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Dérailler un peu ft. Beckett

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Beckett Campbell
Eleve né-moldu
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Beckett Campbell
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Mer 28 Nov - 22:49

Netflix du pauvre and chill


What the f should i write here


Beckett faisait mine de ne pas entendre, n'ayant aucune envie de le laisser participer aux frais des pizzas. C'était son invité, et il n'avait rien à faire d'autre que passer un bon moment ici !
Et il laisse une chance à la pizza hawaienne. Il le surveille du coin de l'oeil, un sourire au coin des lèvres. Ah, l'ananas frais... Quel gout cela pouvait bien avoir ?

Beckett écoutait ses aventures au Stupeshit. Alors il n'avait pas nié tout en bloc ? Il osait avouer que oui, il trainait avec le délinquant de son année ? Wow.
Il pourrait presque s'asseoir à coté de lui en classe maintenant qu'il assumait de le fréquenter ! Et potentiellement recopier ses notes ?

Beckett hausse les épaules, se reservant de pizza.

- Tu as menti, j'embrasse que les gens déguisés en requin.


Bien sûr que le style de vêtement importait peu ! Habillé, c'était mieux, bien sûr. Quoique, pas desigual. Tout sauf embrasser quelqu'un vêtu avec ces vêtements ! Là, il était de son devoir de désapper cette pauvre victime de la mode avant de l'embrasser.
Il se stoppe dans sa dégustation de pizza à la prochaine question, relevant les yeux vers son interlocuteur quelques secondes après.
Vraiment, Bertram ? Bien qu'il soit loin d'être futé, il commence à se poser des questions.

- ... Je sais pas. Deux ? Trois ?


Beckett n'avait jamais eu de nombreuses relations, ni même le tact nécessaire afin d'avoir des interactions menant à une romance ou autre. Depuis longtemps, il ne comprenait rien à l'amour et avait fini par abandonner l'idée de rechercher son sens. Chaque chose en son temps. D'abord foutre le boxon à Poudlard.

- T'as l'air de t'intéresser à ma vie amoureuse. C'est bizarre.


Bizarre n'avait pas de conotation négatives pour lui. Mais il pensait pas que le Serdaigle s'intéresse à cet aspect de sa vie, à la frontière de l'inexistence. L'islandais finit tranquillement sa part de pizza, observant le film. Il se sert chez Bertram et s'enfonce un peu dans son lit, avant d'avoir une brillante idée.

- Et toi ?

Il pose ses yeux sur lui. Il était intelligent non ? Il devait savoir mieux que lui !
Mais Beck n'avait aucune idée de comment formuler sa question, et cherchait ses mots en laissant un silence s'installer.

- Comment... Hm.


Il détourne la tête et plisse les yeux.

- Quand est-ce que tu sais que tu aimes un garçon ? Oh, et tu es allé au bal avec Béring non ?

C'était pas son cavalier, d'ailleurs ? Il visait les sportifs ? Si ça se trouve, il était dans une chambre remplie de joueur de Quidditch. Dur. Devoir supporter ses crushs et partager leur chambre, une fois les cours finis.

Beck donna un léger coup de coude au bouclé.

- Ah ! faut boire !


Il finit son fond de verre d'une traite, grimaçant légèrement. Le jeu durait depuis un moment déjà, et il était bien content de ne pas avoir commencé au premier; c'était fort, et il savait qu'il leur restait encore des occasions de boire rien que pour ce film !
Bertram semblait vouloir abandonner, ce qui le fait sourire. Beckett arque un sourcil,histoire de le provoquer un peu.

- Quoi ? Déjà ? Pffff !


Il se redresse et se penche vers le bord du lit, par dessus le Serdaigle et se ressert un verre. Ce n'était pas raisonnable, et il en avait conscience : chercher la bouteille avait demandé un trop grand effort d'équilibre.
Beck se repose dans son coin du lit dans un soupire, les yeux rivés sur Bertram.

- Un dernier au moins !


Il lève son verre, attendant qu'il le rejoigne, avant de remarquer les taches fluoresentes sur la chemise de son compagnon.

- OH !

Et il les touche du bout du doigt. L'une après l'autre. Voilà qui le distrayait de son verre.

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Bertram Godfrey
Collectionneur de pulls ringards
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Bertram Godfrey
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Jeu 29 Nov - 21:53

Dérailler un peu

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

De toute évidence ma déclaration officielle du stupéshit lui faisait autant d’effet autant que de mettre du fromage sur de la pizza : mainstream et sans intérêt. Il a l’air davantage passionné par l’ananas sur la sienne. Tant pis, il n’a pas l’air d’y accorder trop d’importance.  J’éclate d’un léger rire face à l’absurdité de sa plaisanterie. Pourquoi les requins ? Je me le demandais bien. Au moins, il prenait la peine de répondre à mes questions….enfin approximativement.

Comment ça tu ne sais pas ? T’étais bourré ?



J’éclate d’un léger rire. Soit ça, soit il accordait si peu d’importance à ce genre de détails qu’il n’avait pas compté. C’était plus probable. Beckett n’était pas du genre à prendre ce genre de choses en compte. Contrairement à la plupart des garçons ne notre âge, il ne se préoccupait pas de qui se tapait qui, et comment, et pourquoi et de se vanter d’éventuels exploits. Ca faisait partie de ces détails qui le rendait à la fois marginal et terriblement intéressant. Il n’était pas affecté par les changements de saisons, et semblait rester de glace à toute forme d’échauffement adolescent. Mais de toute évidence, le serpentard avait eu quelques occasions d’expérimenter un peu ( ce qui n’est pas surprenant, je veux dire, regardez-le.) mais  sans plus.

Evidemment que j’avais envie d’en savoir plus sur sa vie relationnelle. Evidemment que tout ça était maladroitement dirigé à en apprendre plus. Découvrir des indices qui pourraient m’indiquer….je ne sais pas. J’avais envie d’avoir une piste, de me dire que c’était possible….ou justement avoir la conviction que c’était mort. Malgré tout, je restais dans le flou artistique. Ou j’avais trop d’espoir pour accepter une réponse négative. En tout cas, réflexe, je me défendais :  

Pas vraiment, je suis juste curieux. On n’en parle jamais.  



C’était normal de poser ce genre de questions dans l’intimité, non ? Je le faisais avec Béring avec Soleil, bref, avec mes amis proches. Je me sens soudainement intéressé par les pluches sur le lit de Beckett, les manipulant avec le bout de mes doigts juste pour éviter de croiser son regard. Je sens son regard et je me sens fébrile. Presque en danger. Et puis il me retourne la question. Je l’interroge du regard, avant qu’il ne poursuive.

Ouais, mais c’est parce qu’il ne pouvait pas y aller avec son copain. Et j’étais tout seul de toute façon.



Bertram toujours tout seul, qui n’avait jamais eu le courage d’inviter clairement qui que ce soit. Parfois c’était des filles un peu désespérées qui me l’avaient demandé et je n’avais pas refusé. C’est tout.
En temps normal, j’en serai resté là. Mais peut-être que c’était la faute de whisky pour feu, de l’ambiance détendue,  ou parce que contrairement à lui je n’avais embrassé qu’une seule personne ( et qu’en fait, c’était plutôt elle qui m’avait embrassé) mais j’ai ressenti le besoin de continuer de parler.Peut-être que c’était pour lui prouver que moi aussi je pouvais avoir des désirs quelque chose dont se privait le Bertram Godfrey politiquement correct. Quelque chose dont je m’étais privé longtemps.

Je veux dire, Béring est plutôt canon mais je le connais depuis si longtemps qu’on est pratiquement cousins. Et puis il est blond.



Ma façon péjorative de prononcer ce mot ne laisse aucune équivoque sur mes préférences. En revanche je n’avais rien contre les blondes, étonnant non ? C’était un peu étrange de parler de tout ça. Des choses si privées, si proches de ma vulnérabilité...mais si Beckett n’avait pas peur de m’accueillir de sans tanière, répondre à ses questions était la moindre des choses. Et puis je lui faisais confiance. Au fond de moi, je devais avoir envie de lui en parler, peut-être qu’il rendrait les choses plus simples, démmêlerait ces noeuds qui m’encombrent comme il le fait toujours ?

Quand j’aime un garçon ça ne doit pas être très différent quand tu aimes une fille, je pense.



Une autre façon détournée de m’assurer et de me rappeler de ses préférences. Et puis doucement, en prenant le soin de ne pas détacher mon attention de l’écran de peur qu’il lise la vérité dans mon regard, je me lance :


Je le trouve beau et intéressant. Plus que les autres. Je cherche à l’apercevoir le plus possible, à passer du temps avec lui si c’est possible. Et puis quand je le vois sourire ou me regarder ça me rend particulièrement heureux et bizarre en même temps, tu sais, à l’intérieur ? Je ne peux pas m’empêcher de penser à lui, tout le temps.  



