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Aftermath ft. The Squad

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Re: Aftermath ft. The Squad Dim 5 Mai - 2:49


La réaction de Gus à mon câlin n’est peut-être pas très encourageante et, quelque part, je me sens un peu coupable de lui avoir sauté dessus comme ça, mais je pense que vu les circonstances on peut m’excuser. Les salutations entre Bertram et Argus, pour leur part, sont plutôt froides et je me sens serrer les dents. Il y a encore de la tension dans l’air, des nons-dits. Ce n’est malheureusement pas le temps de les résoudre. Dans l’immédiat, j’informe plutôt mon camarade de l’état de santé de Dorothy et dans les détails, pour qu’on ne puisse pas me reprocher de ne pas avoir été assez précis. Ceci dit je me dis que j’ai peut-être posé mes diagnostiques de manière trop hâtive. En effet, Dorothy s’étouffe avec son verre d’eau. Des problèmes de déglutition ? Aurait-elle été blessée à la gorge ? C’est inquiétant, jusqu’à ce qu’elle reprenne normalement la parole pour expliquer l’origine de ses inquiétudes. Fausse alerte j’imagine. Quant à la partie sur la terroriste, c’est plutôt direct et peut-être pas assez sérieux, mais quelque part je peux comprendre que ce soit un mécanisme de défense. Enfin, peut-être que j’aurais été plus délicat et que j’aurais donné plus de détails, mais généralement quand je parle trop on me le reproche donc… Peut-être ajouterais-je ma propre intervention, plus tard.

Pour l’heure, on me demande si l’infirmier a un nouvel assistant, ce à quoi je baisse les yeux sans répondre, le prenant un peu comme un reproche. Trop sérieux Ethan, encore. Peut-on vraiment m’en vouloir ? Je suppose que je cultive simplement le fameux mythe de ma chiantitude. C’est Bertram qui se tourne vers Gus pour lui demander ce qui s’est passé ici durant notre absence et, croisant les bras, je me prépare à ne pas en manquer une miette. Mon bro de toujours s’exécute tout en nettoyant sa tasse. Nous avons effectivement vu le terrain de Quidditch en rentrant. Si ce n’est que ça alors peut-être la situation est-elle moins pire qu’anticipé. Enfin, ça reste relatif. Il mentionne aussi avoir vu beaucoup de gens sur leur téléphone, mais ne semble pas savoir pourquoi. N’aurait-il pas encore vu la vidéo ?

Ayant visiblement pleinement retrouvé sa contenance habituelle, le Serdaigle annonce qu’il va aller chercher les vêtements de rechange de l’autre bleue. Je me demande à quel point il va vraiment mieux et quel pourcentage de son air calme est en vérité une façade. J’aimerais lui dire quelque chose de gentil ou d’encourageant avant qu’il parte. Lui rappeler qu’on l’attend ici, que tout ira bien, de faire attention sur le chemin même s’il n’y a sans doute littéralement aucun danger à se trouver dans l’école maintenant. Sans doute l’aurais-je fait, si Gus et Dorothy n’étaient pas là pour nous écouter. Tant pis, je dois me contenter de le regarder partir en espérant que mon regard n’ait pas vendu la mèche. Quoi que bon, je suppose que l’autre jaune, au minimum, ne doit pas être aveugle à la situation. Prenant place aux pieds de notre blessée du jour, c’est vers moi que se tourne Gus pour demander des précisions sur ce qui s’est passé. S’il me pose la question, c’est qu’il doit être prêt à entendre la version complète. Je récupère donc mon tabouret pour prendre place et me lancer dans mon récit. Enfin, c’est ce que je ferais si Gus ne perdait pas son temps à demander à Dorothy combien de doigts elle voit. On voit que toi t’es pas encore au courant. J’attends d’avoir de nouveau son attention, la mine fermée et probablement sévère. Un peu d’attention, monsieur Catwright.

« Un groupuscule terroriste a profité de cette journée de chasse aux plumes pour mener une attaque simultanée sur Beauxbâtons et Ouagadougou. Et sur le terrain de Quidditch de Poudlard visiblement. Quand nous avons récupéré notre plume, un individu se faisant appeler The Crow a usé de legilimencie pour s’introduire de force dans nos esprits et nous offrir de le rejoindre pour avancer nos causes personnelles. Le seul qui y a échappé est Bertram, évidemment. Mais il n’y a pas que ça… »

Je marque une pause pour souffler et, accessoirement, passer une main dans mes cheveux.

« Il a publié une vidéo sur le magicnet, c’est sans doute ce que regardaient les gens que tu as vu sur leur Pineapple. The Crow désire révolutionner le monde magique, permettre à chacun de se faire justice soi-même et réhabiliter les sortilèges impardonnables. Et il semble avoir une dent contre Orphan Scamander, en plus d’avoir mentionné son intention de nettoyer le monde des moldus. Tu devrais sans doute la regarder toi-même pour te faire une idée du type de moineau auquel on a affaire. Et encore, j’ai pas fini. »

J’adresse un regard désolé à Dorothy qui a fait les frais de la partie suivante de l’histoire avant que mes iris bleu-gris ne retournent se poser sur mon bro.

