qu'étrange message que celui-là, à toi adressé qui plus est. c'est si peu familier. un appel au secours on dirait. lola t'avait envoyé, sous forme de missive électronique un message te demandant de venir la voir. tu n'as d'abord pas su comment réagir, tu étais face à ton miroir. face à un reflet dont l'image t'étais ternie par une expression bien morne ce jour là. lola venait de t'interrompre d'un display de ta propre haine contre ta personne. tu avais reçu des lettres de ton père, comme qui à son habitude était occupé au boulot et te demandait comment tu allais. de ta mère pourtant rien. des produits, une dizaine. et ce commentaire de ton père disant qu'elle pensait que tu aurais besoin d'une crème anti-ride à ton âge. tu fulminais jeune femme devant un tel comportement, insulte qui dépassait ton pouvoir te laisse acide. lola te sauva de plusieurs heures d'un weekend à frapper tout ce que tu trouverais sous tes mains.
tes yeux glissent sur l'écran, lisent attentivement le contenu avec une certaine appréhension.
(astrid qui ne connaissait pas tout à fait la préfète des rouges, à part leur distinctes manières de gérer leurs différends. Différence qui forge et creuse leurs chemins différents les séparent, et tant elles étaient liées par le sang, tant, les implications d'une telle liaison étaient vide de sens à ce moment même.)
c'est hativement que tu te prépare pourtant. craignant énormément ce que voulaient dire de telles nouvelles. pas d'explications sur le trajet, juste une promesse d'aller la voir le plus rapidement possible pour savoir ce qui se passe. ton coeur se serre sans raison, et le creux de ton estomac également. parce que pas de nouvelles bonne nouvelle. et si lola lui envoyait ça c'est que quelque chose de grave c'était produit.
(et elle espérait que ce ne soit pas familial. le décès de la mère de lola avait terrassé le mariage de ses parents d'une manière très peu concevable. mère amie de cette dernière et père frère aimant et adulant sa sœur. c'est ce qu'apportent les liens trop forts, se dit astrid, un revers auquel on ne s'attend pas tant on finit par se dire que s'attacher vaut la peine)
tu préviens être arrivée devant la porte du dortoir. lola ne tarde pas à ouvrir ta porte. tu la reconnais de ses longues boucles dorés et ce sourire doux :
▬ salut, j'ai fais aussi vite que j'ai pu. ...qu'est ce qui se passe ?
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Lola J. Edwards
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Mer 21 Nov - 0:39
étouffer sous les pleurs ★ I'll cross oceans, like never before so you can feel the way I feel it too
Douleur. Silence. Larmes séchées sur tes joues, tu fixes la fenêtre près de ton lit, regardant à travers sans faire attention à ce qu’il y a derrière. Il n’y a qu’une couleur qui anime tes journées, qui rend le monde tel que tu le vois, tel que tu le vis depuis sa perte. Du gris et rien d’autres, comme les nuages contenant de la pluie à n’en plus finir, il n’y a plus que ça autour de toi. Ces nuances tristes, dénuées de vie ou d’intérêt. Tes bras sont croisés, tes yeux clairs perdus dans le vide, il n’y a aucun bruit hormis celui de ton cœur qui bat dans ta poitrine. Il bat doucement, il impose sa présence dans tes oreilles. Aucun son, pas de vie autour de toi au vu de l’heure ou bien de la journée, tu ne sais plus vraiment. Parfois certains viennent te voir mais tu ne les écoute pas. Tu ne les vois pas. Tu t’en fiche.
La limite commence à être trop proche Lola, celle qui te désigne l’arrêt pour ne pas transformer ta vie en un véritable brouillard de mélancolie. Tu dois t’arrêter et faire marche arrière, tu dois te reprendre et sourire comme elle te l’a demandée. Sourire… Un mouvement, une grimace qui semble bien lointain dans tes souvenirs. Pourquoi sourire ? Tu l’as perdue. Tu n’as pas envie de rire, d’être heureuse. C’est trop tôt, mais pas trop tard pour te remettre. C’est nécessaire de te changer les idées, de juste pouvoir imaginer de nouveau un monde coloré. Tu n’as pas perdue toute ta famille après tout Lola. Borea était une sœur que tu n’auras plus jamais, mais tu n’es pas seule.