Entre quelques shots de whisky et l’aventure qui se déroule à l’écran, je me dévoile un peu avec mes mots maladroits. Mes mots semblent toujours inadéquats avec Beckett. Maladroit, inefficaces, approximatifs...et pourtant j’essaie. J’essaie de faire l’impasse sur ce que je ressens, sur cette douce ironie, sur le fait que tout ça s’applique bien à Beckett. Je sens une drôle de chaleur monter et descendre dans tout mon corps. Un drôle de pétillement quand mon coeur bat. C’est dangereux de parler de ça à côté de la personne qu’on aime. N’importe quel regard, même une inflexion de voix pourrait me trahir.

Heureusement il m’interrompt pour me dire de boire et cette fois-ci je m’exécute sans rien dire. Le shot de whisky m’apporte chaleur et courage dans un éclat de rire avant de poursuivre avec une nonchalance provoquée par une petite série de shots particulièrement désinhibants.

Et puis tu sais….t’as envie de le toucher, de l’embrasser et de faire des trucs.



Voilà ça avait le mérite d’être noté. Quelque part c’était bien l’attirance physique, l’alchimie et le désir qui séparait la forte amitié et de l’ Amour.

Et le film se poursuit, et les shots aussi et je sens mes doigts s’engourdir, l’envie de rigoler pour rien et je me dis que si ça continue ça va finir comme la dernière fois : le lendemain avec la tête dans les toilettes. Alors que Sam appelle encore Frodon, cette fois-ci je m’insurge :

Oh non, pas encore !  J’en peux pluuuuuus…Je vais être vraiment bourré....



Je m’affale bien sur le lit en glissant un regard à mon camarade. Je ne sais pas si je suis déjà trop loin, mais lui a l’air d’être parfaitement bien. Difficile à dire, il pouvait être si impénétrable parfois. Le serpentard en réclame un dernier et je capitule. A chaque fois qu’il se penche vers moi je sens mon coeur battre. A chaque fois, une opportunité fugace qui m’électrise avant de s’éteindre.

J’suis pas habitué comme toi, okay ?  



Dernière tentative bien vaine de conserver ma fierté face à mon adversaire bien plus expérimenté que moi en méfaits, en baisers et apparemment, en consommation alcoolique. Les verres servis, il s’attend à trinquer avant de remarquer, dans l’obscurité les dessins phosphorescents de ma chemise. Et il s’approche pour toucher les planètes, fusées et aliens phosphorescents de ma chemise.

C’est marrant, hein?  C’est fait par des moldus...



Mais il ne se contente pas de toucher curieusement le premier. Il continue, apparemment hypnotisé par les dessins fluorescents. Si seulement il relevait les yeux, il pourrait voir comment je le regarde. Avec tendresse et envie, sans la moindre retenue. Et ça devient insoutenable, cette tension, cette sensation d’exquise brûlure sur ma peau à chaque frôlement à travers ma chemise.

En temps normal, j’ai des stratégies, des alarmes qui viennent me hurler à quel point c’est une mauvaise idée. Mais le whisky les a noyées.

Ma main libre vient doucement souligner sa mâchoire et sa nuque pour l’attirer vers moi alors que je me penche vers lui. Mes lèvres déposent sur les siennes, muettes, un baiser. Le contact est léger, il s’agit bien d’une timide confession, d’exprimer sans mots cette-fois-ci ce que je lui avais dis indirectement.. Et s’il ne me repousse pas déjà, si ses lèvres restent immobiles je me contenterai de me retirer avec ma réponse, quelque chose comme Désolé, je t’avais dit que j’étais bourré.

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Beckett Campbell
Eleve né-moldu
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Beckett Campbell
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Dim 23 Déc - 21:23

Netflix du pauvre and chill


that escalated quickly


Beckett éccoutait, bien en place alors qu'il tendait à la prendre. Le sujet ne le mettait pas mal à l'aise mais soulignait largement son manque de connaissance : parler fille ne l'avait jamais autant intéressé que ses camarades. Oui elle a un physique plutôt agréable à regarder mais était-ce vraiment suffisant pour se chauffer autant ? Le moment de devoir partager ses propres goûts en terme de donzelle baisable arrivait toujours trop vite selon lui et il n'appréciait pas devoir répondre à de telles questions.
Heureusement, Bertram parlait de Béring qui n'était pas non plus désagréable physiquement, et ne le bassinait pas pour savoir s'il comptait pécho quelqu'un cette année.
Beck laissa s'échapper un léger rire devant le dédain éprouvé par les blonds. Ca, c'est noté.

Et son plan tombait à l'eau.
Pas différent de quand tu aimes une fille, allons bon ! C'était bien là le soucis ! Une légère moue s'installe sur son visage, alors qu'il fixait ses mains. L'islandais avait toujours été réputé pour livrer ses ressentis à tout va et surtout au mauvais moment, mais quand il s'agissait du seul sentiment auquel les gens attachaient un minimum d'importance, il se taisait et prenait peur.
Beck lève légèrement les yeux vers lui alors qu'il développe un peu plus son propos. Cela semblait coller avec ce qu'il avait lu sur internet...

- Hm...

C'était bien trop compliqué pour lui, lui qui ne prenait même pas le temps de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête et qui agissait avant de se demander pourquoi il le faisait. C'est bien un Serdaigle qui parle ! Pourtant il faisait un effort, parler en ressenti.
Son attention se détourne à moitié, suivant vaguement le film. Enfin, pas pour longtemps. Bien vite il songe aux bains des préfets et à l'impression que cela faisait de l'avoir eu dans ses bras. Son air devient sérieux et ses yeux se plissent : cela se rapprochait le plus de cette fameuse idée d'être "bizarre, à l'intérieur", comme il le disait.
Ou bien le verre de trop ? Surement le verre de trop, tant qu'à s'en convaincre ?
Heureusement qu'il avait une fenêtre, pas besoin de courir jusqu'à la salle de bain !

Beckett, finalement plus tranquille maintenant qu'on passait au fait que Bertram était saoul et un gros bleu dans le domaine du binge drinking, éclate de rire.

- T'es déjà bourré !


Lui le cachait mieux, évitant de bouger trop vite, se préoccupant de la chemise et ses aliens. C'est fou, il n'imaginait pas du tout jouer avec le feu en s'amusant avec cette chemise. Bien loin de lui l'idée qu'il était nu sous ses vêtements, et tactile.
Et avant qu'il comprenne, il y avait une main posée sur sa mâchoire. Et le temps de comprendre ce premier fait, des lèvres contre les siennes. La confusion l'empêchait même d'être terrifié. Encore une fois, le serpentard comprenait tout juste ce qu'il lui arrivait qu'une fois que Bertram s'était reculé et excusé. Son regard s'était perdu entre les aliens et les planètes de la chemise du grand bourré. Ce n'était qu'une fois cette main et ces lèvres parties qu'il réalisait que ce fut fort agréable, et qu'elles lui avaient été retirées trop vite.
Il plisse alors les yeux, visiblement contrarié, en pleine réflexion.

- Non, ça ruine tout ça.


Beckett plongea finalement son regard dans celui de son acolyte. En plus de parler d'un sujet effrayant, il devait maintenant le vivre. Le jeune délinquant n'était pas réputé pour fuir face au danger cependant.

- Tu ne m'embrasses pas pour ensuite me dire que c'est l'alcool. T'as intérêt à assumer la prochaine fois, Bertram Godfrey.

Qu'il était bon d'agir et de réfléchir ensuite ! Beckett s'était rapproché pour réparer son erreur et répondre, en retard, au baiser.
Rapidement, parce que les pensées finissaient bien par arriver, et malgré son audace habituelle, il n'avait aucune idée de ce qu'il faisait. Il avait retrouvé cette proximité loin d'être désagréable, l'abus de whisky pur feu n'avait pas été vain, mais il restait un éternel boulet social.
Le truc était de couvrir son incertitude et son facepalm interne par une grande nonchalance et un air innocent alors qu'il retourne à sa place, et que son esprit bouillonne, qu'il se mettrait bien des claques pour des choses faites ou justement pas faites, un grand brouhaha insupportable dans le vide entre ses deux oreilles.

Il avait chaud aux joues. C'était étrange et il ne trouvait rien de plus intelligent que de poser ses mains équipées de doigts moins chauds dessus et faire comme si de rien n'était, qu'il était loin de l'embarras et que Beckett Campbell gère de a à z. D'où est-ce qu'il avait même sorti ça ?!
Et puis, si c'était vraiment l'alcool ?
Bien qu'il passe du temps avec lui, qu'il réponde rapidement à ses messages, qu'il se déplace jusque chez lui, qu'il lui passe ses caprices et qu'il lui offre des vifs d'or rétro, qu'il s'impliquait bien trop pour ne pas avoir de sentiments pour lui...
Ca pourrait, non ?

