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indécente ft Powell

Diana O. Rosier
Eleve sang-pur
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Diana O. Rosier
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indécente ft Powell Lun 22 Avr - 20:25


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give me something

Feat Poppe


Diana livre à la main, s'était comme échappée de la bibliothèque, où les ragots d'entre rayons et les murmures ravis de certaines filles l'avaient totalement déconcentrée, et surtout agacée. Ses regards assassins n'avait pas suffit à faire taire les bavardages, ce qui ajoutait à son énervement. Alors elle avait claqué bruyamment le grimoire qu'elle était en train de lire, et rangé ses affaires en soufflant assez fort pour que tout le monde se tourne vers elle. Ignorant royalement cette assemblée qui la fixait, elle partait, tête haute, crinière ondoyante retombant parfaitement sur ses épaules, qui se mouvait gracieusement au rythme de ses pas. Et les bavardages avaient repris.

Elle voulait du silence, elle voulait se concentrer sur ce chapitre, qui parlait de sortilèges anciens, qu'on exécutait à plusieurs, pour déployer une puissance magique bien plus grande encore. Et ce sans baguette. Ça l'intéressait beaucoup, la magie sans baguette. La capacité de continuer à pratiquer la puissance mystique même en étant désarmé, privé du receptacle. C'était simplement plus long, plus laborieux. Mais néanmoins utile.

Elle grimpait les marches en lisant, se moquant bien de heurter les gens sur son chemin. Elle marchait sûre d'elle, certaine que ses jambes élancées la porterait forcément quelque part où elle serait bien.
Et sans surprise, elle arrivait aux balcons. Un endroit calme, isolé, et peu fréquenté à cette heure ci de la journée. Du moins, pas tant que ça. Elle passait devant les plus exposés, tous empli de groupes bavardant joyeusement.
Elle continuait jusqu'au plus éloigné, le plus petit également, et fut surprise d'y trouver quelqu'un.

Powell ! Tu essaies d'écouter les conversations sur les autres balcons ? Quelle tristesse. Tu permets, j'ai de la lecture.

Elle s'asseyait sur l'un des bancs de pierre, posant son sac, et enlevant sa veste, sans prêter plus attention à Poppe. Même si celle ci ne manquait certainement pas d'attirer son attention, sans le vouloir peut être. Poppe faisait parti de ces malheureuses qui savaient, ou tout du moins soupçonnait les penchants de Diana. Et qui plus est, la jeune fouineuse ne manquait pas d'attirer l'attention de la serdaigle, même si elles étaient loin d'avoir le même rang. Une tentation dangereusement interdite en quelque sorte.

Soudain, un jeune pouffsouffle passait le seuil du balcon, le sourire aux lèvres. Diana le fusillait du regard avant de lui faire un signe de tête.

Eh toi, vas voir ailleurs, ce balcon est occupé. Aller, files, je ne veux plus te voir !

Surpris par la réaction de la jeune femme, il fit immédiatement demi tour et s'en allait en trottinant. Il avait le malheur d'être un homme, et des jaunes qui plus est.
Sourcils haussés, Diana se concentrait non pas sur son livre cette fois ci, mais la gryffondor. Elle avait déboutonné le haut de son chemisier, et faisait semblant de lire avec attention son chapitre la moue boudeuse et bouche légèrement entrouverte.



Dernière édition par Diana O. Rosier le Ven 17 Mai - 19:03, édité 1 fois
Poppe Powell
Eleve sang-mêlé
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Poppe Powell
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En couple avec : Son appareil photo
Re: indécente ft Powell Mer 1 Mai - 16:23

Les balcons, le lieu des errants amoureux passagers, le lieu où les rencontres les plus hasardeuses pouvaient exploser, le lieu des murmures et des secrets, des messes-basses à cacher. Poppe était venue pour trouver la tranquillité, mais cet après-midi, ce lieu par la présence de multiples écoliers était hanté. Elle s'était mise à l'écart, loin de tous les regards.  
Habituellement ce lieu était plutôt calme, il n'y avait personne à l'horizon. Cependant, en cet après-midi, les étudiants étaient rués sur les balcons. Poppe avait cherché un lieu où se poser en toute sérénité, elle aurait pensé que les balcons étaient une bonne idée, cependant ce ne fut qu’une contrevérité. La tatouée semblait un peu déroutée. La brune trouva tout de même le moyen de s'isoler. Or, les discrets baisers et secrets échangés restaient à la portée de son audition. La Gryffondor vint poser ses coudes sur le rebord de la dernière corbeille, se penchant presque dans le vide. Elle avait sur son visage un air plutôt placide et lisait des articles sur son mobiles, se perdant parfois dans la pénombre attirante en face d’elle.

Puis elle entendit des bruits de pas. Une grande rousse à l’apparence divine et féline fit son apparition avec la grâce d’un chat dans chacun de ses pas. La scandaleuse fit son entrée, râlant vis à vis de Poppe sa curieuse réputation. La brune ne put s'empêcher de lui rendre la pareille, ne pouvant s’empêcher de piquer à son tour l’abeille.