Tremblante est ta main qui saisit ton téléphone, tu restes un moment pensive en regardant ton fond d’écran avant d’aller dans tes contacts. Tu ne sais pas trop quoi dire ou écrire car tu n’as jamais vraiment parlée avec Astrid, ta chère cousine. Tu t’en veux, parce qu’elle était là sous tes yeux pendant tout ce temps et ce n’est que maintenant que tu t’en aperçois. Tu envoies ton message et tu te redresses pour te coiffer. Tu n’es pas réellement présentable dans ton pyjama et tes yeux cernés, mais tu passes ton visage sous l’eau pour ne pas être non plus similaire à un zombie.
Finalement elle arrive et tu la regardes, tu la détailles alors qu’elle prend la parole pour te demander ce qui ne va pas. Tu ne réponds pas tout de suite, ça te fait presque mal de voir cette personne, ta cousine, qui est presque une inconnue pour toi. Ton cœur se resserre, tu te pinces les lèvres avant de t’approcher pour la prendre contre toi, tout naturellement.
« … Je suis désolée Astrid. Tu es ma cousine et pourtant, je ne te connais presque pas. Jusque-là… Jusque-là je n’y prêtais pas attention mais… »
Tu es un peu bouleversée Lola, tu ne devrais pas déclarer ça de cette façon, ou bien si brusquement. Mais le temps est précieux, surtout celui passé avec sa famille et ses proches.
« … Mais je ne veux pas te perdre non plus. »
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Jeu 22 Nov - 0:30
décontenancée. voilà comment tu es. devant ces aveux qui te prennent, t'enlacent, t'embrassent. astrid un peu déboussolée, pousse une moue de ses lèvres sans vraiment rien autre ne savoir faire. yeux qui tremblent face à la préfète d'habitude si propre et si bienveillante, t'adresse cet air perdu que tu ne reconnais plus.
tu es pensive un moment, miss. ne voulant que maladresse touche tes mots et blessent ce qui ne t'a jamais vraiment fait de mal. tu te fais une idée de ce qui s'est passé. ça a l'air grave, et, pressé. comme une réalisation de ce qui est cher après la perte d'un être aimé et dans certains cas cette perte causait cassures, fissures dans des portraits aux allures auparavant pourtant si parfaits.
(elle la laisse entrer et puis, s'installent toutes les deux sur son lit, d'une manière étrangement naturelle. rien de la part de lola qu'elle aurait imaginée plus hospitalière même en de telles circonstances. lola qu'elle aurait imaginée fixée sur l'idée de paraître bien quand tout va mal, chose qu'astrid voyait couramment chez les autres gens. la brune aimait cette authenticité en un sens, cette beauté dans l'acceptation d'un état plus complexe de la blonde, qu'elle seule pouvait voir en ce moment même.)
▬ ...je sais pas vraiment quoi dire, je m'y attendais pas du tout, en fait. tout ça, les messages, te voir comme ça...
L'attention, l'affection tenue en ton égard est nouvelle et en même temps cette impression que ce soit si peu naturel ne lâche pas ton cœur, rouge. l'acidité amenée par une réalité que les erreurs rapprochent de cette manière presque amère de le construire. ceci mêlé à la douceur du manque d'habitude te laisse toujours un peu timide. tu ne mords pas devant ses cernes, pourtant, ou ses yeux usés de pleurs. la douleur est réelle, seulement aurais-tu peut-être souhaité que vous vous retrouviez sous de meilleurs jours. astrid, donc, au lieu de te demander pourquoi maintenant, tu te réassures d'un pourquoi pas intérieur.
ce n'était pas tout à fait vrai astrid. tu t'étais faite une raison quelque part. avait laissé le mur lentement entre vous, se construire. les briques plus épiasses plus elles s'éloignaient de la fondation, la colle plus résistante . pour toi, ça devait commencer aux circonstances de la naissance même de lola. tu entendais des dires horripilants de ta mère à son propos, jugeant, abhorrant cette naissance ayant prit à ses yeux une de ses meilleures amies. fortement découragée à jouer ensemble, petite astrid, et tu étais une gentille fille qui écoutait sa maman.
tu sais pas ce qui fait que c'est différent aujourd'hui. la voir si mal devant toi, en éclats presque, c'est comme, la voir défoncer à coup de mains nues ce mur entre vous. c'est le fait qu'elle occupe ton esprit et te détourne de tes parents. et quand tu te dis que tu aurais pu gravir la pierre pour la rejoindre. maintenant ça paraît si évident, pourquoi laisser des dictons passer decider pour vous ?