« Sur le chemin pour rentrer à Poudlard, nous avons été interceptés par une femme travaillant vraisemblablement pour The Crow, legilimens elle aussi. Elle nous tenait en joue et… s’il n’y avait pas eu cette grande colonne de lumière pour la déconcentrer, qui sait comment ça aurait pu finir. On a été chanceux que Dorothy se prenne un simple stupéfix plutôt qu’un sortilège… plus dangereux. Ces gens-là n’ont vraiment pas l’air de rigoler. »
Dorothy Martin
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Re: Aftermath ft. The Squad Dim 5 Mai - 15:51


Coucou

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Un peu de normalité. C'est ce que la présence d'Argus t'apporte, là, tout de suite. Alors que le monde menaçait de s'effondrer, alors que la confusion était encore trop présente dans vos esprits, sa dérision, son ton, ce Gus qui ne semblait pas avoir changé… Le monde n'avait pas éclaté, finalement.

Cette pensée te rassure, t'apaise un peu plus. Poudlard était encore-là et la vie qui la composait également. Si tu n'étais pas naïve au point d'espérer que tous redeviennent comme avant l'attaque, tu avais l'optimisme de croire que tout n'avait pas été chamboulé pour autant. Tant qu'il y avait de la vie, il y avait de l'espoir, comme on dit. Et, tant qu'il y avait des rires, il y avait de la vie. C'était sûrement le principal, le plus important. C'était sur ça que tu devais te concentrer maintenant. The Crow avait été un coup de bélier puissant sur la porte de votre monde, mais la porte n'avait pas encore cédé. Elle tenait bon. T'allais donc tenir bon aussi.

La réflexion de ton camarade, pourtant, t'arrache un sourire en coin amer. Protéger cette poche de sang de ta vie, à défaut d'avoir protégé autre chose, je suppose. Tu ne peux t'empêcher de laisser un regard empreint de culpabilité glisser sur Ethan. Tu le sais. Tu le sais que ça aurait pu mal finir. Tu le sais que tu as eu de la chance. Tu le sais que tu as eu, ce qu'on appel dans le jargon, la mauvaise décision. Qu'importe ce que dictent ta fierté et ton ego. Qu'importe cette frustration de ne pas se sentir capable ou légitime. Qu'importe cette petite voix qui gronde, qui veut faire ses preuves, qui veut se dresser sur un pied d'égalité avec tout ce qui l'entoure, car c'est la seule voie qui, selon elle, peut la mener à l'amour et au respect. Qu'importe cette pression, ce besoin d'être parfaite, d'être de tous les fronts, de tous les combats, tu le sais, Dorothy, t'as pas vraiment brillé aujourd'hui. Et ça te frustre, et tu t'en veux. Tu n'arrives pas à être rancunière, à continuer d'imputer la faute sur les autres. T'avais juste… Tellement peur de les perdre. T'avais juste… Tellement besoin de leur rendre la pareille, de te dresser à leur niveau parce que tu n'avais aucune conscience de tes propres forces. Tu voulais pouvoir protéger, pouvoir être utile et indispensable. Ce n'était juste pas le bon moyen, pas la bonne méthode pour y arriver. Tu partais de zéro, tu calquais tes objectifs sur leur force à eux sans te poser la question de si tu pouvais y arriver ou non. Tu ne te posais pas la question de savoir ce qui te convenait ou non, de savoir si oui ou non, tu serais efficace. Tu n'avais pas le réflexe de te confronter au vrai problème, à ce qui te ferait vraiment avancer. C'est plus dur que je ne le pensais, d'assumer sa propre faiblesse. Est-ce que ça te déçoit, Ethan ? Est-ce que ça me rend moins fiable ? Et toi Bertram ?

Heureusement que le Serdaigle est plus du genre à fermer son esprit que fouiller dans celui des autres. Ça t'épargne pas mal d'ennuis. Argus poursuit en expliquant ce qu'il s'était passé entre les murs de l'école. T'avoues être soulagée. Bon, qu'on détruise le terrain de Quidditch, soit l'endroit le plus cool de l'école après la bibliothèque te fait légèrement grimacer, tu supposes que c'est toujours mieux qu'une explosion dans la grande salle ou le parc. Tu n'aimes pas trop sauter à des conclusions hâtives, mais l'attaque sur Poudlard avait tout d'une diversion. Tu repenses à la chasse aux plumes, à l'autre pouffiasse et son besoin de gagner du temps. Si tu la recroises, et t'espères sincèrement la recroiser cette connasse, c'est elle que tu feras voler.

Bertram se glisse hors de la salle, son éternel sourire aux lèvres. Un sourire que tu ne connais que trop bien pour ne pas froncer les sourcils. Tu l’imagines tellement bien, là, plaquer sur ses lèvres, son petit air calme, ce masque rendu impeccable par les années, là, bien en place sur son visage. Tu ne mens pas si bien que ça, papa Serdaigle.

