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to our beloved ones (noël 2028) •• argus

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Billy Catwright
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Billy Catwright
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to our beloved ones (noël 2028) •• argus Dim 23 Déc - 19:05


It's the most wonderful time of the year !

Liverpool, 21 Fairfield Crescent
Maison de Diana & Argus Catwright Sr.
25 décembre 2028

La plus merveilleuse période de l'année. On rentre à la maison pour les vacances et on fait des bonhommes de neige dans le jardin. On cuisine des biscuits au pain d'épices tous ensemble et les cheveux sentent la cannelle. On regarde des classiques de Noël en famille et on éclate de rire quand les voleurs s'enflamment sur les pièges du petit Kevin McAllister. On rend visite aux cousins de maman le 24 et on fête le réveillon en s'explosant le bidon, bien conscient qu'il faudra répéter l'exercice le lendemain, du côté de papa. Bien après minuit, on prend tous de la poudre de cheminette pour rentrer à Liverpool et s'endormir comme chaque année dans le lit superposé.

Avec William qui ronfle au-dessus et Jack qui dialogue avec son imagination dans son sommeil à côté de lui, Billy a pourtant passé une bonne nuit. C'est rare qu'il puisse dormir avec ses deux frères. William est trop grand, il vit seul à Londres, et le petit Jack dort dans la chambre de sa sœur jumelle, Amy, à la maison. Ici, c'est exceptionnel. Ça rappelle à Billy que c'est les vacances, que c'est Noël, et que tout est différent ce jour-là. Oui, c'est le matin de Noël. C'est le matin de Noël et Billy est positivement ravi. Tout son corps tremble d'excitation et son visage rayonne. Même ses cheveux semblent en joie. Mais c'est sûrement parce qu'il ne s'est pas encore coiffé, et parce que la pâleur de son teint transgresse toutes les règles basiques de la mode avec le rouge pétant de son pyjama Santa Claus. Cristina Cordula en pleurerait des larmes de sang. Billy dévale à toute vitesse les escaliers de la maison de ses grands-parents. L'endroit est immense, pas dans un style imposant et monumental, mais bourré de pièces cachées, de gros et vieux meubles en bois et de babioles sur les murs et à tous les coins des pièces. Si elle était vide, elle serait large, lumineuse, mais aussi très triste. Ici, elle est pleine de vie et de personnalité. Et chaque année, le jour de Noël, la famille de Billy l'investit et la remplit encore davantage.

Il descend les escaliers, bam-bam-bam, avec la grâce et la délicatesse d'un éléphanteau dans un magasin de porcelaine, tourne au coin du couloir principal et se retrouve dans le grand salon, changé en salle à manger pour l'occasion. Les fauteuils ont été magiquement remisés dans un coin, même le sapin semble avoir minci pour prendre le moins de place possible. Billy s'assied au pied de l'arbre pour observer les cadeaux, impatient. Il a hâte que tout le monde soit là pour pouvoir les ouvrir ! Mais ses parents dorment encore et d'autres ne sont pas arrivés... Billy se retient de secouer un gros paquet qui porte son nom.
Il se relève et longe la cheminée, au-dessus de laquelle mamie Diana affiche les photos des membres de la famille Catwright. Leurs petits portraits sourient dans des cadres ronds, certains colorés, d'autres en noir et blanc. Quand Billy avait cinq ans, elle lui a expliqué qu'ils changeaient tout seuls de couleur quand la personne à qui ils appartenaient "disparaissait".
Billy parcourt des yeux cet étrange arbre généalogique. Dans la dernière rangée de portraits, à la hauteur de ses yeux, il croise son propre regard et se renvoit un sourire. À ses côtés, Amy et Jack ont l'air ravi. Winter et William sont plus sérieux. Billy note avec amusement comme ils ressemblent, surtout Winnie avec sa chevelure brune, à la photo de leur père plus jeune. À la gauche de papa, il y a son frère en noir et blanc. Billy n'a pas connu son tonton. Il ressemble beaucoup à son frère aîné. En dessous, par contre, Billy note que le portrait de son cousin tranche avec la blondeur et l'expression joyeuse généralement typique des Catwright.
Il n'a pas le temps de s'attarder davantage, ni sur Argus Jr., ni sur le seul portrait en noir et blanc de sa génération : une voix retentit à l'étage des chambres.

"Billy, tu as encore oublié ta cravate à la maison !"
"J'arrive, maman !"

Il remonte les escaliers en courant.


Dernière édition par Billy Catwright le Lun 31 Déc - 15:28, édité 2 fois
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 24 Déc - 1:25


Tu t'es levé tellement tôt que c'en est criminel. Et c'est le matin de Noël. On devrait te remettre une médaille, Gus, pour cet Effort Exceptionnel. Tu as passé la soirée précédente à partager le repas de fêtes avec les autres irréductibles de Poudlard. La Grande Salle était magnifiquement décorée et vous avez eu des bonbons dans des paquets surprises. Malgré tout le bruit, tu es allé te coucher la tête étrangement légère, les oreilles bourdonnant encore des rires de tes camarades et des chants de Noël des armures ensorcelées.

La première chose que tu as faite en te levant, à 5h ce matin, pour Noël, ça a été de mettre quelques affaires personnelles dans un sac à dos et de déposer des cadeaux pour tes colocataires Zen et Ethan au pied de leurs lits. (Une paire de lunettes de soleil swag pour le blond et un tumbler en forme de lapin pour le semi-vampire. T'as un humour chelou, tu sais?) Ensuite t'as commencé à t'habiller avec ce pantalon noir trop serré et cette chemise grise que tu ne mets qu'en de rares occasions. C'est bien, le gris. Ça convient aux anniversaires, aux mariages et aux enterrements. T'es un mec pratique, Gus. Par contre t'as oublié la cravate à la maison. Tu vas quand même pas mettre celle de l'uniforme scolaire... Y'a un autre détail qui te gêne. Ça fait trois jours que t'es passé en mode hibernation, depuis la fin des cours, t'es étonné de ne pas avoir été refoulé de la Grande Salle hier vu ta tronche. T'avais déjà pensé à prendre une douche en trois jours (hier soir), fallait pas en plus te demander de te raser. Tu fais quand même un détour par la salle de bains, parce que tu es dans cette phase ou ta pilosité faciale, laissée libre de s'exprimer trop longtemps, te fait ressembler à un terroriste. Et c'est ta mère qui le dit. (Mais c'est la faute de ses gènes.) En sortant, tu réajustes ta chemise et t'enfiles le cardigan-qui-pique, celui que mamie t'a tricoté y'a des années de ça et qui a grandi par magie année après année. Heureusement qu'il n'est pas noir, parce qu'avec la gueule que tu tires, t'as l'air fin prêt pour des funérailles. Tu remets ton bonnet, parce que faut pas déconner, puis tu récupères ton sac et tu sors.

Tu transplanes le plus loin possible une fois dépassées les frontières du château, et puis direction Bristol. Tu préfères apparaître directement dans ta chambre, par flemme de prendre le bus sur les derniers kilomètres qui te séparent de la maison que tu partages normalement avec ta mère. C'est calme. Mais aussi très tôt. Tu ouvres la penderie et laisse échapper un soupir blasé. Tout est en place, bien sûr, ta mère ne touche pas à tes affaires en ton absence. Tu trouves facilement une nouvelle cravate (rayée en diagonale, parce que t'es fifou, mais pas trop) et tu descends déposer son cadeau sous le sapin et piquer un truc à grailler sur la route. Tu ne sais pas si tu as envie de la croiser, ou pas.

La question ne se pose pas longtemps, puisque t'entends du bruit dans le salon. Ta mère est en train de ranger des bougies rouges et d'enlever plusieurs assiettes sur la table basse. Bon, au moins elle n'a pas passé le réveillon seule. T'espère ne pas faire une rencontre gênante quand tu remonteras vers les chambres, vu que tes affaires sont encore là-haut.

Joyeux Noël, annem...

Elle se retourne, surprise, et un sourire tranche avec ses traits fatigués.

Iyi Noeller, poussin.

Oui, c'est gênant comme ça quand ta mère décides d'être affectueuse. Tu n'échappes pas au traditionnel câlin + bisou et tu essayes de fuir, mais elle te retiens par ta cravate pas encore attachée.

Maachala tu es toujours aussi mignon dans ce costume. Mais il sera bientôt trop petit pour toi...

Ça va, c'est pas comme si j'allais grandir plus que ça.

Tu attends patiemment qu'elle finisse de nouer ta cravate avant de poser la question qui gêne.

Vu que t'es encore en robe de chambre, j'imagine que tu viens pas?

Pas cette année.

Ça a au moins le mérite d'être clair... Tu ne sais pas qui elle a encore froissé, cette fois, et tu ne lui fais pas l'affront de lui demander. Esprit de Noël, tout ça. Même si ça a moins d'importance aux yeux de ta mère, qui est musulmane. Du côté de ton père, c'est pas mal catho. Toi t'es entre les deux: t'as la science pour religion. Tu investigues le contenu d'une boîte à biscuits, quand un bruit familier te fait lever les yeux au plafond. La cuisine est juste sous la salle de bains. Ugh.

C'est encore crâne chauve?

Evet.*

O adam bir haydut, anne.**

Ne sois pas grossier, Gus. Tu ne sais pas comment il est.

Je sais qu'les mecs sont tous pareils.

Tu entends ta mère rire depuis le salon:

Je te trouve bien intransigeant avec ton propre sexe.

Bah tu vois, j'sais de quoi j'parle.

