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seed of hate - cecilia

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seed of hate - cecilia Ven 14 Sep - 13:32

Il est de ces jours sans teinte, de ces instants sans bonheur. Il est une vie sans réponse, un univers sans raison, un esprit trop large pour quelques écrits et un monde détaché de nos réalités. C'est l'histoire d'une gourmandise sans bornes, d'une conscience trop pertinente et de celle qui ne pouvait accepter les réponses à mi-teinte. Depuis mon éveil jusqu'à l'éternité, depuis mes premiers pas jusqu'à briser les chaînes de mon destin maudit à tout jamais.
Penses-tu à autre chose qu'aux tracés de l'univers, Amelia ?
J'ai pensé aux autres, à mon propre cœur, à me contenter des valeurs familiales et d'un héritage qui n'a jamais cessé d'être important. J'ai pensé à la satisfaction d'une curiosité comblée sans songer aux rebondissements. Il est de ces jours sans teinte, où une pensée peut tout bouleverser. Il est de ces personnes uniques qui ont leur propre parfum ; et l'univers semble se dérégler d'importance à côté de ces irremplaçables personnes.

Qu'était vraiment l'amitié, ou l'affection que l'humanité prônait ?
Qu'étaient les liens, la force silencieuse du cœur devant mes propres intérêts ?
Le regard égoïste, profiteur, se délectant des observations, de la compréhension simple de ce que les divinités entités créaient. Une, en particulier, avait retenu mon attention l'espace de ces dernières semaines et c'est avec impatience que je cherchais à la revoir ; sans message, sans m'annoncer, sans me soucier de ses propres horaires. Comme pour forcer le destin à me mettre sur sa route.

Cecilia, comme une incantation. Cecilia, comme l'impossible d'un esprit avide de réponses. Chaque pas évoquait la proximité renforcée de notre relation si légère, emplissait mon cœur de l'impatience de la comprendre.
Cecilia, et dans mes pas découlait une joie trépignante, les mouvements chantants de mon corps gagné par une excitation incomprise. Le monde semblait alors changer, se colorer une fois de plus, et l'éclosion de cette vision merveilleuse que ces personnes dessinaient par leur seule présence.
Cecilia.
Et la fatigue n'eut pas l'insolence de troubler mon corps lorsque je franchis le seuil du second étage, mon œil avide cherchant à retrouver sa silhouette si particulière. Un large sourire marqua mon visage à sa vue, et quelques grands pas supprimèrent l'infâme distance de nos corps pour qu'enfin, je scelle nos corps d'une étreinte soudaine.

« Ceciliaaaa~ Je te cherchais ! Tu m'as tellement manqué. »

Un sourire qui n'avait rien d'hypocrite, des mots qui ne caressaient pas même la possibilité d'un mensonge.
Le danger à proximité, baignant dans une innocence écarlate; et ma langue vint lécher sa joue avec la possessivité curieuse d'un esprit étranger aux règles de décence. Cecilia, cet esprit mystérieux, cœur de mon intérêt - et la sincérité brûlait mes lèvres, m'arrachant, dans un instant d'inattention, la vérité au fondement de toute cette relation.

« J'ai tellement envie de te voir mourir de tristesse, si tu savais. »
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Re: seed of hate - cecilia Dim 16 Sep - 22:30




Une moto couchée et désossée ne roulera plus jamais pareil. Un ange qui est tombé ne pourra jamais remonter, il y a quelque chose d'impardonnable dans nos vies. Quelque chose qui semble être inévitable et aussi vieux que notre existence. On passe notre temps à le fuir ou à le chercher, à le maudire comme à le bénir. Cette chose inévitable, tout le monde l'a en son sein. Par son comportement, par ses actions, tout le monde provoque l'inévitable.