- « Reviens nous vite. » te contentes-tu de dire.

Tu baisses les yeux sur les draps de ton lit alors qu'Argus y prend place. C'est le mouvement de sa main devant ton visage qui te fait relever la tête, légèrement surprise. J'ai combien de doigts ? Qu'il te dit. T'aurais tes lunettes t'en aurait été certaine, mais tu es pratiquement sûre qu'il se fout de ta gueule, là, tout de suite. Foutue Canard, va.

- « Un, comme moi regarde. » Fis-tu en dressant ton majeur avec un grand sourire et une langue provocatrice bien pendue. Chamaillerie immature. Mais ça te fait du bien. Du bien de te battre un peu, de lâcher la pression. De retrouver cette dynamique insouciante du canard contre le moustique tigre. « D'ailleurs, faut que je te le dise, t'es vachement plus beau maintenant que t'es flou. »

Mais maman Ethan vous juge et tu te redresses bien droite, comme une petite fille attentive pour attendre le début de ses explications. Ethan résume le gros de votre aventure, tu n'arrives pas très bien à discerner son regard lorsque tu vois son visage se tourner vers toi. Tu te tasses un peu plus, maintenant, t'aurais tellement dû oublier cette histoire de chasse aux plumes.

- « C'est un groupe organisé et ils ont de sacrés moyens. » Ajoutes-tu néanmoins en croisant les bras contre ta poitrine. « En dehors d'être capable de pirater tout le magicnet, ce type, The Crow, à des pouvoirs effrayants. Il est entré dans nos esprits comme un couteau rentre dans du beurre et il a pu… Il a pu voir des choses très spécifiques, fouiller au plus profond des gens pour en ressortir des peurs ou des pensées qu'on n'a jamais dévoilées à quoi que ce soit. Ce n'est pas n'importe quel legilimens. »

Tu fronces les sourcils, la voix du corbeau encore bien présente dans ton esprit. L’idée qu’un tel individu puisse te décortiquer, lire ce que même toi ne peut pas lire, te fais froid dans le dos. T’en viens à te demander s’il n’avait pas vu des choses que toi, tu n’avais pas vu. S'il savait des choses sur toi qui toi-même, tu ignorais, parce que tu ne voulais pas les voir, parce que tu sais que le déni te préserve de nombreuses choses, Dorothy.

- « Il a dit…. Il a dit qu’il comptait s’emparer d’une source de pouvoir. D’une puissance que cachait Uagadou depuis des siècles. Je ne peux pas m’empêcher de penser que Beauxbâtons et Poudlard ont peut-être quelque chose de similaire entre leurs murs, souvenez-vous le portail de la grande salle. Ce type est dangereux, il veut jouer avec des forces qui le dépasse et c’est nous qui allons en faire les frais. Mais le truc qui me chiffonne le plus… C’est comment il a réussi à s’emparer de l’évènement, comme ça. Son attaque dépasse largement ce qu’on peut imaginer. Vous pensez qu’il aurait des espions à sa solde ? »
:hearts:
Argus I. Catwright
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Re: Aftermath ft. The Squad Jeu 9 Mai - 14:23

Elle ne va pas trop mal, si elle répond à ta provocation sur le même ton. Tu adresses un grand sourire à Dorothy, qu'elle ne verra peut-être pas sans ses lunettes, peu importe. Tu poses une main sur ton cœur dans une pose dramatique, faussement touché par le faux compliment, avant de retrouver ton sérieux pour écouter Ethan. Tu replies tes jambes en tailleur et joue distraitement avec la tasse réparée. Une attaque terroriste. Rien que ça. Ce n'est pas... pire que ce que tu imaginais. Après tout, il y avait bien eu une explosion sur le terrain de Quidditch, la possibilité que ce soit une attaque simultanée n'était pas aberrante. Ils auraient pu s'attaquer aux passages entre les écoles, empêcher les élèves de revenir. Ils s'en étaient pris à eux alors qu'ils étaient séparés en petits groupes, parfois sans professeur, évoluant en terrain inconnu. C'était une attaque bien coordonnée, assurément préparée en amont depuis des mois, peut-être des années?

Tu ne retiens pas une grimace à la mention de la légilimencie, s'il y a bien un côté de la magie que tu trouves intrusif, c'est tout ce qui se raccroche à la mémoire, aux pensées et aux souvenirs. On se demande parfois à quoi pensaient les sorciers qui avaient inventé ces choses-là. Allez convaincre les Moldus que nous ne sommes pas dangereux avec ça... Pas étonnant que les sorciers se cachent depuis le Moyen-Âge. Ethan marque une pause et tu te prépares à la suite, potentiellement à pire.