Mais tu ne peux pas t'empêcher de lever les yeux au ciel en souriant. Ces joutes verbales, avec ta mère, te manquent.

N'oublie pas de prendre ton cadeau en passant. Et salue bien tes cousins pour moi. Iyi bir gündü !

Ouais, ouais, bonne journée à toi aussi...

T'es déjà reparti en direction de ta chambre quand elle te dit ça. Tu renfiles ton manteau et récupères tes affaires. Quand tu redescends dans le salon, ta mère n'est plus là. Tu mets le cadeau à ton nom dans le sac, puis tu pioches dans le petit coffret serti de perles qui est sur la cheminée. Tu allumes un feu magique avec ta baguette et tu jettes une bonne poignée de poudre de cheminette dans l'âtre.

21 Fairfield Crescent, Liverpool.

Cinq minutes plus tard, tu es dans le salon de tes grands-parents paternels, en train de nettoyer ton costume plein de suie. La pièce est majoritairement occupé par la longue table que ta famille installe traditionnellement pour les repas festifs. Elle est décorée en son centre de babioles de Noël, mais les assiettes et les couverts ne sont pas encore mis. Il semble n'y avoir personne, alors tu émets un faible: euh, salut? pour annoncer ton arrivée.

T'aurais peut-être dû apparaître dans la chambre de papy et mamie pour rigoler, comme quand tu venais de passer ton permis de transplanage... ouais, nan. Mauvais plan. Tu regardes l'heure. T'es pile dans les temps, pourquoi y'a personne? Me dis pas qu'ils dorment tous... Si tu l'avais su, tu aurais pu grappiller une bonne heure de sommeil en plus, et cette seule idée achève de te blaser. Noël, yay.

*Oui.
**Ce type est sans scrupules, m'man.
+HRP:
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 24 Déc - 16:36

Somewhere in my memory

Billy écarte les bras en grimaçant. Sa mère lui fait exécuter un 360 degré, avant d'hocher la tête en souriant :

"Très bien ! Ne fais pas cette tête-là, chaton…"
"Maiiis je ressemble à un pin-pingouin ! Je suis t-tellement serré que j'vais tomber et rouler d-dans les escaliers."

Jack pouffe de rire :

"Si on prend de la neige et qu'on la jette sur les marches, tu pourras glisser !"
"Ouais ! S-sur le ventre, comme les man-manchots !"
"Et on fera de la luge !"
"Arrêtez de dire des bêtises, tous les deux. Jacky, tu fermes ta chemise. Billy, enfile cette cravate. C'est vrai que ton costume commence à être un peu petit… Tu as pris combien de centimètres, depuis l'été ?" s'étonne maman.

Billy hausse les épaules en se frottant le nez. Il lorgne depuis dix minutes le bonnet de Père Noël qui doit parfaire sa tenue. Sous l'injonction de sa mère, il finit par nouer sa cravate - un poil grande, mais elle la raccourcit grâce à un sortilège de couture hyper utile.

"C'est bon, j'suis prêt, j'peux y a-aller, maintenant ?"
"Je te libère, vas, mais ne cours pas dans les..." Billy sort de la chambre et s'élance à toute vitesse en direction du rez-de-chaussée, bam-bam-bam "... escaliers", complète Peggy Cartwright en levant les yeux au ciel.

Billy prend son élan pour sauter la dernière marche, court dans le couloir et s'arrête dans un dérapage contrôlé… pour tomber nez-à-nez avec Gus, tout seul dans le salon-devenu-salle-à-manger.

"Guuus ! T'es d-déjà là ? JOYEUX NOËL !"

Il prend la pose avec sa tenue de fêtes, son pantalon noir et sa chemise rouge et sa cravate blanche et SURTOUT son bonnet de Père Noël assorti. Il ouvre les bras en s'avançant vers son cousin, pour le prévenir qu'il va lui faire un câlin. C'est Noël, Billy pense aux autres ! Et il sait que Gus n'aime pas les démonstrations d'affection, même si le jeune adolescent l'oublie... assez souvent. Mais aujourd'hui, c'est Noël. À Noël, tout est différent !

"T'as fait b-bon voyage ? T-tu vas bien ?" Il jette un coup d’œil dans le dos de Gus, vers la cheminée. Pas de tata Nur. "Tata va b-bien ?"

Billy ne demande pas pourquoi elle ne vient pas. Ce n'est pas une question qu'on a le droit de poser. Il continue de sourire, radieux. À côté de lui, Gus a l'air triste dans son costume sombre, mais c'est sûrement une impression. C'est Noël, et toute la famille se réunit pour le traditionnel repas du 25 décembre ! Ensuite on ouvrira des cadeaux ! Et on regardera des films moldus niais à la télé ! Et on chantera ! Et on mangera du pain d'épices et des biscuits à la réglisse ! Et si Billy est sage, peut-être que cette année, il aura le droit de goûter au vin chaud ! Ça ne peut qu'être GÉNIAL.

Christmas joys all around me
Living in my memory
All of the music, all of the magic
All of the family, home here with me

Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Mar 25 Déc - 17:24


Alors que tu pensais la maison silencieuse, un boucan pas possible t'informe que quelqu'un bombarde le toit de tes grands-parents... ou descend les escaliers avec toute une armée. L'instant d'après, ton cousin Billy apparaît dans le salon. Il est toujours aussi bruyant, quelle que soit l'heure de la journée. Son enthousiasme fait plaisir à voir, même si en ce jour, il te paraît un poil exagéré. C'est juste... Noël? Ouais. Y'a que les gamins pour s'exciter devant cette fête pleine de cadeaux et de bons sentiments.
T'as un doute, tout à coup: Billy ne croit plus au Père Noël, hein? T'acceptes de le serrer dans tes bras pour un bref câlin de circonstances (il sent le pain d'épices, tu notes) et tu vas pour répondre à ses questions, quand un petit cri te fait t'interrompre.

Alors. T'es le pire des cousins, ce qui fait que là tout de suite t'as oublié son prénom, mais c'est la petite soeur de Billy qui est là, celle qui a un frère jumeau. Tu sais pas pourquoi mais t'as toujours envie de l'appeler 'Alice', même si tu sais d'instinct qu'elle ne s'appelle pas Alice. Elle a une tête à s'appeler Alice. Et toi, t'es un tout petit peu con.

Euh. Salut?

La gamine a l'air flippée ou impressionnée, tu sais pas. Elle se rappelle de toi quand même? Et derrière elle apparaît son frère, plus enthousiaste (sur ce point, on dirait Billy 2.0):

Gus!
Yo.

Tu fais le cousin cool, mais t'es mal à l'aise devant ces deux gosses trop jeunes. Ils finissent par venir te saluer, en se serrant contre toi sans te demander la permission, mais comme ils ont 9, ou 10, ou 11 ans (tu sais plus) tu les laisses faire. T'es vraiment le meilleur cousin de la Terre, putain.

Et ouais, ça va. Et toi? Enfin, vous? Ma mère vous salue, d'ailleurs. Joyeux Noël, tout ça, tout ça.

Joyeux Noël!

Les jumeaux répondent en coeur, à côté de Billy, on dirait trois petits robots programmés spécialement par les lutins de Poule Nord pour être excessivement joyeux et resplendissants de magie de Noël, et c'est pas du tout flippant. Putain elle est où l'hypocrisie, et les sourires de circonstance des vraies fêtes de famille?

Ha ha, yess... Euh... vous êtes tous seuls? Y'a pas un adulte responsable dans le coin?

À part toi. Sauf que t'es pas responsable. Mais au moins, t'es pas hypocrite non plus. Whatever helps you sleep at night, man

HRP: Joyeux Noël love
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 31 Déc - 15:18

Precious moments

"Joyeux No-noël !" répète Billy, en cœur avec son petit frère et sa petite sœur. Ils sont tous sur leur 31, c'est la tradition du 25, ajoutez à la tenue classique des couleurs plus festives et des accessoires comme le chapeau de Billy, ou les chaussettes en laine à motif hivernaux. Ça se passe comme ça chez les Catwright.

Amy est la plus timide, elle reste légèrement en retrait mais observe leur cousin avec beaucoup d'intérêt. Jack est plus énergique, quoique pas autant que Billy. Il ne cesse de jeter des regards à son aîné, comme pour deviner la conduite à adopter. Billy ne s'en rend pas compte. Il est lui-même un petit frère et c'est vers ses aînés qu'il cherche l'exemple, toujours. Mais William comme Winter ne sont pas présents à cet instant, alors le regard du jeune Poufsouffle se tourne naturellement vers son cousin.

"Ha ha, yess... Euh... vous êtes tous seuls ? Y'a pas un adulte responsable dans le coin ?"
"Willy et Winnie sont en-en train de se préparer. M-maman est… ?"
"Elle était encore en haut quand on est descendus", complète Jack.
"Voilà. Ma-mamie est dans le ja-jardin et papy sur le t-toit."

Un bruit sourd retentit et les trois petits blonds lèvent instantanément le nez vers le plafond. Billy reporte assez rapidement son attention sur Argus, avisant son sac à dos qui a l'air bien rempli. Il se demande s'il a prévu de passer la nuit ici aussi, avec eux. L'idée le réjouit.

"T-tu peux poser tes ca-cadeaux sous le sapin, Gu-gus."
"Ah, tu es arrivé."

Une voix profonde s'interpose quand Billy commence à donner ses instructions. C'est le père du trio de blonds surexcités, lui presque trop calme en comparaison. Paul Catwright marche d'un pas décidé vers son neveu, le bras tendu, pour lui serrer vigoureusement la main.