- ... Et tu l'aurais fait, si j'étais blond ? Genre... Si je m'étais teint les cheveux en blond ce soir. Comme ça. Mais pas platine. Faut pas abuser...


Grande inspiration, alors qu'il avait envie de disparaitre dans ses couvertures pour creuser ainsi sa propre tombe avec des remarques idiotes.
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Bertram Godfrey
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Mer 26 Déc - 0:19

Dérailler un peu

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

Des lèvres statiques et un peu flasques. C’était le résultat de mon sursaut de courage - ou de mon abandon à la tension électrique de mon corps. Le coeur serré et profondément déçu, je baissais automatiquement les yeux pour marmonner une demie excuse qui ne tromperait personne, et encore moins  Beckett.

 Non, ça ruine tout ça.



Je déglutis avec difficulté.C’était encore pire. C’était ce que je craignais le plus : qu’avec ce genre de geste je ruinerais notre amitié. Je pouvais gérer mon coeur brisé, le fait que mes sentiments ne soient pas réciproques...mais que le serpentard refuse de m’adresser la parole, perdre sa compagnie, je n’étais pas sûr que je pouvais m’en remettre. Et pourtant on en était là. Est-ce que je dois prendre mes affaires et partir ? Je me sens tout tremblant, pas sûr que je puisse me lever et rester digne. Je fixe mes mains, mon genou, n’importe où et j’attends.

 Tu ne m'embrasses pas pour ensuite me dire que c'est l'alcool. T'as intérêt à assumer la prochaine fois, Bertram Godfrey.



La prochaine fois …?

Etait-ce une plaisanterie amicale pour me rassurer et me réconforter dans mon rejet ? Probablement. Le soulagement m’arrache un sourire narquois et j’ose finalement relever les yeux vers mon….camarade. Et aussi rapidement que j’aurai pu questionner sa véracité, ses lèvres s’écrasent sur les miennes sans forme de préambule. Trop rapide. Trop léger. Maladroit. Mais quand même un baiser.

Ma répartie s’est envolée par la fenêtre alors que je le regarde avec surprise - négligeant avec affront le film ( et la bataille) qui se déroulait à l’écran. Est-ce que j’avais bien entendu  ou est-ce que je l’avais imaginé ? Est-ce que j’avais bien compris ? Je n’étais pas sûr, pas sûr de rien. Je le regarde, espérant pour une fois trouver une réponse - sans succès. C’est le bordel dans ma tête et je suis incapable de déterminer s’il m’a doucement rejeté ou bien… l’idée me semblait si saugrenue que je peinais à le formuler dans ma tête. Est-ce que je suis devenu con ? C’est ça l’amour ? Mon coeur tremble et espère.

….Qu’est-ce que tu veux dire "la prochaine fois" ? Tu...ça ne te dérangerait pas…?  



J’avais besoin d’être sûr. Je veux dire...je… je ne peux pas me contenter d’une impression, d’une estimation. J’ai besoin de l’entendre. Plus fort qu’un baiser du bout des lèvres quand il savait qu’il n’y avait pas de risques. Si du moins c’était ce qu’il voulait dire. Parce que vu comment il retournait sagement à sa place, cruellement loin de moi...ça blesse.

Et puis quelle était la marche à suivre ?  “Que faire après avoir embrassé un de ses amis pour qui vous éprouvez de toute évidence des sentiments même si vous avez des difficultés à l’avouer”. Honnêtement où était le mode d’emploi ? J’aurai payé cher pour éviter ce moment gênant. J’aurai payé cher pour pouvoir l’embrasser plus longuement et plus profondément. Et sentir le monde s’arrêter. Mais là tout de suite je ne me sens pas heureux, ni transporté. J’ai peur. Je me sens vulnérable et incertain. Et ça ne me laisse pas disponible pour trouver une réponse charmante et plein d’humour.

J'en sais rien. Je ne l'avais pas prévu.

Euh…..ouais….c’est carrément stupide comme question.



Un commentaire qui ne serait pas passé à travers mon filtre si j’étais sobre. Mais au point où on en est….Est-ce qu’il me demande ce que je soupçonne ?  Est-ce qu’il pense qu’il s’agit juste d’une attirance physique ? Est-ce qu’il le redoute ? Et bien s’il avait les couilles de me poser directement la question, peut-être qu’il aurait eu droit à une réponse. Ou peut-être que c’était juste une diversion pour combler ce moment gênant. Ca me pèse aussi, tu sais, Beckett.

Moi aussi, je ne sais pas quoi faire.

Je me crispe un peu, en position défensive. Et je parviens à articuler :

Tu sais… tu ne dois pas te sentir obligé de ...bref...on peut rester amis, si tu préfères.



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Beckett Campbell
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Mer 26 Déc - 2:06

Netflix du pauvre and chill


that escalated quickly


Cette situation lui échappait complètement.
Un peu comme le duel de l'autre fois, il se sentait bien impuissant face au même adversaire, alors qu'ils étaient sur son lit, dans sa chambre, sa zone de confort même. Ce n'était pas le moment de réagir de la même façon, à coup d'insultes et de sorts prononcés d'un ton haineux. La forêt interdite lui semblait bien moins intimidante que cette soirée, grimper la tour des Serdaigles sans équipement lui semblait même plus sage qu'affronter ce scénario !
Il plisse les yeux et s'enfonce un peu plus dans son lit. Non, cela ne le dérangerait pas. Sa réponse reste cependant coincée sous un flux constant de pensées parasites; bien que l'envie y soit, comment être sur ? Ce serait idiot de blesser son compagnon d'aventure juste parce qu'il n'aurait pas eu le temps de faire le point sur ses sentiments, à son rythme d'abruti fini.
Et puis, il est bourré. Ils sont tous les deux bourrés.

Il enfuit quelques secondes son visage dans ses mains. Oui, question stupide, mais pas de réponse quand même ! Tout ça sur musique épique de bataille.
C'était comme un plat à la piscine.

Et là il tique. Beckett attrape son oreiller et l'écrase d'un coup magistral sur le visage de Bertram, retombant dans ses bons vieux travers.

- C'est tout ?!

L'islandais éméché se redresse et se rapproche de lui, afin de mieux pouvoir le frapper une deuxième fois à coup de vieil oreiller mou.

- J'te dis d'assumer, et tu décides de... De pas assumer juste après ?! Farðu til helvítis !!

Ah, finalement une insulte.
Il frappe un troisième coup et chute près de lui, après avoir perdu son équilibre. Beck a juste le temps de le fixer quelques secondes, sourcils froncés, détaillant le visage de son invité. Ce n'était pas le moment de l'admirer de près ! Pour s'en empêcher, quoi de mieux que de lui enfoncer cet oreiller une fois encore au visage, comme si le cacher derrière pouvait arranger la situation ?
Toute ces gestes, c'était ce qu'il comprenait le mieux. Comme la fois où il l'avait poussé alors qu'il avait plongé sans prévenir. Un message clair et net comme une bousculade.

- Tu comptes me laisser assumer à ta place ? Et puis tu t'attendais à quoi, une réponse structurée et précise ?!


Il se relève et l'enjambe, avant d'agripper son col et le relever légèrement. Bon, quitte à être dans une situation gênante, autant y aller jusqu'au bout ! Il pouvait toujours accuser le whisky et dire qu'il ne se souvient de rien...
Et alors qu'il était si déterminé, il se bloque. Il l'avait toujours fait jusqu'ici, et là, il redoutait partager ses pensées. Une grande inspiration, une injure, et le calme, enfin. C'était le moment de réfléchir et rassembler ses idées, l'observant en silence. La chose la plus logique à faire restait finalement de faire comme il avait toujours fait non ? Ne pas fermer sa grande gueule et faire comme si c'était parler de la pluie et du beau temps.

- L'idée de te toucher me déplait pas. D'ailleurs, pourquoi j'ai pas eu droit à plus de...

Il plisse les yeux, cherchant le bon mot, mais rien ne venait.

- Tu sais, passer ta main dans mes cheveux. C'était cool et j'en ai pas eu assez. Tu es confortable. D'ailleurs, je repense souvent aux bains.