Une vidéo? Ah... Oui, ça ferait sens. T'aurais pu penser à allumer ton pineapple quand même... Enfin, tu pouvais pas savoir. T'avais prévu un après-midi de glande, pas une attaque surprise d'un psychopathe déguisé en corbeau. Tu retiens que tu dois aller voir cette vidéo, mais pour le moment ton ami t'en fait un résumé qui n'augure rien de bon. Se faire justice soi-même? Réhabiliter les sortilèges impardonnables? Ah, et bien sûr le grand classique pro-magique: éliminer les Moldus. Bien l'ouverture d'esprit? Ce n'est pas une révolution qu'il veut, c'est un génocide, et ça les mènerait tous à l'anarchie. Comment cet individu peut-il imaginer que la société sorcière accepterait un monde dans lequel il n'y aurait plus aucune impunité? Pas étonnant que les professeurs n'aient fait aucune annonce, la direction et le Ministère de la magie doivent être en ébullition. Il faut trouver une solution pour arrêter ce grand malade. Mais Ethan n'a pas fini et tu imagines encore pire. Qu'est-ce que ce taré a bien pu faire ou raconter qui surpasse toutes ces conneries?

Ton camarade explique en détail les raisons qui ont mené Dorothy à se retrouver sur ce lit, le stupéfix et tout. Tu comprends mieux. Qui sait ce qui était arrivé aux autres groupes si The Crow avait envoyé des sbires pour arrêter tous les étudiants qui avaient essayé de rentrer à Poudlard? Sans parler des autres écoles... Combien de personnes le suivaient, au juste? Tu passes une main sur ton menton, pensif. Ils cherchaient à ralentir les élèves, assurément, sans quoi Dorothy ne serait pas là pour témoigner. Cela avait peut-être un rapport avec la fameuse colonne de lumière dont parlait Ethan? Elle faisait penser à celle qui était apparue dans la Grande Salle avant Noël. Un nouveau portail? Dire qu'on vous les avait présenté comme des moyens de renforcer les liens entre les écoles... et si le danger ne venait pas de là, maintenant que n'importe qui pouvait les traverser, en passant au travers des barrières magiques de chaque établissement?

Dorothy te donne elle aussi son point de vue, renforçant l'impression de dangerosité de cette personne qui se fait appeler le corbeau. Un puissant légilimens, hein?

Vous croyez qu'il s'en est pris aux autres groupes aussi? Et qu'il a pu en convaincre certains? En entrant dans leur tête.

Parce que soyons honnêtes deux minutes, y'a pas moyen qu'il puisse rallier quiconque à sa cause juste en déblatérant des conneries aussi flagrantes. Il faudrait qu'il s'immisce dans l'intimité d'un esprit pour le comprendre et le modeler à sa façon. Et ça, c'est dangereux. Reste à savoir comment il compte atteindre son but. Dorothy donne quelques pistes en parlant des sources de magie, et fait également le lien avec le portail de la grande salle. Des espions? Tu réfléchis, avant d'ordonner prudemment tes pensées à haute voix:

L'événement était pas tellement secret, par contre, qu'ils puissent se balader entre les écoles sans déranger personne, ça c'est inquiétant. Avant les portails, on ne pouvait pas entrer dans Poudlard comme dans un moulin. C'est même impossible de transplaner dans l'enceinte de l'école. Mais maintenant? On pourrait se faire attaquer au détour d'un couloir ou enlever dans notre sommeil, et ça choquerait personne. Je me demande ce que compte faire la direction et le Ministère. C'est déjà étonnant que rien n'ait été entrepris depuis les événements de décembre.

Tout ce qu'ils avaient fait, c'était accueillir un professeur de l'école de magie africaine et encourager tout le monde à explorer les autres écoles pendant le week-end. Yay. Médaille de la responsabilité. Tu croises les bras, agacé, en ruminant intérieurement contre la prise en charge désastreuse des événements.
AFTERMATH;
18/02/2029
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Re: Aftermath ft. The Squad Ven 10 Mai - 18:29


À la demande de Gus, j’ai fait mon petit exposé résumant les événements du jour, ce après quoi Dorothy y va de sa propre intervention. Pour avoir fait ce qu’ils ont fait, oui, c’est évident qu’ils ont des moyens, qu’ils sont organisés et que leur chef ne doit pas être le premier sorcier venu. Lorsqu’elle évoque sa propre expérience avec la legilimencie du corbeau, mon regard bleu-gris s’attarde sur elle. C’était désagréable, intrusif et franchement inquiétant, mais j’ai l’impression que ce moment fut plus marquant pour elle que pour moi. Enfin, il a tout de même parlé de ma mère, ça devrait suffire à m’inquiéter. Sauf que je me doute que ce groupe terroriste a beaucoup à faire déjà et que je ne représente rien pour eux, ils n’ont pas de raison de la viser spécifiquement et je ne crois pas en leurs chances de réussir à changer le monde sorcier. Ceci étant dit, Dorothy évoque ce qu’ils ciblent et ça c’est autrement plus inquiétant. Qui sait quelle est toute l’étendue de la puissance de ces gemmes. Ils pourraient faire de sérieux dégâts, même sans parvenir à leurs fins. Quant à savoir comment ils ont organisé ça et s’il a des espions sous ses ordres… Loin de moi l’idée d’être pessimiste, mais ce serait franchement probable. Lorsqu’Argus pose la question, c’est les bras croisés que je donne mon opinion.