"Comment ça va, fiston ?"

Sa voix grave et son ton bourru contrastent avec sa silhouette grande et fine, son visage clair émacié, ses cheveux bruns grisonnants aux tempes et ses lunettes aux montures métalliques, fines. Il a l'air sérieux, sévère ou strict, mais sa voix chaude le trahit. Paul Catwright est un pur cinnamon roll, dont le seul défaut réside dans un goût prévisible mais trop prononcé pour les dad jokes. Il est vêtu d'un costume lui aussi, composé d'un veston noir et d'une chemise vert émeraude dont il a remonté les manches. On remarque également, en y regardant bien, que ses épaules sont humides.

"Tu tombes bien, on aurait besoin de bras supplémentaires, en haut. J'ai peur que papy se casse encore une côte, à force de jouer les funambules. Billy, tu peux mettre la table avec Amy et Jack ? Maman va descendre vous aider."

L'intéressé est un peu déçu de ne pas pouvoir participer à tout le bazar, mais il prend son rôle de big brother responsable très au sérieux et fait un salut militaire :

"Ch-chef, oui chef !"

La voix grave de Paul résonne chaleureusement dans le salon en un rire malicieux :

"Ahaha, garde ça pour ta mère !"

Il attend que les plus jeunes soient partis en cuisine pour ajouter :

"Tu as amené de quoi te changer ? Laisse ta veste ici… mais prends ta baguette, s'il te plaît."

Quelle que soit l'entreprise pour laquelle on a besoin d'un Catwright supplémentaire, elle semble être délicate et tout à fait imprévue. Cependant, Paul garde une expression sereine, celle qui lui est naturelle, avec un léger et très doux sourire. Cinnamon roll, on vous dit.
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Mar 1 Jan - 17:58


Papy est sur le toit? Tu répètes, pas certain d'avoir entendu correctement, mais ta question reste en suspens. Ni Billy ni les plus petits n'ont le temps de te répondre. Vous levez les yeux vers le toit suite à un gros bruit. Tu espères que votre grand-père n'est pas vraiment là haut... Billy te propose de poser tes cadeaux sous le sapin, ce que tu fais en retirant ton sac, quand son père entre dans le salon. Paul Catwright, son mètre 80 d'élégance délicate, si semblable à ton propre père sur leurs photos de jeunesse. Tu te demandes pourquoi t'as pas hérité de leur classe à l'anglaise, toi. Tristesse. Ton parrain te serrre vigoureusement la main; tu tressailles juste un peu, sous la poigne ferme ou les mots tendres, tu ne sais pas.

Salut, Paul. Ça va, et toi?

À la réflexion, cette question est sûrement futile: il a l'air d'avoir pris la pluie et te demande de l'aide.

Qu'est-ce qui se passe?

On dirait bien que c'est en lien avec 'papy est sur le toit'. Tu retires ta veste comme le propose ton oncle et n'emmène que ta baguette.

Le mieux, c'est que tu voies par toi-même.

Ok, ok... J'ai juste un pull en rechange, tu crois que ça va aller?

Il n'y a pas de raison que ça dérape.

C'est la réponse de ton oncle. Un peu mystérieux, le tonton. Tu te contentes de hausser les sourcils devant son peu d'explications. Billy, Amy et Jack se rendent en cuisine pendant que vous montez au premier étage.  Vous croisez ton cousin William, plus âgé, et sa sœur Winter, qui a ton âge mais étudie dans une université moldue. Parce que Poudlard n'était pas assez bien pour mademoiselle, elle a préféré Oxford pour ses études de droit... Tous deux se dirigent vers le rez-de-chaussée, l'air passablement fatigués.

Ah, t'es là toi.

Joyeux Noël à toi aussi, Winter. Salut, William.

Salut, Argus. Bonne chance avec ça...

Ton cousin t'adresse un sourire poli. Au fond du couloir qui dessert les chambres et la salle de bains, il y a une échelle. Tu as toujours cru qu'elle menait au grenier, mais en la voyant tu es pris de doute: de l'eau s'écoule par la trappe. Ce qui explique l'état du costume de ton oncle. Ce qui est étrange, en revanche... c'est qu'il ne pleuvait pas dehors.

C'est quoi ce b...?

Nom d'une goule en slip, je vais te ratatiner tout ça, moi, tu vas voir!

Une voix grinçante s'élève depuis la trappe. Tu fronces les sourcils en la reconnaissant, avant de te tourner vers Paul:

C'est toi, papy? Qu'est-ce qu'il fout?

Ton oncle se penche vers toi, les mains dans les poches. Il a toujours ce sourire au coin des lèvres.

Il voulait faire tomber de la neige enchantée sur le toit. Pour faire plaisir aux petits, tu sais. Disons que ça a légèrement débordé par en-dessous?

Légèrement, hein?

Tu avises la pluie qui tombe en continu depuis la trappe du grenier, sans inonder l'étage heureusement; probablement que ton oncle ou quelqu'un d'autre a lancé un sortilège de sécheresse sur le parquet. Tu remontes les manches de ta chemise, avant de te donner un petit coup de baguette avec un soupir:

Impervius.

Une fois étanche, tu entreprends l'ascension vers le grenier. Les grommellements de ton grand-père se font de plus en plus répétés et lorsque tu passes la tête à travers la trappe, tu vois... la pièce aux prises avec une mini-tempête, des nuages magiques amoncelés contre le plafond. Le derrière d'un vieil homme dépasse d'une trappe sous le toit.

... papy.

Junior!

Le cri est étouffé par le grondement des nuages. Ton grand-père est occupé à traverser la trappe. Une fois de l'autre côté, il passe la tête à l'intérieur pour te crier:

Tu ferais mieux de te mettre à l'abri!

Qu'est-ce que tu vas faire sur le toit? C'est dangereux!

J'ai visé trop bas en voulant invoquer la neige enchantée. Maintenant elle est coincée sous le toit. Je vais attirer le nuage vers moi!

Quoi? Non, descends!

Tu es obligé de gueuler au moins aussi fort que lui. Ton grand-père lâche un petit rire amusé, avant de disparaître complètement. Typique. Il y a neuf ans, en entrant dans la maison des Poufsouffles, tu as compris d'où venait la grande majorité du caractère énergique et complètement imprévisible de ton grand-père. Blaireau un jour, blaireau toujours. Tu l'entends escalader les tuiles de la maison. Bordel, il va pas se fêler une côte mais se tuer, à ce train-là! Tu passes toi aussi la tête par la fenêtre. Derrière toi, tu entends quelqu'un monter à l'échelle. Ton oncle, probablement. Dehors, le ciel est bleu. Une voix criarde te pousse à baisser les yeux et tu reconnais la silhouette de ta grand-mère au fond du jardin. Les mains sur les hanches, Diana Catwright semble évaluer les dégâts de loin. Et vu la tête qu'elle fait, ils ne sont pas beaux à voir. Tu lui fais coucou quand elle te remarque. En guise de salut, elle crie:

Fais redescendre ton imbécile de grand-père, Isa!

Tu lèves les yeux au ciel, avant de prendre appui sur un escabeau pour grimper sur le toit. Tu n'es pas très assuré, n'ayant pas l'habitude d'escalader des maisons... contrairement à ton aïeul apparemment. Il a pris appui contre la cheminée pour lancer son sort et tu le rejoins, traversant à quatre pattes, sans grâce ni amour-propre, la distance qui te sépare de lui. Peu après, ton oncle monte jusqu'à vous.

Je m'en sortais très bien tout seul, les garçons!

On sait jamais...

Je me suis dit qu'Argus ne serait pas de trop. Il est très doué en sortilèges d'attraction, tu sais.

Tu te tournes vers ton parrain, surpris, mais pas trop parce que vous tenez tous les trois en équilibre sur une portion réduite du toit.

Oh, tu veux essayer cette formule?

Euh... de quelle formule vous parlez?

Tu bredouilles, encore perturbé par ce que ton oncle a dit. Toi, doué en sorts d'attraction? Bah, c'est vrai que tu aimes bien attirer des objets à toi, plutôt que de bouger ton derrière de grosse flemme pour aller les chercher. Mais comment a-t-il eu cette information? Et puis, de là à dire que t'es doué... Ta spécialité, ça reste les potions. La biologie magique, à la limite. Et l'astronomie, bien sûr, mais c'est davantage une passion qu'un talent à tes yeux. Paul t'explique qu'en répétant la formule utilisée par ton grand-père, combinée à un accio, il pourrait être possible de rappeler à vous les nuages magiques qu'il a créés. Tu leur rappelles un détail qu'ils ont peut-être oublié:

Reste le problème qu'ils font de la pluie et pas de la neige.

On peut pas les faire disparaître depuis dessous, de toute manière. J'ai essayé, la tempête est incontrôlable.

J'me demande bien comment t'as fait pour rater à ce point un sortilège pareil...

On ne plaisante pas avec les forces de la nature, Junior! ... et puis, je venais de me fâcher avec ta mamie.

Tu entends un petit rire soufflé, du côté de ton oncle, et te retiens de rire toi aussi. La situation est plus problématique qu'amusante. Pour le moment. On en reparlera quand vous ne serez pas tous trempés de la tête aux pieds. Ou écrabouillés dans la neige. Paul remonte ses manches et pointe sa baguette sur le toit, juste au-dessus de l'endroit où s'agglutinent les nuages ensorcelés. Ton grand-père fait de même et se retourne vers toi:

J'ajoute un accio?