La fois dans la cave... Il n'avait même pas pris le temps de se soucier de lui. Il lui avait volé de l'argent dans son sac et n'avait pas pensé une seule seconde le prévenir. Il avait supporté deux fois son mauvais caractère après l'avoir vaincu, et récompensé d'un vif d'or quand il n'avait absolument rien mérité. Et ne le lui laissait-il pas en ce moment même la possibilité de nier ses sentiments ?
Quel idiot.
Beckett soupire et baisse les yeux, relâchant ses bras, sans force.

- T'as vraiment de mauvais gouts. T'aurais mieux fait de perdre ton temps avec quelqu'un d'attentionné.
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Mer 26 Déc - 12:29

Dérailler un peu

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Des coups d’oreillers qui s’abattent avec véhémence sur le coin de mon visage. Ca me ferait presque rire, si seulement Beckett n’était pas aussi fâché. Est-ce que je devrais fuir ? Qu’est-ce que je venais de dire pour m’attirer ses foudres ? Je venais pratiquement de lui livrer mes sentiments et voilà que je me faisais taper dessus. Fantastique.   Et là il m’insulte dans sa langue natale en prétextant que j’assume pas .  Alors là c’est l’hôpital qui se fout de la charité. C’était complètement injuste !!

Quoi ?! MOI j’assu- Aïeu - Arrête !



Pas facile d’en placer une quand on se fait taper dessus par un oreiller. Je me protège avec mes bras et me ratatine dans le fond du lit. Une réponse claire et structurée ?

Une réponse tout court aurait suffit. - j’ai envie de répliquer.

Un “oui” ou un “non”clair - mais autre chose que ces signaux contradictoires.  J’ai la le temps de protester qu’il se m’enfourche pour me dominer de sa hauteur. Ecrasé au fond du lit, en temps normal j’aurai tiré une certaine satisfaction de cette position si seulement je ne craignais pas qu’il lève le point pour me cogner.  Ses doigts serrent le col de ma chemise et je baisse les yeux vers ma chemise avant de les relever vers lui.

Au risque de me répéter j’aime beaucoup cette chemise. Et cette chemise ne heurte pas mes sentiments, elle au moins. J’aimerai qu’elle reste intacte. Il me fixe sans bouger. Il hésite ? Moi je ne fais pas le fier et je me prépare à éviter (ou encaisser) un coup. Un Beckett sous whisky est un Beckett doublement imprévisible. Et ce qu’il dit je ne m’y attends pas. Je m’attendais à ce qu’il m’en colle une ou qu’il me demande de partir. Je le fixe avec surprise. Toutes ces choses il me les cachait bien. Il ne les laissait pas transparaître. Qu’il pensait - tout court déjà - à ce qui s’était passé entre nous.

Je ne savais que Beckett se sentait comme ça. Je croyais...je ne sais pas ce que je croyais.

Et puis cette petite remarque puérile.La réponse fuse :

Je ne veux pas quelqu’un d’attentionné !



Enfin ça ne me dérangerait pas, un peu plus de soin et de douceur mais il savait très bien ce que je voulais dire. Que je ne voulais pas quelqu’un d’autre.

Et puis ça m’a frappé, cette petite remarque à la con, elle m’a donné la clé pour comprendre tout le reste. Que oui je n’étais pas le plus courageux pour parler de sentiment mais que je l’avais fait. Que je m’étais lancé. Que quand je lui avais demandé s’il préférait qu’on reste amis, je sous-entendais assez clairement que j’aurai préféré l’autre option. C’est avec moi qu’il faut lire entre les lignes normalement, Beckett était censé dire ce qu’il pensait. Et jusqu’à présent il ne l’avait pas fait. Pourquoi ? Et bien…

Ses mains relâchent ma chemise.  Je me redresse comme je peux et les doigts viennent lâchement chercher ses poignets. D’abord pour l’empêcher de s’emparer d’un autre coussin et de me taper dessus, ensuite pour l’empêcher de partir. Je le regarde avec l’assurance du mec qui a pris trop de shots de whisky, un sourire narquois et satisfait sur le visage.

Tu m’aimes bien et ça te fait peur, hein ?



Comme moi

J’étais fier de moi sur ce coup là. Beckett Campbell n’était pas du genre à avoir peur, mais là c’était évident. Même quand j’assumais un peu, il se montrait réticent à répondre. M’embrasser et reculer. Alors quand je l’avais un peu forcé à devoir me révéler ce qu’il voulait ça l’avait énervé. Parce qu’il ne voulait vraiment l’admettre. Ou il ne se sentait pas prêt. Où il était gêné. Pour le coup, j’étais vraiment convaincu d’avoir raison. Bien essayé, Beckett, mais même bourré, je suis trop fort pour toi.

T’es un crétin.



Son petit surnom, prononcé avec une certaine tendresse. Mes mains lâchent les siennes. C’est une position un peu compliquée pour le serrer contre moi. Ma main gauche se lève pour se glisser dans ses cheveux par dessus son oreille. Il suffisait de demander. Peut-être que c’est mieux de laisser nos corps parler un moment. Moins d’interférences. Mes doigts esquissent la courbe de son crâne, caressent des morceaux de joue et de nuque. Ma main droite se pose sur son dos. Je n’ai pas envie qu’il recule mais je respecterai sa décision. Mon regard tendre et ardent le caresse sans équivoque. Il faudrait être un idiot pour ne pas comprendre ce qui me passe par la tête. Lentement, mon visage s’approche du sien, il est si beau vu de près.  Le bout de nos nez se touchent. Je veux l’embrasser, c’est sûr, mais j’aimerai qu’il coopère un peu. Qu’on fasse chacun la moitié du chemin.

Mais je n'avais pas compté sur le fait que je perde mon self-control quand il est si proche de moi. Ma main l'attire vers moi et je l'embrasse. Vraiment. Et pas du bout du lèvres, pas timidement, non.

J'assume, Beckett. Je te dis ce que je ressens, sans mots.

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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Jeu 27 Déc - 18:40

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that escalated quickly


Voilà que ses poignets étaient maintenant emprisonnés aux creux des mains de Bertram. Il ne soutenait qu'à moitié ce regard plein d'assurance et de spiritueux, jusqu'à ce qu'il devine ce qui le préoccupait. Il avait toute son attention, celle d'un gamin qui redoutait le départ d'un être cher, même avant qu'il ne devienne si important. Lui qui pensait s'être délivré de ses peurs les plus profondes en affrontant le loup garou alpha de l'école, il s'était bien trompé !
Il sourit à l'insulte, baissant les yeux sur les mains de Bertram. Il l'insultait en retour. Parfait. C'était rassurant, quelque part.

Et enfin il sentait une main dans ses cheveux, comme dans le couloir des sous-sols, peut-être en main, avec moins de retenue. Le whisky faisait des miracles ! Bertram l'élève prodige et grand cachotier, qui décidait finalement de laisser tomber le masque et qui prenait les devants dans son lit même ! Qui l'eut crut !

Il restait calme, attentif à chaque geste et déterminé à profiter de ces caresses. Il ne peut pas s'empêcher de sourire en voyant la distance entre eux s'effacer. Il pouvait se permettre de l'observer longuement et sans retenue, même s'il n'avait jamais attendu l'autorisation. Juste l'idée d'avoir une bonne raison de le faire, sans avoir besoin de le cacher, lui plaisait. Maintenant il pouvait glisser son regard sur ses mâchoires, ses yeux et ses lèvres sans passer forcément pour l'abruti du village qui n'avait aucune notion de limite et respect social.
Puis ces cheveux attachés... Les détacher serait aussi agréable que défaire des lacets à un pauvre innocent. L'idée passe en vitesse dans son esprit et est chassée par le temps qu'il lui laissait, bien que si proche du baiser. Enfin, c'est ce qu'il croyait; Bertram ne lui avait même pas laissé le temps d'y réfléchir et s'était jeté sur ses lèvres. Beckett était obligé de se retenir de rire et sourire à la place, le temps de se reprendre et de passer une main dans sa nuques, ses doigts s'accrochant à ses cheveux pour enfin répondre au baiser comme s'il ne restait plus rien de sa peur.
Le message était passé, et compris.

Doucement mais surement, sa malice lui rappelait les priorités : glisser sa main lentement sur la joue du Serdaigle, passer dans ses cheveux, retirer l'élastique et réprimer un sourire fier de sa bêtise.
Il s'interrompt en entendant la porte d'entrée claquée. Son père était de retour ? Un coup d'oeil rapide au réveil, un bruit sourd, des trucs qui tombent au sol, un juron -c'est pas son père pour rien... Son regard se pose sur Bertram quelques secondes, puis son cou.
Et finalement le bruit du frigo. Beckett soupire légèrement.

- Il est rentré.

