I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Dim 14 Mai - 16:56
PV : A. Caïn De Shrewbury I Need You
Tu t'endors, lentement, paisiblement. Tes pensées vont aux journées que tu as passées aux côtés de Alistair. Plusieurs entrainements d'escrime qu'il t'a offert. Tout autant de contacts physique, de rapprochements... Puis les baisers, tendres, qui t'avaient fait chavirer. Les baisers qui te firent prendre peur. À cette première journée où il t'avait bloquée sur le canapé et déclarée sienne. Et que tu avais compris qu'il était tien lui aussi. Et cette après-midi que vous aviez alors passée au Lac... Que ressens-tu envers Alistair, Blair ? Tu ne sais pas, mais tu sais que vous êtes... Ensemble ? Depuis plusieurs semaines déjà il t'offre quelques baisers hors du temps et tu n'arrives toujours pas à les assimiler. Cela te fait si étrange, même dans ta tête. Comment en es-tu arrivée là ? À être, délibérément, avec quelqu'un ? Mais lui, c'est différent, c'est totalement à l'écart de tout ce que tu as pu connaître, de tout ce dont on t'a parlé... C'est peut-être Lui. L'Amour a finalement toqué à ta porte Blair... Le rêve. Tu t'enfonces dans le cotonneux de ton esprit au repos. Tu disparais, mais tu sais que tu existes. Seulement les perceptions sont différentes. Autour de toi, une salle vide. Non... Non, elle n'est pas vide. Les gens hurlent, crient. Tu ne les entends pas. Tu reconnais l'endroit. Tu revois la cage. Elle est au cœur de la salle, immense. Deux hommes se tiennent dedans. L'un d'entre eux hurle de douleur. Le loup-garou se réveille. Et tu te tiens là, mais ton père n'est plus à tes côtés. Le cauchemar a changé. Tu t'avances vers la cage. L'autre individu se retourne et ton cœur se serre. Alistair. Ses cheveux noirs sont encore plus décoiffés que d'habitude. Tu lis ton prénom sur ses lèvres, tu cours vers lui... La bête se transforme. Il est trop tard. Ses canines renvoient la lumière vers toi lorsqu'ils déchirent la chair du Serpentard. Tu hurles. Tu as l'impression que tes mains couvertes de son sang te brûlent. Tu ne peux pas, tu ne veux pas, le voir mourir... C'est trop que ça s'arrête ! Tes yeux s'ouvrent, ta gorge hurle encore. Des larmes sillonnent tes joues et tu repousses la couette, brusquement, prisonnière de son poids dense. Tu ne peux pas rester là, tu sais que tu ne vas pas dormir. Peut-être Fallen... Non, c'est Lui que tu as besoin d'aller voir. Tu le sens dans ta chair, imprimé contre tes atomes. Il n'y a que lui qui pourra te calmer ce soir. Tu ne te préoccupes même pas de ta tenue, restant en simple nuisette plutôt transparente, dentelée, enfilée par-dessus une culotte de satin noire. Tes larmes essuyées, tu t'élances juste sur la pierre grise qui fait office de sol, laissant le bruit de tes pas résonner dans le silence de la nuit. Ce n'est qu'un regard accidentel sur l'horloge qui te dit qu'il est deux heures du matin. Ou plutôt de la nuit. La salle commune est déserte lorsque tu la traverses en courant. Et heureusement pour toi. Tu espérais ne croiser personne, et pour une fois, tu as été écoutée. Tu te glisses silencieusement dans le dortoir des garçons, puis, toujours aussi discrètement dans la chambre où tu sais que Alistair dort. Il t'a déjà montré le lieu, et tu sais quel lit il occupe. Tu en entrouvres la courtine et sans te soucier de s'il dort ou pas, tu la refermes, te glissant contre lui. Tu ne soulèves même pas sa couette, tu t'allonges dessus, immédiatement enveloppée par son odeur. Tes mains trouvent vite sa chaleur et tu te sens apaisée, calmée. Il est ton médicament, ton antalgique. Tu sens sa peau dénudée et cela te fait te mordre la lèvre, mais tu ne recules pas tes paumes posées contre son bras et contre son torse. Et le cauchemar s'efface face à la sensation que tu ressens soudainement, sourde et profonde. Celle d'une gêne extrême lorsque tu le sens bouger et que tu te rends compte qu'il ne dormait pas. Alors tu éprouves le besoin de te justifier, de te donner une raison.
C'est moi, Alistair... Je … Je n'arrivais pas à … Cauchemar...