- Et toi Miss scandale ? Encore en train de préparer un mauvais coup ? J'ai hâte de voir ton minois en gros plan sur le journal.

Poppe ne faisait pas attention à cette dernière, elle était trop occupée à regarder les nouvelles sur son téléphone. Puis un jeune jaune arriva dans le dernier balcon. La brune ne s'occupait que peu de sa présence, le doigt glissant sur l'écran de bas en haut, les yeux rivés sur l'écran, machinalement. Seule son ouïe lui indiqua que la vipère avait fait fuir le jeune derrière.

Poppe ne l'aperçu uniquement partir, mais se retourna pour observer la criarde, la mégère. Si elle voulait la tranquillité, les balcons aujourd'hui n'était pas une si bonne opportunité, mais elles semblaient deux à avoir pris les choses du mauvais côté et à s’être accrochée à cette jardinière.

Poppe posa son jugement sur la serdaigle, d’un simple regard curieux et observateur. La connue des informations avait sur son visage un air quelque peu grognon, désapprobateur. Elle avait l'air de porter sur son livre une grande attention. Poppe, elle se contentait de songer à ce qui aurait pu faire une jolie photographie, mais elle n'avait que son téléphone entre ses doigts marqués de noirs pour rendre cette tâche accomplie. La qualité n'était pour la photographe pas aussi jolie, pas aguerri. Puis Poppe n'avait pas envie de froisser son air par la colère affermi.

Ses pupilles volages quand à elles finirent par se défiler, attirées par la débauche du corps situé à proximité. Elles vinrent suivre la courbe de son cou. Elles glissèrent contre ses clavicules, pour descendre aux formes généreuses exposées. La brune se permit pendant seulement quelques secondes de regarder en levant un sourcil d'un air effronté. Le coin de ses babines se redressa, dessinant pour une courte durée sa satisfaction. Enfin, la gryffondor revint paisiblement à son occupation, le sourire malicieux, toujours penchée à observer les nouvelles et les tournures d’informations.

PS : Je mettrai un code plus tard
Diana O. Rosier
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Diana O. Rosier
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Re: indécente ft Powell Ven 17 Mai - 19:30


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Feat Poppe



Un mauvais coup ? Moi ? Voyons Powell, manigancer c'est perdre du temps, je n'en ai pas autant que toi, apparement.
Rétorquait elle, les yeux rivés sur son livre.

Elle n'était pas sérieuse, Diana qui tournait les pages au ralenti, frôlant du bout des doigts le papier usé par les années et les mains qui l'avait caressé. Elle lisait en diagonale, survolant les paragraphes en passant le bout de son ongle parfaitement limé au ras de sa peau, soigneusement enduit d'un vernis rose pâle, discret, élégant.
Elle sentait sur elle le regard curieux, qui glissait sur ses épaules, se perdait dans les courbes et les plis de sa chemise ou de sa jupe. Elle n'avait pas besoin de relever la tête pour vérifier, parce qu'elle percevait, comme un sixième sens, l'attention qu'elle suscitait. Encore un noble héritage transmis par sa mère, plus ou moins consciemment. Diana avait tout à la fois admiré et détesté la femme élégante qui parfois l'arrêtait dans les couloirs, quand elle était si petite, pour réajuster sa robe et lui dire qu'elle se devait d'être sage. Diana enfant n'avait cessé de s'immiscer dans la chambre de sa mère pour y emprunter quelques robes et jouer les grandes dames, reproduisant les manières qu'elle observait, les yeux grands ouverts quand sa mère l'emmenait avec elle, ici et là. Sa mère, si belle si froide, lui avait montré sans lui expliquer, le charme l'air de rien, celui qui attire et précipite.

Elle décroisait ses jambes et inversait, gracieusement. Son livre ne montrait rien de ce qu'elle cherchait, à croire qu'un enchantement protégeait les informations les plus précieuses de ses pages.

Qu'est ce que tu essaies d'écouter, Powell ?
Finissait elle par lâcher, tandis qu'elle extirpait de sa poche sa baguette magique, qu'elle pointait sur le vieux grimoire.

Revelio !
Soufflait elle en effectuant un rapide mais néanmoins élégant mouvement de poignet. C'était idiot, de croire qu'un sortilège aussi basique permettrait de révéler une éventuelle information dissimulée entre les pages. Ou bien même, pour commencer, de croire qu'entre ces pages mornes se trouverait un savoir plus intéressant. Rien ne se passait, comme elle le soupçonnait, et enfouissait à nouveau sa baguette dans sa poche. Lassée, elle refermait le livre et le rangeait dans son élégant sac à main. Elle soufflait. Tout ce temps perdu, le nez en l'air, alors qu'elle aurait pu faire quelque chose d'autre. S'entraîner par exemple, comme préconiserait sa grand mère au moindre ennui, réviser ses cours, prenant.  
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