Essaye Accio Maxima.

Ça marche!

Et en effet, ça fonctionne, avec vos trois baguettes combinées. Quand les nuages traversent le toit, ils sont toujours aussi gris et grondants, mais ils cessent petit à petit de lâcher de l'eau. Ton oncle marmonne une chose à laquelle tu ne peux que hocher la tête:

Sûrement une question de pression.

À défaut de pouvoir les faire disparaître, je vais lancer un sortilège de repousse pour les rendre invisibles aux yeux des Moldus, sinon tout le quartier va se poser des questions!

Mmh, je vais plutôt m'en charger, papa. Redescends avec Argus. En espérant qu'ils se calment petit à petit, sinon on sera forcé d'appeler la brigade des Accidents magiques. Je ne veux pas imaginer la tête de Wetherbee si on le dérange le jour de Noël...

Tu fais signe à ta grand-mère pour qu'elle sache que la situation est sous contrôle, avant d'aider ton grand-père à redescendre par la trappe. Une fois dans le grenier, vous lancez des Récurvite et des sortilèges de sècheresse pour nettoyer le sol. Vous vous apprêtez à descendre par l'échelle, quand ton grand-père s'immobilise.

Oh, j'ai un peu le vertige.

T'es pas sérieux.

Le regard que te lance ton papy t'informe que non. En bas, les voix de ta grand-mère et ta tante résonnent pour demander ce que vous faites et si le problème est réglé. Tu te frottes les yeux, agacé. T'es trop crevé pour gérer une crise pareille. Tu cherches une solution pour faire redescendre ton grand-père, trop acrobate pour son propre bien. Et soudain ça te vient: les escaliers des dortoirs des filles, à Poudlard, qui se transforment parfois en rampe glissante... Tu passes ta tête par la trappe pour prévenir les autres, avant de pointer ta baguette magique sur l'échelle:

Poussez-vous, là-dessous! Glisseo!

Et papy Argus Catwright descend du grenier en toboggan, riant aux éclats. T'espères, un peu tard, qu'il ne va pas glisser trop loin, se prendre un mur ou la rambarde des escaliers et se péter un bras. Tu tends l'oreille, mais n'entends aucun cri de douleur parmi les exclamations de surprise de ta famille. Paul te rejoins en fermant la trappe du toit et vous descendez chacun votre tour en glissant. Ça te fait presque rire, même si ton expression change du tout au tout quand tu te relèves, nez-à-nez avec le visage tiré à quatre épingles de ta grand-mère. Il ne fait aucun doute qu'elle a légué son expression naturellement sévère au plus âgé de ses  deux fils.

Isa Catwright! Elle attrape ton visage entre ses mains, ou plutôt l'écrase entre ses deux paumes et tu grommelles, en vain. Vous auriez pu vous tuer, tous les trois! Ne refaites jamais ça!

Derrière elle, tu croises le regard embarrassé de ton grand-père. Lui aussi, s'est fait remonter les bretelles. Lorsque tu réussis enfin à échapper à la poigne ferme de ta grand-mère, tu as les joues rouges et l'air échevelé. Tu annules ton sortilège d'imperméabilité et vérifie l'étanchéité de ton costume. C'est un succès! Derrière vous, Paul remet l'échelle en place. Tous les regards sont tournés vers toi, un peu trop appuyés à ton goût. Tu te recoiffes vite-fait en cherchant quelque chose à dire à part un hypocrite 'au fait, joyeux Noël'. De dépit, tu soupires:

On peut manger, maintenant?

En redescendant, tu trouves Amy, Billy et Jack dans le salon-salle à manger. Comme tu sais que ça va faire envie au plus âgé de tes jeunes cousins, tu l'informes:

J'ai fait du toboggan avec papy!

Le sourire en coin en prime.
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Sam 12 Jan - 17:14

Precious moments

Pendant que la crise météorologique était gérée au grenier par les trois hommes virils de la maison (William ne compte pas), Billy et son petit frère et sa petite sœur s'affairaient dans la cuisine. Le plus âgé s'occupe de gérer les stocks de couverts et de plats et de les répartir dans les bras de ses cadets, pour qu'ils puissent faire les allers-retours nécessaires entre la cuisine et la salle à manger improvisée.

"Mettez t-tout ça sur la table, on fera le placement après !"
"Chef, oui chef !" s'exécute Jack avec un petit salut militaire, emprunté à son frère quelques minutes plus tôt.

Leur travail d'équipe fonctionne, ils sont réglés comme du papier à musique. Mais après tout, ils se connaissent bien. Billy a toujours été plus proches de ses cadets que de ses aînés, à la fois dans l'âge et dans leurs activités préférées. Ils se connaissent bien et s'apprécient tout autant. Billy ferait n'importe quoi pour Jack ou Amy, qu'on se le dise. Même mettre la table alors qu'il y a de l'action au plafond !

"Je me demande co-comment ils s'en sortent... Allez, c'est la d-dernière pile !"

Il prend les dernières assiettes qui doivent être placées sur la table et ferme derrière lui la porte de la cuisine. Mamie a un chat glouton qui ne peut s'empêcher de toucher aux plats si on ne l'en tient pas éloigné... Le repas est presque prêt, il ne faudrait pas tout gâcher. Pendant qu'ils installent les couverts, leur mère réapparaît pour prendre le relais en cuisine et s'assurer que ses enfants n'oublient rien. À la fin, Winter, leur grande sœur, vient les aider pour placer toutes les chaises autour de la table, d'un coup de baguette magique. Winter a toujours eu un coup de poignet délicat, c'était ses professeurs qui le disaient, et "une belle magie". Billy aimerait bien qu'on dise pareil de lui, mais c'est un gros bourrin. Il n'y peut rien. Sa baguette le prouve assez bien.

"Jo-joli, Winnie !"
"Ahah, c'est juste un Wingardium Leviosa, Billy."
"Si moi je lance ç-ça, les chaises auront l'air d-de faire un arrêt ca-cardiaque", précise le cadet.

Winter lâche un petit rire amusé, avant de lui ébouriffer les cheveux. Quand il était petit, elle le faisait tout le temps. Ça faisait longtemps. Billy espère qu'elle ne va pas arrêter progressivement à mesure qu'il devient grand. Leur grand-mère rentre du jardin en grommelant que la situation est sous contrôle et quelques minutes plus tard, ils entendent des bruits précipités et des exclamations venus d'en haut. Billy s'approche des escaliers, quand ils redescendent tous, l'air plus ou moins fatigués ou contents. Son papy est radieux. Billy ne tarde pas à comprendre pourquoi :

"J'ai fait du toboggan avec papy", dit Gus avec un sourire en coin.
"Quoiiiii ?"

Il suit son cousin et le reste de la famille dans la salle à manger en le bombardant de questions :

"T-tu peux pas dire ça co-comme ça ! Comment ? Pourquoi ? C'était c-cool ???"
"Installez-vous, on va manger", dit Peggy en poussant Billy vers la chaise qui lui est attribuée.

Du côté des petits. Billy croise les bras sur la table et se penche en avant pour continuer de parler avec Argus, qui est assis de l'autre côté. Un jour, se dit Billy... un jour, je serais assis à la table des grands ! Le repas de Noël est servi : en entrée, il y a des petits fours avec du faux-gras parce que Winter est végétarienne ; une salade qui vient de la serre de mamie et des verrines aux champignons et aux avocats (séparément). Billy se gave déjà pas mal. Ensuite, le plat principal : des raviolis aux épinards et au fromage de chèvre, un gratin dauphinois et une sauce aux noisettes. Entre ça et la dinde farcie (pas vegan) qu'il a mangé avec la famille de sa maman hier, Billy est en train de faire exploser son estomac. Le dessert, enfin: bûche glacée à la noix de coco avec une pâte aux spéculoos. Billy se laisse tomber contre le dossier de sa chaise en détachant le premier bouton de son pantalon :

"J'vais mourir."
"Pas de faim, j'espère ?"
"Ahahaha très drôle papa. Je vais mou-mourir parce que j'avais p-pas fini de digérer le re-repas d'hier soir !" précise-t-il avec un rire sarcastique. "Mais p-plus sérieusement, je dois aller aux toi-toilettes."

Il se lève et rampe sous la table pour traverser tout le salon sans bousculer personne. On est vraiment très serrés, une fois que tout le monde est assis. Quand il revient, il sent comme des regards étranges posés sur lui. C'est bizarre. Il a juste fait pipi, pourquoi Amy et Jack le fixent comme s'il avait lâché une bombe nucléaire ?

"Qu-quoi ?"

Amy baisse les yeux en se mordant les lèvres. Billy reporte immédiatement son attention sur Jack. Il sait qu'il peut l'avoir au jeu du regard, lui.

"M... mais rieeen !" qu'il chouine, quand il comprend qu'il ne gagnera pas le duel.

Billy fronce les sourcils, suspicieux, et se rassied. Un bruit très gênant s'ensuit, puis des éclats de rire tout autour de la table : Amy et Jack sont pliés en deux au-dessus de leurs desserts, son père se cache - en vain ! - derrière sa serviette de table et, surtout, papy rit aux éclats à l'autre bout de l'assemblée. Billy grommelle et retire le coussin péteur caché sous lui, les joues un peu rouges.

"J't'ai bien eu, mon p'tit Billy !"
"Pfff ! Fran-franchement, p-papy... il f-faut te renouveler ! T-tu nous fais cha-chaque année la m-même blague !"
"Parce que ça marche à tous les coups ! Te vexe pas, l'an prochain, ce sera pour Junior", ricane-t-il en désignant Argus avec sa fourchette.

