, tu n'es pas sûr de vouloir participer à une bagarre. « Moi faire le dur ? Et toi, à quoi est-ce que tu joues là, dis-moi ? Tu crois que je suis ta petite chienne parce que tu me plaques contre un mur ? Tout ça parce que t'as tellement pas de répartie que tu préfères y répondre par la violence ? Ça me débecte. Cesser te voir a été l'une des meilleures décisions de ma vie. » et voilà une petite pincée d'arrogance rajoutée à sa sauce d'insolence et vu du feu que tu venais d'allumer, l'ébullition risquait d'être rapide.

Tu comprends parfaitement ce qu'il se passe en réalité Socrate, tu n'es pas dupe.  Ce qui doit tant le piquer sont tes vérités et rien d'autre : tu avais pris une décision. la décision d'arrêter vos visites intimes - ou non. et il n'avait aucun contrôle là-dessus. même si tu le crains et malgré l'anxiété qui ne cesse de gagner en intensité lorsqu'il est dans les parages, ta fierté est et sera toujours présente : d'où le fait que tu t’obstines à l'attaquer sur ce qui peut toucher son égo.

Seulement Van Eck savait tout aussi bien manier des mots que toi. « t'resteras toujours dans l'ombre d'ceux qui savent faire mieux qu'toi. c'est dur, la vérité, pas vrai? » tes yeux s'écarquillent et tu es incapable de rétorquer quoique ce soit. tu ne t'es jamais senti aussi vulnérable. Comment ? Comment ? Es-tu en train de psychoter ? Ou a-t-il lu en toi comme un livre ouvert pendant tout ce temps ? il te caresse la joue et tu rêverais d'être une flamme pour brûler sa main, la cramer et la transformer en cendre. tu veux l'incendier. Pourquoi la soirée devait-elle prendre cette tournure ? Pourquoi diable a-t-il fallu que tu lui adresses la parole ? tu trembles lorsque sa main glisse sur ton corps, ses paroles te rendent atrocement furieux. Il semble complètement obséder par l'idée d'être maître de toute situation et maître des décisions. Il s'est bien rendu compte de certaine chose pour avoir une attitude aussi confiante à ton égard. Il sait qu'il a pris de l'importance au sein de ta vie malgré que tu cherches à lui faire croire le contraire. « Tu es complètement taré.» tout ça n'est pas sain, tout ça n'est pas bon pour toi Socrate. t'as l'impression de revivre un vieux cauchemar. t'as l'impression que les choses vont mal finir pour toi pour lui, pour vous. ce que tu reçois en retour c'est des connards. d'après lui, tu serais même son connard comme c'est poétique et affectif dis donc. t'as pas le temps de respirer qu'il vient t'empoisonner avec ses lèvres. tu ne te sens pas bien, tu es partagé entre le plaisir et le dégoût : tu es perdu Apóstolos. tu te sens comme important au sein de sa vie, tu te sens terriblement désirer, tu te sens exister. Mais tu te sens aussi minable, vulnérable et manipuler à ses côtés. Après une courte hésitation, combattant contre ton désir, tu poses tes mains contre son torse pour le repousser. « Arrête ça Van Eck tu me ferais presque pitié. Tu essaies de me faire passer pour quoi au juste ? Pour celui qui est complètement accro à ta personne ? Mais est-ce que tu t'es regardé ? T'es tout aussi obsédé par moi. C'est flatteur je ne dis pas le contraire... » tu ne perds pas la face Socrate. du moins, tu essaies. ta tête se pose contre le mur et tu ris - un rire plus que nerveux. « Mais tu as l'air aussi perdu que moi, c'est hilarant. Alors arrête de jouer au mauvais garçon. » ton regard insiste sur le sien. « C'est dommage que tu ne veuilles pas croire en mes paroles Trésor. » et tu viens presque à inverser les rôles - alors à ton tour, ton pouce caresse sa joue comme si tu essuyais des larmes imaginaires. « Je sais. Je crois que tu as besoin qu'on flatte ton égo alors voilà pour toi : même si tu as l'air d'un malade, je te trouve craquant quand tu te mets dans cet état-là. Mais ne t'en fais pas chaton, plein d'autres le feront à ma place. » et c'est comme si tu cherchais à le calmer et à raviver sa colère en même temps. Mais ce que tu dis ne sonne pas totalement faux : il n'y avait pas que toi dans sa vie n'est-ce pas ? Alors pourquoi s'accrocher ? Tu essaies de te rassurer, tu essaies de faire en sorte d'avoir la paix - ne serait-ce que pour ce soir. t'es pas assez bourré pour te mettre à chialer maintenant.