Cécilia le savait bien, Cécilia a longtemps fomentée cette philosophie de vie seule dans ses livres et dans ses divagations macabres. Elle connaissait le poids d'une existence pour la sentir constamment sur ses épaules, elle sait la fragilité du monde. Un monde prompte à s'enliser à la moindre incartade d'une folie pure ou diluée. Ce monde dont elle n'a jamais pu être la représentante. Bercée par eux, nourrie par eux, tuée par eux. A petit feu, la matrice repousse ce qu'elle considère comme informe.La matrice est si bien faite n'est ce pas ? Brûler les ailes, noyer le nouveau-né et enterrer l'âme. C'est si désespérant pas vrai ? Ces mots, Cécilia les connaissait par cœur. Et elle a longtemps cru qu'ils étaient ordinaires, bercés dans son cœur depuis la nuit de ses temps. Et même maintenant, avec les médicaments et les mots, elle ne pouvait pas s'empêcher de laisser grandir ces êtres d'un autre temps, d'un autre corps.

Dans son cœur, ne reposait pas que des segments, il reposait aussi des graines. Amélia, Amélia Greengrass. Des mots qui s'imbriquer dans son esprit tendre, ces lettres qui s'adhèrent à son cerveau. Des mensonges ou des vérités ? Des sourires ou des soupirs ? Elle ne pouvait pas le savoir, qui pourrait le savoir ce qui se traînait derrière le regard flou d'Amélia ? Cécilia ne le savait pas. Elle n'a jamais tenté de savoir, sa toile était trop solide pour être pertubée ainsi. Inconsciemment, Cécilia s'est laissée rapprocher, à ouvert un peu ses longs bras à cette personne. Amélia était bien, dans cette danse qu'elle avait engagée. Un long combat dont Cécilia n'avait pas consciente, naïve et pourtant tellement affûtée comme un couteau d'enfant. Chaque pas s'accumule, chaque vie se retiennent. Amélia est le liant et la foudre. L'erreur et l'anomalie délicieuse. Mais Cécilia ne le percevait pas, stupide Cécilia. Parce que…

Un corps chaud sur son être, une autre conscience qui se pressait à l'entrée de celle de sa porteuse. Il ne fallait qu'un instant pour reconnaître ce mélange de lierres froids et de thé brûlant à la cannelle qui la rendait si unique. Amélia, c'était Amélia. Celle qui troublait ses pensées inconscientes était là, pourtant, ce n'était pas la seule chose qu'elle percevait. Une salive sur sa joue, un contact particulier. Elle aurai pu crier, la repousser comme tout être normal, mais elle ne put que faire un petit souffle signe muet d'un trouble inexistant. Contact malsain d'un esprit qui n'y voyait rien, juste un pressement de tête un peu affecteux contre celle qui troublait ses actions qui consistait à simplement divaguer encore et encore, toujours plus haut. Les mains de Cécilia, les bras de Cécilia. Tout cela s'appuyait encore contre Amélia, moyen doux de rendre une affection subite. Cotonneuse réaction pour un être de piques.

Puis les premiers mots, les premiers incompréhensions. Manquer à Amélia ? C'était si étrange à formuler, à penser et à ressentir. Première fois qu'on lui disait cela et elle ne savait que dire si ce n'est une simple vérité

-Je crois que moi aussi Amélia. Pourtant nous savons toutes les deux où nous nous trouvons…


Des hésitations, des tons mal assurés. Pourtant, elle n'arrivait pas à mettre le cœur qu'elle aurai dû mettre. C'était sincère, vraiment. Car son regard se perdait déjà vers les hauts plafonds, las de ses bas parquets. Puis un mot « mourir de tristesse ». Une volonté qui semble contraire à tout, une volonté egoiste. Pourtant, Cécilia ne put qu'esquisser un sourire lointain. La lune avait une jumelle ce jour-là et cette jumelle ne portait pas le nom de « mourir de tristesse. ». Pourtant, par Amélia, pour elle. Elle lui fit une petite réponse, dans ses tons nébulaires

-Mourir de tristesse ? Moi ? Pourquoi ? C'est assez monochrome tu ne trouves pas. J'aimerai d'autant plus te demander de rire de peine. Aimes-tu me voir ramper et hurler ?

Puis une autre affirmation, hors de contrôle. La terre avait perdu sa gravité. Sa phrase repétée et detournée pour Amélia, pour s'enfuir.

