[Flashback] niejednoznaczny związek | z Constance

J'ai le goût du bonheur et de l'amitié. L'amitié, c'est encore plus fort que l'amour. Les amours, ça se casse

Décembre 2028 ; avant les fêtes

Inocenty regarda l’heure affichée sur son téléphone. Ah… déjà. Il soupira, mais c’en était fini pour aujourd’hui, même si clairement, sa sale capacité à procrastiner les dimanches ne lui causait que des soucis – mais il était inutile de s’en plaindre après, tout était de sa faute.

Il fit quelques étirements pour terminer son entraînement et ne pas trop souffrir le jour d’après – s’il pouvait aussi ne pas souffrir du tout ça serait top.

Avec un linge mouillé, il essuya rapidement son corps de la sueur qui s’y était collée pour être un minimum présentable – hors de question d’arriver en retard alors que c’était lui qui avait proposé de faire un tour hors des murs du château – et il passa de l’eau sur son visage et dans ses cheveux. Avec ce froid pourri, il ne serait pas étonnant qu’il chope encore un truc, mais vraiment, il n’avait pas le temps. Un peu de déo, et hop, il était bien.

Il empira clairement son cas en ne mettant sur son corps que sa veste remontée jusqu’au cou, lui-même entouré par une écharpe. Son manteau descendait jusqu’en bas de ses fesses, mais il aurait obligatoirement froid. Il n’avait, en-dessous, qu’un collant de danse, particulièrement fin et moulant. Il ne trouva même pas le temps de remettre son t-shirt – de toute manière, il avait couru avec un peu avant, ça irait merci. Il enfila ses chaussures et sortit dans le froid.

Aïe, ça piquait. Pourquoi il n’avait pas pris de bonnet ?

Mais quand on aime, tout ça n’a pas d’importance ! Quel ami en or il était ! Il espérait obtenir des réponses satisfaisantes aux questions qu’il se posait toutefois.

Il trottina jusqu’au pont où il avait donné rendez-vous à Constance et s’arrêta, les mains fourrées dans ses poches où se trouvaient des bonbons. Il en prit un, sautant sur place pour tenter de se réchauffer. Il le porta à sa bouche, le mastiqua.

Il était vraiment con d’avoir de lui avoir demandé de venir ici, alors qu’il faisait bieeen froid et qu’il était presque à poil sous sa veste – coucou l’exhibition.

By Halloween

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décembre 2028

pourquoi devait-elle aller à l'extérieur par ce froid de canard, déjà? ah oui, inocenty lui avait donné rendez-vous. elle n'en connaissait pas le motif et pourtant, elle se vêtait de façon provocante comme à chaque journée depuis une semaine ou deux déjà. elle avait bien conscience que ça ne servait à rien puisque son manteau allait tout cacher, mais pour une raison inconnue, constance ressentait un manque qu'elle n'avait pas souvent éprouvé. il faut dire que depuis son arrivée à poudlard, elle n'avait pas pu assouvir ses besoins le plus primaires. et malheureusement, c'était le serdaigle qu'elle ciblait avec tous ses sous-entendus sexuels des derniers jours. elle n'en avait pas réellement conscience, toutefois.

elle s'assura de ne pas avoir trop froid et sortit à l'air frais qui la fit enfoncer sa tête dans ses épaules, son foulard masquant son cou du léger vent froid. elle prit son temps pour se rendre jusqu'au lieu du rendez-vous, c'est-à-dire, le pont. lorsqu'elle arriva sur le lieu choisit, elle ne fut pas réellement surprise d'y découvrir qu'inocenty y était déjà. un sourire étira ses lèvres peintes d'un rouge vif et elle s'avança vers lui. il était légèrement plus petit que la demoiselle, de deux ou trois centimètres, mais ça ne lui dérangeait pas, à constance. c'est étrange de dire ça, mais elle prenait réellement tout ce qui passait. ce qui ne rendait pas son image très belle, à vrai dire, mais elle s'en fichait.

- inocenty. de quoi voulais-tu me parler?

pas la plus belle façon de saluer, mais constance était tellement tendu et son coeur tambourinait dans sa poitrine. probablement à cause de l'anticipation qu'elle ne pouvait pas refouler à ce moment.© 2981 12289 0

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Et les minutes passaient, et Inocenty, gentlemen qu’il était, regrettait presque d’être arrivé à l’heure. Il aurait pu se rhabiller, clairement ! Mais hors de question de le faire maintenant qu’il était sur le pont. Déjà parce que si quelqu’un passait, c’était pas hyper sexy, mais en plus, il risquait de se transformer en bloc de glace.