« Non seulement il en a peut-être convaincu aujourd’hui, mais il en avait peut-être déjà certains sous son aile pour que cette opération se passe bien et pour faciliter ce genre de manœuvre de recrutement de masse. »

Ça vaudrait presque le coup de faire semblant de vouloir le rejoindre, juste pour voir quel élève pourrait montrer le bout de son nez pour nous faire entrer en contact avec le grand méchant au masque en papier mâché. Non je suis peut-être trop pessimiste là, il ne faudrait pas non plus se laisser aller à la paranoïa. Mon bro poursuit d’ailleurs en réfléchissant à voix haute plus qu’il ne pose de questions cette fois. C’est un fait, les autorités en place n’ont, sur la surface, absolument rien entreprit. Pas de mesures de sécurité, pas de réglementation ou de surveillance des portails. On parle quand même d’écoles pas de centres commerciaux. Quand on y pense un peu, la médiatisation de cette passivité aberrante à elle seule suffirait peut-être à convaincre certains individus déjà méfiants à se mettre d’accord avec le Crow considérant l’incompétence du ministère et des autorités existantes. Je soupire et, malgré moi, mon esprit a déjà une théorie. Et si les aurors étaient déjà au courant de l’existence du Crow et qu’ils n’ont rien fait pour l’empêcher d’agir pour l’encourager à sortir de sa cachette et à commettre des erreurs ? Ce ne serait pas impensable, mais là encore utiliser des écoles pour faire ça… Je me demande ce que je préférerais. Un gouvernement et une direction incapables de faire leur boulot ou qui au contraire sont prêts à laisser de simples étudiants courir de graves dangers ?

« De toute façon pour l’instant on ne peut rien faire. Ce dont nous avons tous besoin c’est du repos, pas des théories du complot et encore moins de penser à jouer les héros. »
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Re: Aftermath ft. The Squad Sam 11 Mai - 4:20


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Pour être honnête, c'était ce qui t'inquiétait le plus dans la menace immédiate que représentait The Crow. Il était difficile d'avoir une vision réelle de sa force en l'état actuel des choses, trop d'éléments restaient inconnus, flous. Mais avec le peu que vous aviez, tu devais l'avouer, sa capacité à manipuler l'esprit te faisait froid dans le dos. La facilité avec laquelle il pouvait s'introduire, lire, c'était contre nature. Tu pensais qu'il y avait toujours une limite, une barrière, une frontière qui empêchait ce genre de capacité de devenir trop néfaste pour le reste du monde. Mais avec le corbeau, tu avais la sensation qu'il n'y avait plus cette limite, plus cette barrière. Il avait un pouvoir, un pouvoir que tu n'expliquais pas, mais un pouvoir bien présent. Et dangereux. S'il était capable de lire dans la tête des gens comme il l'avait fait pour toi, tu n'oses même pas imaginer les dégâts. Les adolescents sont faciles à manipuler parce que dans une période instable de leur vie. Chez des gens comme vous, il y avait des centaines de failles à exploiter et The Crow y avaient accès. Une partie de toi savait, que même avec la plus grande volonté du monde, qu'il serait difficile de résister à son appel pour peu qu'il trouve les bons mots. Et tu prenais cet homme suffisamment au sérieux pour croire qu'il aurait les bons mots.

Tu fronces les sourcils tapotes sur ton bras à mesure que les scénarios se dessinent dans ta tête. Tu n’aimes pas ça.

- « C’est même plus une supposition à ce stade. Il avait des gens sous ses ordres. Les adolescents sont un terrain fertile pour la manipulation et ce type à l’air assez intelligent pour le comprendre. Pour peu que tes doutes prennent le dessus ou que tu aies un moyen de pression suffisamment important… T’es foutu. »

Tu ne faisais pas exception. En vérité, personne ne faisait exception. Il y avait au-dessus de vous tous une épée de Damoclès. Restait à savoir sur qui elle allait tomber. Mais tu n'en doutais pas, Dorothy, les choses allaient devoir changer. Il fallait devenir plus forte. Dans ton état actuel, tu n'étais pas parée pour faire face à ce genre de menace. Or, la menace était là. Et elle n'avait pas entendu à ce que tout le monde soit équipé pour attaquer. Tu t'adosses, dans une grimace douloureuse, un peu plus confortablement dans ton lit. Ton regard se pose tour à tour sur les visages flous d'Ethan et d'Argus. Le Ministère devait probablement être en état d'urgence.