(du moins, elle elle le voyait ainsi)
▬ j'apprécie que tu m'aies contactée, c'était pas non plus la grande forme pour moi avant que tu me dises de passer... et c'est rassurant de savoir qu'il y a quelqu'un à qui parler quand... tu sais, rien ne va.
tu allais la laisser en parler si elle le voulait, te contenter de sa compagnie de ton côté, et c'était déjà bien plus qu'assez - un visage plus que familier lorsque tout énerve, apaisant, rassurant.
▬ j'avais une poignée de chocoballs, c'est bon pour le moral. t'en veux ?
tu cherches ton sac presque sans réfléchir pour sortir une poignée de bonbons dans un petit sachet. tu avais le tien également, juste au cas où.
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Lola J. Edwards
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Jeu 22 Nov - 13:43
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Vous vous installez sur ton lit, tu l’observes sans rien ajouter, tu ne sais pas quoi dire de plus. Tu as du mal à passer le cap Lola, c’est douloureux de perdre quelqu’un et cela ne fait qu’augmenter la valeur de tes proches. Oui, Astrid tu ne la connais pas très bien, mais ce n’est pas une raison pour la dénigrer. Pour te dire que ce n’est qu’une personne parmi tant d’autres alors que non. C’est peut-être tout ce qu’il te reste de ton nom de famille, des Edwards. Et de par ça, tu te dois de lui montrer, de lui prouver même, qu’elle est importante. Oui, le fait que tu ai perdue Borea joue beaucoup et même si on peut trouver ça égoïste, tu veux juste retrouver un lien familial. Tout simplement.
« Je suis désolée, j’aurais du faire ça plus tôt. Te contacter pour qu’on puisse parler un peu. »
Oui, tu aurais dû t’y prendre différemment, dans une situation plus agréable, pour une conversation moins malaisante. Oh Lola, tu as agi sans réfléchir, ça ne te ressemble pas vraiment. Toi qui fais pourtant attention aux conséquences, tu espères que cela ne va pas creuser la distance qu’il y a entre vous deux. Et pourtant, elle non plus ne va pas très bien et ton air, malgré les cernes et tes yeux fatigués, se fait plus anxieux. Est-ce que tout va bien pour elle ?
« Tu as des soucis ? Tu sais… Même si je suis un peu à la ramasse en ce moment, je me suis rendue compte de beaucoup de chose en… en la perdant. »
Tu te mords les lèvres en posant tes yeux sur le lit à côté du tien. Une grande inspiration pour remplir ton cœur, et une grande expiration pour le vider de cette tristesse. Ça marche parfois, comme en ce moment. Juste ce qu’il fallait pour ne pas craquer de nouveau. Tu acceptes de prendre une de ses friandises en la remerciant, avant de prendre de nouveau la parole. Tu ressens un besoin de t’expliquer, parce qu’elle doit tout de même se poser des questions.
« Ils sont partis… mon père et Borea. Ils étaient ma famille. J’ai l’impression d’être capricieuse en t’ayant demandée de venir mais… j’aimerais que cette barrière entre nous deux tombe. »
Tu es trop honnête Lola, tu ne peux pas laisser de zone d’ombre dans cette situation, après tout c’est ta cousine.
« Je sais que ça peut paraître égoïste, que le fait qu’elle ne soit plus là joue beaucoup et je ne te blâmerais pas si jamais tu m’ignorais. Mais je souhaite vraiment… Mieux te connaître. »
Parce que tu es tout ce qu’il me reste d’une famille et que la solitude me fait peur.
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Dim 9 Déc - 2:10
la nouvelle vient te frapper en plein fouet. un décès. un autre. du deuil. borea qui plus est, dont tu ne savais pas énormément de choses astrid mais tu l'avais vue souvent accompagner la préfète rouge. ce scénario est familier en ce sens qui te déboutait presque de l'intérieur. mais lola n'était pas comme amber, astrid. elle n'allait pas te donner l'impression d'être importante dans sa vie avant de te jeter lorsqu'elle aura trouvée mieux... n'est-ce pas ?
▬ je ne peux rien te promettre.
tu la regardes et tu te dis que tu aurais aimé que ta mère ait autant de sincérité vis à vis de tout ce qui était arrivé suite à la mort de reyna : en ton égard, par rapport à geoffrey.
