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veni vidi amavi — narcisse

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veni vidi amavi — narcisse Mer 7 Nov - 17:06

et quand les étoiles crèvent le ciel, il se perd au creux d’autres bras.

amours platoniques qui s’enroulent autour de sa langue en baisers volés, candide et avide de toute l’affection qu’il saurait drainer ange se brise les os sur des confessions stupidement rendues, des sentiments qu’il réinvente réciproques. mais son coeur palpite sur la sensation plus que la personne, addict à la fièvre d’être aimé et sa voracité n’a d’égale que son insensibilité, bambin à mi-chemin entre l'ignare et l’inconscient. et il ne sent guère la tension dans tes muscles, pas plus que les blessures que ses doigts ouvrent et rouvrent et taillent dans tes chairs à coups de caresses irraisonnées.

c’est un instinct viscéral qui guide ses pas: aimer et être aimé. veni, vidi, amavi. ange aime comme il vient et ses passions durent le temps d’un battement d’ailes, l’auréole depuis longtemps arrachée par des griffes trop pressées, trop gloutonnes - il ne saurait à qui offrir les brisures de son myocarde et se contente d'en faire du verre pilé, au détriment des âmes qu’il effleure avec.

et, dans l’exaltation d’avoir passé le quart du jour à plaire, c’est sans réfléchir qu’il se jette à corps perdu sur toi - le palpitant ranimé d’enfin pouvoir fourrer son nez dans l’ébène de tes cheveux. ange s’enflamme à ton simple contact et c’est un brasier des plus plaisants, les langues brûlantes de l’inconnu et l’innommable léchant des sillons hardis le long de ses os. sa cage thoracique se compresse dans un soupir soulagé inconscient, le museau déjà enfoui dans ta crinière et les bras gaiement enroulés autour de ton buste. “hey, firefly. t’étais où? je t’ai pas vu, ce matin, mh. t’as pas séché, j’espère ?
c’est murmuré dans la naïveté la plus pure, l’apathique incapable de sentir l’indocilité et la résistance sous ses phalanges prépotentes.

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Re: veni vidi amavi — narcisse Lun 12 Nov - 22:33

veni vidi

a ma vi


c’est une habitude presque malsaine qui s’est installé, au début elle n’avait qu’une innocence pour te faire vaciller, mais fur et à mesure tandis que le fils se tissait, c’est la soif – affreuse soif – de revivre les bourdonnement de ton être qui a pris le pas sur une raison parfois trop frêle.

Elle s’est installée,
t’as imprégné,
e m p o i s o n n é,
d’un seul être,
d’une petite entité ;
bouille d’Ange,
aux ailes pourtant tombées.

Et il t’a charmé, comme il le fait répétitivement. Ces cils qui battent ; l’air qu’il respire. Cet atmosphère candide ; il est la fumée de ta lave. Tu bouillonnes en sa présence ; mais pourtant tu ne brilles presque plus. Il retire les étoiles de ton âme parce que tu ne regardes que les siennes qui s’enflamment. Puis, alors que – mains dans une poche et l’autre qui bataille dans le vide – tu attends inconscient du monde autour de toi – regard vide ; pantois – tu sens une présence s’engouffrer dans ton univers.

Tu le sens arriver ;
tu la sens cette colère.
Elle te broie ; mais tu ne peux pas te retenir d’aimer ça.
Et lorsque ses bras semblent s'enrouler de tout leur soûl et que tes doigts sortent de ta poche pour le retenir comme un fou – tu te laisses aller Narcisse. Tu souffles – soupire la bonté de ton coeur et le hisse.

Ange.
Ange. Il a tout. Mais il n’a rien. Tu pourrais lui offrir ton palpitant sur un plateau en argent ; mais tu n’en fais rien. Tu pourrais lui murmurer des mots doux pour son bonheur ; mais tu laisses juste le silence le faire sien. Tu pourrais tout lui offrir ; mais ça sert à rien.

T’es une roue ; sur un carrosse ; une roue qui le fait avancer ; qu’il est féroce.
Ange au sourire d’un ange. Tu en rirais presque ; son innocence est ce qui te perd ; sa naïveté ce qui t’énerve ; mais pourtant tu dis jamais rien Narcisse ; t’es un outil. Un instrument qui joue sa musique ; pour ses beaux yeux.

Pourtant – expression neutre qui se craquelle – tu hausses un soupire à sa remarque et vous appuie contre ce mur glacé – pierre semblable à une vie trop entrelacé ; trop abîmée.

– J’étais par-ci par-là, avec Ezechiel. ( Tu hausses des épaules – vous fait vibrer et tu ne prends pas la peine de lui demander où il était ; pas besoin de faire une approximation de ce que tu savais ) Et non je n’ai pas séché. ( et tes doigts malgré eux viennent se perdre dans les mèches que tu adores – silencieusement – replacer. T’es pointilleux – concentré – noir d’encre ancré sur sa beauté ; puis curiosité – peut-être cette envie d’avoir mal une fois comme jamais – ) Et toi ? T'étais où ?

Tu ne peux pas t’en empêcher Narcisse ;
poser les questions qui te font trembler ;
ton âme ne fait que virevolter ;

dans un univers sombre sans intensités.


by solvia
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