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Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini]

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Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Jeu 11 Mai - 22:51

First Song
Quelle sera la prochaine note ?
Le temps est couvert. Tu entends presque l'orage qui se rapproche. Ce doux son qui fait te fait frémir de plaisir. Tu adores la pluie. L'orage encore plus. Les fenêtres sont inondées. Tes yeux ressortent avec ce temps grisonnant. Tu soupire puis tire les rideaux. Comme si c'était ta demeure. L'obscurité laisse entrer un  petit faisceau lumineux qui éclaire la pièce de tel sorte à ce qu'on ne voit seulement les silhouettes. Tu t'avances sans bruit dans la pénombre, te plaçant devant cette vieille cheminée qui a servi il y a bien longtemps. La poussière a envahi les lieux de fond en comble. Un canapé rouge bordeaux était placé juste derrière toi, face à l'âtre que tu contemple. Il y a plusieurs cadres photos rongés par la poussière au dessus de la cheminée. Tu passe tes doigts fin et pâle sur l'écume qui s'était formé avec le temps.

Ta silhouette est bien dessinée dans l'obscurité. Ta cape noir laisse ressortir le vert émeraude de ta capuche. Tu es inévitable. Mais pourtant tu ne cherches pas à te cacher. Tes cheveux blanc orne ton épaule gauche laissant paraître un attrape rêve sur ta nuque. Tu es bien fade aujourd'hui. Tu n'as goût à rien. Les cours t'ont ennuyé et le repas de midi ne te donnait pas envie de manger. Tu es mince Moon. Chanter sur scène et gratter une guitare ne te donnera pas de muscle en plus. Tu n'as pas besoin d'être robuste. Finalement ta baguette fais bien l'affaire. Heureusement que Vénus t'a forcé à manger le cake qu'elle avait dans son sac, sans ça tu serais à l'infirmerie à écouter les vieux conseils de l'infirmière. L'air caresse ta peau lentement. Tu soupires à nouveau, lorsqu'entre deux portrait tu vois la statuette d'un loup. Tu la prend dans tes mains observant chaque détails de cette dernière. Tu te demandes qui a bien pu confectionner cette magnifique sculpture. Tes mains se serrent sur l'objet repensant au moment où tu en es devenue un. Loup. Tes yeux fermés, tes sourcils froncés. Puis tu reviens à la réalité. Tu jettes un dernier regard à la statuette avant de la remettre à sa place.

Au moment de la poser, tu sens une odeur familière. Ton visage tourné de profil vers la droite, légèrement incliné vers le bas, tu observes du coin de l’œil la personne qui vient de faire son entrée. Un sourire apparaît au coin de tes lèvres. Puis tu retourne ta tête vers la cheminée. Le regard vide. Ce sourire machiavélique qui s’agrandit. Quelle magnifique sourire que tu as là. Tu inspires doucement.

Tu as fini par venir alors.

Tu préfères rester dos à lui pour ne pas voir ce visage que tu es tant. Tu allumes une bougie qui se trouvait à côté d'un portrait. Puis une autre qui se situe à l'opposé de la première. Les flammes font apparaître ton ombre jusqu'à lui. Tu le sais. Ce n'est pas la première fois.


Dernière édition par Moon B. Vaughn le Mer 31 Mai - 7:18, édité 1 fois
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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Ven 12 Mai - 12:39


Beg me.

 