Mais les mots te manquent, alors tu ne fais que te blottir plus contre lui. Comme espérant qu'il te protègera. Qu'il te bercera. Qu'il te prouvera que ce n'était qu'un rêve et que tu peux l'oublier maintenant. Et peut-être alors tu pourras lui confier, qu'il éveille au cœur de ton être des sensations que tu as enfin fini par identifier. Tu l'aimes, Blair. Mais est-ce réciproque ?
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Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Dim 21 Mai - 20:59
She has a pretty facePrénom & Prénom
C'est une présence qui te réveille. À deux doigts de Morphée, alors que tes yeux sont lourds de sommeil, après avoir passé la soirée à errer dans les couloirs pour surprendre mauvaises âmes, tu n'avais pas eu le courage de retrouver les autres cavaliers. Un poids s'abat sur ta couette en même temps que tu réalises que quelqu'un est là. Tu sens l'amertume de la peur te piquer, avant qu'une fragrance d'orchidée n'envahisse ton nez et crasse ton esprit. Tu grognes et bouges, révélant une partie de ton torse nu. Tu veux te rendormir et retourner dans cette quiétude chaleureuse, encore plus renforcée par une présence que tu sais salvatrice. Tu te retournes d'un seul coup et enlace cette source de douceur, celle dont émanent les odeurs. C'est instinctif, tu la veux contre toi, au plus près. Tu poses ton nez dans sa nuque et une odeur de vieux livres te parvient.
Tu sursautes subitement, bien réveillé cette fois-ci alors que les derniers bribes de voix s'effacent. À côté de toi, il y a ton tourment. Tu la regardes un peu perdu mais tu la sens apeurée. Alors tu t'approches un peu plus d'elle et tires la couette pour la faire passer dessous et l'envelopper. Tu la serres contre toi, de toutes tes forces, le cœur au bord des lèvres de la voir ainsi. Elle te met le cœur en vrac, Blair, et ses tourments deviennent les tiens. Tu approches ta bouche de son oreille pour lui murmurer des mots rassurants.
« Raconte moi ? Je suis là et tout va bien, ce ne sont que des choses irréelles »
Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Dim 21 Mai - 21:43
PV : A. Caïn De Shrewbury I Need You
Tu l'as réveillé, maintenant tu en est sûre. Une partie de son corps se découvre lorsqu'il bouge et grogne, avant que tu ne sois soudainement attirée à lui. Son nez se retrouve dans ton cou et tu frissonnes, alors que tes lèvres laissent échapper un petit soupir sonore d'aise. Tes joues rougissent suite à cette trahison de ton corps alors que tes mains se posent timidement sur sa chair dénudée. Mais la peur est toujours là, et lorsqu'il sursaute, tu sursautes avec lui. Et les images reviennent agrémentées de ton imagination, de sa chair déchirée, lacérée et meurtrie. Et cette peur, il la décèle, tu vois ta propre terreur se refléter dans le miroir gris de ses yeux. Et il te recouvre de la couette, te colle à lui, tendrement, délicatement. Vos corps se touchent et tu noues tes jambes aux siennes, comme par instinct, sentant la chaleur de sa peau sous tes mains et contre ta nuisette. Ses lèvres près de ton oreille te rassurent, mais tu secoues la tête. Tu n'y arriveras pas ainsi.
Je veux oublier... Je ne veux plus voir ces images... Plus te voir mourir...
Tu blottis ta tête contre son cou, essayant de te perdre dans son odeur si particulière, si unique. Tu te rapproches encore davantage de lui, ne voulant pas qu'il y ai d'espace entre vous. Mais ton corps, lui, une fois la peur passée, se rend compte que ta tenue et ta présence ici sont inadéquates pour une jeune femme. Alors tu rougis encore plus, et tu mords ta lèvre d'embarras en reculant ton visage afin de le regarder.
Je suis désolée... Tu dormais et j'ai... C'est inapproprié que je sois là, indécent...
Tu crains son rejet, Blair, tu en as peur comme du cauchemar que tu viens de vivre. Tes mains se referment légèrement sur ses épaules, comme pour l'empêcher de s'échapper. Comme pour le retenir.
Ne me laisse pas tomber...
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Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Lun 12 Juin - 23:40
featuring Wilh & Caïn
« It never turns out how we want»
Les paroles de Blair t'éveillent, t’électrisent. Tes yeux s’ouvrent subitement. Tu n’aimes pas qu’on parle de mort, encore moins de la tienne. Tu es légèrement superstitieux Caïn. Par une nuit sombre comme cela, alors que le Voile est presque déchiré, tu n’as pas envie d’appeler les mânes des milles êtres errants. Tu serres un peu plus Blair contre toi. Non, définitivement tu ne veux pas que la mort ai la place dans son esprit et encore moins dans son cœur. Ton père t’avait appris que s’il y avait une chose qu’on devait respecter, c’étaient les forces de la nature. Toujours plus vieille, toujours plus puissante. Caïn avait peur de la mort à même titre que les hommes censés. Il se méfiait de cet ennemi là, car contrairement à tout autre, la Faucheuse était implacable et incorruptible. On n’échappait jamais à sa sentence.