Il guettait bien souvent les retours de son père, pour entendre l'état dans lequel il rentrait et, au besoin, l'étaler lui même sur le canapé s'il n'avait eu que la force de s'allonger sur la moquette. Vu qu'il avait la force de se servir quelque chose dans le frigo, tout allait bien !
Pour une fois, il aurait pu prendre tout son temps...
Eh, en voilà un autre soucis ! Annoncer à son père, un jour peut-être, qu'il a un garçon dans son lit. Papa, j'ai un casier, je respecte pas les règlements, j'ai volé un vélo et je me fais des mecs. Il allait être ravi, tiens. Il le garderait encore à la maison ?
Bref, un nouveau set de soucis en même temps qu'il venait en perdre. Puis c'était pas le moment d'y penser ! Il se déplace légèrement, pour s'installer, mais pas plus loin, oh non. Rester à portée de lèvres lui semblait important.
Il baisse légèrement le regard, et tire un peu le Tshirt de Bertram pour découvrir ses clavicules. Il ne ferait que les regarder, sans ces shots. Mais là il les tape du bout des doigts, plissant légèrement les yeux. Il lui avait déjà avoué son attirance pour les hommes, mais, bien qu'il n'y ait jamais fait gaffe en fait, ne l'avait jamais vu avec un.

- Et donc... Tu n'as eu d'autre crétin avant ?


Lui qui lui avait posé tant de question, comme combien de filles il avait embrass... Hold on.
Il arque un sourcil, relevant ses yeux vers ceux de son acolyte.

- Tu ne m'as pas dit combien de fille, homme, chèvre, peu importe, tu as embrassé.

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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Ven 28 Déc - 12:17

Dérailler un peu

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Cette fois-ci c’était différent. Un frisson électrique me parcourt, j’ai cette sensation de vertige dans ma poitrine quand nos lèvres dansent et que nos haleines se mélangent. Beckett est là, avec moi alors que nos remparts cèdent et on s’y laisse aller totalement. Si on m’avait dit que ça se produirait, j’aurai eu un petit rire gêné. Moi ? Faire ce genre de choses ? Ici d’autant plus ? Impossible. Merci le whisky pur-feu. Ses doigts se glissent avec délice dans mes cheveux et j’entrouvre les paupières. Il est beau vu de près, les paupières closes, ses longs cils noirs. Son sourire une fois effacé il a l’air si sérieux.

Il a quelque chose en tête, vu la façon dont ses doigts s’égarent dans mes cheveux et cherchent… mais quoi ? L’élastique volé, mes cheveux retombent, libérés. Comme moi. Mais le plaisir est interrompu par de grands bruits que je ne peux même pas faire semblant de ne pas avoir entendu. Je retrousse mes lèvres pour sentir ce picotement, ce goût. Le serpentard soupire, je sais que sa situation familiale n’est pas idéale.

C’est un problème ?



S’il me disait que je devais partir, je partirai. Si je devais un rester un secret, ça ne me dérangerait pas. Je ne pouvais pas prétendre comprendre ce que ça faisait. Mais il ne semble pas s’inquiéter du sort de son père, ni du sien si jamais son père venait à découvrir un étranger dans le lit de son fils, en train de lui rouler des pelles allègrement. Au contraire, il s’allonge à côté de moi, une de mes mains posée sur ses flancs pour maintenir ce contact que je ne voulais pas briser, le caresse doucement au dessus de son T-shirt. J’ai bien envie de le serrer contre moi, mais je me sentirai bien embarrassé s’il se mettait à rire parce qu’il partie de moi est ...comment dire….un peu au taquet. C’est ça d’être un adolescent en bonne santé.

C’est le moment de prendre le temps de se poser un peu, de laisser un regard nouveau et décomplexé vagabonder sur sa silhouette, s’accrocher à ses iris clairs. Ses doigts curieux écartent ma chemise et dévoilent ma clavicule. Il me caresse et tout ce qu’il touche s’embrase et s’électrifie un peu. J’aimerai qu’il me touche plus. Mais je pourrais me contenter de juste un peu, pour ce soir. Drôle de formulation par contre, sur le ton de la plaisanterie, je fais mine d’être offensé :

De chèvre ? Tu me prends pour pervers ?



Un sourire naît et s’efface doucement sur mes lèvres. Je fixe son col, la peau tendre de son cou, ses lèvres fines.

Non, t’es mon premier crétin.



C’est étrange à dire. Peut-être que ça ne durerait pas. Peut-être qu’il prendrait peur où qu’il préférerait qu’on reste ami car c’était plus sûr. Même maintenant je n’avais aucune idée de ce qu’il pouvait penser ou si je faisais partie d’une longue liste de personnes qu’il avait embrassé étant bourré et dont il ne se souviendrait pas. Mais moi, j’avais envie de l’embrasser demain et tous les jours après ça...si c’était ce qu’il voulait aussi. Le bout de mes doigts soulève un peu ce pan de T-shirt que je caresse depuis tout à l’heure. Mes doigts effleurent la peau, dessinent des cercles. Tu avances et je te suis, Beckett. Je me demande s’il aime ça.

Et surtout je me demande comment il va prendre l’information que je m’apprêtais à lui donner. Est-ce qu’il va se moquer de moi ? Quelle est la bonne façon de la raconter.

Enfin l’été dernier, j’ai eu une copine pendant genre...5 jours. Elle était un peu folle. C’est elle qui m’a embrassé. Ce n’était pas tout à fait….hmm...concluant.



Rien à voir avec maintenant. Je ne sais pas si vous avez déjà répondu à un baiser par politesse mais c’est pas particulièrement excitant. Et c’était ça que je craignais, lorsqu’il m’avait embrassé pour s’éloigner. Mon regard rejoint le sien, soudainement un peu inquiet.

Tu ne m’as pas embrassé par politesse, hein ? Ou parce que tu t’es senti obligé ?



Ca me semblait peu probable venant de Beckett, mais je devais poser la question.

Et toi ? Tu ne pas vraiment dit combien d’humains de chèvres ou autres tu as embrassé. Tu dois bien avoir une estimation.



Il s’était montré particulièrement vague sur la question si je ne souvenais bien. “ Je sais plus, j’étais bourré” ça ne me convenait pas tout à fait comme réponse.

Tiens ça fait un moment que la musique s’est arrêtée, non ? Et oui, le temps ne s’était pas vraiment arrêté et les crédits avaient continué de défiler.

Hmmm...je crois que le film est terminé.



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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Ven 28 Déc - 22:16

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Il hausse les épaules, lâchant un léger non. Ce n'était pas un problème tant qu'il restait conscient. Ce n'était pas un problème non plus s'il le décevait encore, s'il avait un gars dans son lit il n'y pouvait rien, et le mieux était encore de l'assumer pleinement. Si ça se trouve, il s'en fiche, le daron !
Meh. Pas sûr. Enfin.
Il allait devoir le présenter à son père à coup sûr, au petit déjeuner. Il ramenait très peu de gens chez lui, presque personne; c'était lui qui sortait, s'invitait chez les gens et disparaissait après la soirée.

Mais ce n'était pas si mal, d'inviter quelqu'un à la maison, regarder des films avec des pizza et finalement appliquer la théorie que Bertram lui avait expliqué plus tôt. C'était même agréable de sentir une main explorer ses propres flancs ou même de promener la sienne sur les reliefs d'un autre corps. Enfin, il s'était sagement limité aux clavicules... L'envie d'en savoir plus du bout des doigts était là, à porté de main même ! Il n'allait quand même pas finir le whisky pour ça, un grand gaillard comme lui fonçant tête baissée vers ses problèmes !
Beckett sourit, hausse à nouveau les épaules. Bah, pauvres chèvres ! Elles méritaient un peu d'amour aussi ! L'islandais lève les yeux vers ceux de Bertram, un sourire au coin des lèvres. Son tout premier crétin, c'était lui ? Bien, pas de pression.

Il prend une grande inspiration alors qu'il sentait ses doigts contre sa peau. C'était pas aussi flagrant qu'aux bains des préfets, mais dans ce contexte, c'était... Différent. Pas un contact pour l'enfoncer dans l'eau, bien au contraire, un geste qui lui donnait chaud et embrouillait le peu de pensée dont il était capable. Et il lui parlait, en plus ?!
Beck faisait de son mieux pour fixer ses yeux, ce n'était pas des masses concluant. Il raccrochait son regard à ses lèvres, avant de comprendre qu'il lui avait posé une question.
Son regard se lève enfin pour se plonger dans celui de Bertram. Il avait donné cette impression ?

- Hm...

Stimulé et invité à formuler une phrase construite, avec plusieurs mots dedans. Compliqué.

- Non ! On ne m'oblige à rien !