 
Tu as faim, tu meurs de désir Earl. Tu as besoin de passer tes dents sur quelqu'un, tu as besoin de te défouler, tu crèves presque de l'intensité du besoin que tu éprouves. Et dans ces situations, tu sais toujours où aller.
Le dortoir étant vide, tu prends le chemin vers Pré-au-Lard. C'est toujours là que vous vous retrouvez. Deux bêtes affamées, sauvages. Haineuses l'une de l'autre mais nécessitant la violence mutuelle pour se gorger d'énergie. Pour profiter de l'impatience charnelle de l'autre.
La Cabane Hurlante est toujours chancelante, abîmée. Tu pénètres les murs abandonnés, silencieux, calme. Tu sens qu'elle est déjà là, son aura imprime les murs et te donne envie de tuer, de déchirer la chair à mains nues.
C'est sans bruit que tu apparais dans son dos. Son profil t'est dégagé, tu vois sa joue, sa pommette haute. Tu ne la trouves pas magnifique, mais elle t'attire. Peut-être car derrière l'impure sorcière se cache une créature plus sauvage encore, et ça, ce monstre, ça t'excite, ça te rend impatient et imprévisible.
Elle te parle, elle t'a senti. Tu es toujours contemplatif de l'incroyable étendue de ses sens.
Tu t'approches lentement, le visage impassible. Elle ne bouge pas, elle est patiente. Tu veux qu'elle te supplie, qu'elle tombe à genoux pour quémander ton attention. Mais pour ça, tu dois lui donner envie, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, jusqu'à ce qu'il ne reste que violence et désir.
Ses cheveux blancs sont dégagés sur son autre épaule, alors tu te penches, respires son odeur rance, amère. Tes lèvres effleurent son épiderme fin et tes mains caressent à peine ses hanches. Tu veux te faire désirer Earl.

J'ai besoin d'une cavalière pour le Bal.

C'est ton excuse pour être venu ici, une promesse si elle accepte ce qui n'est pas une demande. Tu te recules, tu regardes par la fenêtre à moitié cachée. Un éclair t'aveugle et la foudre frappe, faisant trembler les murs, faisant hurler le vent sous le toit ébranlé. La souffrance de la nature t'émeut et tu frissonnes. Tu retires un plaisir malsain de la météo, autant que d'être avec elle. Avec cette serpentarde dont tu connais chaque courbe par cœur, imprimée au bout de tes doigts qui ont tant de fois parcourut sa chair. Tu la connais, mais tu la détestes. Car elle porte une baguette à ses côtés et se pavane avec comme un paon fier de son plumage.
Mais sans le bout de bois, elle ne reste qu'une femme, fragile, amère, grossière et pathétiquement naïve.
Pourtant tu sais que derrière se cache un animal, un loup, une créature immorale, inhumaine. Et c'est peut-être pour cela que sa présence ne t'importune pas autant que celle des autres femmes de ta maison.
Car tu la considères ton égale. Une égale dont le côté animal t'attire et t'appelle en écho au tien.
Sauf que ton côté animal à toi Earl, n'est pas maîtrisable.
Tu es comme l'orage.
Imprévisible.
 

 
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Dernière édition par Earl Grace le Dim 14 Mai - 12:42, édité 2 fois
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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Sam 13 Mai - 23:51

Supplies-moi
Tu es calme et tu ne penses à rien. Tu écoutes seulement son souffle, ses pas. L'air qui s'entrechoque sur vos deux corps bouillant. La pièce ne dégageait pourtant pas une grande chaleur. Mais tu n'es pas concentrée sur le climat. Ton attention se porte sur la pression de l'air qui diminue de plus en plus qu'il s'avance. Vos corps ne sont qu'à seulement quelques millimètre l'un de l'autre. Tu reste pourtant imperçable, inaccessible. Il connait tes parties sensibles et insensibles. Il sait tout de toi Moon Vaughn. Pourtant ce soir tu ne sautes pas sur le gibier. Tu restes patiente. Tu dégustes. Ses lèvres caressent presque ta peau clair et frêle. Ses mains au niveau de tes hanches déclenche tout de même quelque chose de sauvage en toi. Le réveillant tout doucement.
Tu frissonnes. Te mords la lèvre inférieur. Observant tout ses gestes. Restant attentive au moindre mouvement. Tu n'as qu'une envie, seulement il faut savoir se vendre dans la vie. Il t'annonce qu'il a besoin d'une cavalière. Lui. Earl Grace. Le moldu impassible. Le moldu inaccessible. Celui que tu hais plus que les autres. Earl le moldu de serpentard. Il a besoin d'une femme avec qui aller au bal de l'école. Sa réflexion te fait hausser un sourcil. Un soupir moqueur sort de ta bouche.
Mais tu n'as personnes avec qui y aller non plus. Il y a quelques garçons qui ont tenté. Mais ils ont très vite échoué. Tu les as tous envoyé balader. Aucuns n'avait ce qu'il fallait pour te convaincre. Et puis tu comptes y aller seule ou peut-être t'abstenir. Les soirées comme ça te font ruminer. Il y aura tellement de moldu, de cracmol, de première année... Tu n'aime pas le sur-plus de monde. Tu es asociale dans ce genre de soirée. La sueur qui colle à la peau, les gens qui te bousculent, la bonne humeur collective. Rien que d'y penser, tu en as mal à la tête.
Tu l'observes. Il a l'allure d'un serpentard. Tu n'irais pas jusqu'à dire que tu le trouves beau. Car ce n'est pas le cas. Le fait qu'il soit moldu l’amoche. Mais cette attraction qui se ballade entre vous est tellement puissante. Tu inspires.

