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automatic stop

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automatic stop Mar 4 Sep - 2:23


FOREVER SPINNING LIKE A GHOST ON THE BOTTOM OF A TOP
I AM HAUNTED BY ALL THE SPACE
THAT I WILL LIVE
WITHOUT
YOU
Harper Monroe
18 ans
américain
sang mêlé - demi vélane
echange scolaire (Ilvermorny)
8ème année
licence des arts magiques
voudrait être acteur
n'a pas d'avis sur la présence des cracmols ou des moldus
ft jason todd - Billy Vandendooren
chene rouge, ventricule de dragon, 30cm, souple
une foule qui se rue vers lui
un chat
heureux et reconnu par ses pairs
jasmin, feu de bois, cookie
metamorphose avancee
ne mange pas de bonbons
hippogriffe
un chat des rues nommé Vesper
CARACTERE /

Dans le regard d’Harper, il n’y a jamais rien de bien simple.

Sous le trait sombre de sourcils qu’il a lui-même noirci et derrière la surface charbonneuse de ses pupilles, il s’esquinte les os et se brise les phalanges à frapper un adversaire qui ne tombera pas et le contamine de l’intérieur comme une infection virale.

Harper le sait, il ne guérira pas de son mal : on ne peut s’arracher à soi-même, on ne peut pas lutter contre ses gênes. C’est naturel. C’est biologique.

En bon enfant contestataire, Harper grince des dents, tape du pied, se mord la bouche jusqu'à faire saigner ses gencives. Avec une laine de fer imaginaire, il se frotte les bras pour faire tomber toute la porcelaine qui lui sert de peau, avec l’espoir de s’en découvrir une moins tapageuse. Un épiderme avec lequel il pourrait se fondre dans le décor et glisser dans une vie plus saine où l’on lui laisserait le temps de respirer, déglutir, tenir debout, marcher, sans qu’il attise involontairement des passions malsaines dont les flammes menacent toujours de le brûler.

Alors Harper s’acharne à gratter et ne trouve que son propre sang. Son impuissance fait enfler ses tempes qui tremblent de peur chaque fois qu’on pose un regard sur lui. Il faut lever les yeux, discerner, comprendre, identifier le chasseur et lui bouffer la main avant que le premier coup de feu ne parte. Dans une foule anonyme, Harper a décidé de voir un danger permanent et quand elle le fixe, c’est par instinct de survie qu’il se braque.

On ne le prendra plus jamais, Harper coupera la main pour ne pas qu’on lui saisisse un doigt et fuira avant même qu’on puisse l’effleurer. Il y a un abysse qui se cache dans le cœur de tous les êtres vivants. Et Harper a déjà vu ce qu’il y a au fond. La passion commande les monstres par légions et Harper en est le malheureux césar. Il n’en veut pas et ne fait pas confiance. Ni a lui ni aux autres.

Le cerveau colonisé par son effroi, Harper colmate toute ses fêlures avec une colère de longue date qu’il exsude par tous les pores de sa peau pour réguler sa température intérieure. Il a besoin de ses éruptions fréquentes s’il ne souhaite pas que son esprit trop étriqué explose. Alors Harper n’est pas gentil et ne remue pas la queue. Il n’ira pas quérir la pitié. Harper aboiera de toutes ses forces pour qu’on le laisse seul avec ses plaies parce que cette solitude, c’est sa seule assurance.

À présent et depuis toujours, Harper voit les choses seulement par le prisme de son propre rejet. La réalité s’y déforme et ses oreilles bourdonnent toujours d’un refrain entêtant qui joue à la moindre de ses paroles. Il se sait profondément malade pourtant il ne se laissera pas guérir et préfère garder ses entailles béantes comme des leçons douloureuses. A quoi bon envisager le meilleur si c'est pour tomber d'encore plus haut.

Harper n'a pas le temps de s'arrêter, de s'égarer dans un semblant de bon sentiment puis de se mettre à espérer. Sa garde faiblit jamais. Il s'abrite derrière un mur de ronces et ne compte pas dégager les orties pour qu'on se fraie un chemin jusqu'à lui.

