Oskar N. Lewis
“ Your pastimes, consisted of the strange, and twisted and deranged „
Le choixpeau a quelques questions pour commencer...
Tu t’appelles ? — Oskar Nikolai Lewis.
Un surnom ? — On ne se surnomme pas tout seul, à moins d'être un abruti.
Donne moi ton âge jeune individu... — 16 ans.
Tu viens d’où ? — Londres moldu, les beaux quartiers. J'y vis avec mes grands-parents.
Et au niveau de ton rang ici ? (Sang-pur, mêlé, cracmol..) — On sait pas vraiment, on a qu'à dire sang-mêlé, ça arrangera tout le monde.
Si tu as un don précise le ici — Un don pour la danse classique, rien de surnaturel.
T’es en quelle année ? — 6eme année.
Quelle option ? (Uniquement en ASPIC) —
Quelle licence? (Uniquement en DEMA) —
Tu aimerais faire quoi plus tard ? — Danser et vivre sur ce qu'auront laissé mes grands-parents, quelle question.
Que penses-tu des élèves moldus et cracmols à Poudlard ? — Est-ce si important ? Je m'en fiche.
Je vois je vois… tu seras donc dans la maison… (attendre la répartition) —
Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves.
Ta baguette magique — Frêne, épine du monstre du fleuve blanc, 34.2 cm, inflexible.
La forme de ton épouvantard — Mes grands-parents, morts, mais je ne l'avouerais jamais.
L’animal de ton patronus — Une panthère nébuleuse.
Qu’est-ce que tu vois dans le miroir de Risèd ? — Je ne veux pas le regarder.
Que sens-tu au dessus de la potion d’Amortencia ? — La cigarette, l'essence et l'odeur de l'orage.
Ta matière favorite — Les Arts Magiques
Tu aimes quoi comme bonbon ? — Les Chocogrenouilles.
La créature qui t’inspire le plus — Le sombral ou l'oiseau-tonnerre.
Un animal de compagnie peut-être ? — Cyanure, mon corbeau. Il est très intelligent et... affectif.
Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran
"Rends-moi triste." Il est amoureux de la tristesse, c'est sa muse et à mesure qu'elle s'intensifie elle l'inspire toujours un peu plus. Constamment bousculé entre la latence et l'excès de ses émotions, voilà ce qu'il est. On le prend pour un barge, pour un paresseux, pour un gamin pourri gâté qui a refusé de grandir.
Sales gosses. Il fait partie des sales gosses. Ceux qui pleurent par caprice et qui tirent la langue aux vieilles dames aigries. Il fait partie de ses gamins de riches qui ne savent plus quoi désirer pour avoir l'illusion qu'on peut leur refuser quelque chose. Parfois, il aimerait se dire que ces envies cachent autre chose,
mais il ne sait pas comment le formuler. Alors, il se dit qu'il s'en fout.
Il oscille tel un pendule entre jouer à l'innocent et au salopard, entre la gentillesse et la froideur. Il est indécis, et il ne sait sans doute pas lui-même qui il est vraiment. Pour les autres, ou pour la plupart d'entre eux, il est juste une sorte de primadonna désespérée.
Les enfants perdus, ils ont besoin de repères. Il a besoin de repères au sein de cette école de malades.
Il n'est pas dépressif, non il ne l'est pas. Il trouve juste ça beau. C'est tout.
Il paraît qu'il est beau lui aussi, c'est ce que dit Mamie, mais il sait qu'il ressemble toujours à un bébé. La puberté ne l'a peut-être pas frappé comme elle l'aurait dû, ou peut-être que c'était juste à ça que devait ressembler le dessin final. Il ne voit pas comment il pourrait plaire avec ce corps trop fin qui lui donne des allures de nana, il n'a pas l'aura d'une vélane, malheureusement.
Peut-être qu'il a autre chose pour lui. Quand il danse, là, il se trouve beau. Et puis,
pouf, ça disparaît.
C'est
Oskar.
Ce qui compte, ce n’est pas la naissance, mais ce que l’on devient.
Hiver.
C'est la saison qui le voit naître. Oskar ne connaîtra jamais que ses grands-parents à partir de maintenant, et c'est sans doute mieux ainsi. Il y a juste Irina et Emil, des moldus.
Oskar n'a jamais cherché à savoir, ou même imaginé ce qui se cachait derrière la disparition de ses parents, il n'en a jamais eu l'envie, le besoin. Son petit monde de luxe et de perfection feinte l'a toujours beaucoup trop accaparé pour qu'il pense à sortir les squelettes du placard.
C'est sa grand-mère, une ancienne ballerine, qui le pousse à commencer la danse classique le plus tôt possible. Bientôt, Oskar se révèle très talentueux dans ce domaine, une des seules activités qui trouvent grâce à ses yeux. Même sa scolarisation au sein du collège Poudlard à ses 11 ans ne l'a pas empêché de continuer à s'exercer, parfois au détriment de ses devoirs. Si vous passez le soir près de salles de cours abandonnées et poussiéreuses, vous aurez peut-être la chance de l'observer.
Poudlard. Oskar ne sait pas ce qu'il fait là. Il ne sait pas d'où viennent ses pouvoirs, ni s'il n'a jamais été supposé en avoir. Une école pour les gens
différents. Au fond, c'est vrai que lui aussi l'est,
différent. Il se sent parfois très seul dans cette immense école. Pour pallier à cette solitude qui le rend mélancolique, son grand-père lui offre un corbeau en 3eme année. Cyanure, il ne s'en sépare presque jamais.
Les cours l'insupportent souvent, on ne l'y voit que quand il est forcé d'y faire acte de présence. Il sèche, il pratique de son côté. Oskar a toujours préféré la beauté des sortilèges à leur utilité, il adule leur élégance.
Ecole de cinglés.