Je n'ai pas de cavalier non plus.

Tu regardes dans la même direction que lui. La maison en elle même n'est pas stable. Lorsque l'éclair la fit trembler, tu ne bronchas pas. Tu restes las. Cela ne t’atteins pas. Puis tu te retourne face à lui sans le regarder. Tu lui arrives seulement au menton. Ses bras sont grands et musclés. Ses doigts sont longs. Tu ne veux pas lever la tête. Tu ne veux pas le regarder. Lui et son air de poussin. Des cicatrices énormes le traverse. Et tu le sais. Tu l'as entendu. Il a fait par accident ce que tu voudrais faire consciemment. Ce sang sur ses mains, c'est probablement ça qui t'attire. La haine et le mépris ne sont que secondaire. Tout comme toi Moon, il est un monstre pour son espèce. Il a caressé tes cicatrices. Goûté au besoin du loup affamé.

Je peux t'y accompagner si tu le souhaite.


Tu murmures. Tu pries pour qu'il n'ait pas entendu. Mais évidemment qu'il a intercepté ce que tu lui as dit. Vous êtes seuls. Ton corps, que tu retiens tant bien que mal, attiré par ce dernier. Est-ce l'attraction qui te fait dire de tel ânerie ? Probablement.
Ton loup hurle dans ta poitrine. Il est enfermé comme un oiseau dans une cage.
Il veut sortir.
Il a faim.
De lui.

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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Dim 14 Mai - 13:01


Beg me.

 

 
Elle est attentive. Au moindre de tes gestes, à la moindre parole. Pourtant habituellement elle est impatiente. Si sa fougue l'a abandonnée alors tu as une très nette idée de comment la réveiller de nouveau.
Elle non plus elle n'a pas de cavalier et tu sais déjà qu'elle a cédé. L'orage secoue la maison. Elle se place devant toi, elle ne relève pas la tête, tu es plus grand qu'elle. Elle ne te regarde même pas dans les yeux lorsqu'elle murmure qu'elle peut t'y accompagner. Tu n'aimes pas quand les gens détournent le regard, alors tu attrapes son menton et la regarde dans ses yeux, ces yeux de bête sauvage que tu discernes derrière la pupille humaine.

Je sais, Moon.