- « Franchement, j’aimerais pas être au Ministère maintenant, ça doit être la folie. En ce qui concerne l’école… Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on risque la fermeture, mais soyons sérieux, après ça, pas mal de parents vont vouloir retirer leurs enfants. Si Poudlard n’est plus sûre, les directeurs ont du souci à se faire. J’imagine pas le nombre de lettres incendiaires qu’ils vont recevoir avec ces conneries. »

Mais la dernière réplique d'Ethan te fait tiquer. Jouer aux héros ? Et c'est lui qui dit ça ? Une partie de toi a très envie de le juger mais une autre est clairement trop fatiguée pour le faire. Dans l'immédiat, Ethan à raison. Vous ne pouviez rien faire et réfléchir à chaud n'était sûrement pas la bonne méthode. Il fallait prendre du recul sur la situation, réussir à se détacher du stress et de l'angoisse du moment pour analyser les choses avec neutralité et froideur. T'essayes de te concentrer, mais tu n'as pas la naïveté de croire que ça va suffit, malheureusement.

- « Personne ne parle de jouer aux héros, Captain America, calme toi. » fis-tu en soupirant avant de relever un regard plus inquiet vers lui. « Mais… On ne sait pas comment les choses peuvent évoluer. On devrait être prudent, faire plus attention autour de nous. M’enfin, t’as raison, pour le moment c’est fini. »

Tu laisses ta tête choir sur le dos du lit. C’est fini. Pour le moment seulement.
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Bertram Godfrey
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Re: Aftermath ft. The Squad Dim 12 Mai - 21:25

The aftermath

Ca ne traîne pas dans les couloirs : ils sont pratiquement déserts à l’exception de petits groupuscules d’élèves qui se dépêchent de se rendre à destination. La directive en cas d’attaque c’est de rester dans son dortoir, rares sont ceux qui se sentent l’envie de la braver. A mon rythme je monte les escaliers qui mènent jusqu’à la tour des serdaigles. Tout me semble différent. Tout est différent. Le monde me paraît soudainement plus grand et plus dangereux et injuste que prévu. Comme l’année dernière. Sauf que cette fois-ci ça touche plus de monde. Cette incertitude mortelle ne touche pas que quelques visages à peine connus. Elle me touche moi et ceux avec qui je partage ma vie. Elle concerne tout le monde sorcier.

La salle commune des serdaigles est un peu plus remplie que d’habitude. La plupart sont anxieusement penchés sur leurs pineapple, d’autres animent un débat qui me paraît soudainement bien stérile. Une jeune première année choquée se fait maigrement consoler par des camarades. Edwyn n’est pas là. Pas mal de gens manquent encore à l’appel. Dès que j’arrive, je me fais apostropher par d’autres élèves qui m’interrogent sur ce qui s’est passé de mon côté. Agressé par un tas de questions, je fais de mon mieux pour y répondre sans donner trop de détails - éviter de contribuer à la paranoïa et à la panique collective qui transpire dans ce lieu d’ordinaire florissant. Une chose à la fois, pour l’instant je n’ai qu’une tâche simple à exécuter : récupérer un pyjama pour Dorothy. Et pour ça je vais avoir besoin d’un petit coup de main, car malgré mes longs cheveux et mon character design, je suis bel et bien un homme et donc incapable de pénétrer la frontière magique.

Malgré mes efforts pour trouver la camarade de chambre de Dorothy ou n’importe quelle autre fille qui aurait l’amabilité de fouiller dans sa garde-robe, ma quête fut un échec. Je n’avais pas le temps d’attendre donc j’ai sauté sur la solution la plus évidente à ce problème. Dorothy avait besoin de vêtements propres, pas forcément les siens. Je trouve donc le chemin de mon dortoir. Seul. La porte fermée je pousse un soupir. Enfin seul. J’ai l’impression d’avoir retenu ma respiration tout le chemin jusqu’ici. Je passe une main sur mes yeux. Ce matin, je me suis préparé ici, insouciant, plutôt content de passer un moment avec Dorothy et Ethan. Maintenant tout avait changé. Je pose mon regard sur le lit d’Edwyn et de Béring. Je savais qu’un jour tout ça allait se terminer. Encore l’année prochaine et puis….Et si l’année prochaine ne ressemblait pas à ce que j’avais prévu ? Et si le monde magique restait déchiré et mes amis perdus ? Et si on commettait le plus grand crime de l’histoire magique, dérober la source magie d’une école tout ça pour recréer son petit monde égoïste à l’image d’un corbeau déplumé.

Fuck no.

C’était autant un cri de rébellion qu’un soupir amer et las. J’aimerai ne pas me laisser abattre si facilement, retenir mes pensées pour qu’elles ne dérivent pas directement vers le pire scénario alors que je fouille dans ma malle à la recherche de quelque chose qui pourrait convenir à Dorothy. De préférence, quelque chose qu’elle pourrait boutonner jusqu’en haut sans que rien ne dépasse. Trouvé. Un vieux pyjama un peu peluché tout droit sorti des tréfonds de ma malle. Un choix affectif, un pyjama devenu trop court symbole d’une époque révolue. C’est avec ce précieux présent que je sors discrètement de la salle commune pour retrouver le chemin de l’infirmerie. Je m’arrête devant la porte guettant les conversations. Le tacle de Gus ne n’était pas passé inaperçu et je savais qu’à un moment où un autre, on allait devoir discuter tous les deux.

Je m’avance directement vers Dorothy, prétendant ne pas avoir entendu ces dernières bribes de conversations. Qu’est-ce qu’il reste à dire de toute façon ?