Trésor Van Eck
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Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Sam 8 Sep - 10:29

torturé comme si t'étais la putain d'victime d'cette union vénimeuse. l'es-tu? sûr'ment qu'ton p'tit jeu a fini par échapper à ton contrôle. t'pensais pouvoir m'ner socrate comme l'toutou qu'tu espérais qu'il soit ; mais t'voilà piégé dans l'bordel de ton esprit, endigué dans la vase d'ta rage. t'sais honnêtement pas quoi faire quand il passe son pousse contre ta joue - t'es partagé entre l'envie d'lui couper et l'envie qu'il continue d'le faire toute la soirée. t'pensais qu'tu serais l'seul à pouvoir l'manipuler, mais ton psyché s'est brisé et voilà qu'tu tiens à lui, voilà qu'soudain'ment t'veux pas qu'il parte. tu t'énerves parce qu'il a pas l'droit d'partir, tu t'énerves parce qu'tu comprends même pas c'que t'fais d'travers, parce qu'pour toi c'est c'qui est normal, c'est tout c'que t'as toujours connu ; c'comme ça que papa traitait maman d'vant toi. t'retrouves bouche bée parce qu'tu sais même plus quoi articuler comme horreurs préméditées. une gorgée d'ton verre, le liquide brûlant dans l'oeusophage. si t'étais capable d'pleurer, t'l'aurais fait. pas d'tristesse - jamais d'tristesse - mais d'un mélange d'rage, de désespoir, d'incompréhension et d'haine d'soi.

écoute, apo- non. écoute moi, socrate.

tu t'tournes vers lui, et c'est la première fois qu'tu l'regardes réellement. aveuglé habituellement par les projecteurs avec lequels tu t'éclaires tout seul. t'es l'roi, mais l'roi d'quoi? des connards? pour qui tu t'prends exactement? qui t'as d'mandé d'faire tout ça? qui t'as prié d'te comporter comme ça? qui t'as appris à vivre comme ça?
personne, t'as apparis tout seul, t'as protégé ton frère d'tes parents, t'vis chaque jour dans l'attente d'avoir les connaissances nécessaires pour partir loin d'cette vie d'merde avec lui.
t'espères d'puis toujours faire des autres tes pantins ; mais c'toi l'premier pantin d'tous ceux qu't'as voulu manipuler. tu t'es berné tout seul, trésor.
tu t'es crée. tu t'es inventé.

t'sais socrate, t'as raison. t'sais qu'tu l'sais parce qu'tu m'as connu, vu et observé plus qu'personne dans cette école. t'sais c'que j'suis, t'sais la vérité, mais j'sais qui tu es aussi.

t'avais jamais dit quelqu'chose d'aussi vrai, d'aussi ouvertement toi. t'as pas l'habitude d'être toi, t'sais même pas qui t'es vraiment ; tu l'as jamais connu, l'trésor qu't'aurais pu être si on t'avait éduqué, si t'avais pas vécu dans l'unique but d'couper les ponts avec tes géniteurs. p'têt qu'trésor n'existe même pas.
connard, connard, connard.
t'es troublé ; psychologiqu'ment. t'comprends pas comment tu fonctionnes et dès fois tu t'demandes si t'es plus qu'lunatique - une vraie maladie, un trouble du comportement, un morceau d'puzzle qui manque à ton putain d'esprit d'mec brisé.
t'ferais pitié à personne s'ils pouvaient entrer dans ton esprit, parce qu'tu l'monde à appris à faire semblant d't'aimer comme t'as fait semblant d'le faire en premier. et maintenant, socrate s'cache même plus. et ça fait mal, ça t'brise un p'tit peu plus et t'enfonces dans ta folie d'acide, qui t'fais fondre les organes.

t'as raison, j'ai b'soin d'toi, parce qu'tu m'permets d'pas r'garder qui j'suis vraiment quand j'me prépare d'vant ma glace l'matin. j'ai b'soin d'toi parce qu't'avoir m'fais oublier qu'j'existe. j'suis un malade, socrate, t'fais bien d'vouloir te barrer avant qu'mes troubles psychotiques m'poussent à tuer. mais j'peux pas t'laisser t'barrer, tu comprends? j'peux pas, mon chou.

tes doigts s'plient dans un mouv'ment douloureux. psychopathe, fou, manipulateur, connard, troublé, toxique, psychopathe, psychopathe, psychopathe. t'as un rictus qui vient crisper ton visage et dans les néons d'la salle commune, on pourrait croire qu't'es le Joker. t'as un rire qui grattes entre tes dents, l'rire d'un mec qui délire. puis tu le laisses partir dans l'air, emplir l'espace autour d'toi. tes iris se contractent, ta respiration part en envolée lyrique inquiètante ; t'es taré, bordel, t'es taré.
t'es une coquille vide dans laquelle la soif d'pouvoir et d'sang a décidé d's'installer, t'es l'réceptacle d'un équivalent d'satan.
et t'aimes ça.
t'aimes ça, être le diable.
autant qu'tu t'détestes.

j'ai été honnête. maintenant c'est à ton tour. tu vas m'dire pourquoi t'es vraiment v'nu, t'vas m'dire pourquoi t'es encore là alors qu'depuis l'temps t'aurais pu t'casser en courant. pourquoi t'joues avec les flammes, socrate?

l'diable s'habille en prada, mais il a aussi revêtu ses plus beaux bijous d'confiance factice.
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Re: ghost // trésor Sam 15 Sep - 0:25