Enfin, son amie arriva mais il ne la salua pas d’une façon bien plus polie. Il décida de l’enfoncer un peu, juste par jeu – et aussi parce que c’était la vérité et qu’il fallait qu’elle sache sa présente souffrance !

« Ah Constance ! Enfin ! Tu sais que je suis carrément en train de me geler les balls pour toi ? Je suis un ami en or tu trouves pas ? »

Bon l’inverse devait être aussi vrai, mais en attendant, c’était lui qui attendait, non mais ! Il lui tendit son paquet de friandises avec un sourire.

« Ah ouais. Bon, je vais être clair car j’ai vraiment froid mais je voulais aussi un endroit où on serait vraiment seuls car je veux pas que les gens m’entendent et j’aime pas hausser le ton quand je parle de choses sérieuses. Hum… tu es sûre que ça va ? »

Il reprit lui-même un bonbon qu’il engloutit avec gourmandise.

« Je te trouve bizarre ces derniers temps. Tu t’habilles pas pareil, c’est bizarre. Tu me regardes bizarrement aussi. Je veux pas que tu attrapes froid, et j’aimerais savoir si j’ai fait quelque chose qui t’aurait contrariée. Ce serait vraiment pas cool tu vois parce que moi, je t’aime bien. Et j’aime pas trop me disputer avec les gens. »

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sa salutation n'est pas bien meilleure que celle de la demoiselle et ça la fait sourire. elle passe sa main dans sa chevelure pour les écarter de son visage et ainsi mieux voir son interlocuteur. inocenty, d'ordinaire, elle ne fait pas plus attention à lui que ça, mais ces derniers temps, elle ne comprenait pas son corps et ses hormones dégénérées. elle l'aimait bien, le serdaigle, mais pas dans ce sens-là. sauf qu'à force de détailler son visage, ce soir, elle n'a qu'une seule envie: n'en faire qu'une bouchée. elle n'arrive pas à comprendre pourquoi.

- tout un ami, oui.

il y a un soupçon de sarcasme dans son ton, car pour sa part, elle ne ressentait pas la morsure du froid, bien trop éméchée par son désir. en vrai, elle aurait voulu se faire declan, mais il lui semblait inaccessible, alors elle devait se noyer chez quelqu'un d'autre. et le blond lui faisant face lui semblait un bon compromis.

- hm... pourquoi ça n'irait pas?

elle disait ça, mais constance pouvait ressentir une certaine pointe de panique à l'idée qu'il ait pu remarquer ce genre de choses. toutefois, cela ne dura pas longtemps et, dans tes talons, tu t'approches un peu plus de lui. elle mourait d'envie de faire glisser ses doigts sur sa peau. puis elle remarqua qu'il lui avait tendu un sac de bonbons. pas du tout friande de sucreries, elle repoussa doucement sa main et le contact l'électrisa. elle haussa un sourcil face à ses paroles et gloussa de rire quelques instants.

- je ne suis pas fâchée contre toi. c'est juste que... tu me sembles bien plus...

elle est si près de lui que leur souffle s'entremêlent.

- ...séduisant.

ce n'est qu'un murmure essoufflé par son désir de se faire toucher. elle n'allait pas lui avouer s'être éprise d'un homme qui n'en a rien à faire d'elle.© 2981 12289 0

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Alors là… ALORS LA. Inocenty était en train d’halluciner com-plè-te-ment. Dans sa tête, ça fit un gros « boum » avec plein de petites paillettes d’incompréhension. What the fuck. C’était du rentre-dedans direct là, il n’était pas en train de rêver ? Non mais parce qu’on savait jamais ! Lui il draguait, il le savait – enfin pas Constance, il l’appréciait pour d’autres raisons et n’avait jamais songé à ce genre de choses avec elle – mais quand les autres tentaient de le séduire, il était directement bien plus aveugle ! Il déglutit difficilement, alors que ses mains devenaient moites. Il était rarement confronté à ce cas de figure, et ne savait pas bien comment réagir.

« Heu… moi ? Séduisant ? Tu rigoles j’espère ? »

La fille était magnifique, le genre de meuf inaccessible – bon sa copine aussi était de prime abord inaccessible, mais ils se connaissaient depuis longtemps ok – qu’il ne pouvait même pas imaginer toucher avec le bout de sa baguette magique – drôle d’idée aussi. Il se trouvait un peu moche à côté d’elle, et surtout petit. Enfin, bien sûr que non qu’il n’était pas moche – sa place ne serait pas en tutu sinon, devant des milliers de spectateurs – mais… wait, y’avait toujours bien mieux. Et les filles en général, elles préféraient des gars bien plus grands et masculins que lui.