-J'aimerai d'autant plus te voir vivre avec douceur

Mots soyeux pour esprit mousseux.
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Re: seed of hate - cecilia Lun 17 Sep - 0:55

C'est sous l'essor de l'impulsivité que je vivais, sous les reflets lunaires que je renaissais, face aux larmes que je souriais. C'est devant un monde si monocorde que je cherchais le fondement de l'existence, sous la pression d'une mort imminente que se traçait l'importance d'une vie à mener.
Un esprit hors de contrôle, guidé par les spasmes de désirs inconnus ; un cœur vide de ce qu'il ne pouvait comprendre, frôlant aveuglément les émotions côtoyées.
Poupée de porcelaine, pantin désarticulé ; toute la maison de cire qui semblait fondre sous la menace d'une flamme à peine ravivée.

La haine se dressait au tournant de mes plus douces humeurs, marquait le quotidien presque tracé d'un esprit inconsciemment mené par l'habitude d'une recherche sans fin.
La haine pourtant, demeurait inoubliable ; et l'impulsivité devenait la racine de tout mon univers, le point de voûte des relations si longtemps dessinées. C'était ce qui qualifiait la cruauté d'un esprit jamais rassasié, c'était le destin d'un cœur laissé sans réponse, le prix à payer pour des instants privés de cet ennui déchirant.

C'était un futur assumé, les portraits d'une vie aux contours transparents que la couleur écarlate semblait vouloir déborder. C'était la frontière d'une colère irréversible, d'une envie de meurtre, de l'attrait d'un malheur qu'elle était incapable de cultiver.
Cecilia n'était ni blanche ni noire ; elle baignait avec nonchalance dans le gris d'un monde sans but, traçant les chemins d'un esprit aussi curieux qu'innovant pour échapper aux malheurs du monde. Elle semblait se frayer un chemin entre les méandres de l'univers, de tout le poids des réflexions du monde pour se hisser en haut de la pyramide de ses certitudes nonchalantes.

Monochrome, la mort ? Je fermais mes yeux loin de la vision écœurante d'un univers hypocrite, fermais ma vision jusqu'à la pensée innocente de son visage si certaine de ses vérités.
Plus rien ne comptait, en dehors de ce qu'elle représentait ; plus rien, sinon l'absurdité des mots accordés par cette voix presque irréelle, comme le ronronnement délicat d'un moteur imperturbable. Ma tête se hocha frénétiquement en réponse à ces mots, dessina l'absolue réponse du désir immuable de la vision des larmes éclatantes de tristesse.

« Je suis comme la mort. Je ne suis pas douce, ni monochrome. Je suis soudaine et unique, je suis intense et regrettée. Je suis éclatante et divertissante, et oui, j'aimerais tant te voir ramper et hurler, Cecilia. »

Mes mains se baladaient au niveau de sa nuque pour y trouver ses cheveux avec lesquels je jouais. Les bras entourant son cou, mon regard emprisonnant son visage. Notre relation était unique, interminable, comme une éclipse soudaine et étrangère à la lumière des journées du passé.
Elle n'avait pas le reflet d'un soleil brûlant mais l'éclat doucereux de l'astre lunaire ; elle se complaisait dans la nuit sans abandonner le revêtement de son entité. Elle était la douceur de la nuit et la fatigue d'une aube constatée ; elle était les premiers pas de la vie et le terme d'une vie si longuement empruntée.