Le coeur bat beaucoup fort - on dirait presque qu'il demande à sortir de ta poitrine pour se libérer de toute cette pression. Tu ne trembles pas Socrate, mais dès lors qu'il prononce ton nom l'angoisse s'ajoute à la charge. « écoute moi, socrate. » tu n'aimes pas ça, tu n'aimes pas ça. Un coup tu es sûr, un coup tu ne l'es plus. Tu veux jouer les forts mais l'insécurité te colle à la peau comme une maladie. Trésor est ton cancer : tu dois te soigner avant qu'il ne te consume, avant qu'il ne soit trop tard. Son regard te déstabilise, des rides se forment sur ton visage, dévoilant ton anxiété. Et tu la fermes, tu écoutes ce qu'il a à te dire car de toute manière tu n'es plus capable de placer un seul mot. Calme toi, calme toi, calme toi et prend sur toi. impossible : ses paroles t'affolent. Tu sais qui il est ? Il sait qui tu es ? Qu'est-ce que ça veut dire ? tu préfères ne pas comprendre. Ne pas y penser; ne pas y réfléchir. Tu es terriblement tenté de lui lancer un silencio : tu ne veux plus l'entendre. Plus jamais. Le problème, t'es pas sur d'en ressortir intact. Tu ne réagis : en réalité, tu n'as rien à rajouté à ses paroles. Tu ne veux pas.

Son discours te fais douter de ta propre personne, tu voudrais paraître totalement impassible et dénué de tous sentiments possibles et existants. malgré ta résistance - il t'est difficile de rester de marbre. Alors Socrate, es-tu solide ou fragile ? Nerveux, tu regardes ailleurs, tortillant quelques mèches de cheveux. Ça n'est pas le moment pour ce genre de paroles. Pas maintenant pas quand tu veux danser, t'amuser, rire et exploser. Pas quand tu lui dis que tout est terminé. Pas quand tu essaies d'être plus fort que lui, pas quand tu pensais enfin pouvoir le surpasser et écraser une bonne fois pour toute son orgueil. Ses derniers mots te glacent le sang, il n'est pas sérieux, là ? Cette soirée devient atroce et insupportable. « C'est bien ça le problème Trésor. Je te rassure. Je te rassure dans ton quotidien, je te fais sentir supérieur ? Tu es pitoyable en plus d'être flippant. Je pense que tu devrais consulter ou je ne sais pas, cesser les substances illicites. Tu m'effraies parfois. » Tu ne sais pas où te mettre. Tu ne sais pas ce que tu veux, ce que tu ne veux pas. Tu ne sais pas si tu veux le rayer de ta vie ou le garder un peu plus longtemps - car lui aussi te rassure dans ton quotidien, sa présence t'est presque indispensable. il compense tes frustrations : celles de ne pas pouvoir récupérer ton ex Hennessy. Et il te fait revivre le passé : cette relation entre trésor et toi, il y a comme un air de déjà vu. Ça te rend malade, à tel point que tu n'entendrais presque plus la musique retentir dans la salle. tout devient comme sourd. « Tu me demandes d'être honnête ? Mais c'est toi qui n'accepte pas mon honnêteté, je t'ai simplement dit la vérité. Aller laisse moi respirer un peu je veux m'amuser maintenant. » des mensonges jusqu'au bout. Pourquoi être honnête ? Pour finir par échouer ? tu l'abandonnes au plus vite - tu le fuis -, sans lui adresser un seul regard, tu récupères ton gobelet que tu remplis à nouveau avant de te perdre dans la foule. Oublie cette échange.

***

Des sourires, des éclats de rire, des cris, du brouhaha, de la bonne musique te voilà détendu : les muscles se relâchent, la pression retombe. « Je t'ai vu discuter avec Trésor y'a trente minutes, finalement tu lui reparles ?! » Tu avales ta énième boisson cul-sec et le cherche du regard parmi ce monde. « Je n'en sais rien. Il m'irrite et me fatigue au plus au point avec son attitude. En plus, il ose dire qu'il est le roi de cette soirée non mais pour qui il se prend ? Raclure. » « Pourquoi tu viens à ses soirées alors ? » tu la relâches, cessant de danser avec elle. c'était comme si le monde entier voulait savoir la raison de ta présence ici. Tu inspires et la quitte comme tu quittes ton verre lorsque tu entends un des Serpentard lancer un bon vieux suavemente, ancien mais grand classique. Sans vraiment y réfléchir, tes pas t'amènent et s'arrêtent face à Van Eck. Socrate, tu es officiellement élu comme la personne la plus contradictoire et la plus indécise sur cette terre. Tu saisis sa main et l’entraîne avec toi. « Je ne sais pas ce que je fais mais j'ai très envie de danser ou plutôt te donner envie de vomir lorsque je te ferais tourner dix fois sur toi-même. Alors Van Eck, laisse moi te montrer mes talents en salsa et te prouver que je peux te voler la vedette ce soir. » tu ne t'arrêtes décidément jamais Socrate, surtout, tu étais prêt à inventé n'importe quelle prétexte pour lui adresser la parole, l'avoir prêt de toi sans ne jamais rien assumer. en réalité c'est toi, qui est pitoyable. vous êtes pitoyables. une main au niveau de son omoplate, l'autre liée à la sienne, tu enchaînes les pas de danse latine et accélère la cadence pour tenter de lui faire perdre la sienne (surtout, montrer que tu ne te laissais pas gâcher la soirée malgré tout ce qui a été dit). Tu lèves le bras de quoi le faire tourner trois fois sur-lui même. « J'espère pour toi que tu as consommé l'alcool avec modération chaton. »

Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Dim 16 Sep - 20:06

respirer. il veut respirer. et toi, t'veux respirer aussi? ouais, t'veux respirer, mais respirer son air, le respirer lui. il t'ravage l'crâne et t'en a marre d'faire comme si ça te touchais pas, comme si t'étais pas toi aussi pris dans ta merde, comme si tu tenais pas à lui alors qu'tu s'rais rien s'il partait. et c'est c'qu'il fait, il part, il va respirer. t'veux l'retenir par l'bras mais t'restes figé sur place, parce qu't'sais pas quoi faire d'autre, parce qu'toi aussi t'as besoin d'respirer.

alors t'retournes voir tes potes, t'fais la conversation mais t'as les yeux dans l'vide, t'écoutes pas vraiment et t'bois ; beaucoup. beaucoup trop, t'comptes pas l'nombre d'fois qu'tu t'ressers ton verre, et tu t'le ressers encore, et encore, et encore et t'as même pas la tête qui tourne, t'as l'esprit qui reste sur terre, parce qu'tu cherches socrate dans la foule, parce qu'tu voulais pas qu'il respire toi, t'voulais pas qu'il quitte ton champ d'vision et tes lèvres. t'lâches tes potes pour t'balader, et t'sais pas si c'est l'destin, ou l'karma, ou n'importe quelle force débile qui existe dans l'univers, mais tes pas t'mène juste d'vant socrate, et bizarr'ment c'comme une première recontre, c'comme si ses pas l'avaient mené aussi à toi tout seul, comme si vous corps s'étaient attirés comme des aimants, comme l'mythe d'l'âme soeur qui s'complète. et t'souris, trésor, et t'as envie d'rire, mais t'as atteint ton quota psychopathe d'la soirée, alors t'souris juste.

quand il prend ta main, c'comme un putain d'choc électrique et ton cerveau déraille encore. c'comme ça qu'tu marches ; quand t'es loin d'lui il te manque et t'fais que l'vouloir au creux d'tes bras et au creux d'tes reins, mais quand il est proche t'veux qu'il parte loin, qu'il se décolle d'ta peau, qu'il s'étouffe subit'ment ou qu'tu lui plantes un couteau dans la trachée. l'tout s'emmêle dans ta tête et t'sais même plus où tu t'situes c'soir, t'sais même plus s'tu veux l'tuer ou l'baiser, s'tu veux l'avoir ou le laisser partir.

fais moi tourner autant qu'tu veux, apostolos, j'ai l'foie solide.
c'pas un mensonge, t'as jamais vraiment vomi en soirée.

t'le regardes alors qu'vous tournoyez, et effectiv'ment t'as envie d'vomir. d'lui vomir à la gueule. t'as soudain'ment envie d'lui r'cracher tout ton venin, d'le faire tomber sur l'sol, d'lâcher sa main et vivre ta vie sans lui.
mais la vérité c'est qu'tu peux pas, trésor.
tu peux pas vivre sans lui.

j'ai dû boire une bonne quinzaine d'verres d'puis qu'tu t'es cassé, j'sais pas trop d'quoi mais c'est moi qui ai mis les boissons là où elles sont donc j'sais qu'c'est une truc qu'j'aime peu importe c'que j'me sers.

quand la musique change, c'toi qui prend les rennes et l'entrâine dans une sorte d'valse mélangée à un twist un peu particulier. encore une fois, t'as envie d'rire, mais cette fois, tu l'fais, parce qu't'as l'impression qu'il s'est rien passé y a quelques minutes, t'as l'impression qu'tu l'as pas menacé d'le tuer plus tôt, t'as l'impression d'avoir un part'naire d'longue date au bout d'tes doigts ; et toi qui aime pas t'attacher, qui veut pas s'attacher, ça t'fait bizarre.
tu t'approches d'son oreille, pour être sûr qu'il t'entende par d'ssus l'bruit d'la fête, d'ta fête.

t'es tout près d'lui, t'as ta respiration qui vient lui chatouiller l'cou et l'bas d'l'oreille. t'as ton éternel rictus d'connard en coin.
t'voulais respirer, hein? r'pars plus jamais comme ça, socrate, j'te laiss'rais pas faire deux fois.
et ta bouche se pose le long d'sa jugulaire, avant d'remontre sous menton, pour finir sur ses lèvres.
et t'en as rien à foutre d'pas lui avoir demandé c'qu'il en pensait.
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Re: ghost // trésor Jeu 20 Sep - 23:29

