Le choixpeau a quelques questions pour commencer...
Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves.
Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran
Marwin. Tu es un élève ma foi très contradictoire. Élève rebelle, recherchant la popularité auprès des plus détestés, faisant les quatre cent coups et embêtant les plus jeunes. En cours ? Tu fais vraiment le strict minimum. Tu ne souhaites pas passer pour un intello devant les autres élèves. Marwin. Bien que tu fasses peur avec ton rictus qu'on aperçoit tout le temps sur ton visage et tes fréquentations, tu caches une grande faiblesse. Tu recherches simplement une personne qui pourrait t'aimer. Homme ou femme. T'aimer pour ce que tu es. Tu sais que ce que tu fais est mal. Tu sais que ce que tu prends est mauvais. Mais tu cherches simplement à faire comme les plus populaires de l'école. Tu ne veux pas faire partis des faibles qu'on martyrise.
Tu souhaites simplement être aimé par quelqu'un aussi bien homme que femme. Ce que tu souhaites c'est simplement un amour véritable. Ce que tu n'as jamais eu. Tu recherches une femme que tu considérerait comme une mère que tu n'as jamais eu mais aussi une femme aimante. Qui te feras changer.
Ce qui compte, ce n’est pas la naissance, mais ce que l’on devient.
Je me souviens de la première fois où j'ai vu ma mère se droguer. J'avais 7 ans et 1 mois. Je venais de terminer mes exercices de maths et je cherchai ma mère pour qu'elle puisse les corriger. Je la cherchai dans les quelques pièces de l'appartement mais je ne la trouvais pas. Je me demandais si elle était rentrée de son travail car je n'entendais aucun bruit. Il y avait un seul endroit où je n'avais pas été encore. La salle de bain. Mais je ne voulais pas déranger mère si jamais elle prenait une douche. Mais je n'entendais pas d'eau couler. Je frappais à la porte. Pas de réponse. Je frappais plus fort. Rien. Peut être lui était-il arrivé quelque chose de grave !
J'ouvris la porte en grand. Mère était assise au sol, comme à son habitude, habillée d'une jupe courte et d'un décolleté plongeant. Ses talons hauts étaient à quelques mètres d'elle. A cet âge, j'étais encore innocent, je ne savais pas en quoi consistait son métier. Je savais juste que mère devait bien s'habiller et se maquiller. Je la trouvais belle maman. Comme tous les hommes. Elle était blonde maman. Mais pas moi. Mère était pratiquement allongée sur le sol de la salle de bain. Elle avait les yeux fermés. Je ne vis pas tout de suite la seringue plantée dans son bras. Tout ce que je pensais c'était que maman aille bien. Je m'avançais vers elle. Ses yeux étaient toujours fermés.
- Maman ?
Peut-être dormait-elle...Mais pourquoi dormirait-elle dans la salle de bain. Elle avait un lit. Je touchais son épaule. A peine venais-je de la toucher qu'elle ouvrit les yeux. Ceux-ci étaient injectés de sang. Je souris, content de voir qu'elle n'avait rien.
- Maman tu vas bien ?
Alors que je pensais qu'elle allait me sourire en retour, en me rassurant que tout allait bien, celle-ci se mit en colère. Elle rejeta ma main posée sur son épaule.
- Sort d'ici ! Va-t'en !
Je ne comprenais pas pourquoi elle me demandait de partir de la salle de bain alors que je m'inquiétais pour elle. C'était aussi la première fois que je la voyais s'énerver après moi.
- Mais maman...
- VA-T'EN !
Les yeux brouillés de larme, je sortis de la salle de bain alors que je la vis enlever une seringue de son bras en claquant la porte...
Dès l'année de mes 8 ans, je changeai complètement par rapport aux années précédentes. Je ne m'intéressais plus aux cours, n'écoutant pratiquement plus en cours, ne faisant que bavarder avec mes camardes. A la récréation je passais mon temps avec mes nouveaux amis à embêter les petits CP et CE1. Je ne les embêtaient pas simplement physiquement. Mais aussi en faisant semblant de lancer des sorts avec un bâton. Je savais que les sorciers vivaient en compagnie des humains. Et je les admiraient, même si je n'en avaient encore jamais vu. Ils avaient de bon déguisements. Ou bien simplement n'avaient-ils pas le droit de pratiquer la magie en compagnie de moldus. J'en étais moi aussi un. Je ne savais pas que j'étais un sorcier avant de recevoir ma lettre de Poudlard. Je ne connaissais aucun vrai sort magique alors j'en inventais. Les plus connus. Les plus ridicules. Même les sorts aux noms idiots faisaient peur aux plus petits. Cela m'amusais.