« Mais tu es bien plus belle dans ta douceur interminable. Je ne suis pas prête à renoncer à toi, tu sais. Je ne veux pas te tuer, je préfère détruire le reste de l'univers jusqu'à ce qu'il ne reste que toi. »

Le rire silencieux d'un esprit craquelé jusqu'à plus profond ;
La folie éclatante, entreprenante, si profondément implantée ;
Le terme d'un si lointain quotidien devant la rencontre de nos corps enlacés.
La chaleur absente de l'étreinte ;
Comme l'aveu d'une haine dominante.
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Re: seed of hate - cecilia Dim 23 Sep - 23:57

image of the character
seed of hate
feat. Amelia
Do you exist ?
Cécilia ne peut pas être assez. Assez de vérités, assez de mensonges. Assez de tripes à retirer, assez de cervelle à réduire en poudre. Son cœur ne peut pas être assez, son âme ne peut pas être assez pour toutes les voix de ce monde. Son corps peut s'étendre, accueillir une vie parasite en elle mais pas plus. Son regard défaillit, son éternité est menaçée. Cécilia est éternelle car son regard flotte toujours. Lune qui se brise, soleil artificiel. Comment, pourquoi, où ? Cécilia vise toujours plus haut, Cécilia vise toujours là elle ne pourrait jamais effleurer. L'enfer se rapproche, l'enfer siffle. Mais, elle avance. Elle avance, la chanson sur les lèvres et la tête vers le ciel. Peu importe que ses yeux se voilent, peu importe que son cœur tape lentement. Amelia l'a maintient à terre maintenant, Amélia la diablesse faite de paradis entremelée. Amelia, Amelia. Ses doigts sont superbes, Amelia. Son odeur est divine.

Les sentiments n'ont pas leurs places dans cette beauté défaillante. Ce moment qu'Amélia vole. Ce moment qu'elle vole et s'accapare sans prétention aucune. Ses mots qu'elle prononce, sont-ils dénudés de leur sens profonds ou emplis d'un nouveau ? Elle ne savait pas, elle ne voulait pas savoir. Mais le regard d'Amelia n'était pas celui d'un monde pur et neuf. C'était délicieux de se perdre à chercher quel monde Amelia percevait. Mais, cela ne devait pas être l'objet de rêverie de Cécilia. Elle devait s'enfuir, laisser les voix lui faire mal. Puis se laisser tomber en poussière, pour ne plus respirer. Respirer est si cruel, comme si c'était de se forcer à vivre automatiquement. Respirer est si douloureux. Un chuchotement permament dans le corps. Mais rien ne laissait filtrer ça devant Amélia. Amelia qui la touchait, amelia qui semblait s'emparer de chaque partie du temps présent.

Des frissons de ses cheveux qui s'ondulaient entre les doigts d'Amelia. Le semi-sourire et les yeux clos devant ce spectacle d'une certaine curiosité. Pourtant, la voix ne semblait pas appartenir à ce monde. Amelia avait déjà posé les bases de cette réunion atypique et doucement, Cécilia vient continuer dans une curiosité candide. Les mots et les expressions d'Amelia n'avait aucun sens, aucune consistance dans son esprit mou. Amelia rayonne, Cécilia endosse.

-Tu es éclatante, Amelia. Tu ne t'arrêtes jamais, tu ne te fais regarder comme une ombre. Parce que tu l'es n'est-ce pas ? Comme la mort, tu rodes pour le parfait show. Mais, je ne peux pas te le donner Amelia. Mes yeux sont trop pleins de vide pour pleurer comme tu le souhaiterais.

C'était à son tour d'appuyer doucement ses mains sur les bras d'Amelia. Un aveu ou un désir de faiblesse ? Un secret trop vite dévoilé ou un mensonge qu'elle veut arrêter ? Ce n'était pas un désespoir soudain. Mais une paix qui ne se fait pas attendre, un sentiment de béatitude qui envahit le corps fatigué et brisé d'une adolescente.

Amelia avait le don de la formule, ses mots qui sonnait juste. Et ces mots ne fit que pencher la tête de celle qui les entendait. L'univers existait sans elles, l'univers pouvait les broyer. L'univers était merveilleux avec elles, que serait-ils sans elles ? Ses mots s'entassaient sans sens ni goût. Une odeur de défaite sur nos tumeurs, c'était somptueux. Encore une fois, Cécilia mit une petite pression sur le bras de celle qui la tenait par des sens qu'elle ne percevait que mal. Un merci ou un appel à l'ordre ? Mais, l'ordre n'a jamais existé avec Cécilia.