Un ton sans appel, brusque, fouettant, froid. Tu t'approches de ses lèvres, les effleures des tiennes puis te recules. Non, elle a voulu tirer par tes fils, alors maintenant elle en subira les conséquences.
Tu te recules d'un pas, tu la jauges du regard. Tu connais son corps, même recouvert de cette cape noire, si différente de la tienne. Tu aperçois la capuche verte. Ton sourire revient, narquois, rapace. Ce n'est pas la douceur, mais la violence, le sadisme, la cruauté pure qui se dessine lorsque les coins de tes lèvres se relèvent inégalement.
Elle n'est pas belle. Ses cheveux blancs sont trop artificiels, son visage porte trop de maquillage. Elle est un peu vulgaire, mais cela va bien à sa part louve. Crue. Libertine. Égrillarde.
Un léger grognement s'échappe par ta gorge serrée. Tu aimes la narguer ainsi. Lui laisser croire qu'elle a le dessus mais la dominer parfaitement.
Elle reste une fragile musicienne avec un fond émotif de femme. Et tu n'aimes pas quand on cache les choses essentielles. Alors tu veux les faire ressortir, même si tu ne sais pas encore comment t'y prendre.
Foudre. Éclair de lumière blanche. Grondement sourd du déchirement du firmament puis de la Terre elle-même.
Tu tournoies dans la pièce, Earl. Tes pas te guident, et tu fais le tour de ces quatre murs dénudés, éteignant les bougies qu'elle avait allumé sur la cheminée. De tes doigts nus légèrement humectés. Maintenant, la faible lumière qui vous éclaire vient de la fenêtre obstruée.
Et des éclairs, qui dépeignent vos visages figés une fois toutes les douzaines de secondes.

Pour le Bal, soit élégante. Une robe émeraude. Cela ira avec ma cravate. Et fais-toi un joli chignon. Ce serait dommage que tu ne dégages pas ta nuque.

Tu sais que les cicatrices ornent sa chair à cet endroit là, mais elle t'avait confié aussi vouloir les recouvrir de tatouages. Elle n'avait qu'à le faire maintenant. Après tout, tu lui faisait honneur d'y aller avec elle. Te montrer aux côtés d'une sorcière...
Tu souris avec perversité, avec dépravation. Les gens penseront que tu as changé. Que tu as finalement trouvé la raison et cessé de haïr les sorciers. Balivernes. Tout le petit jeu est là.
Tu as besoin qu'ils y croient pour qu'ils ne te soupçonnent de rien. Pour qu'ils croient avoir fait plier la nuque d'un moldu réticent à reconnaître leur puissance.
Mais lorsqu'ils relèveront les mentons triomphant, leurs cous n'en seront que plus dégagés.
Et il est plus facile de viser d'en bas.
 

 
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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Jeu 18 Mai - 20:06

Un trophée ? Jamais.
Il attrape ton menton, il plonge son regard dans tes yeux  dont la pupille recouvre presque le gris clair qui orne tes iris. Tu as presque les yeux noir. Tu fronces tes sourcils. Il sait.
Ses lèvres effleurant les tiennes, il essaie de te dompter. Mais ça ne fonctionnera pas. Tu as énormément envie de mordre sa lèvre inférieure, d'entrer dans une rage maladive. Puis il se recul te laissant là. Tu ne bronche pas, mais tu ne comprends pas. Il est distant. Est-il lassé par vos rencontres ?
Il sourit. Ce sourire mauvais tu le connais. Tout ses gestes, sa façon d'être. Il te scrute. Tu te retournes vers le paysage orageux. Tu ne souris pas. Tu joues avec une mèche de tes cheveux. Cheveux que tu as toujours eu blanc. Lorsque tu es née, on ne les voyait même pas. Tu patientes. La question de Blair tournant dans ta tête. Earl aurait pu être à ta hauteur, mais même ta baguette est plus longue. Il ne se prend pas pour n'importe qui. Il t'insupporte. Tu restes à penser qu'il n'a pas sa place dans cette école comme tout les moldus et cracmols qui font joujou dans la cours du château. Earl est différent. Mais pas totalement. Il a ses motivation et tu as les tiennes. Vous ne vous ressemblez pas. Vous êtes opposés. Il ne t'intéresse pas. Il sait à qui il se frotte et tu le sais aussi.
Il déambule dans la pièce. Tu ne te retournes pas, tu écoutes ses pas. Ton cœur battait au rythme de ses pas. Tu ne te sens pas oppressé. Tu te sens bien. Tu as l'impression de vivre un concert naturel. L'orage est tellement doux. Tu aurais presque envie de faire une prestation sous la pluie.
Ce silence ne te dérange pas. De toute façon vous n'avez rien à vous dire. Sa voix fait soudain écho dans ton être. Élégante.. Une robe verte. Un chignon. A quoi il pense ? Tes poings se serrent légèrement, tu n'avais pas l'intention de faire quoi que ce soit de ce qu'il te demande. Il ne manquerait plus que ça tien.