Hey, désolé je n’ai pas pu trouver quelqu’un pour aller dans ta chambre donc...voilà un de mes pyjama. C’est sans doute un peu grand mais c’est toujours mieux que des vêtements tâchés de sang, non ?



Je le lui tends le pyjama bleu ciel, motifs de nuage avec un sourire.

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Argus I. Catwright
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Re: Aftermath ft. The Squad Lun 20 Mai - 18:23

Ethan soulève un point intéressant: il est possible que ce type qui se fait appeler Le Corbeau ait déjà recruté parmi les résidents de Poudlard, Beauxbâtons ou Uagadou pour mener à bien son opération terroriste. Ce qui est très rassurant, bien évidemment. Où est passée l'époque où Poudlard était considéré comme l'endroit le plus sûr au monde? Tu seras surpris si la moitié des parents ne retirent pas leurs enfants de l'école après un événement aussi choquant. Et t'es bien content de ne pas avoir participé à cette chasse maudite. Dorothy renchérit sur les méthodes du type et tu frissonnes. Modeler les doutes, trouver une faiblesse et faire pression... Combien d'élèves avaient pu succomber à la fouille mentale du psychopathe? Comment aurais-tu réagi à leur place? Tu préfères ne pas y penser. Tu hoches la tête quand la Serdaigle parle du Ministère. Ouais, ça doit être la folie là-bas. Il faut que tu penses à écrire à ta mère, peut-être que la Gazette va envoyer des journalistes pour mener l'enquête. Et au-delà de ça, t'aimerais savoir si elle va bien et lui assurer que tout est okay ici. Elle n'est pas du genre à débarquer comme une furie pour coller un procès aux Scamander, mais... elle a son caractère. On sait jamais. Que peux-tu faire d'autre en attendant? Rien, comme le dit justement Ethan, à part la sieste (euh t'en a déjà fait une, merci), élaborer des théories du complot? Peut-être à tête reposée. Jouer les héros? Pffrt. Il sait à qui il parle? Y'a pas de Gryffondor dans la salle. Tu pouffes de rire quand Dorothy le surnomme Captain America et tu caches ton sourire coupable derrière ta main. Il va encore te faire les gros yeux. Tu hoches ensuite la tête:

Ouais, je crois qu'on va tous se montrer un peu plus méfiants maintenant, qu'on le veuille ou non.

Tu sens venir les interrogations angoissées des plus jeunes et les cauchemars et les pleurs en plein milieu de la nuit (pas forcément des plus jeunes, d'ailleurs), heureusement que t'as pris de l'avance sur ton sommeil aujourd'hui. Tu soupires, les bras croisés, le regard perdu quelque part sur les couvertures de la Serdaigle, pensif. Bertram revient à ce moment-là, avec des vêtements propres. Tu te redresses avec un regard éloquent:

On va peut-être te laisser te changer, du coup. Repose-toi bien, je t'apporterai un truc à lire si t'es toujours coincée ici demain, okay?

Tu te lèves et tu récupères tes affaires, prêt à partir.
AFTERMATH;
18/02/2029
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Re: Aftermath ft. The Squad Mer 22 Mai - 1:23


La conversation sur la situation bat son plein et Dorothy mentionne que, sans craindre la fermeture de l’école, elle ne serait pas surprise que certains parents décident de rappeler leur enfant à la maison. J’admets que c’est une possibilité, surtout pour les élèves plus jeunes. Quant aux soucis que les directeurs ont à se faire, ça me touche déjà beaucoup moins. Ils ont accepté le poste alors qu’ils prennent leurs responsabilités j’ai envie de dire. Mais bon, pour l’heure il ne nous sert à rien de nous lancer dans quoi que ce soit de trop profond. Il est évident que nous ne sommes pas dans une position adéquate pour faire quoi que ce soit de significatif à l’exception, bien sûr, de nous reposer et de récupérer des événements récents. C’est donc cette direction que prend ma prochaine intervention qui ne semble pas faire l’unanimité. Au lieu de se concentrer sur le début, et donc la partie la plus importante, de ma réplique, c’est la fin qui retient visiblement l’attention de la Serdaigle. Personne ne parle de jouer aux héros, Captain America, calme-toi.

Les bras croisés, mon air se fait interrogateur alors que, à côté, l’autre Poufsouffle tente tant bien que mal de contenir son hilarité. Mon regard de chien désabusé tombe sur Gus, déçu. Lui aussi, sérieusement ? Je soupire, baissant les bras alors que je me détourne du duo en ne prêtant au reste qu’une oreille distraite. Oui, il faut être prudent et ça commence par récupérer de ses blessures. Mais, bien sûr, quand c’est moi qui le dis ça ne passe pas. Parfois je me demande pourquoi je me donne tant de mal. C’est également à ce moment que revient finalement Bertram avec un pyjama propre pour Dorothy. Une bonne chose de faite. L’autre blaireau choisi cette opportunité pour sonner le départ et j’acquiesce, prêt à partir également.

