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Demande de particularité : Test RP

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Arya Strauss
Arya n'est pas grande
Arya n'est pas grande
Arya Strauss
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Re: Demande de particularité : Test RP Ven 8 Déc - 10:46

Test RP : Animagus (500 pts ma boi)

La lune claire, son palpitant s'enflamme. Elle se refuse un regard, et s'exécute.
Chaque jour, chaque matin et chaque soir, elle guettait le soleil levant, elle priait le soleil couchant, elle attendait l'orage.
Elle répétait les mots comme un hymne et à chaque syllabe son cœur battait le rythme.
Une année ne lui avait jamais paru si longue ; elle n'avait jamais tant maudit de ne pas voir arriver la tempête.
Puis elle était arrivée, dans un éclair pourfendant le ciel, déchirant ses iris brillants ; bénie par l'orage d'une nuit d'insomnie, elle se sentit revivre.

Elle avait peur que la fiole lui glisse entre les doigts, que tout ça ait été vain et finisse éclaté au sol, que le temps ait été perte et que l'orage la trahisse.
En ces heures nocturnes, il n'y avait personne sinon elle pour hanter la salle du miroir de Risèd. Le regard figé sur le cristal et le carmin qui emplissait son creux, elle sortit sa baguette, la dirigea vers sa poitrine.

« Amato Animo Animato Animagus »

Elle engloutit ce qui la séparait d'elle-même d'une traite, et le monde se mit à s'effondrer autour d'elle.
Un glapissement lui échappa tandis qu'elle fronçait les sourcils, fermait les yeux tant la douleur lui était insupportable. Une vive chaleur s'était installée dans tout son corps devenu lourd et hostile - intenable. Puis en relevant avec peine le regard vers le miroir, l'image lui apparut de manière très claire.
En haussant les mains jusqu'à son visage, elle eut l'impression d'être au dedans d'un de ces films sombres qui passaient tard le soir. La vision était digne d'un cauchemar, mais elle ne dormait pas. Sa peau se confondait avec sa chemise, ses dents lui faisaient souffrir le martyr. Elle déglutit, un souffle sifflant entre ses lèvres, et s'abandonna.

Puis finalement lorsque la douleur s'apaisa, elle se réveilla
Libre, et animale.
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 9 Déc - 20:39

Ton don est validé - nous sommes cependant d'accord pour dire qu'elle époruve encore pas mal de problème à sa transformation etc tout n'est pas encore parfait
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Re: Demande de particularité : Test RP Mar 23 Jan - 4:50

TEST RP SEMI GOBLINE


Tu appelles cette étape de ta vie « l’Accident ».
C’est ce qui déclencha ton potentiel, celle qui t’as construite, qui t’a façonnée la confiance que tu as maintenant. Ce chapitre a permis à l’ancienne Alyce de ne plus avoir peur. Peur des autres, de leur carrure imposante, de leur rire mauvais, de leur sourire moqueur, de leur regard rempli de mépris.

La rentrée. Quel âge avais-tu… 17 ans. Oui c’est ça.


Seule comme à ton habitude, loin de ces autres élèves que tu trouves stupides et inutiles, tu vas vers tes cours avec tes livres aux bras, te pressant parce que tu ne te sens pas en sécurité. Non, tu n’aimes pas l’école et sa grandeur, tu as peur de te perdre et de ne plus jamais retrouver ton chemin. Alors tu cours presque avec tes jambes trop petites, tu te frayes un chemin en faisant attention à ne parler à personne parce que l’erreur serait qu’on te remarque. Non, il ne faut pas qu’on te voit. Essoufflée, le regard apeuré, tu ressembles à ces personnes qui fuient un monstre menaçant de les dévorer, comme ces petites filles qui n’osent pas regarder sous leur lit.

Tu les crains tous.
Et ce n’est pas sans raisons.


Une main t’attrape l’épaule et te pousse vers l’avant sans difficulté et avec fracas, tu fais tomber tes livres en tombant vers l’avant. Un petit cri, tu n’oses pas te relever en sentant déjà ce qui allait se passer. Ce qui se passe toujours. Ton frêle corps tremble alors que les voix se font moqueuses, que des rires naissent sur les lèvres de ces garçons immatures. Tes yeux se mettent déjà à pleurer, tu sanglotes en essayant de reprendre tes livres mais on marche sur ta main aux longs doigts trop fins. Tu gémis de douleur alors que tu fais face à une mine à la fois dégoûtée et effrayante d’un élève. « Comment une chose comme toi peut exister ? … Je te le demande toujours parce que je comprends pas… Tu es dégueulasse. » Il relève son pied et tu te recroquevilles en massant tes doigts avant que tes cheveux ne soient tirés vers l’arrière.