Je ne serais pas ton trophée Earl.



Tu est sèche mais franche. Tu as l'impression qu'il te demande d'être sa médaille. Mais il a tout faux. Au contraire. Tu le tiens entre tes griffes. Tu te fiches de savoir ce que les gens vont pensées lorsqu'ils vont te voir à ses côtés. Mais tu refuses de te plier aux volontés de sa majesté, un prix Nobel aussi tient...
Tu te retournes vers lui. Ton regard accusateur lancé vers lui. Personne ne veux te voir élégante. Toi la première. Tu feras probablement un effort, mais à quel prix ? Te vendre comme une poupée russe ce n'est pas ton style. Tu as de la fierté Moon, personne ne pourra te l'enlever.
Tu t'avances vers le canapé. Tu t'affales légèrement dessus faisant remonter la poussière qui se loger dedans. Tu l'observes. Tu n'attends qu'une chose, mais une question résonnait en toi.

Earl, pourquoi es-tu venu ?



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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Ven 19 Mai - 22:39


Beg me.

 

 
Tu veux la mettre en colère, tu veux sa tempête, et c'est réussi. Ses poings se serrent et son ton se fait cinglant. Elle parle de trophée, mais elle n'en est pas un.
D'ailleurs, cela te surprend qu'elle pense ça. Cela te dégoûte presque.
Elle se tourne vers toi, te regarde accusatrice. Tu serres les dents.

Parce que tu crois que je suis incapable de respecter une femme, Barbara ?

Tu es irrité. Elle t'irrite. Elle se dirige vers le canapé, s'y effondre soulevant un nuage de poussière. Tu ne bouges pas, mais tu retires ta cravate et déboutonne le haut de ta chemise. Elle te demande la raison de ta venue et tu ne sais quoi lui répondre. Alors tu attaques.

Je ne suis sûrement pas venu pour faire d'une louve pathétique mon trophée, rassure toi.

Finalement, tu ne tiens plus. Tu avances vers elle en quelques courtes enjambées et la plaque contre le divan poussiéreux. Tu attrapes ses poignets au passage et les noue agilement avec ta cravate, les maintenant ainsi d'une main au-dessus de sa tête. Tu es violent, brusque, dément.

Dis-moi donc, Barbara, pourquoi toi tu es venue ?

Tu ne lui laisses pas le temps de répondre, tes lèvres se plaquant contre les siennes. Mais pourtant tu as perdu toute envie. Quelque chose te froisse et tu te relèves aussi vite que tu as laissé le contrôle t'échapper. C'est presque avec dégoût que tu regardes sa chair affalée sur le meuble.
Un autre éclair scinde le ciel en deux parts inégales. Tes yeux se dirigent vers la tempête. Tu comptes les secondes, comme quand tu était petit. Une, deux, trois... Tonnerre. Grondement divin.
Comme un battement de cœur.
 

 
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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Jeu 25 Mai - 21:19

Que t'arrive-t-il Earl Grace ?
Affalée sur le canapé, tu le contemple. Tu ne ressens aucune affection pour cet Homme. Pourtant tu es là. Ce soir. Avec lui. Tu l'attendais ? Peut-être. Tu détourne le regard. Il t'appelle par ton deuxième prénom. Tu es surprise. Et tu hais ce prénom. Il est tellement sobre. Tellement vieillot. Le prénom de ton arrière grand mère. Celle qui a « honoré » ta famille. Elle a été la première moldu de la famille. Celle qui a épousé un sorcier sans crainte. Celle qui a coupé le sang sorcier. Qui a rendu ton oncle cracmol.
Tu déteste ces mélanges. Tu sais que tu ne passeras pas ta vie avec l'un d'eux. Ça t'est impossible. Aujourd'hui tu ne fais que utiliser un moldu. Pourtant tu le laisse entrer. Tu ne le repousse pas. Tu lui as simplement laissé des cicatrices.
Il insinue être capable de respecter une femme. Tu hausse seulement les épaules. Il dit probablement la vérité. Mais il reste un moldu. Un homme. Non. Un garçon. Il dénoue sa cravate. Détache les boutons de sa chemise.
Il te dit louve pathétique. Tu grognes. Si toi tu es pathétique il devrait regarder le miroir en face de lui. Tes doigts se crispent. Il se joue de toi. Or il t'annonce qu'il ne veut pas faire de toi un trophée. Alors tu te demandes ce qui le pousse à venir. Toute ces nuits. Tu retire ta cape. Tu es simplement en uniforme. Seulement tu n'as pas le t-shirt. Seulement la chemise mise n'importe comment. Tu pose ta cape plus loin, à l'opposé de toi. Sur le canapé.

