Le choixpeau a quelques questions pour commencer...
Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves.
Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran
Craintif, c'est ce qu'on dit le plus de toi. Tu n'aimes pas vraiment t'approcher des gens, tu as ton caractère bien à toi. Certains pourraient dire que tu es étrange, renfermé, dans ton monde, peut être es-tu un petit peu autiste ? Tu n'en as que faire, tu es intelligent et cela te suffit. La compagnie, tu ne l'aimes pas tant que ça, à moins que ce ne soit au contact des animaux et des créatures magiques. Comme tu peux les apprécier, ces belles créatures.
Au final, tu es quelqu'un de sage et silencieux, pensif et attentionné. Tu ne t'inquiètes que trop, tu veux le bonheur des autres et passes le tien souvent comme la dernière des priorités. Tu ne lèveras sûrement jamais la main, tu sembles avoir peur, peur de toi-même. Tu ne veux pas frapper, pas attaquer, tu as bien trop peur de faire du mal aux autres, ou pire, de les tuer.
Tu t'en veux, mais en même temps, tu ne ressens pas, pas une once de regret suite à l'incident avec ton père, non, rien. Il est mort, tant mieux pour vous, ce n'est pas si limite, tu en serais réjoui. Attentionné, tu as besoin d'affection, besoin qu'on s'occupe de toi, et pourtant, tu fuis les gens, fuis le dialogue et ne sais pas comment maintenir une conversation.
Au final, le point qu'on détache le plus de lui, c'est son côté borné qui peut parfois lui faire oublier sa timidité et lui donner un courage, certes idiot, mais pouvant le mener à ses rêves : quand il a une idée en tête, difficile de lui en dissuader.
Ce qui compte, ce n’est pas la naissance, mais ce que l’on devient.
Encore ce soir, la crainte et les pleurs ont retenti. Tu étais là, roulé en boule sur toi-même, pleurant alors que la douleur te lacérait le dos. Quand ta mère s'en aperçue, elle cria, te séparant de lui en se prenant les coups à ta place. Jeune comme tu es, tu ne comprends pas la signification de tout ceci, dans ces lieux de terreurs, tu te contentais de pleurer, blottit contre ta mère qui te protégeait des coups.
Jusqu'à tes 11 ans, quand un homme vint te prendre, que ta mère te jeta limite dans ses bras, tu ne comprenais même pas ce que signifiait le mot "magie". Tu n'avais jamais eu le plaisir de l'école et finalement, cet homme te conduit loin de ton père violent et de ta mère. Est-ce que tu avais le droit de lui dire que ta mère se faisait frapper...? Sûrement pas, sûrement que ton père te l'interdirait. Alors tu ne dis mot et fit passer tes bleus pour un côté maladroit.
Au début, c'était compliqué, mais très vite, à force de volontairement tomber, à force de volontairement devenir maladroit, tu en pris le réflexe et tes camarades ne semblaient pas du tout étonnés de te voir te viander lamentablement sur le sol alors que tu t'apprêtais à entrer dans une pièce. Les cours, au début, c'était si agréable. Tu avais un retard, certes, mais très vite, à force de passer ton temps passionné plongé dans les livres, tu devins vite une des têtes de la classe que tu faisais partie.
Tu restais le plus longtemps à l'école, pendant les petites vacances, tu refusais de rentrer, tu avais besoin d'aller à la bibliothèque. Pendant les vacances d'été, contraint, tu rentrais chez toi et, comme à ton habitude, supportais sans un mot les coups que tu endurais. Pourtant, tu avais changé, ton regard n'était plus le même. Si avant tu pleurais en te disant que ce n'était pas normal, tes années à l'école t'avaient permis de comprendre que ces coups n'étaient pas naturels, que la violence n'était pas un acte d'amour : tu ne comprenais pas pourquoi ta mère, pourtant une sorcière, ne faisait rien et se contentait de se taire.
Les années passaient et se répétaient. Mais plus elles défilèrent et plus le malais t'atteignait. Puis un jour, tu as décidé d'agir, de trouver un moyen de faire partir ton père, de sauver ta mère. C'est alors que tu as découvert cette magie très puissante capable de te transformer en un animal. Borné, têtu, tu as décidé de l'apprendre. Tu avais eu de grandes difficultés à trouver tous les ingrédients. Alors que tu avais déjà débuté, ton tuteur, ce sorcier qui était venu te chercher, le découvrit et tenta de t'en dissuader. Borné, tu finis par lui expliquer tes raisons, expliquer le calvaire de ta mère et la rage de ton père.