Personne ne vient t’aider.
Il n’y a que des spectateurs horrifiés.


Et tu la sens alors, cette matière froide qui caresse tes oreilles. Du métal. « Tes oreilles sont trop grandes… Tu crois que ça peut servir pour une potion ? » Tes grands yeux s’ouvrent alors que tu t’agites, que tu te débats en vain car ton corps est trop faible. Tu es trop faible et tu perds tout le temps face à eux. « Laissez-moi ! Laissez-moi tranquille ! » Plaintes inutiles, tu ne sais pas s’ils sont sérieux mais tu n’es pas rassurée.

Parce que personne ne vient t’aider.

Tu gesticules, tu sens la peur envahir chaque pore de ta peau alors que tu entends des coups de ciseaux, que tu sens une prise se lâcher avant de voir tes mèches de cheveux tomber au sol, tu sens une colère dû à cette injustice monter alors que les rires font échos, que tu fixes avec désespoir les élèves qui ne font qu’éviter ton regard ou arrêter par un membre du groupe de ces enfoirés qui ne pensent qu’à te faire du mal.

Ce qui déclencha le tout est certainement cet instant ou tu entends les lames claquer au niveau de tes oreilles. Cet instant ou ta crainte fut si réel que tu n’eus pas le temps de comprendre ce qu’il se passa. Ton envie de les voir s’écarter fut tellement forte que tu vis le garçon en face de toi voler vers le mur avant de s’écraser contre celui-ci, provoquant la surprise générale. Ta main levée vers lui, tu compris rapidement que c’était de ta faute. Que tu aies fait de la magie sans rien dire, sans baguette. Et à partir de cet instant, ce seul instant où tu as réussi à riposter, tu te sentis plus forte.

Ce n’était plus toi qui avait peur désormais, mais ce fut les autres.
Qui n’ont comprit que plus tard que ce fut la seule fois jusque tes 19 ans que tu as réussis à faire de la magie sans baguette. Tu as été convoquée ce jour-là pour ce que tu as fait, mais sans être punie. Non, juste un avertissement. Tu as été tranquille jusque la fin de tes études à partir de là mais tu fais attention maintenant Alyce.

Car si eux s’amusaient à nuire à autrui, toi tu n’utiliseras jamais la magie pour cela.
A. Harry Fitzgerald
Cracmou tout doux
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A. Harry Fitzgerald
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Re: Demande de particularité : Test RP Mar 23 Jan - 9:06

J-Je... voulais tellement qu'un jour quelqu'un fasse une demi-gobeline avec Zelda en réf que je ne suis qu'amour pour toi ** (dommage que tu ne puisse prendre le nom d'Entwhistle). En tout cas c'est accpeté ma douce ❤️
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Re: Demande de particularité : Test RP Mer 24 Jan - 6:09

Test RP Semi-Vélane


Une image qui s’abreuve de cet océan de conceptions, qui te nourrit, qui s’enracine en toi.
Elle émerge de là, ta soif inaltérable d’être ce tout, que l’on espère tant.

Suffoquer sous un œil critique qui dicte conduite et comportements. Conditionné et assimilé par tes pairs, par ta simple existence placée au milieu de cet univers.

Te voilà sur ses genoux, cette faible lueur qui se plonge sous de douces larmes. Elle essuie tes joues du revers de sa main puis elle te sourit. Un sourire qui s'étire jusqu'aux étoiles pour te réconforter, pour te rassurer. "Ambre, mon chéri ne pleures pas te disait-elle avec sa voix tendre, ces garçons, ils ne sont pas de mauvaise foi." Ton regard perçait le sien et tentait avant tout de percer ses propos, de comprendre comment cet acte pouvait se révéler compréhensible et avant tout admissible. Tu n'étais qu'un gamin et bien des choses se glissaient trop haut, trop loin de ce que tu pouvais atteindre.