▬ mais...j'apprécie énormément ta sincérité et, puisqu'on est là... j'imagine qu'on peut discuter un peu du passé.
elle avait fait le chemin jusqu'à toi, il était peut-être temps que tu lui rendes le bien dû.
▬ ma... mère, amber, m'avait découragée à ce qu'on joue ensemble plus jeunes, sur le peu de temps où on se voyait. c'est resté. j'ai jamais fait d'efforts non plus. puis les réunions de famille lui rappelaient toujours l'absence de reyna et...
pas essayé par peu d'envie aussi, astrid partie avec ces à priori qu'elle et toi étaient de monde complètement opposés se trouve dépassée là assise à ses côtés. tu n'avais vraiment voulu faire le pas jusqu'à lors, et tu n'allais pas le cacher. trouvée à te justifier, tu t'offusques légèrement. cette manière dont tu ranges tes mains dans tes boucles brunes transparaissent la complexité des sentiments contradictoires qui t'habitent.
▬ elle devenait de plus en plus exécrable, quoi.
un sourire réussit à traverser cette mine désolée, discret. tu verrais où ça vous mènerait, ce petit cirque de partage d'affection suite à un vide créé par le départ d'un être cher. tu rigoles intérieurement de la nature humaine que tu trouves dédaigneuse mais pourtant... pourtant, c'est si difficile que tu ne critiques pas, astrid, c'est que tes attentes fatiguent par leur irréalisme. tu y songes vaguement, en te disant que tu devrais te faire une raison.
tu avais parlé malgré toi, malgré tout. ce doit être ne pas être en train de casser un miroir de ton poing par frustration qui t'apaise, astrid. trouvée là sur un lit à discuter avec un peu de peine et quelques éclats de doux rires au goûts amers, tes yeux perdus et ta mine hésitante mais tu les lèves en direction de lola.
tu réussis à te dire que tu n'as rien à perdre. pas encore.
▬ je devrais peut-être pas me plaindre de mes parents quand... un regard ailleurs, et elle se reprend, enfin, tu sais.
Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Dim 23 Déc - 15:15
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Elle s’ouvre un peu à toi, lentement mais peut-être sûrement. Tu la laisses faire Lola, tu l’écoutes quand elle se met à parler de sa mère, sur ce qu’elle faisait, sur ta mère aussi. Ton cœur se pince, tu ne montres rien pourtant quand tu entends son nom. Reyna, pas très commun comme prénom, mais ta mère était quelqu’un d’unique d’après ce que ton père en avait dit. Et que c’était l’une des nombreuses raisons qui ont fait qu’il l’a aimé. Sa mère avait l’air d’être difficile à vivre, comme quoi la perte d’un être cher peut changer une personne. Tu la fixes alors qu’elle joue avec ses boucles brunes.
Physiquement, on ne pourrait pas tout de suite penser que vous êtes cousines. Mis à part vos yeux clairs, vous aviez un visage différent, des cheveux aux couleurs opposés, niveau corpulence tu ne jugeras pas car elle est très jolie d’après toi Astrid. Tu lui souris quand elle pense que le sujet est déplacé au vu de ta situation, mais tu secoues légèrement la tête.
« Ne t’en fais pas. Si je devais m’offusquer à chaque fois que quelqu’un parle de sa famille, cela ferait un long moment que je ne parlerais à personne. »
Ce n’est qu’un petit pas de plus, mais un petit pas en avant vaut mieux que rien.
« Je n’ai connue ma mère que sur des récits dits de mon père, je ne l’ai vu que sur des photos et je lui ai parlée seulement dans ma tête. Au final, je n’ai qu’une idée de ce qu’elle a pu être, mais pour que ta mère soit aussi… Blessée par sa perte, elles devaient être proche non ? »
Tu ne l’as jamais réalisée jusqu’à maintenant car tu ne lui as pas beaucoup parlée à ta tante. Ton père a dû évoquer le sujet un jour, mais tu ne t’en rappelle pas trop, tu étais peut-être trop petite pour comprendre ou bien tu n’as juste pas écoutée. Tu ne sais plus, mais l’occasion était là pour en savoir plus. Parler de tes parents te fait étrangement moins souffrir alors que tu viens de perdre encore quelqu’un de ta famille. La curiosité couvre un peu le tout pour le moment, jusqu’à ce que ton cœur te rappelle à l’ordre.