Harper ne veut pas de vous dans son coeur.
HISTOIRE /
Elle venait forcément d’un autre monde.

Ses cheveux étaient d’une lumière lunaire et dans ses yeux, il y avait des morceaux d’étoiles chatoyant aux accents nucléaires. Il avait suffi d’un seul regard pour que son cœur soit complètement bombardé et son cerveau recouvert d’une couche de napalm. Les neurones déconnectés, Elias Monroe ne se sentit pas chuter et eut seulement une vague conscience de son cœur qui dégringolait dans le vide.

Il venait de tomber en amour dans le sens le plus littéral du terme.

***

La principale qualité d’Elias Monroe était d’être riche. La seconde était d’être un homme jeune et charmant qui maniait le langage avec une adresse inégalée. Enfin, la troisième était d’être d’une assurance à toute épreuve.

Grâce à la somme des trois, Elias Monroe s’était lancé dans la périlleuse entreprise de conquérir une vélane et contre toute attente, y était parvenu.

Pour lui, Ksenia quitta sa froide Sibérie, s’installa dans la tentaculaire Los Angeles et troqua la toundra contre des plages de cocotiers. Elle aimait l’argent et par extension celui d’Elias Monroe et ainsi donc elle aimait ce dernier.

Ainsi, il ne fut pas surprenant qu’après avoir dilapidé sa fortune dans moult achats inutiles, elle cessa tout d’un coup de l’aimer et ce mariage qui ne se fondait que sur des attirances superficielles s’écroula aussitôt que ce pilier s’effrita.

De l’édifice qu’ils avaient bâti à deux il ne resta plus rien si ce n’est des granules de poussières. Ksenia avait trouvé refuge dans l’alcool et fut proie à diverses maladies dont une qui lui fut fatale. Elle s’éteignit à l’hôpital sans que les médicomages ne puissent la sauver.

À Elias il ne restait plus que quelques pécules, un carnet de contact dégarni et un petit bébé qui ressemblait fort à un chérubin.

Il s’appelait Harper et n’avait pas de deuxième prénom.

***
- Souris, mon petit.
- Écoute la dame Harper. Souris.

Harper avait à peine dix ans, et même s’il l’avait souhaité, n’aurait pas su protester. Il s’exécuta et découvrit ses dents blanches. Un éclair lumineux tomba dans la pièce sans aucun bruit si ce n’est un petit déclic guère impressionnant.

La lumière le gênait.

Harper n’aimait pas qu’on l’observe parce que ses pensées filaient trop vite dans trop de sens. Elles se surmontaient, se chevauchaient, s’étouffaient. Il y avait une multitude de facteurs extérieurs à prendre en compte, et même respirer devenait une entreprise mécanique et pénible.

Harper aurait voulu se fondre dans l’obscurité. À l’abri du malaise, il est toujours plus facile d’exister.

- Tourne-toi de trois-quarts et fixe la caméra.

Il fit comme on lui demandait et il y eut un nouveau flash.

- Le monsieur va t’enfiler ça maintenant.

Il laissa un grand homme lui passer un manteau de laine gris comme le pelage d’une souris sur les épaules puis il se remit à fixer la caméra.

- Parfait !

Nouveau déclic. Nouvel éclair blanc.

Tous ces après-midi ressemblaient à celui-ci. Des orages où la pluie ne tombait pas, mais où son ciel était mitraillé de lueurs vivaces.

Harper rêvait lui d’un ciel bleu et dégagé en dessous duquel il aurait pu jouer au ballon avec les garçons de son âge, mais il ne pouvait pas et c’était comme ça. Il devait venir chez madame Thomkins parce qu’elle donnait beaucoup d’argent à son père et l’argent, ils en avaient grandement besoin depuis qu’il n’avait plus de mère.

Quand ils purent enfin partir, Harper s’empressa d’actionner la poignée de la porte. Madame Thomkins le retint et voulut lui donner une sucette ; son père les lui refusait toujours catégoriquement. Ses petits yeux bleus fixèrent le bâtonnet blanc au bout duquel une boule gorgée de rouge l’observait avec envie. Sous le regard sévère de son père, il s’efforça de refuser poliment. Il répondit qu’il ne mangeait pas de sucrerie et madame Thomkins ébouriffa ses cheveux clairs. Elle s’émerveillait toujours devant lui.