De ton petit corps, tu t'élanças vers le coin de la pièce au lieu de rester la tête contre la poitrine de ta mère. La tête entre les genoux, les jambes repliées, tu restais silencieux. "Ambre...Je ne dis pas que ce qu'ils ont fait n'était pas bien. Je te dis tout simplement qu'ils sont jaloux de toi et c'est normal. Regarde-toi mon loup comment tu es mignon." La voilà à tes côtés, une main dans ta chevelure de blé et l'autre sur l'un de tes genoux. Tu cédas et t'étendis la tête sur les cuisses de ta mère, le sourire radieux. Un baiser sur le front, un autre sur la joue gauche et un autre qui s'échappa sur la droite. "M'man arrête, riais-tu !" Elle prit du recul et t'observas fière de ce que tu étais sans même que tu accomplisses quoi que ce soit.

Un bâillement interrompit le tout et tes paupières se firent de plus en plus lourdes sur tes yeux. "Ambroise. Beaucoup t'envieront de ta personne. Tu ne comprends peut-être pas dans l'immédiat, mais un jour je sais que tu deviendras un garçon formidable, attentionné, intelligent et surtout entouré d'amis qui te jetteront de l'admiration, leur aide et leur amour. Tu ne seras pas comme moi à décevoir tes parents, à s'enfuir en croyant que l'homme de ta vie sera à tes côtés pour l'éternité. Tu feras les choix justes je le sens." Ce n'était qu'un murmure, que de simples paroles chuchotées après une dure journée . Pourtant, elles étaient tout ce à quoi tu devais t'y tenir plus tard. Être ce que les autres espèrent - être tout en était rien.
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Re: Demande de particularité : Test RP Mer 24 Jan - 8:31

Bonjour !
Je te valide ta demande de don de bon matin (:
Amuse toi bien en faisant ta fiche.
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 25 Jan - 23:03

demi géant -

Tout ses vetements s’étalaient en un tas informe au pied de son armoire. Tout ces ridicules morceaux de tissus qui étaient désormais beaucoup trop petits, datant de l’époque ou il pouvait encore acheter de quoi se vetir. Il n’avait pas eu le coeur a les jeter. Les vêtements sont des histoires, des morceaux de souvenirs, ils font partie de sa personne. Ils sont autant de photos. Autant d’images.

Des coutures déchirées par la croissance de son corps, ca et la fleurissaient sur les étoffes. Les cicatrices de sa seconde peau, toutes ses mues, qui le renvoyaient a ce qu’il était aujourd’hui. Une anomalie de gigantisme. Il ramassa le lourd tas, comme de rien. Le nez niché au sommet de la pile il inspirait a plein poumons cette odeur de linge propre, de poussière et de nostalgie.
Un adieu dont seul lui pouvait prendre l'entière mesure.

Il passa a côté de son père, dont il ne voyait plus que le haut luisant de son crâne bordé d’une couronne de cheveux gris. Il voulait le regarder dans les yeux. Il se baissa donc, force de la nature, devant cette vie qui se faisait de plus en plus chétive. Ivan Kozlov le regarda et sut. Il sut qu’il était temps pour eux deux d’abandonner le moment ou il était encore possible de tout ignorer. C’était l’étreinte désemparée d’un trop grand corps qui le secoua. Des torrents de vêtements s’étalerent sur le sol de nouveau. L’accolade de deux générations, de deux existences.

Ils ne me verront jamais comme un des leurs. Moi même je sais que je ne serais plus jamais comme eux. Semblait clamer l’un, noyé dans sa chevelure, avachi, affaissé sous sa propre carrure.

- C’est ce qui te rend si unique et merveilleux, mon fils.
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Re: Demande de particularité : Test RP Ven 26 Jan - 13:41

Hello !
Ton don est validé. Amuse toi bien demi-géant hi
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 1 Fév - 12:23


test rp : demi géant


Le silence était devenu oppressant. Pourtant, il y avait un milliard de bruit différent dans cette forêt. Le murmure du vent dans les arbres, le craquement de nos pas, le bruissement d’un buisson traversé par un petit animal. L’atmosphère était pesante, sur cette terre où le soleil ne se couchait pas pendant six mois. Mais il y avait tant d’arbres, si hauts, si large, qu’aucun rayon du soleil ne parvenait à transpercer cette armure végétale.
Mon père marchait à mes côtés, le regard un peu vide. Dans sa tête, ça tournait à toute vitesse.
Parce que cette année, c’est moi qui avait choisi la destination.

« On va s’arrêter là pour le moment fils. »

Il me montrait du doigt un amas rocheux couvert de mousse et de lichens. Voyant que je fronçais les sourcils, il soupirait, et s’approchait de l’un d’entre eux.