Une autre question suivait déjà.
Tout son esprit, si pas son corps, était focus sur cette main qui se baladait sur sa peau et il devait trouver le temps de réfléchir. Beck laisse sa tête reposer sur le matelas dans un léger soupire, observant le visage de Bertram en silence. Ok, une question sur des filles et des chèvres, c'était dans ses cordes ! Il affiche finalement un sourire.

- Pour qui tu me prends ? Juste quatre ou cinq humains, environ... Mais des tonnes de chèvres !


Un baiser, rien de plus sauf pour une, et encore, on ne pourrait même pas la qualifier de conquête. Son goût pour l'aventure dépassait bien plus celui pour la luxure, et l'en voilà bien embêté ce soir. Savoir comment fuir un hippogriffe ne lui servait à rien !

Oh. Ils avaient ratés de nombreuses batailles épiques ?
Beckett jète un coup d'oeil à l'écran, avant de se tourner sur le dos et laisser sa main rejoindre celle du Serdaigle sous son Tshirt. Il reste silencieux un moment, avant de refermer doucement ses doigts dessus. Il se sentait toujours "bizarre à l'intérieur", un poil moite, excité et anxieux à la fois. La télévision en bas était allumée, on entendait le dialogue étouffé qu'elle émettait à travers les murs fins. Au salon, la vie suivait son cours comme si de rien n'était.
Il finit par fermer les yeux et sourire. Bertram avait raison, il l'aimait bien et ça lui faisait peur.

- Je n'arrive pas à me concentrer. C'est de ta faute, Godfrey.


Beck tourne son regard vers lui, amusé.
Il libère finalement sa main et se redresse, fixant l'ordinateur, puis Bertram.
Il avait toujours vécu seul dans sa chambre, dans la maison, dans sa vie amoureuse, et maintenant il était perdu. Il allait devoir se préoccuper de quelque chose d'autre que sa petite personne, faire attention à ne pas l'inquiéter -ce qu'il n'avait même pas fait pour son père- et prendre en compte ses sentiments. C'était un paquet de responsabilités non, ou il se mettait lui même la pression ?
Si ça se trouve, Bertram, il est juste bourré-

- Et toi t'es pas juste bourré, pas vrai ? Je te frappe si c'est juste le whisky ! Pire si c'est juste un gage...


Ce serait terrible pour lui, être la victime d'une blague pareille. Mais Bertram avait l'air sincère. Ces rencontres avaient mis du temps à se mettre en place, qui irait perdre autant de temps pour une blague de mauvais gout ?
Comme acompte, il lui balance un oreiller dessus, riant légèrement, avant de reprendre place près de lui.

- Du coup...

Il agrippe doucement le bout de la chemise de Bertram entre ses doigts.

- On regarde le film suivant ou tu préfères regarder autre chose ? Ou bien t'as autre chose en tête ? Je sais pas. Un scrabble ?

Blague colossale.
Lui avait bien une idée, mais il se la gardait; les murs sont fins, le whisky présent, et ces deux raisons n'étaient décidément pas suffisantes pour l'arrêter. Il aurait même pu prétexter avoir besoin de temps, de pouvoir lui faire confiance, mais il se sentait bien avec lui. Bertram l'avait subit depuis un moment, il s'était ouvert à lui, ce qui était loin d'être gagné...
Il se donnerait bien une gifle pour être aussi con, quand même.
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Sam 29 Déc - 15:27

Dérailler un peu

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En effet je voyais mal Beckett se plier à des règles sociales comme la politesse ou le simple fait de se sentir obligé de faire quoi que ce soit, mais en avoir la certitude me soulageait. Beckett ne se plaint pas quand mes doigts caressent sa peau. Lentement, à petits pas, je découvre quelque chose de nouveau. Effleurer la peau de quelqu’un d’autre pour créer des frissons de plaisir, l’envie de le dévorer de mes doigts, une sensualité jusqu’à présent explorée que dans des rêves peu orthodoxes. L’envie d’être touché aussi, de sentir ses caresses ardentes et les plus douces. L’envie de désirer et d’être désiré. Et si le serpentard continuait de me laisser faire, je continuerai timidement de gagner du terrain...avec sa permission tacite bien sûr. Le désir est un territoire à conquérir, un continent à découvrir à tâtons.

Je pouffe de rire lorsqu’il mentionne les chèvres.

Okay, donc c’est toi le pervers.



En tout cas il avait plus de conquêtes que moi. Ca devait aider quand on ne se cantonnait pas à enterrer ses sentiments au plus profond de soi lorsqu’on avait un crush sur quelqu’un. Ca devait aider de ne pas se sentir coupable de ses désirs. Et d’être tout simplement honnête avec soi-même ainsi qu’avec les autres. Mais pour toi, Beckett, j’avais osé. Même si j’avais pris mon temps.

Sa main rejoint la mienne et j’interprète d’abord son geste comme une façon de me demander d’arrêter. Mais ses doigts se glissent entre les miens, un geste qui occasionne une vague pétillante de chaleur à l’intérieur et un regard plus ardent.

Vraiment ?



Il se redresse, dommage, c’est déjà fini. Moi aussi je me redresse avec les cheveux un peu en pétard dans une indifférence générale. Et la répartie arrive avec un peu de retard.

Parce que t’arrives à te concentrer d’habitude ?



Mes lèvres dessinent un sourire narquois. C’est si satisfaisant de le taquiner un peu en sachant que...hmm..voilà. Un peu cruel peut-être je l’admets.

Hein ?



Bourré, oui d’accord mais un gage, quand même….Bon d’accord, quelque part j’aurai été capable de le faire mais uniquement à quelqu’un pour qui je n’éprouvais aucune affection. Beckett et moi, on était amis , jamais je ne lui aurai fait un truc pareil.

Tu ne me crois pas ?



Et je m’approche de lui pour lui prouver mon affection, lui faire un câlin, peut-être éventuellement déposer quelques baisers dans son coup mais voilà qu’il me repousse cruellement à coup d’oreillers. Ouin. Je me laisse tomber, vaincu - mais pas pour longtemps puisqu’il me rejoint avec une activité à me proposer. Tsss. Evidemment que j’avais autre chose en tête !

Et pourquoi pas un monopoly tant qu’on y est ?



N’empêche que c’était pas une mauvaise idée ...de faire quelque chose. A force de rester oisif, et vu la façon dont Beckett se montrait incroyablement tactile, je craignais déraper un peu. Et si c’était lui qui était bourré et qu’il changeait d’avis demain ? J’aurai l’air con. J’avais juste envie de profiter de sa présence encore un peu - sans pour autant brûler les étapes. Il suffit d’un geste en trop pour le faire fuir.

Un autre film ça me va...



Et je me tiendrais à carreaux les premières minutes, avant de faiblement retomber dans mes travers. Evidemment que j’allais le serrer contre moi. Evidemment que j’allais caresser doucement ses doigts et avant-bras découverts, là où la peau est pâle et sensible. Mais rien de plus. C’est ce que j’essayais de me promettre.

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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Sam 29 Déc - 21:50

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Ah, il aurait du s'y attendre !
Sa concentration était aussi rare que la tolérance du directeur envers les moldus et cracmols, un cryptide même ! Il lance un regard amusé accompagné d'un rire au seul mec intelligent de la salle en haussant les épaules. Bertram ne perd rien pour attendre, il allait se concentrer sur lui et le regretter !
Mais non, il agissait trop vite, et regrettait parfois. Comme cette fois là où il aurait du laisser cet oreiller de côté et laisser le Serdaigle lui prouver son honnêteté de la meilleure des manières.

- Je te démonte au monopoly sans aucun problème.


Une provocation pour la forme.
Il n'avait ni scrabble ni monopoly, voir aucun jeu de plateau chez lui. A quoi bon, quand on est supposé enfant unique et que le daron ne rentre qu'une fois qu'on est couché ? Mais c'était là le plus amusant, provoquer son compagnon d'aventure.
Il se lève alors dans un léger grognement et s'approche de l'ordinateur, pour mettre le dernier film de la trilogie. Tiens ? Il se faisait tard ? L'islandais lève les yeux de l'écran pour constater que oui, il fait sombre, ils venaient de voir deux films d'environ trois heures, et il restait encore deux trois parts de pizza.
Il réalisait une nouvelle fois que c'est quand il n'avait plus quelque chose que cela lui manquait, qu'il réalisait que c'était agréable. Là, il avait juste le cou à l'air sans lèvres posées dessus. Beck se tourne vers Bertram, préoccupé. Et comment il allait gérer tous ces manques ? Le jeune homme était bien loin d'avoir l'air inquiet.
Bien loin de réaliser que le menu du dernier Seigneur des Anneaux avait déjà eu le temps de se répéter, et qu'il se perdait dans ses pensées bêtement, à détailler son invité du regard. Une chemise qui brille dans le noir, quand même... Passionnant.