Il était si beau. Il ne pouvait pas être humain pensait-elle.

***
Elias Monroe n’a presque plus d’argent et n’a jamais rien su faire de ses deux mains. Le deuil l’a marqué - il n’est plus que l’ombre de lui-même. L’alcool lui redonne des rares couleurs.

Ses proches le fuient. Il effraie tous ceux qu’il rencontre.

Pour subsister Elias utilise Harper et lui fait décrocher des contrats publicitaires dans des agences moldues.

***
Son temps ne lui appartenait pas.

Il était poreux, insaisissable, filait au gré de quatre vents et glissait entre des doigts. Harper était un enfant commode, d’une résolution échinée par l’autorité devant laquelle il s’inclinait au nom de l’amour paternel. Il ne supportait plus de voir son père avachi dans son canapé, le visage avili par la liqueur et l’haleine rendue fétide par l’alcool. S’il faisait tout ce qu’on lui disait, s’il paradait assez bien devant les photographes, s’il était un beau et gentil garçon, il obtiendrait sans doute assez d’argent pour qu’ils sortent tous les deux de ce taudis, et peut-être, acheter un peu d’amour.

Las, Harper n’avait jamais compris que pour seul échappatoire, son père comptait sur la bouteille. Elias Monroe ne rêvait pas d’évasion, mais seulement d’adoucir le temps en l’humectant de Scotch et de Bourbon. Tout ce qu’il lui restait d’affection finissait au fond d’une bouteille, puis au fond d’un verre. Harper, lui n’y avait jamais droit.

***
Elias fixait souvent Harper, avec un œil qui se ratatine et l’ombre d’un doute sur le visage. Quand Elias fixait Harper, il voyait Ksenia, ses restes de femmes sur la gueule d’ange de son gamin. C’était insupportable de fixer le dernier bout de son être qui restait sur terre, quand l’ensemble s’était envolé.

La mélancolie le rendait amer. L’amertume le rendait aride et comme dans le désert rien ne pousse, il n’avait pas d’amour à donner à Harper. Seulement de la mélancolie quand il racontait l’histoire d’un roman mal terminé, dont l’épilogue l’avait complètement fichu en l’air. Harper était une douleur rendue matérielle. Il observait l’entaille, qu’était son fils avec une drôle d’expression pour se rappeler comment était sa peau avant. Lorsqu’elle était douce, lisse, satinée.

***

L’admiration et la jalousie marchaient toujours côte à côte, se suivant dans des ombres confondues qui se faufilaient dans la lueur d’un regard lourd de sens.

Harper avait compris qu’il était immensément beau au sens étymologique et premier du terme. Il pensait qu’il était un tyran, puisque cette idée au lieu de s’imposer naturellement, s’établissait par une coercition magique qui privait le libre-arbitre de son expression. Sans le souhaiter, il brillait d’un éclat féroce qui étourdissait les sens et déliait les langues. Il aurait voulu être autrement. Il aurait voulu vivre sans son encombrante moitié, seul leg d’une mère inconnue dont l’origine lui était un fardeau insupportable et qui le mettait toujours sur le devant de la scène.

Il se sentait chien quand on félicitait ses sourires, presque animal quand on réclamait son rire en ignorant tout ce qu’il aurait pu dire. Sa lumière l’aveuglait. Il s’éclipsait lui-même et s’oubliait dans son vivat incandescent sans jamais se réjouir. Ce don n’était pas le sien ; il le dépassait de loin et c’était le seul qu’on lui demandait.

Harper trouvait la beauté cruelle.

***
- C’est quoi ton nom ?
- Harper.
- Moi c’est Alex. Et ça c’est Shawn. Il nous manque quelqu’un, tu veux jouer ?
- Ah ouais ?

Il les compta. Le gamin roux n’était pas là aujourd’hui.

Harper, sur le chemin qu’il empruntait pour se rendre chez madame Thompkins, s’arrêtait toujours un peu afin de les observer jouer avec un ballon en cuir. Il avait toujours voulu les rejoindre.