-Amelia, l'univers n'a pas besoin d'une destruction pour me faire disparaître, pour nous faire disparaître. Renoncer et périr, gagner et garder, c'est ainsi que tu penses? Mais...je crois que je suis un peu heureuse. Tu es la première personne qui ne veut pas me laisser partir, mon sang me semble plus fluide. Tu es si brûlante dans cette éternité flamboyante qu'est la tienne.

Sourire de l'ange ne se brise jamais
Sourire qui n'appelle qu'à l'harmonie des contraires
Sourire qui ne veut plus de douleur

-Mais tu renonceras à moi. Parce que tu en auras assez.

Sentences si commun, sentences que Cécilia entendait si souvent de tout ceux qui la laissait.
Par Cheshire Cat pour Epicode
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Re: seed of hate - cecilia Lun 24 Sep - 0:28

Les besoins, les désirs, la satisfaction d'un bonheur atteint. Les raisons, les reflets, l'image d'un sourire sur un visage fermé. Les feuilles séchés, la neige si blanche, les fleurs éclatantes sous un soleil déterminé.
L'univers est vaste, l'univers est beau, l'univers menteur et déployant les contours d'une incommensurable beauté. L'univers est unique, l'univers se divise, l'univers trace le fil d'un destin immuable, marque le présent d'une présence sentimentale avant qu'elle ne se proie comme l'oubli des souvenirs du passé.
Les besoins, les désirs, le point final des recherches d'un esprit torturé. Suis-je la raison ou les conséquences de mes propres questionnements ? Suis-je la graine de cette haine ou les résultats de sa création perpétuée ?
Ce monde est tordu, Cecilia. Ce monde est beau mais si étrange, ce monde plein de bonheur, et brûlant d'autant de douleur encaissée. Les brises de vent ne suffisent pas, les éclats de joie ne m'atteignent pas ; toute la chaleur d'un monde rebondissant sur ma carcasse gelée.

Je ne suis pas d'ici, Cecilia, et mon âme damnée semble tourner le dos à la résonance des cœurs avec un désintérêt écœurant de facilité. Je ne suis pas d'ici, et mes origines me rattrapent, et la douleur s'amasse, détruisant la paix de mon âme avec la satisfaction d'un monstre exempte de toute humanité.
Ne suis-je donc qu'une ombre, les reflets du mal dans tes iris embrumés ? Ne suis-je donc que les contours de ta silhouette enveloppée par les ténèbres qu'ont dessiné tes regrets ?

Ne suis-je donc qu'un concept, qu'un désir abstraite, que la personnification des extrêmes que l'humanité craint de voir exister ? Je ne porte pas le doute, Cecilia, et mon assurance berce les certitudes de mon objectif jusqu'à sa complète réalisation.
Je ne peux m'arrêter, et mon désir de mort se noue à la marque maudite de mon destin enchaîné.

« Tu pleureras. J'oblitèrerai chaque atome de cet univers jusqu'à t'arracher des larmes. Je te ferai aimer, puis regretter d'avoir ouvert ton cœur à mes désirs. »

C'est dans le récit d'un futur absolu que se trace toute ma confiance. Ce n'est pas de l'arrogance, juste une réalisation simple, la certitude d'une victoire qui n'est pas encore acquise. Ce n'est pas un fantasme idiot, mais l'objectif d'un cœur versatile et d'un esprit qui n'a cesse de désirer les choses les plus impossibles.
Les larmes d'une sirène, d'un cœur fermé, d'une âme figée dans le temps que j'ai capturé. Tu seras à mort, complétant mes désirs, amenant la touche finale de l'œuvre d'art qu'est ton esprit détraqué.

« N'aies pas l'air si triste. Tu me lasseras, sans aucun doute. »

Le mensonge n'a jamais été mon point fort, finalement. Le sourire se trace sur mon visage alors que l'étreinte se resserre, ses sentiments emmêlés comme une preuve de mon emprise dominante. Je ne ressens que tes bras, et la froideur continue de surplomber les flammes de tes désirs soudains comme l'inaccessibilité de mon âme broyée par la stérilité.
L'affection ne sera jamais qu'un mot abstrait du moindre sens, mais mes bras se referment sur toi pour marquer ton corps d'une possession égoïste, dominante, étrangère au moindre sentiment.