Vous aviez discuté un long moment et ton tuteur fini par accepter de t'aider. Plusieurs mois passèrent, tout était bien calculé, tout devait se coordonner correctement. Heureusement, grâce à lui, tu réussis à créer la potion. S'il n'était pas là quand tu faisais les formules et les assemblages, il te donnait ce que tu avais besoin pour le faire.
Mage talentueux, tu n'échouas qu'une fois. Mais ta persévérance et ta patience te permirent de réaliser ta potion avant que les vacances d'été n'arrivent. Tu étais face à la potion rouge, il te fallait faire vite. L'orage grondait fortement et tu pointas ta baguette contre ton cœur.
« Amato Animo Animato Animagus. »Sur ces mots, tu ingéras d'une traite la potion rouge. La douleur et la sensation étrange brisèrent ton être et tu tombas à genoux, lâchant baguette et fiole, que ton tuteur s'empressa de ramasser pour les mettre en sécurité. Tenant ton cœur, tu le sentais si rapide, tu avais l'impression que tout brûlait autour de toi.
Finalement, et après un gémissement, une longue queue te poussa, tes oreilles grandirent, ton corps se mit à rétrécir et un petit museau apparu. Tu tombas un moment, déséquilibré alors que son tuteur s'approchait doucement. Il sourit doucement en se mettant à genoux devant toi.
« Félicitation Ethan, tu as réussi. Maintenant essaie de redevenir un sorcier, imagine au fond de toi qui tu étais avant. »Tu le tentas, fermant tes yeux en te concentrant, mais n'arrivait à rien, tu étais excité et à la fois perturbé. Tu te mets à tourner maladroitement en rond quand ton tuteur t'attrapa et te serra contre lui, caressant doucement le haut de la tête en te murmurant à l'oreille.
« Calme-toi, tu peux le faire, tu es un élève brillant, il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas. »Tu soupiras, tentant de te calmer, savourant le contact chaud contre ton père d'adoption, contre celui qui avait tant fait pour toi. Au bout de quelque temps, tu finis par te calmer et doucement ta véritable forme repris, blottit dans les bras de ton tuteur, grelottant de douleur et de panique.
Te ramenant au calme, à l'infirmerie, prétextant que tu étais tombé, il resta à tes côtés pendant tout ce temps, il veillait sur toi. Un peu de temps passa et il t'apprit à mieux manier ton don, ta capacité à changer de forme. Au début, les exercices étaient compliqués, mais très vite, tu comprenais le rythme et t'entraînais durement.
Maladroit comme tu étais, tu tombais assez souvent, quelle que soit ta forme, bien que tu eusses tendance à mieux tenir sur quatre pattes que deux jambes. Instinctivement, tu avais eu une préférence à ta forme animale que tu prenais plus que ta véritable forme, si bien que lorsque tu n'étais pas en cours ou coincé dans ton dortoir, tu te faufilais dehors pour pouvoir, te changer et jouer sous ta forme que tu aimais tant. Au final, c'était ton tuteur qui revenait te chercher pour te rappeler qu'il était l'heure pour toi de rentrer aux dortoirs, si tu t'écoutais, tu aurais été capable d'y rester la nuit entière.
Les mois passèrent et l'été arriva, ta tranquillité se brisa. Cette fois-ci, ton tuteur t'avait raccompagné, prêt à t'épauler dans cette épreuve. Tu voulais juste partir, il t'avait proposé que vous déménagiez, toi, ta mère et lui, à Londres où il allait avoir une promotion. Il allait t'aider et c'était ta chance pour fuir avec ta mère loin de ton alcoolique de père.
Ainsi, tu te rendis chez toi, sans un mot. Ton père ne rentra que pour le dîner, ainsi, tu eus le temps de le proposer à ta mère, celle-ci refusa. Pourquoi elle s'entêtait... ? Pourquoi elle continuait à se laisser souffrir... ? Finalement, il arriva et te haïssait comme toujours du regard.
Le repas était calme et pourtant la tension présente. Tu finis par aider ta mère, faisant la vaisselle, pour lui permettre de se reposer. Toujours la baguette pas loin de toi, tu lavais les assiettes quand tu entendis un gémissement douloureux venant hors de la cuisine. Sursautant, tu te pressas jusqu'à l'étage quand tu vis ton père, une boîte de bois en main entrant de crier sur ta mère.