Il prit une grande inspiration puis fit un sourire.

- Ouais, je veux bien.

Shawn et Alex ouvrirent le portillon du parc et le présentèrent aux autres enfants. Il les salua en cachant son enthousiasme.

En retrait, un groupe de filles les observait.

Ils se connaissaient tous.

Le jeu ne tarda pas à démarrer dans un grand bruit d’agitation et de feuilles mortes que les courses juvéniles soulèvent. Ce n’était pas très compliqué et Harper avait compris le principe du jeu. Il suffisait de pousser la balle au fond des filets.

C’était comme le quidditch, mais sans balai et qu’avec les pieds.

Pour la première fois depuis, longtemps, il surprit la naissance d’un rire sur ses lèvres. Il avait jailli à la suite d’une action plutôt réussie de sa part. Une grande tape s’abattit sur son épaule pour le féliciter. Harper se sentit heureux et se demanda s’il viendrait ici tous les jours.

L’effort faisait perler des gouttes de sueur sur la petite bosse de son front. Il y passa le revers de sa main en pliant la nuque et quand il baissa les yeux, il rencontra un regard lointain, écarquillé.

L’instant avait gelé tandis qu’une fille l’observait avec des yeux ronds comme des billes. Il put sentir son cœur pousser un grand coup vers l’avant en s’écrasant sur ses côtes. Bientôt, elles se mirent à glousser étrangement.  Harper sut qu’il était trop tard.

Avant qu’il puisse trouver un prétexte pour s’extirper et s’enfuir chez lui, la jalousie l’encorna en pleine poitrine. Elle tomba comme un couperet de fer sur sa gorge et de peur, ses aortes se dilatèrent. Des grands courants d’air se mirent à souffler dans ses entrailles évidées, comme s'il n’avait plus une seule goutte de sang dans le corps.

Une main l’attrapa au col. Une horde de gamins tomba sur lui pour éviscérer des velléités inexistantes et les lui faire avaler toutes crues.

Harper ne savait pas se défendre. Harper ne savait pas expliquer et il dut subir des méchancetés enfantines qui se mirent à pleuvoir.

Ce ne fut pas assez sérieux pour qu’un adulte s’offusque et bientôt cette scène devint une habitude, car Harper ne pouvait pas faire autrement que d’emprunter ce chemin chaque jour.

Il y trouverait désormais des golgoths qui montent la garde, des molosses qui flairent ses pas et des bleus pour tapisser sa peau lactescente. Dans l’allée adjacente, il devint un exutoire et trouva une peur qui ne le quitterait plus.

***
Harper n’était pas un mauvais gamin. Il était gentil. Il était docile et se frayait discrètement un chemin au travers du monde. En avançant, il ne voulait blesser personne. Il ne voulait rien tordre. Il attendrait que l’orage passe, car à la fin, le dicton veut que le beau temps vienne.

Mais le mauvais temps persista. Il y eut d’autre tourments, dans la rue, à la maison, dans l’école, ; des éclairs qui frappaient en changeant de visage. Des estafilades, des échymoses, des éclats et des brisures qu’on garde au milieu du coeur pour se rappeler et se dire plus jamais.

***
Pour prévenir le mal, il se fera pousser des canines tranchantes. Aussi tranchantes que le fil d’un scalpel puis se limera l’ivoire des ongles pour en faire des griffes terribles qui répondront au sang par le sang si tel est le prix de sa tranquillité. Si on s’efforce à vouloir l’étrangler dans un étau de fer, il fera de ses artères, des chambres magmatiques pour faire fondre le métal et se libérer. Personne n’en ressortira indemne. Ni les autres, ni lui. Comme les rayons gammas qui traitent le cancer en éradiquant tout sur leur passage, Harper criblera chacune de ces cellules d’une balle, car il ne faut pas laisser au mal le temps de pousser. Au moindre signe, il faudra agir et ne faire grâce de rien. Ca sera ainsi. Ca sera cruel, mais c’est comme ça qu’il restera en vie. C’est comme ça qu’il survivra.

Et si le monde doit finir par l’écraser, Harper poussera alors un cri affreux. Assez affreux pour le faire trembler au plus bas de ses fondations.