« Tu as du en voir de toutes les couleurs non ? »
Perdre quelqu’un n’est jamais facile. Et au vu de ce qu’elle a dit de sa mère, cela n’a pas dû l’être pour elle.
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Dim 17 Fév - 18:21
▬ très proches oui... mais j'ai pas envie de lui donner le deuil comme justification de son comportement.
le visage de geoffrey te revient, les portes claquées, l'attitude qui laisse désirer de ta mère. elle aimait se faire désirer, jouer la comédie, se servir de sa douleur comme justificatif à ses plus grands caprices. tu aurais aimé voir à travers elle, comme tu peux voir à travers d'autres. la percer à jour, la détruire et espérer qu'elle allait arrêter de détruire, blesser à son bon vouloir.
((mais elle est ainsi. et tu lui ressembles, galene.))
▬ c'est de ces femmes caractérielles tu sais, amber a toujours su ce qu'elle voulait et reculait devant rien pour l'avoir. un peu, peu importe les moyens. les gens qui l'aiment lui vouent un culte plus que de l'amour sincère. je trouve ça dégoûtant.
dents se serrent, mais tentent de retenir la langue de vipère sortir. c'est pas le moment. les sarcasmes n'aident ni toi ni lola.
▬ geoffrey me parlait souvent de reyna. il l'adorait, non, il l'adore. ça signifie peut-être pas beaucoup pour toi vu que tu ne l'as pas connue mais je pourrais te compter quelques des anecdotes qu'il avait à son sujet. il me montrait cet album photo...
sourire se fait un peu plus confiant.
▬ il disait qu'elle était spéciale. du moins que ces pouvoirs l'étaient mais il m'a jamais expliqué en quoi en fait.
Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Mar 2 Avr - 18:39
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Sa mère est donc le genre de femme qui s’impose, qui écrase sa volonté sur celle des autres pour mieux atteindre ses objectifs. Lui vouer un culte plutôt que d’être sincère, ça te rappelle presque ces tyrans à la fois admirés pour leur pouvoir et craint de par leur puissance. Et surtout détestés pour leurs actes. Elle parle ensuite de Goeffrey, ton oncle, son père. C’est étrange de l’entendre l’appeler par son prénom au lieu de simplement dire « papa », mais tu n’en fais pas la remarque. Au contraire, tu écoutes quand elle énonce des anecdotes et tu lui rends son sourire. Sourire qui se transforme en stupéfaction quand elle parle alors des pouvoirs de ta mère.
« … Quoi ? Ses pouvoirs ? »
Est-ce que… Tu tiens ça d’elle ? Tu la fixes, te posant alors mille question. Elle était voyante ? Ou bien s’agissait-il d’autre chose encore ? Mais ce n’est pas censé être héréditaire non ? Si ? Tu ne sais pas quoi rajouter d’abord, avant de froncer les sourcils.
« Quel genre de… pouvoir avait-elle ? Non parce que… Je pense moi-même avoir un truc bizarre et… Si ça vient d’elle, je préfère le savoir, tu comprends. »
Enfin, tu espères qu’elle va comprendre, mais si elle l’a évoquée, c’est qu’elle allait en parler non ? Ou bien qu’elle pensait que tu savais ? Ou bien que… Non. Ah… Si ton père avait été encore là, peut-être qu’il t’en aurait parlé. Tu tiques, tu remets une mèche derrière tes oreilles en attendant la suite. Si elle avait en plus des anecdotes à dire sur ta mère, ça te ferait plaisir de l’écouter.
« Désolée de te brusquer Astrid, mais disons que… J’aimerais savoir. »
Tu restes polie, c’est ta cousine après tout. Tu ne la connais pas très bien et ta dernière envie est bien de la vexer sans le vouloir.
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Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Mar 11 Juin - 15:00
goeffrey n'a jamais expliqué en quoi, il ne t'a jamais expliqué à toi les détails de ce qu'entaille le role de voyant, en tout cas. tu ne t'étais pas posée la question non plus, supposais seulement dans ton coin la responsabilité qui en découlait, l'anticipation de l'avenir. et il est vrai qu'ardente ta curiosité
▬ tu es voyante toi aussi ? comme à elle tu peux lui poser des questions tu lui tiens ces mots tu arrives à voir dans le passé ? le futur ? comment ça marche exactement ?
les vrais voyants sont dit d'une grande rareté, tu ne soupçonnais pas que l'hérédité directe pouvait engendrer de la voyance dans de la descendance directe. c'est les lippes entre ouvertes et l'expression étonnée que tu voies lola t'expliquer qu'il y a quelque chose chez elle de différent.