Bien sur j'étais convoqué dans le bureau du directeur mais ma mère prenait tout le temps ma défense en disant que c'était simplement pour jouer et que je ne faisais pas vraiment de mal. Après tout je ne les frappaient pas vraiment. Simplement quelques pincements.
Je fumais ma première cigarette à 10 ans. Au début je n'étais pas du tout intéressé. Mais puisque la personne en face de moi qui me la tendait faisait partit de mes plus proches amis et parmi les élèves les plus populaires de l'école pourquoi refuser. Je me souviens de la première bouffée. Je m'étouffais et je détestais le goût que j'avais dans la gorge. Mais simplement l'idée de faire partit des élèves les plus populaires me posaient à reprendre une bouffée..
C'est aussi à 10 ans que je compris réellement en quoi consistait le métier de ma mère. Avant, je me demandais pourquoi elle s'habillait de vêtements courts et se maquillait avec des couleurs voyantes. A 10 ans je compris. Même si j'étais un connard à l'école, je n'étais pas spécialement idiot. J'étais même intelligent. Mais je ne disais rien. Je me disais que c'était le seul métier qu'elle avait trouvé pour nous faire vivre tous les deux. Mon père ? Je ne l'ai jamais vu, ma mère m'avait expliquée un jour qu'il l'avait laissée le jour de ma naissance. Mais je n'avais pas cherché à en savoir plus.
A mes 11 ans, je reçu la lettre de Poudlard. Depuis toujours j'avais toujours pensé que j'étais un moldu, sans pouvoir magiques comme mère. Mais je me trompais. Peut être que les sorts inventés pendant la cours de récréation avaient réellement marchés ? Le jour où je reçu la lettre de l'école, j'étais bien la deuxième fois que je voyais mère en colère. Mais une colère encore plus forte que la première fois. Encore maintenant j'ai l'impression que la voir se droguer était moins grave d'apprendre que j'étais un sorcier. Je me souviens, elle avait tout fait pour m'enlever la lettre des mains. Mais j'avais réussir à tout lire avant qu'elle ne la déchire en mille morceaux. Je voulais partir d'ici. Apprendre quelque chose qui me servira. Quelques chose qui m'intéresserait et non pas des cours qui m'ennuyaient. Mais mère ne voulait rien savoir. Elle me criait dessus en me disant que je ne partirai jamais là bas. La dispute éclata et on en vient aux coups. Du moins pour ma mère. Je pense qu'elle avait bu ce jour là. Une fois la dispute terminée, celle-ci sortit de ma chambre comme si de rien n'était.
Le soir même, je fuguai de chez moi. Je partis en direction du chemin de traverse, emprunter de l'argent à Gringotts. Bien entendu, je n'avais pas beaucoup d'argents. Il s'agissait de l'argent que mon père m'avait laissé à ma naissance. Très peu de chose mais je pouvais au moins m'acheter une baguette magique, quelques livres en occasion et le costume que je devais mettre une fois arrivé à Poudlard.
Dans le train, je ne parlais avec personne, ne souhaitant pas me faire des amis tout de suite. En plus les jeunes garçons qui m'accompagnaient me semblaient idiots. Je passais mon temps à regarder par la fenêtre les paysages et à manger des confiseries sorciers.
Pendant mes premières années à Poudlard, les autres élèves se moquaient de moi à cause de mes affaires que j'avais acheté en occasion et mes livres en mauvais états. Je me vengeai en leur lançant les sorts que j'avais appris en cours de défense contre les forces du mal. Ce n'étaient pas des sorts bien dangereux mais à force, les moqueries s'arrêtèrent.
Au fil des années j'appris à me faire un petit cercle d'amis. Les plus populaires de l'école. Parmi eux, des élèves les plus détestés de l'école. J'appris aussi à toucher à la drogue. L’héroïne. A toucher à l'alcool et à autre chose que la cigarette. Je me demandais encore aujourd'hui comment j'avais réussi à passer toutes ces années sans redoubler à part cette année.
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