***
Il fit de ses cheveux de neiges, des ailes de corbeaux noirs et grava dans la falaise de ses traits la moue sauvage d’un animal fauve.

Son existence était pénible. Le mal était enraciné au plus profond de son être, logé dans sa chair et dans le tissu fibreux de ses muscles. Il palpitait en même temps que lui, vivait dans chacune de ses inspirations, clignait des yeux à chaque battement de cil.
C’était parasitaire et c’était lui. Harper était son propre bourreau.

***
Il rêvait d’être hors de sa peau. Quand il observait les gens simples et les gens heureux, sa jalousie s’exacerbait.

Pourquoi est ce que tout était si compliqué ?

Le seul moment où les choses devenaient simple, c’est quand il jouait un rôle ; quand on lui inventait une autre peau, une autre histoire. Il y glissait volontiers et aimait prétendre qu’elle avait toujours été la sienne. C’était passionnant et il appréciait donner vie à des pensées pour échapper aux siennes trop tortueuses, trop violentées pour être supportables.

Il y avait une beauté véridique, authentique, dans le travail méticuleux de l’acteur. Une, qu’il pourrait bâtir et qu’il saurait apprécier lui même, comme elle viendrait de ses propres mains. Elle en serait admirable.

Il jouerait devant les autres, devant l’oeil fixé d’une caméra sans être lui, sans porter une naissance terrible qu’il ne sait qu’éxécrer. Et ça sera comme des bandages sur ses plaies, du baume sur les écorchures et du répit pour son coeur fatigué.
c hylas





Dernière édition par Harper Monroe le Mer 26 Sep - 17:47, édité 2 fois
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 2:26

BB

edit: lilibel
sigh par ou commencer
entre toi harper ta plume et cet aesthetisme carrément bandant je me sens fébrile
ca devrait être interdit de me faire ca smh
harper je le kiffais deja grv qd tu men a parler (moody boi) et mtnt que g le plaisir de lire sa fiche i truly feel blessed && g trop hate de voir la suite!!!
Citation :
Harper le sait, il ne guérira pas de son mal : on ne peut s’arracher à soi-même, on ne peut pas lutter contre ses gênes. C’est naturel. C’est biologique.
Citation :
Le cerveau colonisé par son effroi, Harper colmate toute ses fêlures avec une colère de longue date qu’il exsude par tous les pores de sa peau pour réguler sa température intérieure.
!!!! HOT DAMN
ilyyy bon courage pr la suite love
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 4:22

j'peux enfin te souhaiter le bvn pour de vrai même si voilà ok tu comprends

déjà, j'adore harper vrmnt et ton écriture tjrs aussi belle j'pourrais lire ça tous les jours stp j'pourrais faire comme persy et quote mais j'me sentirais obligée de quote tte la fiche mdrr anyway elle résume bien le truc

voilà j'veux lire l'histoire courage pr la suite

uwu
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 5:11

harper a écrit:
Dans le regard d’Harper, il n’y a jamais rien de bien simple.

Sous le trait sombre de sourcils qu’il a lui-même noirci et derrière la surface charbonneuse de ses pupilles, il s’esquinte les os et se brise les phalanges à frapper un adversaire qui ne tombera pas et le contamine de l’intérieur comme une infection virale.

Harper le sait, il ne guérira pas de son mal : on ne peut s’arracher à soi-même, on ne peut pas lutter contre ses gênes. C’est naturel. C’est biologique.

En bon enfant contestataire, Harper grince des dents, tape du pied, se mord la bouche jusqu'à faire saigner ses gencives. Avec une laine de fer imaginaire, il se frotte les bras pour faire tomber toute la porcelaine qui lui sert de peau, avec l’espoir de s’en découvrir une moins tapageuse. Un épiderme avec lequel il pourrait se fondre dans le décor et glisser dans une vie plus saine où l’on lui laisserait le temps de respirer, déglutir, tenir debout, marcher, sans qu’il attise involontairement des passions malsaines dont les flammes menacent toujours de le brûler.