Une quinzaine de verres après que tu sois parti ? Serait-ce ta faute ? Tu ne sais pas comment interpréter ses paroles, alors tu espères te tromper, mal comprendre. Oui c'est ça Socrate, mal comprendre. La musique change et c'est comme si tous tes problèmes se sont envolés : le mariage de la musique et de la danse s'agit d'une réelle thérapie pour toi. Ça te rend heureux. Euphorique. Tu penses avoir une hallucination auditive lorsque tu l'entends rire - et c'est presque par automatisme que tu le suis. Tu es comme beaucoup plus ouvert : des rides se forment sur le coin de tes yeux, provoqués par le sourire. Qu'est-ce qui provoque ce bonheur si éphémère ? L'ambiance de la soirée ? Le monde ? La musique ? L'alcool ? Un mélange de tout ? Tu as l'impression de rêver ou d'être que spectateur de ce qu'il se passe. Comme si ton esprit était ailleurs. Tu as la tête qui tourne Socrate.

Tu es si loin d'assumé le fait qu'être aussi proche de lui ça te rend fébrile mais tu t'es suffisamment trahi jeune homme. Depuis les premières minutes de cette soirée. Tu penses avoir une dignité mais tu l'oublies au fur et à mesure sans même t'en rendre compte. C'est terrible. Et Trésor n'avait même pas besoin de levé le petit doigt. Tu ferais honte à ton père. Tellement honte. Lui qui a sacrifié sa liberté pour t'éloigner de ces personnes venimeuses, te revoilà à reconstruire le même schéma. Et cette fois, il ne sera plus là. Non Socrate, tu n'as pas retenu la leçon. Tu ne l'as pas retenu du tout.

Tes pas ralentissent, comme pour cesser la danse car de toute manière une autre musique se lance. c'est à ce moment là que Van Eck glisse ses paroles aux creux de ton cou elles sont comme les sifflements d'un serpent. pourquoi est-ce que ça sonne comme une menace ? ton sourire disparaît au fur et à mesure. Tu aurais du la fermer Socrate. Tu es complètement pris dans ton propre piège:  depuis le début, tu veux lui faire avouer qu'il est complètement obsédé par ta personne et voilà que ça ne te satisfait plus. Ça ne nourrit même plus ton égo. Tu l'as tellement cherché et tu aimerais faire machine arrière. Tu as comme déclenché quelque chose que tu n'aurais jamais du. Ses lèvres embrassent ton cou et tu lèves légèrement la tête comme si tu lui laissais la voie libre. ton cœur palpite. Non Socrate. « Pourquoi tu me dis ces choses atroces ? Pourquoi tu ne peux juste pas la fermer ? » tu aimerais te rassurer, tu voudrais qu'il se taise pour que tu aies la conscience tranquille : mais cesse donc ces fantaisies Socrate. Cesse donc ces rêves absurdes. tu as à peine le temps de respirer qu'il vient emprisonner tes lèvres pour la seconde fois. tu es à peine surpris. et tu ne sais pas si c'est l'alcool - si lâche de toujours vouloir rejeter la faute dessus - mais tu finis par céder, par l'embrasser en saisissant son visage entre tes mains. Un baiser sensuel et si lent qu'il pourrait durer une éternité : et toutes ses sensations te feraient presque exploser la poitrine. Que cherches-tu à lui prouver ? Qu'il a raison de s'accrocher tout en priant pour qu'il te lâche ? Toute cette détermination, cette affirmation et cette indépendance détruites en quelques secondes. Et cet instant est comme un rêve, mais lorsque tu t'en réveilleras, tu retourneras à tes cauchemars.

Tu romps le baiser avec difficulté - comme si tu pensais que plus il durera, moins il sera capable de déblatérer ses saloperies. Tes mains glissent sur son dos, et ta tête se pose sur son épaule. Tu te caches seulement des larmes qui commencent à te monter aux yeux. Tu ne sais plus ce que tu devrais ressentir. Tu ne sais plus ce qui est bien ou mal. Tu le détestes, mais tu te détestes encore plus lorsqu'il est à tes côtés. Aucun son ne sort de tes lèvres, ta voix risquerait de trembler. Alors tu patientes et reprends la parole une fois les émotions envolées. A ton tour, tu viens glisser : « Sinon quoi, Trésor ? Qu'est-ce qu'il va se passer dis-moi ? Si je te laisse, ma vie deviendra un enfer ? Mais regarde ce que tu me fais faire. » et tu finis par reculer, cherchant ton verre qui a complètement disparu, tu abandonnes l'idée de le récupérer et ton attention se reporte à nouveau sur le maître de la soirée. « Tu ne crois pas qu'on a déjà les pieds en enfer lorsque nous sommes ensemble ? Je fais tout ça pour ton bien aussi, crois-moi. Mais regarde, regarde comment tu m'empêches de vouloir faire les choses bien. » faux faux et faux, tu n'en as strictement rien à faire de son bien être. Tu es égoïste. égoiste. et égoiste. Tu ne penses qu'à toi. Tu as toujours pensé à toi Socrate.
toujours.

Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Sam 22 Sep - 20:39

t'as l'impression qu'le lien entre vos lèvres dure une éternité, mais quand il s'défait, c'est l'inverse qui s'impose à ton esprit ; c'est pas assez, t'veux plus, plus de lui. t'l'écoutes, ses mots glissent sur ton épaule, tes poils s'hérissent.
à quand remonte tant d'proximité, trésor?
t'souris. encore une d'tes fausses affections. terriblement pris au piège d'tes contrefaçons.
il s'retire, il s'éloigne encore, il met d'la distance entre vous. t'aimes pas ça, t'aimes pas ça quand il est loin d'toi. t'l'adores quand il est là, t'le détestes quand il s'en va. t'l'aimes quand tu l'vois pas, tu l'méprise quand il t'sourit. socrate réveille tes contradictions, socrate fait vriller ton cerveau et ta conscience. socrate détruit tes bonnes intentions.

ouais, p'têt qu'on est en enfer. p'têt que j'suis l'diable et toi lucifer. p'têt qu'on est tous les deux le seul et même diable. j'en sais rien, apostolos.

et c'est vrai, t'en sais rien. t'sais beaucoup d'choses, mais ça t'sais pas. t'en sais rien, toi, si t'as envie d'aller en enfer avec lui, si t'as envie d'y aller seul, si t'as envie qu'lui il y aille seul. t'sais pas si t'as envie d'être l'hadès de sa perséphone. socrate cultive les fleurs du printemps pendant six mois puis redescend dans la chaleur rencontre l'roi du malheur. c'en s'rait presque poétique ; mais y a rien d'poétique entre toi et lui.

tu l'regardes dans les yeux et c'est p'têt l'regard le plus sincère qu'tu peux lui offrir. t'as les iris qui vrillent dans la lumière stroboscopique d'la salle commune habituellement si sombre et calme. dans la marée d'gens autour d'toi, t'aurais presque l'impression d'être tout seul. chacun est dans sa bulle, la foule est l'endroit l'plus discret pour s'camoufler.

j'sais pas c'qu'il s'passerait s'tu partais. j'en sais rien du tout, socrate. j'sais pas d'quoi j'suis capable, j'sais pas comment tu m'fais sentir et j'sais pas comment j'te fais sentir. mal, visiblement, mais ça j'm'en fous.
t'es honnête, t'es sincère, t'as comme l'coeur qui s'ouvre, autant qu'il peut s'ouvrir. autant qu'il peut laisser d'poison s'découler d'l'organe.

t'prends sa main dans la tienne, t'épouses la forme d'ses doigts, t'maintiens l'contact en hauteur, face à tes yeux, comme si un miroir vous séparait.
comme s'il était ton reflet.
mais il n'est pas ton relfet, il ne peut pas être ton reflet.
il n'est pas ton putain de reflet.
s'tu l'voyais en passant d'vant une glace t'y collerais ton poing. et c'est flippant. c'est inquiètant. c'est instable. p'têt qu'tu sais c'qu'il s'passerait s'il partait.
p'têt qu'tu l'buterais.
p'têt qu'tu l'regarderais alors qu'il angonise en s'vidant d'son sang.
psychopathe.

t'as pas envie d'rester en enfer avec moi?
question piège, question dangereuse.
la réponse, t'l'attends d'pied ferme.
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Re: ghost // trésor Dim 23 Sep - 15:34

Tu essaies de comprendre ce qu'il raconte et pourtant tu as du mal. Qu'est-ce qu'il se trame dans sa tête ? Il montrait clairement qu'il avait besoin de toi et ne le niait même plus. Et tu te retrouves prisonnier de cette situation : tu es derrière les barreaux tu peux réduire ta peine mais tu ne fais que la prolonger. Tu ne sais même plus si tu devrais ressentir de la fierté pour avoir réussi à le rendre complètement dingue ou bien si tu devrais commencer à te poser des questions et t'inquiéter sincèrement de ce qu'il t'avoue depuis le début de cette soirée. Devrais-tu le prendre au sérieux ? Ou s'amuse t-il seulement à te faire tourner en bourrique ? J'sais pas d'quoi j'suis capable. Ses mots résonnent dans ta tête et n'en ressortent plus. Ça te fait mal au crâne : soudain, tu désires plus que tout que la musique s'arrête. que tout s'arrête autour de toi.
Cette soirée te déplaît.