« Regarde-moi. Aime-moi, et profite de moi tant que tu le peux. Car un jour, je disparaîtrai et je deviendrai ton plus grand regret. »
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Re: seed of hate - cecilia Ven 19 Oct - 23:35


Une musique qui tatonnait dans son esprit endormi, des milliers de piqûres simultanée. Il fallait plus s'inquiéter, il ne fallait plus clore nos yeux sur ce lendemain endormi. Amelia, tu seras le soleil qui brûlera nos rétines obliques ? Amelia, secoue-nous. Brise ce monde ennuyeux, et trouve ton jouet. Cécilia veillait, son corps se réchauffant tout doucement. Son corps brûlant avec délicatesse, le soleil s'était levé dans son esprit ensommeillé. Des dons divins qui se perdaient dans les cheveux entremelés d'un destin trop curieux. Des mots qui tombaient lentement, comme une brume diffuse. Il fallait les démeler, comprendre le sens et les absorber goûlement comme des bonbons d'un saveur trop sucrée et trop fascinante.

Amelia, rend-lui son souffle qui s'égare. Amelia, recule. Cécilia t'en supplie, ne fusionne pas avec cette chair qui chatoie. Elle était détruite, foulée au pied comme des vêtements répugnants et toujours là. Cécilia, elle pensait qu'à ces plaines infinies qu'on appelle Walhalla ou Champs d’Asphodèles. La domination d'un idéal qui s'est égaré pour la conduire ici, à parler devant cette fille. Destin qui se joue d'elle, elle avait déjà abandonné. Elle avait déjà rendu les clés et soulevé son paillasson pour ne plus respirer. Mais, depuis quelques temps, tout se piquait d'elle. Milo, Bertram, Heaven et Parker font partie des être qui la tirent, lui apportent mépris et désir. Ces sentiments, Amelia ne pourrait pas les lui faire pleurer. Son âme ne tient plus, son esprit n'existe plus sous forme de morceaux détériorés et trop fermentés. Cette certitude était douce, comme des poussières sur ses lèvres qui ne formaient que des mots pour répondre à ceux d'Amélia. Ces sirupeux et fabuleux secrets qu'Amelia désire tant.

-Je n'existe pas, Amélia. L'univers peut être détruit que mon âme ne suivra pas celle des morts. Tu t'acharnes sur un fantôme, un être désincarné. Tu regretteras d'avoir fouillé dans mes triples chaudes, mais aimeras-tu ça ? Je ne sais pas, ils me disent que oui mais, je sais que non. Parce que tu veux mes larmes, tu veux l'ultime preuve de mon humanité. Mais, j'aimerai que tu sois avec moi. J'aimerai que parfois, tu apparaisse comme un démon dans sa boîte. J'aimerai tant de choses de toi, Amélia. Mais...comme tu le dis, tu te lasseras de mon souffle.


Lentement, les mains viennent joindre son dos dans une ultime transmission. Chaleur contre chaleur, froid entreinte contre froide vérité. Un court instant, une éternité dissimulée dans ces corps. Qui sait ? Qui savait dire avec précision ce que le péché avait plantés en elles ? Cécilia, Amélia, Satan, Méphistophélès Tout est pareil, tout se mélange. Rien n'a d'importance maintenant, car Cécilia avait donné un peu de ce qui faisait de sa chair. Puis elle l'avait repoussé, elle avait reprit cette distance iniatiale. Elle était redevenue la poupée de cet être parfait, Amélia. Tu auras son âme, Amélia. Parce qu'elle ne peut pas refuser cette danse que tu lui offres, peu importe l'état de ses jambes et de son cœur. Elle courrera, elle brûlera.