« Ce ne sont que mirages et jeux facétieux de ton esprit Blair, je ne suis pas mort et ça ne sera pas pour de suite.»
Tu te dégages d’elle et te penches vers ta table de chevet, de l'autre côté du lit. Ta main engourdie par la fatigue peine à trouver le loquet et à ouvrir le tiroir qui te fait office de dépotoir. Tu attrapes la Reine du jeu d’échecs, un pion vieux et abîmé par le temps. C’est la première Reine que tu avais gagné contre ton père après moultes partie. Tu le glisses à Blair, et refermes ses mains autour de ce bout de bois qui t’es si cher.
« Garde ça toujours. Près de toi. C’est ma pièce favorite. Comme ça tu sais que je serais là. Si jamais tu as peur. »
Tu fermes les yeux et va pour te rendormir lorsque sa remarque te fait tiquer. Tu ris quelques secondes, et t’approches d’elle un peu plus.
« Tu trouves cela indécent, ta présence ici ? Moi je trouve ça appréciable, je dirais même agréable. Et je ne vois pas ce qu’il y a d'indécent là dedans.»
Ta voix se fait plus enjôleuse.
« Je connais d’autres pratiques plus indécentes, tu sais.»
(c) chaotic evil
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Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Lun 12 Juin - 23:59
PV : A. Caïn De Shrewbury I Need You
Ses bras te serrent un peu plus fort, un peu plus intensément. Tu es si petite, si fragile, si délicate dans son étreinte puissante, virile. Et tu aimes tellement être là, contre lui, alors tu te délectes du contact de sa peau contre tes paumes, contre ta joue posée sur sa clavicule. Il est chaud, doux. Comme un feu de bois, il t'enveloppe d'une couche mielleuse de délice sensoriel. Il te rassure, te calme, t'apaise. Il est ta verveine avant d'aller te coucher. Mais il se retire, et tes mains se tendent vers lui, s'enroulent autour de son bras musclé, car tu veux pas qu'il s'en aille tu le veux près de toi. Le bruit du tiroir brise le silence lorsqu'il en retire quelque chose qu'il glisse dans une de tes mains, enfermant ta seconde paume dessus. Tu sens du bois, une figurine, une forme indécise sculptée. Tu le regardes, les yeux interrogateurs, ne comprenant pas, ne saisissant pas ce que cela vient faire là, jusqu'à ce qu'il parle. Une vague de chaleur te submerge, et la figurine froide s'emplit de lui, est enveloppée de son essence, elle devient à tes yeux bien plus malléable, bien plus chaleureuse. Tu souris légèrement et ta main vient effleurer sa joue un peu piquante, mal rasée.
Elle ne me quittera jamais, je te le promets. Je la garderais près de moi jusqu'à la fin.
Il repose sa tête sur les oreillers et le blanc de ses yeux disparaît quelques instants, caché par ses paupières. Mais pourtant, il n'ignore pas ta dernière remarque, et lorsque tu poses la figurine sur l'autre table de nuit pour ne pas l'oublier en partant, il est de nouveau éveillé et ses yeux sont rivés sur toi. Mais ses propos, eux, éveillent autre chose, et tu rougis, Blair, tu sens tes joues rosir comme jamais. Mais sa voix suave te met au défi, tu ne peux t'empêcher de ramollir la tienne, de lui donner des intonations plus profondes, plus sensuelles, alors que tu n'aurais jamais pensé être capable de pareils amusements.
D'autres pratiques plus indécentes... ? Tu sembles connaisseur et je suis novice... Aurais-tu des... cours à me donner ?
Les mots qui sortent de ta bouche semblent si distants de toi. Tu joues avec lui, tu te laisses aller à son supplice, alors que tu ne sais même pas si tu seras capable d'aller plus loin que des jeux de language. Pourtant, tu t'approches de lui, tes doigts se glissent dans sa chevelure ébène, alors que tes lèvres effleurent les siennes l'espace d'un instant, avant que tu ne recules ton visage et que tes yeux ne happent les siens d'une lueur d'amusement et de provocation. Et tu oublies Blair, tu oublies tout. Le cauchemar, les remords, les accusations, les fiançailles rompues. Tu oublies tout dans son regard sombre et dans son odeur qui à elle seule te fait vagabonder bien loin des terres fermes. C'est comme si on t'avait lancé un obliviate à ton insu. Mais cela ne te gêne pas pour le moins du monde.