« TU COMPTAIS L'UTILISER CONTRE MOI ?! SALE SORCIÈRE ! SALE FOLLE ! JE LE SAVAIS ! TU NE MÉRITES PAS MON AMOUR ! TU VAS LE REGRETTER. »C'est avec cette même boîte qu'il se mit à la frapper. Affolé, enragé, tu attrapas ta baguette et récitas le sort, te changeant en animal, tu bondis sur ton père, au niveau de sa tête afin de le faire reculer. Tu avais été idiot, idiot d'avoir cru que le don d'Animagus allait t'aider plus qu’aggraver les choses. Se débattant, ton père recula, jusqu'aux marches, ratant celle-ci, aveuglés, vous tomba de l'étage, sa tête la première.
Quand tu rouvris tes petits yeux, ton père était sous toi, inerte, il ne semblait même plus bouger : son corps arborait une position inhabituelle, sûrement pas prévue par l'Humain de base. Affolé, tu sortis en courant de chez-toi alors que ton tuteur venait de rentrer après avoir entendu le cri de surprise de ta mère.
Ils tentèrent de te rattraper, mais trop tard, tu étais déjà parti en courant. Tu ne sus pas plus, si ce n'est que tu courais encore et encore pour te réfugier dans un lieu loin de la maison. Tu avais cédé, affolé, paniqué, tu avais tué ton père, tu l'avais tué, tué sans vraiment le désirer. Non, tu voulais juste l'éloigner, qu'il ne frappe plus ta mère : à un instant, tu te dis que tu aurais préféré qu'il te frappe à sa place.
Mais tu avais agi, du sang invisible sur les mains, tu avais causé sa mort.
Roulé en boule dans le parc de ta ville, ce n'est que plusieurs heures qu'une baguette t'éclaira et que tu puisses voir ton tuteur accompagné de ta mère. Celle-ci s'approcha de toi avant de te prendre dans ses bras, te serrant tendrement, tentant de t'apaiser. Finalement, tu trouvas le sommeil, blotti en redevenant le garçon que tu étais, dans les bras de ta mère.
Le calme était revenu, quand tu t'éveillas, c'était au poste de police. La suite de l'histoire, tu ne l'as connaît que trop bien. N'ayant pas été sur les lieux, on t'a déclaré comme ayant fugué à ce moment-là. Ton père, suite à un accident, aurait chuté de l'étage alors qu'il s'apprêtait à frapper ta mère avec une boite vide. La suite de l'histoire, tu ne l'as connaît que trop bien.
Ton tuteur demanda alors à changer d'école, pour lui comme pour toi et Londres devint ta nouvelle maison. Tu fus changé d'école, ton tuteur devint le nouveau garde-chasse de Poudlard et tu pus intégrer l'école. Les vacances, tu rentrais chez toi profiter de ta mère, reconstruite, elle semblait utiliser de nouveau sa magie : tu ne le compris qu'après, ton père lui avait volé sa baguette, elle craignait de la voir se briser devant ses yeux. Ta mère apportait une attention particulière à celle-ci, souvenir lointain, elle semblait radieuse depuis qu'elle l'avait de nouveau.
Tu finis par accepter ton crime et doucement, tu vis une nouvelle créature apparaître, les Sombrals. Ils te fascinaient tellement. Depuis que tu les voyais, tu semblais de plus en plus doué dans la magie, tu avais compris ce pourquoi tu étais né : au bien-être des créatures magiques. C'est tout naturellement que tu orientas tes études sur ces créatures.
Dans cette nouvelle école, tu rencontras des gens bons, des amis avec qui te confier, bien que rare, mais aussi des gens qui ne te faisaient que du mal. Naïf, tu étais capable de leur pardonner, même s'ils t'humiliaient ou te frappaient, tu te contentais d'ignorer ou de fuir en courant : jamais tu n'osais les frapper ou leur rendre les insultes. Peut-être avais-tu peur de toi-même...?
Aujourd'hui, tu as 19 ans, tu t'apprêtes à passer ta dernière année à Poudlard, tu as réussi ton année haut-la-main, pourtant un stress t'envahit : tu aimerais rester à Poudlard, que feras-tu une fois ta dixième année achevée ? Où iras-tu... ?