« Repose toi bien, Dorothy. »
Dorothy Martin
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Re: Aftermath ft. The Squad Mer 22 Mai - 20:24


Coucou

Ici les emmerdes

Feat Squad & Do

Visiblement le lapin est à terre et le canard barbotte joyeusement. Tu ne sais pas vraiment quoi faire de cette information si ce n'est que tu notes qu'Ethan à l'air de mal encaisser le coup. Bah quoi, te serais-tu trompée ? Aurais-tu vue dans ses mots un sens malheureux ? Roh puis zut, vous venez tous de risquer vos miches et de survivre à un attentat, t'as pas trop de remords à te dire « on verra ça plus tard ». Tu es… Épuisé. Avoir été dans l'inconscience ne t'empêche pas de sentir l'appel du sommeil et d'avoir envie d'y succomber. La seule chose qui te permet de rester éveillée, c'est l'inquiétude de ne pas savoir tout le monde en sécurité. Tu crèverais pour avoir un signe de vie de la part de ta famille, de Luke, de Sandro, de Ceres et de Pan. Pas grand-chose, juste un mot, une rumeur de couloir, un mot à mettre sur leur situation. Tu n'en demandais pas plus, juste un signe. Mais ce signe, tu ne l'aurais pas tout de suite, n'est-ce pas. Fichu corbeau.

Heureusement, un nouveau réconfort arrive rapidement en la présence de Bertram et d'un glorieux et splendide pyjama qui fait trois fois ta taille. T'accueilles ce héros qu'est le Serdaigle avec un regard plein d‘amour et de reconnaissance. Bertram on t'aime putain.

- « Aaaaaah, tu gères, merci. Tu es fabuleux et merveilleux comme garçon, tu le sais ça ? »

Tu prends avec délicatesse ton nouveau meilleur ami. T'observe les motifs. Glorieux. Tout à fait et absolument glorieux. Si avec ça, tu ne ressors pas dans deux jours en faisant des galipettes, c'est qu'il y a un problème. Argus soulève l'idée qu'il faudrait peut-être te laisser te changer. Sur le coup, tu le regardes avec des yeux ronds avant de comprendre : Ah oui. Toi fille. Toi avoir nichons. Eux hommes, eux n'avoir pas de nichons. Potentiellement gênant si t'en viens à exposer ta poitrine devant trois paires d'yeux. Vrai que vu comme ça…

- « Vrai que vous avez tous vu assez d’horreur pour aujourd’hui, je vais vous épargner le traumatisme de me voir à moitié nue. Allez filez ! » Tu fais un petit signe de la main pour les encourager à partir non sans appeler Gus avant « Ouais un gros bouquin avec du chocolat chaud, t’es un amour merci ! »
En direct de la salle d'attente du médecin, je vous aime :hearts:
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Re: Aftermath ft. The Squad Dim 26 Mai - 22:18

The aftermath

C’est difficile de lire la situation en débarquant comme un cheveux sur la soupe et de constater les conséquences sans avoir été témoins des causes. Dorothy en tout cas, semble ravie de ce que je lui ai apporté. Peut-être même un peu trop. Ma voix diminue un peu, gêné et je dois l’admettre, un peu tendu.

C’est juste un vieux pyjama….



Est-ce que l’infirmier lui a refilé un calmant le temps que je parte où est-ce qu’elle en fait trop histoire de forcer l’atmosphère à s’alléger ? J’en sais rien. Peut-être qu’elle est juste vraiment reconnaissante ? Je l’observe en train d’examiner les motifs, le sourire aux lèvres. Je crois que je peux compter sur les doigts de la main ceux qui trouvent mon obsession pour les vêtements kitsch attachant. De toute évidence, Dorothy en fait également partie. Je doute qu’observer Dorothy en train de se changer soit un traumatisme mais Gus à raison, laissons donc à l’infirme un peu d’intimité pour se changer et d’espace pour se reposer. Tous les mâles du groupes font donc leurs adieux et nous nous dirigeons vers la sortie.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à la réaction de Gus. Comparé à la façon à laquelle il s’était adressé à Dorothy, ses mots envers moi masquaient à peine son hostilité. Evidemment que j’avais fait quelque chose de mal. Evidemment que j’ai trahi sa confiance à lui aussi. Et la seule raison pour laquelle je n’étais pas venu lui parler avant, c’était tout simplement par honte et par lâcheté. Là encore, je n’avais pas particulièrement envie de rouvrir la boîte de Pandore et de replonger dans cette culpabilité. J’attends qu’on soit assez loin pour que Dorothy ne puisse pas nous entendre.

Hey Gus….t’aurais une minute ? Je crois qu’on devrait parler -



L’effort est tué dans l’oeuf lorsqu’il refuse brutalement. C’est pas le moment. Il faudra que je rassemble de nouveau mon courage plus tard. J’inspire, un peu dépité mais bien conciliant. Réflexe, je masque mon embarras derrière un sourire convenu et un ton docile :

Okay.!



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Aftermath ft. The Squad
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