▬ oh, je m'emporte... mais mon père ne m'a jamais expliqué grand chose à ce sujet... et puisque toi tu sais je me disais tu pourrais m'expliquer.
tu t'y connais bien toi, à vrai dire tu as vécu avec une capacité que tu as fait tienne.
▬ ne t'inquiète pas, ta surprise est normale léger sourire, de lèvres rosées et d'yeux doux. tu ne lui en voudrais pas pour si peu. je pensais pas que le don de voyance pouvait se passer à un enfant directement... c'est si rare...
remarques pensives, astrid lasse se sent se détendre.
▬ geoffrey m'avait dit pour son don mais pas plus, peut être pour pas que ça se sache ? j'étais très jeune quand il m'en a parlé, c'est un peu flou.
oh galene, tu vois un schéma se dessiner devant toi. une opportunité comme peu d'autres. c'est peut-être tôt, mais la manière dont brille de curiosité les yeux de lola n'a pas de prix et tu lui tiens ses mots, qui pendent sur tes lèvres à les bruler :
▬ je ne sais pas si tu as des plans pour les prochaines vacances, mais tu pourras passer à la maison si tu veux, et en discuter directement avec lui. ça lui fera plaisir de te voir, je suis sûre.
tu lui souris avec affection nouvelle entre les lèvres roses, astrid. un bout de maladresse et un petit éclat en soupir, au final, le pas avait été fait et la discussion aussi. lola qui, sans le savoir t'avait tirée du mauvais pas de la haine grandissante en toi, celle qui te brisait les poings contre des objets.
Re: [FLASHBACK] étouffer sous les pleurs ▬ lola Sam 15 Juin - 22:20
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Voyante ? C’est ce qu’elle était ? Cela ne t’étonne pas après l’avoir entendue et tu penches la tête. Oui cela semble même évident. Ainsi, ta mère a été… voyante. Tout semble tellement plus clair d’un coup, oui cela peut expliquer les visions qui se répètent sans que cela n’ai de sens. Mais oui, l’hérédité du don est rare… Comment est-ce que ça se fait ? Tu fronces les sourcils, tu es décidément un cas à part, il n’y a pas à dire.
« Je… Je ne sais pas vraiment ce que je vois, je suppose que ce sont des fragments du futur mais… C’est pas clair du tout. »
Non, ce ne sont que des flashs, des images trop rapides que tu arrives à peine à retenir. Tu n’en as pas eu beaucoup, la seule chose revenant étant la mort de Borea jusqu’à présent. Tu inspires, tu expires, tu secoues un peu la tête. Ton oncle n’en a pas beaucoup parlé, peut-être que la théorie d’Astrid est la bonne, il ne faudrait pas que cela se sache. Tu sais que le don de voyance est recensée au ministère et que les prophéties faites sont enregistrées là-bas. Est-ce que ta mère en a déjà fait une ? Laquelle ? Tu deviens curieuse Lola, tu apprends un peu plus sur ta mère et sur l’héritage qu’elle t’a laissée.
« Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne… Pour moi ce sont des cauchemars éveillées, des flashs qui se répètent… »
Tu relèves la tête quand elle te propose de venir passer le voir pour plus d’explications, tu restes même muette sous la surprise. Tu ne te pensais pas être la bienvenue chez eux… Enfin, pas après l’histoire qu’elle vient de te dire à propos de ta tante. Un sourire sincère se dessine sur tes lèvres Lola, tu te sens te réchauffer un peu face à la gentillesse de ta cousine.
« Merci beaucoup… Ça serait avec plaisir. »
Tu hoches la tête pour accompagner ton affirmation.
« Ma question va sembler étrange mais… Il y a d’autres cas… de don dans la famille ? Enfin, juste pour être au courant, j’ai l’impression de vraiment découvrir des choses et je… J’aimerais en savoir plus. »
Un petit sourire naît sur tes lèvres, tu aimerais bien qu’elle te parle un peu plus d’elle, de votre famille, de tout ce qu’elle sait. Ça vous rapprochera, tu en es certaine.
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