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Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Dim 25 Juin - 22:26
featuring Grenat & Caïn
« It never turns out how we want»
Le corps prend l'avant, les mains se font plus caressantes, plus insistantes. C'était la plus vieille langue du monde, cette danse des corps qui lentement rentraient en tempo, ces frissons qui coulaient et découlaient le long de la peau soulevant des myriades de sensations. Et Caïn se perd alors que le jeu vient à peine d'être entamé, Caïn se laisse aller et tombe, s'échoue, se désagrège. Perdre le contrôle c'est parfois se libérer, cela fait sortit la bête, les instincts déchirent l'antre de la réserve et Caïn s'éveille, Caïn s'ouvre à l'attente, à la tension et à toutes ses sensations qui le font se sentir vivant. Il pourrait murmurer à Grenat qu'il va lui apprendre, qu'il va la guider mais Caïn n'est plus, Caïn n'est que désir et luxure.
Et ses mains descendent lentement, longuement, effleurent, caressent et enflamment la peau, enflamment le corps jusqu'à toucher l'essence. Et Caïn a faim car Caïn est famine et ne s'arrête jamais. Caïn veut dévorer, aduler, posséder encore et encore sans jamais cesser. Toujours plus, toujours plus loin. Alors les mains se font aventureuses, arabesques dansantes sur la peau qu'il dénude doucement, et ses lèvres partent à la recherche de leur opposé, épousent celles de Grenat, les mordent. Caïn déguste plus que ne dévore, s'imprégnant du goût.
Et avant que tout s'élance et avant que Caïn ne lui montre ce qu'il peut offrir au mot décadence, Caïn cesse, Caïn ralentit, pour lui laisser une chance de fuir la famine.
(c) chaotic evil
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Re: I Need You || Alistair de Shrewbury [-18] Mar 27 Juin - 21:57
PV : A. Caïn De Shrewbury I Need You
Tes mots lui font l'effet d'une explosion, il se perd, il devient liquide, fluide, il devient l'eau qui t'enveloppe et t'embrase. Ses mains, Blair, ses mains te brûlent, caressantes et insistantes, dangereuses et doucereuses. Et tu te laisses emporter toi aussi, à cette étrange danse dont tu n'es pas encore sûre de saisir les intonations. Mais son tempo à lui est le tien, vous êtes sur la même fréquence, sur la même note aigüe du désir impossible à éloigner. Et lorsque ses mains te dénudent, tu ne te caches même pas, car la gêne qui aurait coloré tes joues n'est plus. Au contraire, tu te blottis contre lui alors que ses lèvres s'échouent contre les falaises des tiennes, tu te hisses sur lui, tes jambes des deux côtés de ses hanches, comme affamée de sa proximité, collant ta chair à la sienne. Tu es comme possédée, par une luxure que tu n'as jamais encore connu, par une faim si primaire et si animale qu'elle te dépossède de ton bon sens. Tu avais pourtant connu le corps d'un homme contre le tien, mais cela avait été violent, contre ton gré. Ici, tu es reine, sa reine, tu es le sable qui emporté par ses vagues se réuni en île. Il te reforme, te transforme, ses mains moulant ton corps d'une tendresse artistique et érotique à l'effigie de votre affamement. Il est famine et tu es luxure, tous deux insatisfaits de vos besoins qui ne sont que désirs possédant votre bon sens au-delà de l'imaginable. Mais il se recule et ton souffle devient froid, tu frissonnes de son absence alors qu'il n'a pas bougé de plus de quelques centimètres. Ton souffle erratique s'accroche au sien, désirant mêler vos essences, de vous unir dans un rite connu que de vous, et c'est une voix à peine audible, décharnée et rauque qui lui demande Ne t'arrête pas... Mais l'a-t-il entendu, cela ne t'intéresse guère, car tes lèvres s'accrochent de nouveau aux siennes et descendent embraser son menton, son cou, désirant goûter sa chair, la mordre, la faire tienne. Et ta poitrine mise à nue se colle contre sa chair, avide de sa chaleur, de son contact sur cette zone jamais exposée, jamais dévoilée. Ton bassin ondoie sur le sien, conscience soudaine de l'effet que cela pourrait lui faire, découvrant que ton corps n'est pas indifférent à ce mouvement non plus. Ta conscience se perd alors définitivement, proie de tant de sensations qu'aucune ne devrait être nommé pour ne jamais en perdre la saveur...
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featuring Wilh & Caïn