Une louve pathétique avec qui tu continue de jouer. Et dont tu apprécies les griffes.


Il te plaque sur le canapé. Sauvagement comme tu aimes. Il n'y a aucun doute. Sa force physique est plus grande que la tienne. Il attache tes mains à l'aide de sa cravate. Cela devenait enfin intéressant.
Il te retourne ta question. Toujours en t'appelant par cet infâme prénom. Tu es surprise. Tu n'es pas prête. De toute façon il ne te laisse pas répondre. Il t'embrasse d'un coup avec fougue. Baiser que tu lui rends avant qu'il ne se relève. Que lui arrive t-il ?
Son regard à changé. Il n'est plus le même. Tu fronces les sourcils. Il tourne son regard vers le chaos qui se produit dehors. Tu te lèves remettant ta cape. Tu l'observes du coin de l’œil. D'un côté il te répugne. Mais étrangement de l'autre côté il t'inquiète. Tu ne l'as jamais vu comme ça.

Que t'arrive t-il Earl Grace. Tu ne te sens plus d'attaque ?

Tu as perdu toute envie. Tu es redevenue la Moon froide et las. Inaccessible. Déçue.
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Re: Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini] Ven 26 Mai - 17:07


Beg me.

 

 
Violence et ardeur. Tu lui arraches presque la cape des mains, tu la pousses sur le divan.

Pas d'attaque ?

Un rire dément s'échappe de tes lèvres. Les cheveux neige t'en rappellent d'autres et ça te fout en rogne, ça te rend explosif, Earl. Tu ne veux pas penser à Silas, tu ne peux te le permettre. Tu te recules comment chancelant, tes yeux se détournent, dégoût et déception sur ton visage.
Elle te donne envie de vomir, et tu ne peux plus la regarder, tu ne sais plus ce qui t'arrive. Tu craches au sol la bile qui s'est accumulée dans ta bouche, le goût rance et la langue pâteuse, comme si tu avais avalé du poison.
Son poison à elle.

Je ne suis pas là pour ton plaisir, Moon. Je t'attendrais dans la Grande Salle le jour du Bal. Viens.

C'est presque un ordre mais ta voix n'est plus aussi forte, plus aussi dure. Tu as l'impression d'avoir ployé, Earl, d'être devenu faible et lâche.
Tu te détournes d'elle, tu quittes cette demeure empoisonnée, empestant à plein nez le chien mouillé. Lorsque tu t'en extirpes, tu évites habilement les branches du saule cogneur, tes habits déjà trempés par la pluie.
Et tu fuis, Earl, tu t'échappes. Tu es devenu dingue, et tes pensées ne font que tourner autour de Silas.
Le sien. Tu es à lui, tu lui appartiens. Il exerce un contrôle sur toi, un contrôle dont tu ne veux pas, quelque chose qui te retient, qui t'enchaîne. Tu sais de quoi ce sont les prémices, mais tu es incapable de te l'avouer à toi-même.
Alors tu ne fais que fuir.
 

 
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Dernière édition par Earl Grace le Jeu 1 Juin - 8:43, édité 1 fois (Raison : Suite à un désaccord le RP change !)
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Enjoy to you, again and again / Feat Earl [fini]
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