Billy éclate finalement de rire, incapable de garder son sérieux plus longtemps. Elle est un peu bizarre, sa famille, mais il l'aime beaucoup. Et son grand-père est complètement fou. C'est sûrement la personne qu'il préfère au monde... même si devenir la cible de ses plaisanteries a toujours quelque chose d'un peu flippant. Il est comme ça, papy Argus : à la fois attachant et très impressionnant.

Dans une tentative plus ou moins subtile de détourner l'attention sur des sujets plus matures, ou peut-être juste pour qu'on oublie qu'il avait ri comme un enfant de dix ans, Paul Catwright se racle la gorge et demande à son neveu :

"Alors, dis-nous mon grand... comment ça se passe, à Poudlard ? Ton DEMA avance bien ? Billy ne vient pas t'embêter ?"
"Hey !"
"Je me demande pourquoi on fait tout un plat des études de médecine. Ça ne doit pas être si difficile que ça, puisqu'Argus s'en sort si bien", fait Winter avec un petit sourire en coin. "Ou alors, c'est juste la médicomagie. Et la médecine des moldue est plus compliquée. Après tout, ils n'ont pas de baguettes !"
"J'ai toujours admiré la façon dont les Moldus s'en sortaient sans magie", commente Paul.
"C'est vrai, ils font des choses tout à fait incroyables, et sont parfois en avance sur nous, technologiquement parlant", renchérit Peggy.

Argus Sr. hoche la tête. Évidemment, se rappelle Billy, il a travaillé dans les artisanats magiques, tandis que Paul est dans la technologie magique. Ils savent de quoi ils parlent.

"Comme internet !" s'exclame le jeune Poufsouffle, désireux de s'incruster dans la conversation de ses aînés, même s'ils sont tous assis à l'opposé de la longue table.

Du côté de Jack et Amy, ça parle Disney et films de Noël. Ça l'intéresse aussi, mais il n'a pas envie d'être relégué du côté des "petits" toute sa vie. Il a bientôt quinze ans, bon sang !
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Sam 12 Jan - 18:38


La réaction de Billy est telle que tu l'attendais: parfaite. Tu ricanes un peu devant son impatience. Vous avez tout le repas pour discuter, tu comptes bien le faire mariner un peu… Déjà que ça promet d'être chiant. On t'a mis en face de ton oncle, mais entre Winter et William, ô joie. Au moins, l'aîné de tes cousins a la politesse de ne pas afficher clairement tout le mépris que tu lui inspires. La grande sœur de Billy te jauge sans sympathie en prenant la chaise à ta gauche et tu lui réponds par un sourire crispé. Welcome on the Awkward Train, I'm Argus, and we're going for a loooon' ride today! Heureusement que tu as toujours Billy dans ton champ de vision. Save me, Billy!

J'ai lancé un glisseo sur l'échelle du grenier, parce que papy avait trop le vertige pour redescendre.

Les entrées sont servies et tu lorgnes sans conviction sur le truc qui remplace le foie gras. Au moins, on n'a pas tué de canards pour ça. Mamie en fait des tonnes pour vanter les mérites de sa salade bio, cultivée avec amour (et un peu de magie, en cette saison) dans sa serre. Tellement bio que tu trouves un petit truc qui bouge entre deux feuilles. Oh oh…

Hey, Billy… regarde.

Tu mets la chose délicatement dans ta main et tu l'ouvres sous la table, derrière la chaise de Winter, pour qu'il voit discrètement de quoi il s'agit. C'est un bébé escargot.

Qu'est-ce que tu fais?

T'occupe, Winter.

Faut toujours qu'elle se mêle de tes affaires, celle-là. Tu te penches en arrière sur ta chaise, sans grand danger puisque vous êtes tellement serrés que ton dossier touche assez vite le mur dans ton dos. Tu tends le bras pour donner l'escargot à Billy, c'est lui le bon samaritain. Il saura mieux que toi quoi faire de ce rescapé de la salade. Ensuite tu finis ton plat en soulevant chaque feuille avec précaution, avant de les manger. Au cas où papa et maman escargots auraient suivis fiston dans l'aventure…

Le reste du repas se passe calmement. C'est presque agréable. Presque. T'es quand même coincé entre les deux cousins qui ne peuvent pas te supporter. Tu te concentres sur les plats, racontant la suite de l'aventure de papy et le toboggan à Billy, puis écoutant les autres discuter. Tu es toujours entre deux conversations, ça t'empêche de participer réellement à l'une ou l'autre, mais tant pis. C'est qu'un mauvais moment à passer. Et le dessert est déjà là, thank Merlin!

C'est très bon, Peggy.

Parce que t'es pas un sauvage (pas totalement), tu sais qu'il faut remercier les cuisinières, et on a assez parlé de la salade de mamie. C'est au tour de ta tante. Elle t'adresse un sourire et Billy se lève pour aller aux toilettes, se plaignant d'avoir trop mangé. Ben tiens… les gènes poufsouffles strikes again! Pendant qu'il est absent, tu vois ton papy se lever et fouiller dans une des commodes qui a été exilée contre les murs avec le reste des meubles du salon. Il en sort un objet rond, légèrement rembourré. Tu le reconnais instantanément mais tu fais mine de l'ignorer. C'est la meilleure chose à faire avec ton grand-père… Tu refuses d'être associé à un humour d'aussi bas étage.

Quand Billy revient de sa petite commission, évidemment, certaines personnes autour de la table ne peuvent garder leur sérieux. Tu captes le regard brillant de ton grand-père, l'œil amusé de ton oncle face à toi, qui fait mine de s'essuyer la bouche pour dissimuler un sourire… Ah, bravo les adultes, quelle bande de gamins! C'est ce qui t'amuse le plus, au fond, davantage que la réaction de Billy quand il s'assied sur le coussin péteur. Winter et William restent sérieux, évidemment ils ont un balai dans le cul, ta tante lève les yeux au ciel et ta grand-mère juge son époux de son air le plus sévère. Mais ça n'empêche pas ce dernier d'éclater de rire et d'embêter un peu Billy, avant de s'attaquer à toi. Tu hausses un sourcil en direction d'Argus Senior:

Euh, j'crois pas, non. Je regarde toujours où je m'assois.

Il en faudra plus pour t'impressionner! Mais tu ne doutes pas que ton grand-père saura trouver… Il faut bien que la douce folie de cette famille, latente chez certains, trouve son origine quelque part. Paul se racle la gorge et pose la question qui fait mal. Comment se passent les études. Putain, c'est parti. C'est l'ouverture du grand jeu que tu hais tant. Tu prends le temps de finir les deux morceaux de bûche glacée dans ton assiette avant de répondre.

Ça va.

T'aimes bien ton oncle, mais pas au point de lui tendre une perche. Depuis le temps qu'il te connaît, il devrait savoir les sujets qui fâchent. Tu racles ta fourchette dans ton assiette pour ramasser tous les morceaux de spéculoos, et Winter lâche une petite pique bien sentie. Ah, mais connasse! Qu'est-ce qu'elle en sait, putain? Ferme ta gueule, Winter. Est-ce que tu viens de penser ça à voix haute? Tu lèves les yeux. À en juger par les regards qui te sont adressés, oui. Tu ne prends pas la peine de t'excuser, encore moins te tourner vers elle:

Nan mais… avec amour, quoi. Ferme bien ta gueule, mais avec tout le respect et l'amour que j'ai pour toi.

Cette fois, tu lui décoches un regard et un sourire en coin. Don't try me, bitch. J'ai pas assez dormi pour supporter tes conneries. Les adultes enchaînent sur un autre sujet, pour détourner l'attention. Ça se sent très fort dans leur façon de parler, ils sont pressés de refermer la brèche. Surtout, ne pas déclencher la Troisième guerre mondiale. Ta cousine te lance un regard assassin, mais tu sais qu'elle n'a pas le cran de t'attaquer de front. C'est pas à Serdaigle qu'elle aurait dû aller, cette petite fourbe, c'est à Serpentard. T'es bien content qu'elle ne soit pas en neuvième année avec toi, putain. Ce serait épuisant. Au moins, Billy, il fait chier personne.

Et pour répondre à ton autre question, Paul, Billy ne m'embête pas. On ne se croise pas si souvent que ça. L'autre jour, on a... fait des potions ensemble.

Ce n'est pas tout à fait vrai, mais tu es curieux de savoir ce que ses parents savent ou non des activités illégales de leur fiston. Désolé, Billy! Ma trêve de Noël est à ce prix.
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Dim 13 Jan - 1:09

Precious moments


*Je vais l'appeler... Coco !* Qui ? L'escargot qu'Argus lui a confié, qui d'autre ? Coco l'escargot. C'est un nom parfait, se dit Billy. Ni trop masculin, ni trop féminin. Comme les escargots sont hermaphrodites, ça lui ira bien. Il doit se pencher de vingt centimètres sur la gauche pour atteindre les pots de fleurs posés devant la fenêtre du salon et glisser Coco dans la terre en attendant la fin du repas. Ensuite, il le ramènera dans la serre et retrouvera sa famille ! C'est la mission que le jeune blaireau s'est donnée ! Not the hero we deserve, but the hero we need...