Il te regarde droit dans les yeux mais tu le fuis. Tu ne te sens même plus capable de vouloir plonger au sein de son âme. en réalité, tu ne le désires plus. Tu ne veux plus de son honnêteté, de ses regards, de ses baisers, de son intérêt. Tu ne veux plus rien qui te concerne. Qu'il t'oublie seulement. j'sais pas comment j'te fais sentir. mal, visiblement, mais ça j'm'en fous. ton regard s'abaisse de plus en plus, préférant visiblement la vue du sol que de son existence exécrable. Au fond de toi Socrate, tu as envie de lui coller ton poing dans sa figure pour ce qu'il vient de dire. Tu serres la mâchoire et tu es comme absent. Tu te veux absent. Tu aurais voulu être absent. Tu prierais presque pour que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve : tu n'as jamais dit oui à cette soirée. tu ne lui as jamais adressé la parole. tu ne l'as jamais embrassé. si seulement... Le réflexe veuille que tu l'observes lorsqu'il mêle ses doigts aux tiens. Ces faux gestes affectueux, tu les détestes terriblement. Un regard à gauche et à droite, comme si tu cherchais une échappatoire et tu finis par retirer ta main dans un geste qui se veut brusque. Maintenant, ça suffit Socrate. « Sympa ta proposition, mais l'enfer je l'ai déjà connu avant que tu n'apparaisses dans ma vie Trésor. Je n'ai pas envie de revivre la même chose, ça m'a suffit d'être stupide une fois.» tu fronces les sourcils, le ton est sec mais les paroles sincères. « Tu es maître de tout n'est-ce pas ? Dans ces cas-là je te laisse gérer ton royaume de l'enfer tout seul, je n'ai nullement l'envie d'en faire partie. » tu recules suffisamment pour te laisser respirer, imposant ta propre distance de sécurité. Socrate, c'est le moment. Balance tout et finis-en maintenant. Tu dois partir. « Aller maintenant Trésor on arrête vraiment s'il te plaît. Je veux dire définitivement. Oublie tout ce qu'il s'est passé ce soir, oublie ma présence tout court. Je veux vraiment qu'on arrête parce que ça ne me fait plus du tout rire. » tu résistes, tu essaies de garder la tête haute et essaie de contrôler tes émotions. de toute manière, ça n'est pas le moment de flancher. Tu essaies de rester courtois, bien que tu n'as qu'une envie c'est de lui dire d'aller se faire bien foutre ailleurs. Mais tu es intelligent Socrate, pour te défaire d'une situation tu sais y faire. Et Van Eck, tu le connais un peu maintenant. Mais peut-être pas assez non plus. Il est donc important de garder ton sang froid. Tu ne veux pas t'en prendre une et tu ne veux pas envenimer la situation bien que tu rêverais de lui en coller une présentement. Réfléchis. « Je plaisantais tout à l'heure tu sais, tes aveux je n'en veux pas. Je ne veux pas savoir ce que je suis pour toi, je ne veux pas savoir que tu as besoin de moi ni quoique ce soit, ça ne m'intéresse pas. Je suppose que c'est l'alcool qui te fait dire ces conneries Van Eck, mais j'oublie tout ce que tu viens de dire aussi si ça t'arrange, comme ça on est quitte. Je pense qu'oublier reste la meilleure des solutions. »

Trésor Van Eck
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Re: ghost // trésor Dim 23 Sep - 16:10


c'est fini, trésor. c'est la fin, y a plus d'trésor et socrate, y a plus d'nous, y a plus d'vous deux. c'la séparation, l'bout du tunnel, la ligne d'arrivée, l'terminus.
tout l'monde descend, dernier arrêt. t'en r'viens pas, t'y crois même pas, à c'que t'entends. t'pensais pas qu'un jour c'l'autre qui partirait en premier, t'pensais qu'ça s'rait toujours toi. t'pensais qu't'aurais toujours l'dessus, t'pensais qu'ça s'rait toi l'chef d'orchestre qui don'rait le la dans toutes tes putains d'misérables relations. mais non, il a fallu qu'socrate vienne tout gâcher.
socrate apostolos. t'allais pas l'oublier. final'ment, t'le laiss'ras p'têt partir, mais pas pour toujours, t'reviendras pour lui.
t'reviendras quand t'seras cassé d'ici, et à c'moment là, il aura intérêt à savoir jouer à cache-cache.

on s'ra jamais quittes, apostolos. sache le.
tes mots comme des lames d'rasoir, comme des larmes d'fêtard.

t'as envie d'lui dire tell'ment d'choses à la fois qu't'arrives pas à filtrer les informations qui montent dans ton cerveau embrumé. t'es en colère, bordel qu't'es énervé, mais tu l'montres pas, t'restes planté d'vant lui avec ton sourire habtiuel, ta bonté maquillée, ta fausse gentillesse.
la vérité, c'est qu'rien t'retiens d'lui éclater la tête sur l'sol. la vérité, c'est qu'rien t'retiens d'l'insulter jusqu'à c'qu'il s'casse de ton champ d'vision. mais la vérité, c'est qu'tu veux rien d'tout ça. la vérité, c'est qu't'es hésitant, et t'aimes pas ça, t'aimes pas hésiter ; t'aimes pas apostolos, parce qu'il t'rend vulnérable. t'aimes pas apostolos, parce qu'il gratte sous ton masque.
t'fais un pas en avant, t'colles l'bout d'tes chaussures à celle d'socrate.

t'as qu'à r'tourner dans ton enfer si ça t'chantes. vas-y, casse-toi, reste tout seul. personne saura t'aimer plus que moi.