Il pencha la tête sur le côté, leur proximité le mettait mal à l’aise.

« Tu as bu quelque chose ? Tu dois vraiment pas te sentir bien pour me dire ça à moi alors qu’il y a des beaux gosses partout dans l’école ! Tu es malade ? Je te porte sur mon dos si tu veux, on va à l’infirmerie. »

Il était trop gentil. Et intérieurement paniqué.

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il était surpris, mais elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. elle lui faisait carrément du rentre-dedans en ce moment. il avait raison, qu'est-ce qu'elle lui trouvait, au juste? elle n'en avait aucune idée. peut-être était-elle victime d'un mauvais sort ou avait-elle bu une certaine potion par mégarde, mais ce qu'elle ressentait était authentique. elle voulait plus et malheureusement pour lui, c'est inocenty qui en subit les conséquences. la suite des pensées du blond la fit sourire. oui, il y avait bien des beaux gosses au sein de l'école, mais elle ne savait pas pourquoi c'était sur inocenty qu'elle avait arrêté son choix. ou peut-être ne l'avait-elle pas choisi, justement? oh, elle fantasmait sur declan qui était bien plus beau et masculin que le bout d'homme qui se tenait devant lui, mais elle n'arrivait pas à se l'approprier comme elle le voudrait. inocenty était une proie facile et l'un des seuls qu'elle a rencontré jusque-là qui pouvait potentiellement accepter une telle chose venant d'elle.

- certes. mais tu serais vraiment contre un peu de temps dans mes bras?

elle ne pouvait pas croire qu'il lui résiste. elle était belle après tout. un peu trop consciente de sa beauté, peut-être.

- et je vais bien, j'ai juste envie de... relations intimes.

son sourire était éloquent, alors qu'elle détaillait son visage dans l'attente d'une réponse.© 2981 12289 0

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Il avait besoin d’un siège là, car il allait s’écrouler. Enfin, ses jambes ne flageolaient pas encore, mais c’est parce qu’il faisait preuve d’énormément de retenue. Hors de question de se montrer sous un visage de fillette devant cette nana ! Il recula légèrement pour s’appuya contre la rambarde – en jetant un coup d’œil dans son dos car il n’était pas non plus rassuré par la solidité de ce truc. Et réfléchit, suçotant un de ses pouces plein de sucres, scrutant le visage de la demoiselle.

Il devait faire un choix, mais lequel ? Bien sûr, ça ne lui demanderait pas beaucoup d’efforts de coucher avec elle – ce n’était pas comme si elle lui ordonnait de courir le marathon parce qu’elle voulait maigrir pour être au top pour les fêtes ! Alors là il aurait dit non directement – mais… c’était son amie. Il l’appréciait beaucoup, il ne voulait pas que leur relation change après ça.

Puis il se rappela qu’en Pologne, sa meilleure amie était aussi celle avec qui il était, pour tous, en couple même si ça n’était qu’un jeu pour eux. Et ça ne les empêchait pas après d’aller faire un bowling – de se disputer car il gagnait assez souvent – ou de faire une bataille d’oreillers. Après l’amour, oui, c’était arrivé.

Alors pourquoi pas ? Hm, ça faisait aussi un moment qu’il n’avait plus eu de rapport, ça le tentait pas mal. Même si les vacances et son cher pays n’étaient plus très loin.

Il sourit et attrapa la main de la jeune fille qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.

« T’aurais dû me le dire plus tôt, j’aurais apporté des fleurs ! Allez, j’accepte bien parce que c’est toi ! »

Il lui fit un clin d’œil. Il stressait comme pas possible, peur de ne pas être à la hauteur alors qu’il n’était plus vierge depuis longtemps, mais il était hors de question de revenir en arrière.