Son autre objectif est de s'assurer que toute la famille passe un bon moment maiiis c'est un peu compromis. En même temps, qui a eu l'idée d'asseoir Gus et Winnie à côté ? Même Billy, qui ignore l'origine de leur inimitié, voit bien qu'il leur est impossible d'être en présence l'un de l'autre... Et personne ne l'écoute quand il essaye de s'immiscer dans la conversation qui a pour but de ne pas relever l'impolitesse d'Argus... Bon bah qu'ils se débrouillent tous seuls, hein ! On essaye d'aider, et voilà le résultat... Même son cousin, il a une drôle de façon de le remercier. Heureusement que Billy n'est pas susceptible comme Winter, il pourrait croire que Gus l'a trahi... Surtout, ne pas trop bégayer. Il sourit innocemment à l'assemblée :

"Euuuh bah ouais, je m'exerçais co-comme ça, no-normal, et Gus m'a aidé ! M-même qu'il a pro-promis de me con-conseiller à l'avenir et il-il a dit que j'pouvais l'appeler n'impo-porte quand si j'avais des que-questions !"

Il en rajoute à peine. Tiens, prends ça cousin ! Tu crois que je vais me laisser avoir ? Jamais ! Je suis un Catwright, moi aussi. On ne joue pas sans conséquence dans cette famille.


Le repas achevé, Billy, Jack et Amy sautèrent presque littéralement hors de table. Le premier rejoignit les serres pour déposer Coco l'escargot parmi les siens, les seconds partirent à la recherche du film de Noël le plus niais, dont le visionnage parachèverait parfaitement la journée en famille. Pendant ce temps, les adultes débarrassaient la table. Diana Catwright s'affaire dans la cuisine, la baguette à la main, pour empiler les assiettes dans l'évier, alors qu'elles attendent leur tour pour se laver. Peggy donne un coup de chiffon sur la table avant de s'éclipser pour ranger les bougies, les naperons et autres décorations dans un buffet de l'autre côté du couloir. Argus Sr. et son fils sont remontés au grenier pour vérifier l'état du nuage magique. Winter range les chaises en jetant des regards mauvais à son cousin. William est censé l'aider à remettre le salon en ordre en prévision de l'ouverture des cadeaux mais, sentant l'orage arriver, il a préféré s'éclipser.

"Ce n'est pas parce que tu t'es lancé sur un chemin trop difficile pour toi que tu peux rejetter ta frustration sur les autres, Argus. Tu n'avais pas le droit de me parler comme ça."

Elle abaisse sa baguette et deux chaises s'empilent mal en plein vol, avant de retomber mollement sur le sol entre eux deux. Elle les écarte d'un geste agacé. Il y a un tel boucan de porcelaine, de verre et d'argenterie dans la cuisine qu'on ne l'entend même pas.

"J'apprécierais aussi que tu me regardes quand je te parle. Il y a une chose qu'il faut que je te dise."

Elle croise les bras. Sévère et inflexible, comme sa grand-mère. Elle aussi, probablement, trop sensible.

HJ:


Dernière édition par Billy Catwright le Lun 14 Jan - 11:54, édité 1 fois
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 14 Jan - 0:03

HRP: tkt pas elle va trouver son maître je sais qu'elle est pipou avec Billy, c'est tout ce qui compte love


Mais c'est qu'il cache bien son jeu, le p'tit Billy! Il retourne ton petit mensonge contre toi en un rien de temps, et il en rajoute, en plus? Vas-y mollo, gamin... si tu en fais trop, ce ne sera plus crédible. Mais personne, autour de la table, ne semble s'étonner que tu aies proposé à ton petit cousin de l'épauler. Et pire: de te mettre à son entière disposition. Tu es forcé de reconnaître que sa petite pirouette était belle.

Ouais. Évite simplement de m'appeler quand j'dors.

C'est ta façon de dire: bien joué, Billy. Et de sceller un accord qui n'existait pas entre vous il y a peu? Vous finissez le repas sur un autre sujet, mais tu gardes ton cousin à l’œil. Partagé entre l'amusement et la méfiance. Il faudra que tu prêtes attention au petit blond, il n'en a pas l'air, mais il est fourbe! Ça te plaît bien plus que tu ne veux l'avouer. Ça te rappelle tes jeunes années... et ça ne plaît pas à grand-monde non plus, si tu en crois les regards que te lancent William et Winter. Tu les ignores superbement en reprenant une part de bûche. Tu n'as pas beaucoup touché à ton assiette, hier, à Poudlard. La fête était sympa, mais tu te sentais un peu seul sans tes quelques amis. C'était quand même marrant de partager la même table que tous les autres élèves demeurés au château, et les profs. Toujours intéressant de connaître les gens que l'on côtoie tous les jours dans un autre contexte. Y'en a une que t'es pas pressé de côtoyer de plus près, en revanche: c'est ta cousine. Une fois que le repas est terminé, chacun s'affaire de son côté. Tu aides ta grand-mère à ramener les plats sales dans la cuisine, mais elle t'en chasse assez vite pour se concentrer sur le sort qu'elle utilise afin de faire la vaisselle. Tant mieux, t'aimes pas laver des trucs. Quand tu reviens dans la salle à manger, Winter et William sont occupés à refaire d'elle un salon digne de ce nom. Mais le dernier cité disparaît assez vite... Tu le suis du regard, un peu agacé qu'il ne vous aide pas, mais reportes ton attention sur la table qui trône encore au centre de la pièce. Tu sais qu'il faut la démonter et la replier différemment pour la remiser au grenier. Tu sors ta baguette et tu commences à éloigner les chaises qui se trouvent autour de toi, pour faire de la place. Ta cousine fait voler d'autres sièges pour les empiler dans un coin de la pièce. Et elle te parle.

T'as envie de lui dire 'me cause pas', mais elle est lancée et tu sens que ça va vite t'emmerder. Tu lèves les yeux au ciel, mais tu te retournes pour répondre obligeamment à sa demande. Tu vas même jusqu'à la rejoindre au centre de la pièce, pour te mettre à sa hauteur. Là, tu la regardes bien en face. Contente? Non, bien sûr. Winter Catwright n'est jamais contente.

Te poses pas en victime, c'est indigne de toi. Tu savais très bien ce que tu faisais en me provoquant. C'est pas la peine de chialer après coup, faut assumer tes conneries, ma grande.

Tu te retiens de croiser les bras, pour ne pas apparaître dans une position défensive. C'est elle qui t'as attaqué, et elle profite que vous êtes seuls pour récidiver. Mais ce n'est pas une raison pour prendre tous ses coups sans broncher. Alors au lieu de reculer, tu te rapproches, encore. Jusqu'à ce que moins d'un mètre ne vous sépare. Tu as de la chance, avec Winter: elle fait ta taille. Lever les yeux pour l'insulter, ce serait carrément humiliant. Tu adoptes le ton de voix que tu as toujours quand tu décides d'être exécrable: doucereux. Tu ne fais jamais de compliments avec un air aussi mielleux, Gus: c'est pour ceux que tu détestes.

J'sais pas qui est le plus frustré de nous deux. T'as pas un copain, en ce moment? Tu devrais. Ça t'aiderait à évacuer toute ta tension, là.

C'est vulgaire, même pour toi, mais tu as décidé il y a des années de ne plus prendre de pincettes avec les gens qui te parlaient mal. Quand on ne respecte pas les autres, il ne faut pas s'attendre à être respecté en retour. C'était des conneries, ce que tu lui avais dit tout à l'heure: ferme bien ta gueule, avec tout l'amour et le respect que j'ai pour toi. Ces deux sentiments ne font pas partie de ton répertoire quand on parle de Winter. Ta contre-attaque se veut brusque et brutale.

Tu veux quoi?

L'un de nous deux va finir au sol, autant faire ça vite.
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 14 Jan - 12:07

HJ:
… euh. Cadeau ?

Elle n'apprécie pas, Winter, sa façon de lui parler. Sa façon de lui tenir tête. De se tenir bien droit devant elle et de la jauger avec sérieux et sévérité ; ce n'est pas Argus, ça. C'est le masque du type provocateur qu'il aime à se donner pour qu'on ne lui demande pas de comptes et qu'on ne remette jamais ses agissements en question. Elle en a assez. It's enough of your stupid bullshit, elle a envie de dire. Elle a envie qu'il lui montre qui il est réellement, parce qu'elle n'aime pas ce qu'elle voit là. Mais personne ne semble s'en inquiéter, à part William. Le gros lâche qui a quitté le salon il y a moins de cinq minutes, oui oui. Heureusement que c'est son grand frère. Et un ancien Gryffondor.

"T'es dégueulasse."

Winter a un mouvement de recul quand il l'insulte tout doucement. Là, tu vois Argus ? Elle reprend assez vite sa contenance pour te jeter un regard dégoûté. Ouais. T'es dégueulasse, Argus. C'est finalement elle qui croise les bras. Elle ne recule pas trop ; elle ne le montrera pas, mais tu lui fais un peu peur. Elle est comme toi ; elle veut en finir le plus vite possible.

Elle ne s'en rend pas compte, mais elle a serré sa baguette dans sa main, fort. Et elle la tient à la verticale, entre elle et toi.

"William est trop gentil pour te le dire, alors c'est moi qui m'en charge : évites de traîner avec notre frère." Nouveau regard dégoûté. Winter est encore blessée par la violence de sa répartie : "Je n'ai pas besoin de te dire pourquoi on ne veut pas que tu aies une mauvaise influence sur lui, n'est-ce pas ? Tu fais ça très bien tout seul, Argus."

Le dernier mot est jeté comme une insulte. Elle s'éloigne pour reprendre possession de son personal space. William, franchement... comment a-t-il pu la laisser gérer leur cousin seule ? Quel grand frère admirable ! Mais Winnie n'est pas entièrement insatisfaite de l'échange. Elle contrôle la situation. Ce n'est pas ce loser d'Argus Isa Catwright qui la fera reculer. Billy est capable du meilleur comme du pire pour ses petits frère et sœur. Winter aussi. Elle attend sa contre-attaque. Qui ne viendra pas : l'objet du conflit vient de débarquer dans le salon en sautillant.

"Hey, v-vous avez fini ? Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Jack et Amy sont derrière lui :

"Quand est-ce qu'on ouvre les cadeauuux ?"
"Quand le salon sera rangé. Aidez votre cousin."

Elle tourne les talons et laisse Argus seul avec ses cadets. Elle ne devrait pas, mais elle le fait.


Ils sont tous réunis dans le salon, à présent, pour le moment le plus intéressant de la journée… du point de vue de Billy, Amy et Jack évidemment.

"C-cette année, j-j'ai un truc pour toi, Willy !" dit Billy en sortant fièrement une petite enveloppe de sa poche.

La dédicace du professeur Blane, le héros de son frère. Ce dernier est ravi, Billy aux anges. Il s'assied au pied du sapin, qu'on a remis à sa place près de la cheminée. Il a meilleure mine, maintenant qu'il n'est plus sous l'effet d'un sortilège qui le faisait magiquement mincir pour faire de la place à la grande table. Les canapés ont retrouvé leur emplacement d'origine et avec des poufs, tout le monde peut s'asseoir. Billy reste tout de même sur le tapis, très moelleux, pas loin de la cheminée. C'est la meilleure place du monde pour ouvrir ses cadeaux.

"Oooh ! Un pull bo-botruc ! Merci mamie !"
"J'en ai tricotés pour tout le monde", annonce fièrement la grand-mère.
"Oh, joie..." marmonne Winter en enfilant le sien, motif centaure, par-dessus sa robe bleu ciel.
"Merci, mamie. C'est, euh… étrangement approprié ?"

Sur le pull de William, il y a un gobelin de Noël moche. Il est comptable au Ministère, alors il en connaît, des gobelins. Billy éclate de rire. Il est prêt à parier que Willy n'osera JAMAIS porter ça au travail.

"Ah, j'ai oublié l'étiquette pour celui-là… Le troll, c'est pour toi, Isa !"

De leur côté, Jack et Amy ont des pulls licornes assortis, aux couleurs inversées.

"Yes, on pourra les échanger !"
"Mais j'aime pas le rose…"
soupire Amy.
"Bah prend le mien alors, le bleu est dominant."
"Ouiii !"


Billy regarde son petit frère et sa petite sœur, attendri. C'est qu'ils grandissent si vite ! L'an prochain, ils auront l'âge d'aller à Poudlard ! Trop hâte ! Avec Gus en plus, ils vont faire un sacré quatuor de blaireaux (car la maison des jumeaux ne fait aucun doute). Oh la la, ça va être la folie… Billy est perdu dans ses pensées, un sourire béat sur le visage, jusqu'à ce que ses parents lui offrent son cadeau : une enveloppe avec son nouvel abonnement World of Warcraft.

"Yeeeeeaaaah !" Il lève les bras au ciel, comme un champion de foot moldu. Et puis, le doute : "J'espère que j'aurais le temps de jouer avec les B.U.S.E.S. … et les entraînements d'Hippoball…"

À croire qu'il a attendu près de quinze ans pour s'inquiéter de son avenir.
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Sam 19 Jan - 15:50


Sois honnête avec toi-même, tu as quand même eu un quart de secondes de remords après avoir prononcé ces mots. Tu as repensé à ta cousine qui à 11 ans te cassait déjà bien les bavboules, parce qu'elle jouait à la petite Miss Je-sais-tout, et qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de relever toutes tes petites erreurs, tes écarts de conduite. Tu sais que Winter n'est pas foncièrement méchante, et que son comportement ne partait pas d'une mauvaise intention, quand elle s'essayait à prendre la voix de ta bonne conscience. D'autres que toi auraient pu se servir de ses conseils pour avancer dans la bonne direction. Mais tu es susceptible, Argus, tu n'as jamais supporté l'idée qu'un autre que toi puisse te dicter ta conduite. C'est pour ça que tu t'entends si mal avec ta mère, et c'est pour ça que tu es exécrable avec Winter. Parce que vous n'avez plus 11 ans, et parce que ta cousine devrait assez te connaître, maintenant, pour savoir que ce n'est pas une chose à faire avec toi.

C'est marrant parce que t'as l'air de me dire ce que je dois faire. En fait.

Tu es toujours aussi calme, mais sa remarque t'as pincé au plus profond de ton cœur. Quoi, t'es pas assez bien pour côtoyer leur petit frère? Mais qu'est-ce qu'ils en savent, les deux coincés du cul? Et de quoi ils se mêlent? C'est pas parce que t'as été super chiant avec eux quand vous étiez tous ensemble à Poudlard que tu répètes le même schéma avec Billy. Billy n'a jamais essayé de te dire quelle conduite adopter. Billy est cool. Ouais. Le genre de cousin que t'aurait aimé avoir plus tôt dans ta vie. S'il pouvait se multiplier par trois et remplacer les deux cassos qui se croient au-dessus de toi, là…

Fais gaffe, certaines personnes supportent très mal les menaces. Mais j'imagine que t'avais juste oublié que tu tenais mal ta baguette.

Tu baisses les yeux sur la pointe de la baguette de Winter, qui est juste entre vous deux, à quelques centimètres près sous ton menton. Ta cousine reprend ses distances et tu ouvres la bouche pour ajouter, sarcastique, qu'elle ne devrait pas avoir peur de toi. Ou peut-être bien que si en fait. Mais Billy intervient, sautillant de bonne humeur et d'esprit de Noël. Tu ne réponds pas à sa question, laissant Winter se sortir toute seule du merdier dans lequel elle s'est fourrée. Tu préfères te détourner d'eux. Tu croises le regard de Jude sur les portraits au-dessus de la cheminée. Il observe la scène de sa photo en noir et blanc, l'expression dubitative. Tu ne peux pas le contredire. Alors tu te contentes de lever les yeux au ciel, l'air de dire: t'as vu comment c'est trop la joie, dans ta famille?

Il te semble qu'il y répond par un clin d'œil.

Le reste de la famille débarque dans le salon et c'est un nouveau round de faux-semblants pour honorer la traditionnelle distribution des cadeaux. Tu t'assieds sur un des poufs (parce que les poufs c'est pour les Pouffys), le plus loin possible de William et Winter. T'es près de ta grand-mère, et de papy Argus le fourbe. Il te lance un petit regard amusé, avec jeux de sourcils à l'appui. Tu le regardes sans comprendre. T'espères qu'il manigance rien de louche contre toi. T'adores ton grand-père, mais t'es pas d'humeur à rigoler.

Ouaah, un… agenda? Planneur? Merci, tonton…

Oui c'est moi le neveu pas organisé et tout le monde le sait… Au moins il essayait de t'aider. De façon moins brutale que les conseils mal placés de Winter. Tu ranges le premier cadeau dans ton sac, avant que ta grand-mère ne te mette un pull dans les mains. Un pull troll. Well done, granny. À moins que ce ne soit une idée de ton grand-père… tu comprends soudain son regard goguenard.

Bon choix…

T'avais pas l'intention de l'enfiler pour faire comme tout le monde, mais comme c'est un pull troll… et surtout, comme mamie te regardes avec impatience, tu t'exécutes. Tu retires l'épais cardigan et tu enfiles le beau pull brun sépia par-dessus ta chemise grise. Ton oncle se lève une fois les cadeaux distribués:

On devrait remonter pour surveiller l'évolution du nuage.

J'm'en occupe.

Tu avais besoin d'une excuse pour prendre l'air, et c'est parfait. On étouffe, ici. Tu remontes sans attendre au grenier, grimpes l'échelle et sors par la petite fenêtre sur le toit. À première vue, les nuages ne grondent plus. Ils restent en suspens au-dessus de la maison, tournoyant sur eux-mêmes dans un blanc-gris indécis. Tu ranges ta baguette, que tu avais sortie au cas où tu devais encore t'imperméabiliser, et tu t'assieds contre la cheminée pour te griller une petite clope. Franchement, tu l'as méritée. Tu jettes un œil ennuyé à l'écran de ton pineapple. Encore combien d'heures avant que ton départ soit considéré comme acceptable?
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Dim 20 Jan - 14:47

Up on the rooftop reindeer paws

Billy range ses cadeaux dans un coin et compare ses présents avec ceux de ses frangins. Tout le monde a eu un pull trop swag, même Argus, et il ne peut s'empêcher de rire en voyant le motif. Un troll ! Mais Billy est peut-être le seul à comprendre la référence à internet… Sa famille a beau être de sang-mêlée, on est quand même très très sorciers, chez les Catwright… Billy se rappelle encore combien il avait galéré pour expliquer à ses parents l'intérêt d'un "MEUPORG", comme ils disaient. Argh. Et maintenant, il reçoit des abonnements WOW pour Noël ! Time flies ! Billy est content. Il ne remarque pas tout de suite que ce n'est pas le cas de tout le monde. La mauvaise humeur de Winter, ça lui prend de temps en temps, pas de quoi s'alarmer. Il faut juste la laisser se calmer. Argus ? Argus est souvent renfermé sur lui-même, et même si son pull troll lui donne quelques couleurs, il reste avec sa chemise grise et morne en dessous. Billy aimerait que tout le monde apprécie Noël autant que lui et que les réunions de famille soient un bon moment pour tous, mais il comprend, en voyant Gus s'éclipser sur la première excuse venue, que ce n'est pas le cas.