énième blessure, énième manipulation. t'sais qu'tu peux pas l'faire changer d'avis, au fond. t'sais qu'c'est trop tard, qu'il a réalisé ta folie, qu'il a vu l'éclat dans tes iris, mais t'es pas du genre à renoncer, alors t'fais tes dernières prières, tes dernières tentatives d'faire mine d'tenir à lui.
parce qu't'en ai rendu à plus faire semblant, parce qu't'en ai rendu à r'fouler un attach'ment qu'tu sens bien là. et ça t'dégoûtes. t'veux pas t'attacher à lui.
socrate, c'est pas pour toi.
socrate, faut qu'il s'barre loin d'toi.
avant qu'tu lui griffes la peau.
avant qu'tu lui arraches les entrailles.

laisse hadès gérer l'enfer tout seul, perséphone, t'reviendras l'printemps prochain. ou c'est moi qu'viendrait t'chercher.

t'rigoles, mais c'pas une plaisenterie. t'sais qu't'es capable d'retourner vers lui même s'il veut partir, t'sais qu't'es capable d'le ram'ner dans ta vie en l'tirant par les ch'veux s'il le faut.
t'passes une main dans ses boucles, t'frôles sa peau.

retourne sur terre, lucifer, l'enfer te collera à la peau.

perséphone ou lucifer.
qui socrate était-il vraiment pour toi, trésor?
amant ou frère.
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Re: ghost // trésor Dim 23 Sep - 20:19

Il sourit, il essaie de rester impassible. Mais tu sais très bien que tout est faux. Il est entièrement faux. Cependant tu es tout aussi faux que lui dans ton quotidien. Un pas en avant et le revoilà trop proche. Le revoilà qui vient violer ton espace vitale. Le revoilà qui refuse de respecter cette distance. Ce sont bien ces petits détails là qui font que vous ne serez jamais quittes Socrate. vas-y, casse-toi, reste tout seul. personne saura t'aimer plus que moi. aucune personne ici ne pouvait être plus blessante que Van Eck, il savait exactement quoi dire et quoi faire pour te déstabiliser. Parce que ce qu'il dit te fait tellement mal que tu crois que c'est la vérité. tu es tellement naïf. non, Trésor te rend naïf. Tu comprends rapidement qu'il cherche à te manipuler, te faire culpabiliser et te blesser au plus profond de toi afin de te faire regretter cette décision. Et pourtant tout ce qu'il applique présentement, ça te ressemble énormément. Manipuler et faire culpabiliser tu le fais très bien aussi Socrate : tu utilises quasiment les mêmes procédés pour récupérer Hennessy. Ça te débecte, mais Trésor et toi vous n'êtes pas si différents.
c'est peut-être pour ça que vos chemins se sont croisés et que vous en arrivez là.
sauf qu'ici, ça n'est pas toi le marionnettiste.

Tu le regardes et c'est comme si ses yeux détruisaient chaque forteresse si difficilement construite autour de toi.
Son regard naturel n'est pas des plus chaleureux, mais tu savais l'apprécier. Et tu sais, qu'il est capable d'exprimer le désir mais surtout la sincérité - certes tu as su l'apercevoir à deux reprises seulement. Pour toi c'est bien triste, quand ces sentiments si réels naissent uniquement lorsque les plaisirs vous poussent à vous exposer sans artifices. et disparaissent aussitôt. Tu as tellement besoin de lui pour te sentir au-dessus des autres, tu as tellement besoin de lui pour oublier ce qui t'évoque un sentiment amer. mais un jour de plus à ses côtés et c'est vingt cases en arrière. Tu repenses à tout et tu as la nausée, la nausée et encore la nausée. Tu veux sortir d'ici, Socrate. Tu as chaud, mal à la poitrine à tel point que t'en suffoquerais presque. Qu'est-ce qui te rend aussi anxieux ?

Tu as comme des vertiges lorsque tu l'entends rire, tu as l'impression que ça vient de loin, très loin. Tu essaies de te calmer. C'est fini, c'est fini. Sa main dans ta tignasse frôle ta peau - encore un détail qui ne t'échappe pas. Même quand c'est fini, il ne s'arrête pas. Ton visage brûle, tes joues sont rouges probablement causés par la chaleur, l'alcool, ton mal être actuel et sans doute, Trésor. L'enfer te collera à la peau. L'enfer te collera à la peau. comme si Brandon l'avait possédé et cherchait à se venger de sa propre mort. c'en est épouvantable, t'en ferais des cauchemars. « C'est ce qu'on verra. » lâches-tu avant de t'attarder sur une ou deux bouteilles que tu serres précieusement contre toi. Tu vas gentiment te rendre ivre mort tout seul dans un coin, dehors, ou chez toi. Tu en as vraiment besoin pour oublier la soirée la plus horrible de ta vie. Ne t'en fais pas pour ta Perséphone ou ton Lucifer, je leur écrirais une histoire bien différente. tu aimerais tellement le lui dis dire mais tu ne voulais pas rallonger le dialogue. Il faut cesser au plus vite cette conversation car tu sens que tu n'en as plus pour longtemps. peu de temps avant que tu ne tombes. peu de temps avant que tu ne sois lamentable. Qu'il disparaisse avant, qu'il retourne sous-terre et qu'il te laisse te morfondre. qu'il te laisse décéder.
et demain, tout ira bien.
tu renaîtras.

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Re: ghost // trésor

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