- Ce serait marrant, avec des lucioles...

Tiens, il y avait pas un sort pour ça ? Beckett avait soudain l'air plus sérieux, le regard posé sur son armoire; sa baguette s'y trouvait.

- On peut faire ça tu crois ?


Il murmurait plus qu'autre chose. Dans le Londres moldu, ce n'était peut être pas conseillé. Mais si sobre, il s'en fichait, après avoir aidé à finir la bouteille de whisky pur feu, le ministère entier et le secret magique pouvait aller se faire voir !
D'où la présence de la baguette dans le placard.
Il s'en approche et ouvre l'armoire, découvrant des piles de vêtements, chemises et jeans, de vieux albums photos empilés. Elle n'était pas bien remplie, ce qui rendait la présence des caisses en cartons comblant l'espace de la chambre absurde. Sa main glisse entre deux Tshirt et il en retire sa baguette.

- Oh, tant que j'y suis ! T'as de quoi te changer ? Puis si tu veux prendre une douche maintenant ou demain matin, je peux te prêter une serviette... Il se retourne, Stella Lu-

Beck s'arrête, plissant les yeux. Pas parce que les rideaux n'étaient pas tirés, mais parce qu'il avait oublié.
C'était quoi déjà ?
Puis même, le mouvement de baguette était loin d'être le bon pour le sort. Loin d'être délicat même.
Il pose ses yeux sur Bertram.

- Lux ? Luxis ?

Une légère moue apparait sur son visage. Pouf, déconcentré. Il se gratte maladroitement l'arrière de la tête. Il s'était dispersé.
Beck revient sur le lit, enjambant Bertram et marchant deux trois pas dessus avant de s'agenouiller, suite aux grincements du lit. Ce lit avait subi la jeunesse turbulente de l'islandais.

- Bref... C'est cher les guirlandes. La magie c'est... Gratuit ?


Pour celui suffisamment doué et sobre pour la pratiquer.
Son regard s'illumine alors et tourne la tête aussitôt vers Bertram.

- Il n'y  pas de guirlandes chez vous, s'il y a de la magie... Tu vois de quoi je parle au moins ?


Le menu du dvd attent patiemment que Beckett se rappelle de lui en attendant.
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Dim 30 Déc - 13:33

Dérailler un peu

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Je devais avouer que si Beckett me sortait un monopoly là tout de suite, je serais un peu déçu. Mais heureusement il suit plutôt mon conseil et s’affaire autour de son ordinateur pour lancer un autre film. J’en profite pour me poser un peu. Tout semble irréel. Est-ce que tout ce que j’ai vu c’est bien passé ? Est-ce que Beckett ressent à peu près la même chose pour moi ? J’ai encore un peu de mal à le croire, à croire que j’ai eu le courage de l’embrasser comme je l’ai fait. Ca me donne un peu le vertige et ça fait pétiller mon coeur. Je remarque son regard perdu et je me perds dans le sien. La courbe de son menton et de son cou. Mais je réalise que ce n’est pas moi qu’il regarde mais ma chemise. Je préférais qu’il essaie de l’enlever. Je souris bêtement

Elle t’hypnotise, hein ?



Elle donne un peu cet effet là. Tous les éléments assemblés en motif où on peut facilement se perdre, se laisser à la regarder pendant des heures. Mais Beckett a une autre idée en tête. Est-ce qu’il garde des lucioles dans son armoire ? Non, juste sa baguette. Je rêve où il me demandait la permission ? Il savait bien quand même….

T’as le droit maintenant, tant qu’aucun moldu ne te vois...



L’avantage d’avoir 18 ans. Toutefois la suite me fit réagir. Dormir ? De quoi se changer ? Mais de quoi est-ce qu’il parlait. Il m’avait invité à regarder des films, pas à venir dormir, j’suis presque sûr que je me souviendrais si c’était le cas. Et mieux, j’aurai apporté des trucs. Est-ce que j’avais bien compris ou est-ce que j’étais déjà trop bourré ? Et pour son sort, il n’avait pas l’air trop sûr de lui. En plus, il n’avait pas tiré les tentures. Tss...Je me lève lourdement et sort de ce petit cocon douillet qu’était devenu son lit pour fermer les rideaux.

Ouais, luxis, mais pose ta baguette je vais le faire.



….Ou il allait finir par éborgner quelqu’un. Même bourré, je connaissais bien les sorts. Et en un tour de baguette magique c’était fait, des petits lumières discrètes dansaient dans la pièce, l’éclairant faiblement. Elles ne dureraient pas bien longtemps. Mais ça donnait une certaine ambiance à la pièce. Je rejoins maladroitement Beckett sur son lit qui grince. Et non je ne vois pas du tout ce qu’il veut dire.

Euh….en général on ne sort pas vraiment les guirlandes en juillet. On en a, mais pas des lumineuses.



Son ignorance totale du monde magique, même s’il en faisait partie, même s’il étudiait dans une école de magie et fréquentait à l’occasion le chemin de traverse avait tendance à me déconcerter. Parfois c’était adorable, parfois c’était juste...déroutant.  En 8 ans, il n’avait jamais regardé le sapin de la grande salle pendant les fêtes ? Est-ce qu’il prêtait attention à son environnement ? Ou est-ce qu’il faisait une sorte de blocage ?

Avec ce détour de conversation j’en avais presque oublié ce que j’avais l’intention de lui dire tout à l’heure.

Au fait, tu m’as jamais dit que tu m’invitais à dormir - j’ai rien prévu.



Tout à l’heure on avait plaisanté sur le fait de passer une nuit blanche, et ça m’allait. Partir à 6 ou 7h du matin avec le dernier magicobus. Mais rester dormir avait des implications auxquelles je n’étais pas prêt de faire face. Ca allait un peu vite. Et s’il se réveillait demain matin en ayant tout oublié ? Ou en ayant changé d’avis ? C’était plus sûr de retourner chez moi pour cette nuit. Mais comment lui dire sans paraître trop réticent ?

J’ai envie de rester mais...c’est mieux si je retourne dormir chez moi. On pourra faire ça une autre fois, si tu veux.



Et si tu n’as pas tout oublié. Je viens me blottir près de lui, fixant l’écran de temps à autre en attendant que Beckett lance le film.

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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Dim 30 Déc - 16:46

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Bertram se charge des lucioles, et lui se contente de les observer apparaitre, un léger sourire aux lèvres. En voir en vrai, dans le monde moldu, ce serait bien. Pas dans une chambre, dans la nature en pleine nuit. En trouver sans magie.
Enfin, le Serdaigle prouvait une fois encore sa supériorité en sortilèges. Comme quoi, l'un d'entre eux avait au moins un avenir !

- Je sais ! J'en ai juste jamais vu ! C'est pas parce que j'en vois pas que ça existe pas.


Comme les sombrals. Ou les aliens. Ou Bertram qui finalement finirait de faire semblant ! Il avait bien vu le genre de guirlandes présentes à Noël, même s'il n'y attachait pas plus d'importance; le plus intéressant se trouvait en bas du sapin, pas dessus !

- Puis c'est pas rien que pour Noël. Y a qu'à voir les magazine Ikea !


C'était à la mode, fut un temps.

Ce n'était pas encore son moment pour se préoccuper du confort d'autrui : il s'embrouillait tout seul à vouloir trop bien faire. Nuit blanche et films, il allait devoir se focaliser là dessus s'il ne voulait pas partir dans tous les sens. D'ailleurs, il le lança enfin.
Malheureux dérapage de la part de l'Islandais, qui cette fois prenait son temps pour s'en sortir. Il tourne légèrement la tête vers lui, se prenant au piège : son regard venait caresser le bas de son visage avec nonchalance pour finir par se faire avoir par ses yeux. Il lui adresse alors un léger sourire désolé, accompagné d'un faible haussement d'épaules. Aucun mots pour exprimer "désolé j'ai paniqué", de peur de dire encore une ânerie.
Encore quelques secondes plongés dans ses yeux, avant de finalement regarder l'écran. Il fallait qu'il se concentre sur un truc autre qu'avoir des doigts dans ses cheveux, des lèvres sur les siennes ou son cou ou une main contre sa peau. Il se contenterait déjà de glisser ses doigts brièvement dans son cou.

- J'aurais parié que tu tiendras pas quatre films avant de t'endormir.Tant mieux si je me trompe !


Il esquisse un léger sourire alors qu'il le lui avoue.
Cette image de Bertram le bon élève l'avait suivi tellement longtemps que lui même avait du mal à s'en défaire, même si passer une nuit blanche dans le chateau figurait sur leur bucket list.
Lui se souvenait de ses premières soirées Star Wars, où il finissait par s'endormir devant le deuxième film, tellement il s'était épuisé la journée. Et ce, pour les trois soirées suivantes ! Depuis, il avait appris de ses erreurs et n'avait rien fait de fort sportif avant cette nuit. Pas de baston, pas de tentative ratée de parcours, pas de vélo à travers Londres et risquer sa vie dans le trafique...