Alors Harper s’acharne à gratter et ne trouve que son propre sang. Son impuissance fait enfler ses tempes qui tremblent de peur chaque fois qu’on pose un regard sur lui. Il faut lever les yeux, discerner, comprendre, identifier le chasseur et lui bouffer la main avant que le premier coup de feu ne parte. Dans une foule anonyme, Harper a décidé de voir un danger permanent et quand elle le fixe, c’est par instinct de survie qu’il se braque.

On ne le prendra plus jamais, Harper coupera la main pour ne pas qu’on lui saisisse un doigt et fuira avant même qu’on puisse l’effleurer. Il y a un abysse qui se cache dans le cœur de tous les êtres vivants. Et Harper a déjà vu ce qu’il y a au fond. La passion commande les monstres par légions et Harper en est le malheureux césar. Il n’en veut pas et ne fait pas confiance. Ni a lui ni aux autres.

Le cerveau colonisé par son effroi, Harper colmate toute ses fêlures avec une colère de longue date qu’il exsude par tous les pores de sa peau pour réguler sa température intérieure. Il a besoin de ses éruptions fréquentes s’il ne souhaite pas que son esprit trop étriqué explose. Alors Harper n’est pas gentil et ne remue pas la queue. Il n’ira pas quérir la pitié. Harper aboiera de toutes ses forces pour qu’on le laisse seul avec ses plaies parce que cette solitude, c’est sa seule assurance.

À présent et depuis toujours, Harper voit les choses seulement par le prisme de son propre rejet. La réalité s’y déforme et ses oreilles bourdonnent toujours d’un refrain entêtant qui joue à la moindre de ses paroles. Il se sait profondément malade pourtant il ne se laissera pas guérir et préfère garder ses entailles béantes comme des leçons douloureuses. A quoi bon envisager le meilleur si c'est pour tomber d'encore plus haut.

Harper n'a pas le temps de s'arrêter, de s'égarer dans un semblant de bon sentiment puis de se mettre à espérer. Sa garde faiblit jamais. Il s'abrite derrière un mur de ronces et ne compte pas dégager les orties pour qu'on se fraie un chemin jusqu'à lui.

Harper ne veut pas de vous dans son coeur.

tudor moi je le fais pcq j'adore tout et je te souhaite aussi la bienvenue entre tout ça, mon gruik gruik to my onch onch, mon chat qui m'écrase sous une canne de thon xox et j'attend toujours nos RP futur
L. Andy Ollivander
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 10:14

bioutifoul as always
rebienvenue!
Adrian M. Blake
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 12:09

Rebienvenue lama

Bon courage pour l'histoire !
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 12:48

Toujours aussi divinement doué. Que dire de cette plume toujours aussi ensorcelante. Tu écris vraiment très bien. Je suis conquise par Harper, j'adore ce qu'il dégage. Sa dégaine est irrésistible. J'ai hâte de lire l'histoire pour la dévorer. Sache aussi qu'il nous faudra un lien et pourquoi pas un RP quand tu seras validé si le cœur t'en dit ! Encore bravo pour ce nouveau personnage charismatique. Je te fais des mamours indécents. love love
Trésor Van Eck
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 19:57

tu sais déjà ce que je pense de ta façon d'écrire j'ai dû te le dire un million de fois sur la chatbox mais alors là j'en ai le souffle coupé pls

rebienvenue chez toi, finis moi vite tout ça now
Maybelline S. Tudor
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Re: automatic stop Mar 4 Sep - 20:48

Déjà quand j'ai vu l'AES de la fiche j'étais en mode ruben2
et puis quand j'ai commencé à lire j'étais en mode achi
et puis à la fin quand j'ai compris que c'était toi j'étais en mode hylas

courage pour l'histoire c'est déjà captivant tudor
Curtis A. Guinness O.
Eleve sang-mêlé
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Curtis A. Guinness O.
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Points : 296
Re: automatic stop Mer 5 Sep - 12:03

c'est dingue ce que tu fais avec les mots

voilà

rebienvenue hug
Invité
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Re: automatic stop Mer 5 Sep - 13:20

Recoucou avec ton nouveau perso
OMG un semi vélane pls
Chanel A. Tudor
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Re: automatic stop Mer 5 Sep - 20:40