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constance, elle ne pensait plus à rien d'autre qu'à ce moment. les images défilait dans sa tête à une vitesse folle, faisant s'accélérer ses pulsations cardiaques. on pourrait aisément la qualifier de croqueuse d'hommes à se rabattre ainsi sur le premier venu. cependant, inocenty n'était pas un simple inconnu, il était son ami et elle ne pensait pas du tout qu'un peu de sexe détruirait leur relation amicale. en fait, elle n'y songeait même pas un seul instant. son attention était fixée sur le visage du blond qui semblait combattre ses démons intérieurs. devait-il ou pas? était-ce bien ou non? constance, elle, elle s'en fichait beaucoup. son hésitation la fit sourire. il l'amusait beaucoup et elle ne doutait pas vraiment être déçue par ses performances au lit. de toute façon, malgré ce que l'on pouvait en penser, elle n'était pas bien difficile à satisfaire sur ce plan. à moindre de craindre vraiment beaucoup, mais sinon, elle apprécie cette activité sous tous ses angles.

la réponse positive du serdaigle ainsi que son baiser sur le dos de sa main la fit sourire de plus belle et l'incita à faire un pas de plus afin de combler totalement la distance entre eux. elle commence d'abord par déposer un léger baiser contre ses lèvres avant de souffler quelques paroles.

- que la fête commence.

et elle scelle leurs lèvres tout en pressant son corps contre le sien. sa langue se fait insistante afin de franchir la barrière de ses lèvres. constance, elle embrasse toujours comme si c'était la dernière fois de sa vie qu'elle le faisait. et elle fait ça bien. lorsqu'elle rompt enfin l'échange, son souffle est court. elle entrelace leurs doigts et l'attire à toute vitesse vers le château afin de trouver un endroit plus chaud pour passer à l'action.

***

elle est à bout de souffle, en sueur, mais surtout, satisfaite. un sourire ourle ses jolies lèvres dont le rouge s'est un peu étendu, mais elle ne regrette pas d'en avoir marqué à plusieurs reprises la peau d'albâtre du jeune blond à ses côtés.

- bordel.

c'est tout ce qu'elle avait à dire. pas son meilleur coup, mais nettement un bon. ils avaient profité du corps de l'autre à plusieurs reprises, jusqu'à ce que constance soit pleinement comblée.

- j'espère que t'as pris autant de bon temps que moi.

et elle ricane doucement, revenu à son état normal. elle ne ressentait plus la pression de ce manque énorme qu'elle repoussait sans cesse depuis son arrivée à poudlard.© 2981 12289 0

J'ai le goût du bonheur et de l'amitié. L'amitié, c'est encore plus fort que l'amour. Les amours, ça se casse

Il n’eut vraiment plus le temps de regretter le choix qu’il venait faire lorsque la jeune femme rompit le faible espace entre eux pour joindre leurs lèvres dans une parfaite union qui le laissa frissonna de satisfaction et de désir. Il avait de quoi se réchauffer un peu, il avait peut-être parlé un peu trop vite. Il n’attendit pas pour lui rendre son baiser et se laissa entraîner vers le château, le rouge aux joues – heureusement caché par l’obscurité de la nuit.

Pourvu qu’il ne se prenne pas les pieds dans une branche, ça serait le pompon.

~

Peut-être qu’il ne se serait pas entraîné, finalement, s’il avait su que la situation prendrait de telles proportions, car il en avait demandé beaucoup à son corps en une seule soirée ! Mais ça en avait vraiment valu la peine.

Allongé à côté de celle qu’il venait de combler, assez content de la tournure des événements, il paressait pour se remettre des efforts qu’il avait fournis. Il ne faisait jamais les choses à moitié, lorsque qu’il était dans une telle situation, quitte à s’en briser les reins. Il ne voulait pas qu’on pense qu’il était un piètre amant. Et le point de vue de son amie était particulièrement important à ses yeux.

Elle ne semblait pas s’en plaindre, tant mieux.

Même s’il n’y avait pas eu d’amour dans l’acte – de toute manière, il n’avait jamais fait ça par amour, il donnait ou se donnait, à cent pour cent, mais jamais avec la force des sentiments – il avait grave kiffé ce moment d’intimité qui avait duré, duré pendant il ne savait combien de temps ! Des heures, peut-être ! Et il n’était pas peu fier d’avoir tenu le choc jusque là !

« Hm, laisse-moi réfléchir, lui répondit-il avec un sourire en coin, légèrement moqueur. C’est sûr que tu as trop insisté pour me tirer dans ton lit ! »

Il rit légèrement et se pencha pour l’embrasser chastement. Il se comportait avec elle presque comme avec sa meilleure amie restée au pays. D’une façon totalement complice, où le but était de passer un bon moment ensemble, tout simplement. Il lui fit un clin d’œil.

« T’es ma pote, et tu sais bien qu’en tant qu’ami dévoué je ferai n’importe quoi pour ne pas te décevoir ! J'espère que tu connais ta chance ! »

Il rit, bêtement. Mais la soirée avait vraiment été fun.

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