Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

Un père à Azkaban [RP SOLO][FLASHBACK]

Invité
Invité
avatar
Un père à Azkaban [RP SOLO][FLASHBACK] Jeu 3 Jan - 2:58


Il allait le payer.

Tu es un moldu, je suis un sorcier. Si j'en avais le courage, je te tuerais d'un coup de baguette. Non, je te ferais souffrir pour que tu puisses voir par toi même qui est au dessus, entre toi et moi.

***

L'atmosphère est tendue, tu ne sais pas trop comment entamer la conversation sans que ça ne dégénère. Alors, tu patientes silencieusement dans un coin du canapé en espérant qu'il le fasse. Qu'il te demande pardon ou qu'il vienne te prendre dans ses bras en avouant qu'il ne pensait pas un mot de ce qu'il disait. Et comme à chaque fois, tu lui accorderas le pardon. Tes yeux se ferment comme pour faire le vide, serrant ce coussin comme seul moyen de réconfort contre ta poitrine. Mais les insultes et les gestes de la veille ne cessent de tourner en boucle dans ta tête : car la douleur qui a heurté ta dignité et ton corps te le rappellent même lorsque ton désire de les effacer est profond. Tu veux toujours tout relativiser. Tu veux toujours tout pardonner. Parce que tu l'aimes. Parce qu'il t'aime. Et parce qu'il t'aime, il changera.

Tu observes attentivement Brandon du coin de l'oeil, ton petit ami moldu, qui semble faussement obnubilé par sa télévision pour éviter tout échange. Il était toujours en colère, tu le voyais à ses traits sévères dessinés sur sa peau. Son expression est dur et ferme. On pourrait presque y lire de la rancœur. Tes doigts abandonnent le coussin protecteur sur le côté (créant inconsciemment encore plus de la distance entre vous) et nerveux, tu finis par jouer avec ta tresse. « Je... » trop bas, trop étouffé. Il ne réagit pas. Alors, dans un élan, l'un de tes genoux vient écraser le cousin délaissé plus tôt pour t'élancer sur lui et l'encercler affectueusement de tes bras. Sa réaction ne se fait pas attendre : celui-ci te rejette sans ménagement, dans un geste qui se veut brutal. « A quoi est-ce que tu joues là ?! Dégage putain ! » et son attention replonge sur l'écran. Quelques secondes seulement et tu ne semblais plus exister. Si tout lui paraissait normal et quotidien, toi, tu voyais rouge. Il te manquait encore de respect. Ta dignité n'a jamais été autant jeté depuis que tu es à ses côtés. Tu étais fort et tu es devenu faible. Si faible. « ... » son attitude te laisse sans voix et le dégoût qui te gagne est immédiat. Il suffisait d'une fois de trop, pour que l'amour laisse place à la haine.

Tu ne sais plus quel est le bon comportement à adopter. Quels sont les bons mots à employer à son égard. « J'te déconseille de me calculer aujourd'hui si tu ne veux pas que ça pète comme hier. Évite, vraiment. » d'un coup, tu te lèves, le visage renfrogné. « Je fais un pas vers toi et tu me parles de cette manière ? Je ne suis pas ton punching-ball, en fait. Qu'est-ce que je t'ai fait ? » Le jeune homme de vingt ans se crispe, ses narines gonflent et sa main droite tremble de nervosité. « Ça recommence... Continue de jouer les victimes Socrate, c'est tout ce que tu sais faire. Ah, pleurer pour jouer les victimes ça aussi tu l'fais bien. Puis attention, c'est toujours moi le vilain dans l'histoire parce que toi tu dis jamais rien et tu fais jamais rien de mal, nan. Toi t'es le bon samaritain, t'es mère Teresa, t'es un ange. Maintenant, ferme la ou dégage mais j'peux plus et j'veux plus entendre ta voix pour aujourd'hui. Rentre chez toi. » Si tu pouvais applaudir, tu le ferais. Quelle audace. « Je crois que tu ne t'entends même plus parler,  ça me... débecte. Dis-moi... pourquoi es-tu comme ça avec moi ? Pourquoi n'es-tu pas le même avec les autres ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?! Tu crois que je mérite tout ça ?! Je te fais sentir supérieur ?! Ou bien c'est parce que je t'ai trop pardonné ? » « Je t'ai dit d- » Il se lève. « Pourquoi tout ce que je dis c'est dramatique mais lorsqu'il s'agit des autres ça n'est pas grave ?  Tu as soif de contrôler ma vie ? Tu trouves ça aussi normal de me descendre devant tes amis ? Pourquoi tu me rabaisses constamment comme ça ? Pourquoi tu fais ça ?! » Le jeune homme reste debout dans son mutisme et tu n'avais aucune idée de ce qui allait suivre. Les moldus sont différents, ne les côtoie pas, t'avait pourtant prévenu ton père. S'il le savait... « Je rentrerais bien chez moi, mais regarde ce que tu m'as fait : qu'est-ce que je vais dire à mes parents ?! QU'EST-CE QUE JE VAIS LEUR DIRE ?! QUE JE SUIS TOMBE D'UN ESCALIER ?! OU QUE MON MEC M'A FRAPPE PARCE QU'IL NE SUPPORTAIT PAS QUE JE LUI DISES SES QUATRE VÉRITÉS ?! ESPÈCE DE MALADE ! FILS DE PUTAIN ! » tu n'es plus maître de toi-même, hors de contrôle et possédé par la colère. Dans un élan de folie, tu te jettes et tes mains attrapent sa gorge, la serrant fermement. Enfin, la peur et le désespoir s'emparent des yeux du moldu. Tu veux lui faire payer cette perte de temps, lui faire payer toutes ces fois où il t'a menti et manipulé, toutes ces fois où il a osé lever la main sur toi même lorsque tu voulais simplement l'aider, toutes ces fois où... tu es revenu, tu as pardonné et pour toutes ces fois où tu as écrasé ta propre fierté, ta propre dignité pour lui. Comment as-tu pu autant fermer les yeux ? Comment as-tu pu excuser son attitude ? Comment as-tu pu te laisser manipuler ? Comment as-tu pu être aveuglé ? Comment as-tu pu l'aimer ? Comment as-tu pu déprendre de lui ? Comment as-tu pu le laisser t'isoler ? Comment as-tu pu t'en vouloir ?

Brandon saisit ta chevelure tressée, la tirant violemment en arrière pour se libérer une fois ton corps immobile. Lorsqu'il se redresse, ce dernier t'assène un coup de pied dans le ventre. DEGAGE. entends-tu à répétition. DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE.

***

Tu es un moldu, je suis un sorcier. Et si j'en avais le courage, je te tuerais d'un coup de baguette. Non, je te ferais souffrir pour que tu puisses voir par toi même qui est au dessus, entre toi et moi.

Tu vas me le payer.




I.


Un père à Azkaban [RP SOLO][FLASHBACK]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Londres-
Sauter vers: