Never Saw One Without The Other, Did You ? - Temperance Lynch

caractère —
Tu es de celles.
— Celles qui se tiennent droites, la tête haute, le port altier.
Drapée dans ta fiertée ; celle-là même qui tu fais avancer ; celle-là même qui t’entrave. Les yeux fixés vers tes objectifs, avançant pour les atteindre. Et qu’importe par quel chemin il te faudra passer pour ce faire.
— Celles qui se savent puissantes, sans pour autant toujours le mettre en avant.
Tu aurais d’ailleurs plutôt tendance à te limiter quand il n’est pas nécessaire de faire tes preuves. En premier lieu car cela te confère un avantage non négligeable face aux autres, qui ne peuvent pas mesurer ta force si tu ne la démontre pas. Ensuite et surtout, par habitude, pour ne pas creuser l’écart de force qui peut exister entre toi et Cha’, ne pas l’exposer plus que de besoin.
— Celles qui protègent pourtant, ceux qui leur sont le plus cher.
Quoi qu’il n’existe à ce jour qu’une unique personne que tu fais passer avant toi-même. Une seule personne pour qui tu es prête à tout.
— Celles qui se protègent aussi, d’elle-même, et puis des autres.
Un peu trop fermée aux visages inconnus, un peu trop méfiante peut être. Tu fais parties des silencieuses, tu écoutes, bien avant de parler. Tu te tais, de peur de te dévoiler. Tu t’abstiens de confidences, de peur d’être trahie.

Tu es l’une d’elles.
— Elles qui rêvent, trop grand pour elles ; qui espèrent.
Tu ne sais pas toujours où tu veux aller, mais tu sais que tu y arriveras ; parce que tu fais tout pour t’en donner les moyens. Alors oui, tu te laisses aller à rêver, de mieux, de plus, de plus grand. Un jour.
— Elles qui se battent ; qui griffent, mordent et crachent pour se défendre.
S’il y en a besoin tu n’hésites pas à montrer les dents, ni à sortir les mots tranchants, le ton glacial, regard fermé. Et si tu ne vas pas toujours à la confrontation quand il s’agit de toi même, tu le feras pour ceux auxquels tu tiens.
— Elles qu’on croiraient dotées d’une base de données recensant tous ceux et celles qui les ont blessées.
Pardonner t’es difficile et pourtant, il est rare que tu exprimes verbalement à quel point tu peux en vouloir à quelqu’un. Pas difficile en revanche, de s’en rendre compte par soi-même. Impossible enfant à l’envie de faire mal autant qu’on t’as fait mal. Pénible enfant retirant satisfaction du fait de quitter le lieu d’une dispute sans claquer la porte derrière toi, non ; parce qu’il est bien plus plaisant de savoir que c’est l’autre qui aura dû se déplacer pour le faire pour toi.
— Elles qui vénèrent la nature ; qui la nourrissent et s’en nourrissent ; qui la respectent et l’admirent.
Pagane dans l’âme, admirative des principes du druidisme, tu considères la magie issue de Mère Nature comme la plus pure. Douce et chaleureuse elle enveloppe et protège ceux qui la reconnaissent ; soigne ceux qui en ont besoin. Tu respectes les principes qui entourent ces deux façons de vivre et les adapte, à ta manière, dans votre monde qui se modernise.

Tu es comme elle.
— Elle qui se bat contre les préjugés qui vous ont bercées, qui cherche à s’émanciper.
Tu veux la porter vers le haut autant que la protéger, la suivre autant que lui montrer le chemin.
— Elle qui a grandi, les genoux égratignés, les mains pleines de terre, les yeux plein de vie ; elle qui rêve.
On ne peut pas dire que votre éducation a été pleine de tendresse parentale, les leçons apprise à coups de punition et de châtiments. Tu as, presque autant qu’elle, connu l’apprentissage par l’humiliation, la brûlure des mots sur ton coeur, de la main sur ta joue.
— Elle qui rit aujourd’hui a gorge déployée, pleure librement, qui rayonne de tendresse, émane de cette aura de gentillesse propre aux enfants blessés.
Tu espères qu’un jour, tu brilleras d’affection comme elle sait si bien le faire.


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Grosse curieuse (surtout quand ça concerne Charity) ; Passe son temps à fabriquer des grigris à base de plantes magiques ou autres bijoux en cristaux ; Pire superstitieuse ; A un attrape-rêve fait main par sa propre personne accroché à la tête de son lit ; Fête Noël juste pour sa famille ; Par contre les fêtes païennes, pas moyen qu’elle en loupe une ; Essayez même pas de juger par contre ; A un vocabulaire de charretier quand elle s’énerve toute seule ; Va vous insulter comme une grosse aristo par contre.

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