-Je te regarde et je t'aime. Je t'aime comme j'aimerai la pluie sur mon corps. Je t'aime comme j'aimerai la lune sur mon bain. Je t'aime et je détruis ce cœur qui court dans ma poitrine. Mais t'aimer n'est pas bien, t'aimer ne t'apporte rien. Car ton âme n'est pas avec moi, pas vrai ? Dis-moi, Amélia, dans deux mois serais-je une ombre ? Tu es si belle, si parfaite.

Son cœur s'était doucement ouvert, revelant une perle qui roulait jusqu'au pied de cette divinité incarnée.

-j'aimerai tellement pouvoir regarder le monde comme toi, de ne plus être moi. Je suis si jalouse, Amélia. Est-ce normal ?
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Re: seed of hate - cecilia Ven 26 Oct - 21:31

La douce étreinte, comme l'introduction d'une si longue ode funèbre qu'elle ponctue de sourires. La douce étreinte, comme un cadeau pourri, comme le poison coulant, comme le présent menacé. Le temps n'a pas d'emprise ; et l'univers se contente d'observer la danse macabre de mes désirs éclatants.
Le monde est bien vivant, et il semble fade parce que mon regard est trop illuminé. Le monde est vaste, rendu étroit par la portée de mon esprit inégalé. Chaque instant a son importance, et demeure pourtant si vite oublié.

Chaque seconde est interminable, mais toutes s'enchaînent à l'allure de mon impatience. Pensais-tu, Cécilia, pouvoir goûter à la texture de mon âme ? Pensais-tu approcher les réponses, l'impossible que je ne cesse de cacher ?
Mon existence est une preuve de la largeur du monde et l'aveu de l'impuissance humaine. Mon passé est le goût de la mort et mon futur, la preuve de l'immortalité.

L'univers n'a pas d'allure, de consistance ; l'existence est cet ensemble amorphe d'émotions si aisément soumises au goût de mes pensées égoïstes. La vie est une suite d'instants, d'une satisfaction mesurée - les étreintes sans goût et le goût d'une étreinte forcée par le jet du sang.
Mes mains s'écartent, la distance creusée par les aveux des sentiments étrangers ; d'une différence, de cet intérêt qui trace les lignes de toute ton identité. La jalousie, est-ce normal ? Chaque être vit de ses choix, d'une nature imposée ; chaque geste reflète l'appât d'une liberté oubliée.

« Tu n'obtiendras rien de moi. »

Un silence, une distance, un no man's land imposé. Une tombe creusé par la simple présence d'un regard froid, d'une colère naturelle, comme la réaction logique à ces mots insolents.
La différence se trace, la puissance s'impose aux yeux les plus pétillants ; ne laissant, dans ce tourments de pensées, que la confiance froide et l'assurance des plus forts. Le doute n'est pas permis, la nature en elle-même, comme une raison pour mes pires actions.
Chaque choix prend les airs de la normalité ; chaque doute semble perdre sa moindre signification devant une parole synonyme de nouvelle vérité. D'un geste, l'univers se ploie, d'un monde, la réalité se fend - et d'un geste rapide, ma main fend l'air, le claquement d'une joue rougie par la violence de mes pensées.

« Ne t'avise pas de me donner d'ordres. Pire encore, n'imagine même pas pouvoir me comprendre. Reste à ta place, Cécilia. »

Le regard, enfoui dans les profondes ténèbres, exempte de toute parcelle d'empathie. La voix, bercée par la froideur d'une colère vibrante, aux frontières d'une violence sans retour. L'arrogance remonte au premier rang, comme le sentiment naturel d'une supériorité acquise ; et sans un sourire, je m'avance jusqu'au canapé le plus proche, l'invitant d'un geste à m'y rejoindre.
Je ne suis pas une princesse, Cécilia.
Je ne suis pas une reine.
Je suis une entité unique, supérieure,
La raison-même de la royauté, du divin, et de la servitude.

« Tu es assez clairvoyante pour me reconnaître telle que je le suis et te soumettre, mais ne te berce pas d'arrogance. Ma détermination surpasse toute chose, et tu n'y feras pas exception. Tu ne me survivras pas. Pas plus que le reste de ce monde. »
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Re: seed of hate - cecilia

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