*sarcasm intended*

ezé

déliquescence de l'âme -- forgé dans l’indécence de l'existence, tu es ce secret inavouable, tu es ce désir à peine formulé, l'envie de toucher sans pouvoir résister. enfant qui se croit tout puissant, s'abreuve des regards et de l'attention ; tu aimes ça, t'adores ça, ô ezéchiel, tu hurles ta présence et ton envie de décadence ; t'es pas bien grand mais qu'est-ce que tu es imposant.

et tu le sais, tu le sais que tu ne laisses pas indifférents, t'aimes le montrer, le prouver, bouleverser d'une parole, d'un rire un peu trop fort et de ce regard désarmant. qu'on te haïsse, qu'on t'adore, qu'importe tu n'y portes pas grande importance - t'es cette bourrasque, cet ouragan qui entre dans la vie des gens pour tout renverser ; un boulet de canon au cœur, qui fait battre le rythme plus fort, toujours plus fort. tu ne connais pas l'hésitation, ta confiance en toi en devient presque obscène. excellent menteur et bon manipulateur, tu as le vice du bout de la langue, les paroles grossières et les mots mordants ; tu croques, dévores, de ta petite bouche qui cri délice. et quand tu parles ezéchiel, tu possèdes le monde - parler est ta plus grande arme, tu manies les mots avec une aisance insoutenable, où chaque sens, chaque mot y a son importance.

antipathique ou sympathique ; mystère insoluble - ton manque d'empathie flagrant insinue le malaise, balaie le tact d'un revers de main et créer des situations incongrues où tout simplement tu ne comprends pas ; t'es resté un enfant en besoin d'apprendre et de comprendre. et tu régales de tes sourires, de tes rires et de cette appartenance quand finalement tu finis sous les charmes de certains, quand tu te laisses aller à ce naturel presque surnaturel, où chaque instant ce fait plus grand, capturant le moment pour le vivre pleinement. tu aimes les gens, ezéchiel, tu les aimes à ta façon, à cent pour cent ou tout simplement, pas vraiment.

le sarcasme semble être ta deuxième langue, tu exprimes ton humour noir avec ravissement et le cynisme ponctue tes phrases avec une élégance dérangeante. et tu brilles ezéchiel, tu illumines de cet entre-deux déconcertant, sale gamin trop piquant à l'adorable enfant trépignant. aucune demi-mesure, tu es entier dans tout ce que tu fais et dans tout ce que tu ressens, tu te donnes sans concession.

et parfois, rarement, en fonction des gens, la douceur s'écoule sur le palais comme si tu embrassais sans pouvoir t'arrêter - la taquinerie facile, l’espièglerie joueuse et tu deviens cette présence indispensable qui sèche les larmes de sa bouche, léchant les doutes et peurs avec séduction, simplement pour apaiser le trouble du palpitant.

ambitieux dans tes projets mais surtout doué d'une intelligence non négligeable, tu sais toujours comment parvenir à tes fins, combien même cela t'en coûtes. sculpté par la beauté elle-même, tu as appris à mener ton monde du bout du nez et si cette dernière a essayé de te cacher, de t'apprendre, te mettre en garde - toi, ezéchiel, tu te montres, te dévoile, tu oses et tu en imposes.

le monde est à toi ; pourquoi t'en priverais-tu ?