"Tu veux regarder Hatchi avec nous ?" demande Jack.
"Oh non, pas encore Hatchi… tu sais très bien que tu pleures toujours à la fin", le coupe Amy.
"Ouais mais si tu le regardes avec moi, ça ira…"
"Euh, j'vous rejoins p-peut-être p-plus tard, m'attendez pas, ok ?"

Billy s'assure que ses petits frère et sœur sont occupés devant la télé avant de suivre à son tour le chemin qu'a emprunté Gus. Il galère sa mère pour atteindre la fenêtre sur le toit, mais une fois que c'est fait, il trouve ça cool : on a une vue d'enfer sur tout le quartier ! Billy est content de faire de l'hippoball, on a un peu moins le vertige une fois qu'on s'habitue à survoler le stade de Quidditch avec un cheval ailé...

"He-hey ! Qu-qu'est que tu fais ?" demande Billy en rejoignant son cousin près de la cheminée.

Il avise la cigarette dans sa main. C'est la première fois qu'il voit Argus fumer devant lui, et personne dans sa famille ne fait ça. À part William, depuis qu'il travaille au Ministère. Il dit que c'est parce que son job est stressant. Mais Billy a de la peine à imaginer que Gus soit stressé. Il a toujours l'air tellement calme. Mais son papa aussi, il a l'air calme, même quand il est agacé au fond. Il sourit tranquillement et l'instant d'après il gronde Billy, Amy ou Jack – parfois même William ou Winter quand ils font quelque chose qu'il n'approuve pas. Billy trouve qu'Argus a le même sourire.

"Tu t'ennuies ?"

Il s'assied à côté de lui et observe les nuages au-dessus de leur tête, puis la brume qui ne quitte pas le fond du jardin depuis ce matin.
Argus I. Catwright
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Dim 20 Jan - 17:05


Un moment de calme, c'est tout ce que tu demandais avant d'être forcé de reprendre la pièce de théâtre annuelle, dans laquelle tu tiens le rôle du mec qui ne sait pas où se mettre et qui ne connaît jamais son texte. C'était sans compter sur Billy. Il semble qu'aujourd'hui, c'est à son tour de te surprendre alors que tu ne veux pas être dérangé. Tu acceptes l'ironie avec philosophie; après tout, ça l'avait bien embêté, lui aussi, quand tu t'étais mis à fouiner dans ses affaires. Même si ç'avait été involontaire. Il te semble que, cette fois, la présence de Billy sur ce toit n'a rien d'involontaire. Tu désignes ta cigarette quand il te demande ce que tu fais et il s'installe près de toi. Est-ce que tu t'ennuies? Bonne question. Disons que ce sont les autres qui t'ennuient, plutôt. Est-ce que tu peux dire ça à Billy? Ce n'est pas de sa faute si des gens dans votre famille te font chier. Tu optes pour un compris.

J'avais envie d'être seul.

Tu lui jettes un regard pour jauger de sa réaction, avant de sourire:

Tu peux rester.

Tu manques d'ajouter: si tu parles pas, mais tu sais que c'est une demande irraisonnée avec lui. Alors tu te contentes de garder un moment le silence. Tu ne peux t'empêcher de remarquer que Billy est intrigué par la cigarette.

Tu veux essayer?

T'es prêt à parier toutes tes économies qu'il n'a jamais fumé. Et t'es tellement un role model que ça ne te gêne pas de lui proposer. Comme on dit, mieux vaut essayer des trucs louches en étant supervisé que seul ou mal accompagné. Et tout le monde sait que tu es de bonne compagnie, Argus. Fuck you, Winnie. Ton regard suit celui de Billy au fond du jardin brumeux. On voit la serre de mamie, d'ici. Tu te demandes si Billy a ramené le bébé escargot auprès de ses proches. Espérons qu'ils n'étaient pas dans d'autres salades, ou pire, dans les plats que le reste de votre famille a mangés... Tu tires une taffe et tu tournes la tête pour souffler dans la direction opposée à ton cousin, histoire de ne pas intoxiquer ses jeunes poumons purs et innocents.

Une idée te tourne dans la tête depuis ta dispute avec ta cousine. Elle sort sans même que tu n'aies le temps de réfléchir à ton interlocuteur, sans filtre, simplement dans l'honnêteté et la tranquillité du moment.

Parfois... je me demande ce que mon père penserait de tout ça. Ou Jude.

Ou tous ces gens qui jouent plus dans la pièce de théâtre annuelle. Tu ne crois pas que ceux qui partent veillent sur vous. C'est bien assez de leurs regards à travers des photos en noir et blanc défraîchies. Et ce n'est pas si mal, de se dire que où qu'ils soient, ils ne vous voient pas: ça veut dire que contrairement aux vivants, les morts ne vous jugent pas.
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Re: to our beloved ones (noël 2028) •• argus Lun 21 Jan - 14:36

Up on the rooftop reindeer paws


"J'avais envie d'être seul."

Ah, mince il s'embête avec tout le monde ? se demande Billy, avant de réaliser qu'il est un peu débile. Argus a envie d'être seul. T'es là. Tu gênes, Billy. Il initie un mouvement de recul, mais comme s'il lisait dans ses pensées, son cousin rajoute :

"Tu peux rester."

Il a ce petit sourire qui fait dire à Billy qu'il le taquinait. Ce petit sourire si semblable à celui de son père, et qui du coup le met bizarrement en confiance. Alors Billy sourit en retour et hoche la tête :

"O-okay !"

Il va se faire tout petit, promis, et laisser son cousin respirer ! C'est important. Tout le monde n'est pas à l'aise en société, Billy le premier, même si c'est différent avec sa famille. Il adore passer du temps avec eux. Argus est sûrement différent. Il n'est pas toujours présent aux réunions, et même s'il trouve cela dommage, Billy peut comprendre que tout le monde n'ait pas le même ressenti que lui. C'est triste, mais c'est la vie. Au moins, Argus ne le rejette pas. Billy est content de passer du temps avec lui, même si ce n'est que sur un toit, pendant qu'il fume une cigarette, et qu'ils ne parlent pas.

Argus remarque son coup d'œil intrigué, cependant, et demande :

"Tu veux essayer ?"

L'idée ne lui a tellement pas traversée l'esprit que Billy ne comprend pas tout de suite où son cousin veut en venir. Il regarde sa cigarette. Il regarde Argus. Il re-regarde la cigarette. Enfin, la lumière se fait dans son esprit… Billy lâche un "ooh" muet. Il ne réfléchit pas longtemps à sa réponse :

"Nan."

Ce n'est pas agressif, simplement très décidé. Il trouve que ça pue et ça ne le tente vraiment pas. En plus il paraît qu'on peut devenir rapidement accro ! Billy ne veut pas commencer à fumer à 15 ans et mourir à 60 ans d'un cancer du poumon ! Argus devrait savoir ça… il est étudiant en médicomagie. Le jeune Poufsouffle se demande pourquoi il fume, du coup. Bah tiens, il va lui poser directement la question :

"T'aimes ça, t-toi ? Je t-trouve que ça pue."

Là encore, il n'y a pas de sentiments négatifs dans sa voix, c'est juste poliment intéressé. Billy ne juge pas. C'est une de ses qualités.

"Parfois... je me demande ce que mon père penserait de tout ça. Ou Jude."

Ah, tonton John… Billy ne l'a pas connu, il est mort trop jeune. Dans un accident de voiture, paraît-il, avec Argus tout petit assis à l'arrière. Heureusement qu'il n'avait pas été blessé ! Mais ça devait être difficile de perdre son papa, surtout si jeune.

"T-tu te rappelles d-d'eux ?"

Billy n'est pas certain de ce à quoi Argus fait référence, quand il dit "tout ça". Voir son fils fumer ? Le voir assis sur un toit ? Ouvrir ses cadeaux de Noël ? Sentir son malaise ? Même Billy y est sensible, alors c'est sûr que si tonton John les voit de quelque part, là haut ou de l'autre côté du voile, il voit aussi tout ça. Peut-être qu'il encourage silencieusement Gus, mais qu'Argus ne l'entend pas. C'est compliqué, ces choses-là. Contrairement à Jude, tonton John n'a pas laissé de fantôme derrière lui comme trace de son passage parmi les vivants. Bien que Jude, ou plutôt son fantôme, ne se rappelle pas de celui qu'il était par le passé, alors lui demander son opinion serait tout aussi productif que de parler à tonton John. Mais Billy va y remédier un jour, c'est la mission qu'il s'est donnée. Il ne sait pas s'il peut en parler avec son cousin. Est-ce que ça l'intéressera de le savoir ? Billy n'a pas beaucoup avancé dans sa quête… C'est surtout décevant. Autant garder ça pour lui pour le moment. En revanche, il y a une chose qu'il peut faire pour Gus.

"Je sais pas ce que t-tonton penserait, je-je le connaissais p-pas. J'aurais b-bien aimé, j-je suis sûr qu'il était c-cool ! Papa m'a raconté qu'il faisait des in-inventions, comme papy." Typiquement Catwright et 100% un gage de qualité. "Et p-pour Jude, hum... tu veux lui d-demander ?"

Billy se retourne vers Argus, un petit sourire en coin. Il oscille entre la malice et le malaise très léger d'un garçon qui sait qu'il s'apprête à faire quelque chose de pas tout à fait conventionnel. La malice est là parce qu'il aime ça.

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