Curtis A. G. O'Connell a écrit:
c'est dingue ce que tu fais avec les mots
je l'aurais pas mieux dit
Rebienvenue ici et courage pour le reste de ta fiche
J'ai bcp de rêve en lisant ce qui est déjà là pls
Invité
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Re: automatic stop Mer 5 Sep - 20:41

REBIENVENUE ADAM VA VOULOIR PROTEGER HARPER pls
(ton caractère= wow)
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Invité
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Re: automatic stop Mer 26 Sep - 18:40

lilibel

maintenant que cette fiche est enfin achevée je me permets enfin de répondre à tous vos messages, ils m'ont tous beaucoup touché. Vs êtes une commu encore plus douce que le marshmallow c'est incroyable !! merci du fond du coeur  

perséphone Chère Perséphone, je te remercie de tous ces beaux compliments bien que je n'en comprenne pas l'origine et il ne me semble pas avoir discuté avec toi à propos de quoique ce soit concernant Harper. Je te serais gré d'aller dégouliner d'amour ailleurs que sur ma fiche que tu pollues, c'est gênant.


Blague à part merci tu es sans conteste la plus fluffy ici bas. Merci pour toutes les belles choses que tu me dis, venant de ta part ça me touche particulièrement, on se demande pourquoi hmm. Istg j'ai envie de m'inscrire en boucle pour recevoir des compliment tous les jours lmaoo. Encore merci bbygirl  love  love (
Spoiler:
)

aristotle auistoteuleuh uwu, merci d'être si soft je mérite pas tout ça. D'ailleurs je viendrais sûrement te piquer un lien parce que je pense qu'il y a moyen de faire un rp potentiellement dingue

achille MDRRR jpeux pas srx. MERCI MERCI !!! malgré tout ce temps qui passe tu restes mon gruik gruik mm si tu me ficha sans vergogne alors que je t'envoie des memes qualitatifs

andy merci bcpp !! et franchement avé pr ce forum ainsi tout le taff que tu fournis derrière qui nous permet de faire tout ça, t'es un stremon

adrian danke schon, j'ai mis du temps mais ton encouragement m'a servi !!

hazel Merci tout ce que tu dis me touche énormément, je t'enverrai un mp quand je serais validé et jsuis tjrs partant pour un rp avec toi voyoons

trésor MERCI LE SANG !! dsl du coup c'était pas vite mais au moins maintenant c'est fini

maybelline Cimer beaucoup !! des compliments qui viennent de Maisie la queen je prends tlj

curtis c'est dingue ce que des compliments peuvent me faire, argh, merci !!

sandy Merci beauucoup !!

chanel mais euhhh merci, c'est toi qui me fait rêver, tsd

joshua THANKS !!! mon coeur est devenu une guimauve c'est grave.
Orphan E. Scamander
Directeur
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Orphan E. Scamander
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En couple avec : Marié à Rachel O'Sullivan Scamander.
Re: automatic stop Mer 26 Sep - 21:32




Bienvenue sur Dabberblimp !

Bonjour finn
Tu es si bo, si dou pls
Et genre jsp ta fiche est tellement crevante à lire ? J'ai mis 10 ans mais je suis désolée c'est FATIGUANT tellement c'est beau mais c'est dur à lire car c'est ARCHI TRISTE ET PROFOND
je sais plus quoi dire ptdr
Serpentard au fond car je pense qu'il n'est pas assez courageux pour gryff, il est trop méfiant pour pouff et trop contestataire pour serdaigle finn
Bref je t'aime va t'amuser tu le mérites et btw j'adore le fait qu'il soit un semi vélane et porte le nom de Monroe love
Comme si la beauté de Marylin serait dû magiquement à sa véritable nature love

Te voilà validé, tu peux dès à présent créer ta fiche de lien dans ce sujet, ainsi que ton téléphone portable ici (des modèles sont mis à ta disposition). Tu dois aller faire recenser ton avatar par là et tu peux aussi faire une demande de RP juste ici, ou aller sur la CB te trouver un éventuel partenaire. Tu peux aller t'inscrire dans un club de Poudlard et aussi aller zyeuter la liste des postes.
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Re: automatic stop

automatic stop
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