Voilà qu'une luciole se pose sur l'écran, le faisant rire bêtement. Un hobbit avec une luciole en plein sur le front. Encore une de ses idées stupides, qui retirait tout le dramatique du film. Mais il préférait sa chambre ainsi. Les lueurs allaient et venaient, retirant l'aspect banal et l'état moyen de sa chambre.
Tiens, cela lui donnait une idée de méfait du dimanche...

- Je remplirai bien la classe de lucioles. Histoire de commencer l'année en douceur.


Ce serait moins grave qu'avec des lutins ou d'autres créatures bien plus fascinantes, mais l'idée de pouvoir passer un cours à suivre du regard des lucioles lui plaisait bien. Il ne serait surement pas aussi sévèrement puni pour des insectes que des lutins.
Cette année avait été bien trop sage d'ailleurs !
En même temps, avec les enlèvements, il n'avait pas eu la tête à ça...

- Tu vas mettre quoi sur la bucket list de cette année ?


Voilà qui lui redonnait un peu de confiance en lui, la promesse de nouvelles aventures, de nouveaux mauvais plans qui l'empêcheraient de sombrer dans un ennui scolaire profond, et ce bien avant que Bertram ne dise quoique ce soit.
Il se tourne vers ce dernier, un large sourire malicieux aux lèvres et le regard brillant, pas uniquement grâce aux lucioles.

- Tu as déjà monté un pégase ?


Autant que l'hippoball serve non ? Avec un peu de négociation, ils pourraient emprunter la monture une heure ou deux... ou aller les voir en secret, la nuit.
Lui, une mauvaise influence ? Si peu !
Il n'était pas celui ayant ramené de l'alcool ce soir !
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Bertram Godfrey
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Lun 31 Déc - 14:38

Dérailler un peu

Bertram Godfrey & Beckett Campbell

C’est pas parce qu’il n’en voit pas que ça n’existe pas. Vrai. Mais il avait déjà vu des guirlandes, non ? J’ai un peu l’impression qu’il dit n’importe quoi juste pour dire du vent, juste pour remplir le silence. Je veux dire Ikea ? C’était carrément un mot inventé, pas un vrai mot. Et puis le reste on en parle ? Soit l’alcool m’a rendu vraiment con soit Beckett dis vraiment n’importe quoi et ça n’a aucun sens. Enfin, plus que d’habitude. Ce qui en soit est un exploit.

Et c’est quoi cette petite moue désolée ? Mais parle, je sais pas, t’as une langue, dis un truc qui a du sens ! T’es fâché ? Déçu ? Euhr, j’arrive pas à le savoir….Mais quand il me regarde comme ça, je suis prêt à tout lui pardonner. Encore plus s’il m’embrasse là tout de suite, s’il ose faire le geste, mais non, déception, c’est l’écran qui a toute son attention.

Ah ouais ? Ben...on verra.



Maintenant j’ai bien l’intention de rester éveillé...si seulement je n’étais pas si bien et si distrait. La luciole m’arrache aussi un petit rire à la con. On est pas si mal dans ce lit, tous les deux, à regarder ce film trop long. Et il se laisse aller à dire plein d’autre conneries. Remplir la classe avec des lucioles ? Ca serait joli oui mais …

Pour qu’Andersen les crame comme le sadique qu’il est ? Elles ne méritent pas ça.



Et de lui jeter un regard avant d’ajouter d’une voix douce

Si tu veux, tu pourras remplir ma chambre de lucioles.



Ouais, je viens de l’inviter dans mon dortoir. Et pas forcément pour regarder des films si vous voyez ce que je veux dire. Quoi que c’était pas tout à fait incompatible. Bref, la honte un peu...mais tant pis. J’essaie de suivre l’action du film - même si j’ai manqué la fin du deuxième, de ce que j’ai compris y a eu une grosse bataille et bref, c’était pas impossible à rattraper. Si seulement Beckett pouvait se taire deux minutes avec ses questions stupides.

J’sais pas….J’aimerai bien déjà finir celle là.



J’aurai plus d’idées quand je serai sobre

Il y avait bien une aventure en particulier que j’aurai aimé partager avec Beckett, mais vu la façon dont il enchaînait les questions, il était probablement trop nerveux pour l’entendre. Et une autre question qui surgit alors que je déploie toutes mes capacités intellectuelles restantes à essayer de suivre l’action.  Et c’est vraiment frustrant. Je me tourne vers Beckett pour l’emprisonner doucement dans mes bras et déposer de petits baisers taquins sur son cou et sur ses lèvres tout en disant :


Tu. Vas. Te. Taire. J’essaie. De. Suivre. Le. Film.




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Beckett Campbell
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett Mar 1 Jan - 21:47

Netflix du pauvre and chill


that escalated quickly


Ah, destin funeste pour les lucioles. Ouais, mauvais plan, même si ce n'était que des insectes, Beckett n'aimerait pas assister à un tel spectacle. Mais s'il pouvait le faire dans la chambre de Bertram, c'était bien. Un bon plan qu'il ne risquait pas d'oublier.
Infiltration de dortoirs ennemis, ça, c'était le pied. Le remplir de lucioles, c'était un plan d'enfer !

Beck éclate de rire alors que Bertram tente de le taire ainsi que de le coincer dans ses bras. Il se débat vaguement, posant sa main sur son visage sans véritablement le freiner ou encore en tendant le cou, éloignant faiblement la tête juste pour lui rendre la tâche un peu plus ardue, un large sourire aux lèvres. C'était un jeu qui lui convenait parfaitement.
Oh, les voisins ? Pff, ce n'était pas ce soir qu'il allait commencer à rire tout bas pour le bon plaisir de ces abrutis ! Si on pouvait faire diminuer le volume sonore d'un jeune éméché, cela se saurait depuis des millénaires...

Il abandonne peu après, se calmant finalement tout en réprimant -mal- un sourire. C'était un bon plan ça ? Parler beaucoup et se faire taire de la sorte ?
L'islandais soupire et reste prisonnier de ses bras; c'était confortable, et lui faisait complètement oublier le film, le temps de méditer sur ce précieux moment.  Enfin, dur de se focaliser lorsqu'il tentait de ne pas frémir aux baisers au creux de son cou. Cela n'avait rien à voir avec les fois où il se gratte le cou, ou y passe sa main ! Et il devait se concentrer sur des hobbits malmenés avec cela ?

- Hmpf !

Réduit au silence quand finalement il s'exprime, quelle vie ! Aragorn passait avant lui, mais qui pouvait lui en vouloir ?
Beckett hésite un moment, le temps de peser le pour et le contre, le temps d'imaginer comment s'y prendre, inspecter du regard le haut de son torse, avant de passer ses bras autours de Bertram, l'enlaçant. Il tâtonnait, chercher le meilleur moyen de le serrer dans ses bras et où poser sa tête. Elle finit au creux de son cou, où il peut profiter de sa chaleur du bout des lèvres tandis qu'il resserre ses mains sur sa fameuse chemise. Là, il était bien installé. Bien au chaud, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur, attisé par cette proximité inhabituelle.
Mais le leitmotiv de l'anneau et de son emprise lui rappelle le défi de Bertram : regarder le film. Il souffle un soupire sur la nuque du Serdaigle, avant d'y poser ses lèvres, un baisé aérien, juste pour voir.

- Bien, j'arrête.


Puis il relâche son étreinte et tourne la tête vers l'écran.
Il tente de suivre le film à son tour, pendant...
Cinq seconde ? Dix grand maximum ? Avant qu'un sourire apparaisse sur ses lèvres, mauvais plan en tête.

- J'interromps plus le film, promis.


Et là il rit de son propre plan machiavélique. C'était idiot, et du coup parfait. Un bête jeu pour le taquiner.

- Je serai silencieux.


Ah, et puis il avait oublié de dire un truc important aussi, mais craignait de se prendre un coup d'oreiller aussi... Meh. Vivre dangereusement, c'était son truc.

- Je ne dirai pas que c'était cool et que tu recommences quand tu veux.


Il essayait de garder son regard sur l'écran, mais lui jetait deux trois coups d'oeil parfois. Pour guetter une contre attaque, une expression lui indiquant que c'était le moment de la boucler, suivre ses cheveux du regard... Jusqu'à ce que l'aventure tolkienne reprenne le dessus ?
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Re: Dérailler un peu ft. Beckett

Dérailler un peu ft. Beckett
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