« Viens te rendre utile et pousse celui là pour ton vieux père. »

Je me savais fort. Mais peut être pas à ce point. Il insistait, et je me pressais d’aller m’appuyer contre la roche qu’il m’indiquait. Et je poussais de toutes mes forces. à travers la veste de cuir que m’avait taillé Octavia, je sentais les aspérités de la pierre contre mon dos, qui doucement se déplaçait. Assez dans tout les cas, pour révéler une faille dans laquelle un être humain de la taille de mon père pouvait se glisser sans problème. Moi… Disons que la largeur de mes épaules me bloquait à l’entrée.
Alors je me retournais, en scrutant la forêt. Par où devait-on aller ensuite ? Est ce qu’ils habitaient toujours dans ce coin ? Est ce qu’elle était toujours en vie ? Est ce qu’elle me reconnaîtrait ? Et la question la plus difficile : est ce qu’elle me rejetterait ?
Mettant fin à mes interrogations, mon père m’envoyait chercher des branches aux alentours pour masquer l’entrée de la petite grotte que je distinguais désormais, puisqu’il avait allumé sa vieille lampe de camping chipée à des moldus. Ma tâche n’était pas difficile. Le sommet de mon crâne dépassait sans problème certaines des branches basses des arbres de la forêt. Il suffisait de tendre les bras, s’agripper de toute ses forces pour que la branche s’affaisse. puis un coup en avant, un en arrière, on remonte, et un craquement sinistre confirme que la branche est à nous. La force, la taille, l’énergie, tout ça c’était inné. Contrairement à ce que mes tantes prétendaient, j’avais eu tout ces dons dès la naissance, et pas en mangeant beaucoup trop de soupe. Il me manquait simplement le langage. Et un visage.

Finalement, je me décidais à essayer d’entrer. De travers, en pliant un peu les genoux, serrant, contractant tout ce qui pouvait dépasser. Pendant une minute qui dura une éternité, j’avançais dans cette position, butant parfois sur de la roche avec mes grands pieds.
Mon père somnolait. Il avait sorti de sa besace sans fond ses vieux duvets. Moi il m’en fallait deux. un pour mes jambes, un pour enrouler le reste du corps. Mais je n’allais pas dormir, pas maintenant. L’angoisse, mêlée à l’excitation m’en empêchait.
Ma montre indiquait une heure. Et malgré la fraîcheur de l’air, dehors le soleil était toujours dans le ciel. Mon père m’avait dit qu’on s’y habituait.
Et je ressortais. Qu’est ce que je craignais, sur cette terre qui m’avait donné la vie ? Dans la faille obscure, je sentais à travers mon tee shirt, ma peau frôler un morceau de roche saillant. La nature ne me facilitait pas la tâche.

Dehors, je m’étirais. Le calme de la forêt m’enfermait moi même, avec mes pensées, mes sentiments. Cet étrange impression d’être ici dans un monde qui est le mien, mais qui ne m’acceptera pas totalement. Comme chez les sorciers.
Et d’instinct, je marchais. Comme pour occuper mon esprit à autre chose que ce mal être, le mal être du métisse. Celui qui vient de deux mondes mais n’appartient à aucun. Et j’erre dans les bois en attendant que la magie des lieux m’apaise. Que quelque chose d’incroyable se produise. Parce que je sens la terre trembler sous les pas de géants, je sais qu’ils sont tout proches, que ma mère est là, au milieu des siens.

La suite, elle est confuse. Tellement confuse. Je crois que j’ai marché pendant trois heures n’osant pas m’approcher de trop près. J’avais beau être fort, ils faisaient tous trois mètres de plus que moi. Et ils avaient tous encore plus la rage qui vous retourne les tripes, qui vous fait frapper dans tout et n’importe quoi. C’est une nature contre laquelle je ne sais comment aller.
Et puis je l’ai vue, ma mère. Une petite géante, comme me l’avait décrite mon père. Avec les yeux dans le vague, un peu à l’écart du reste. Je suis resté paralysé. Elle aussi, elle m’a vu. Et elle a hurlé. Non pas parce qu’elle m’a reconnu non, mais parce que mon père m’avait retrouvé lui aussi. Et qu’elle l’avait vu. Il m’a hurlé de courir vite, de m’en aller. Mais moi je suis resté paralysé. D’autres géants se sont rapprochés. J’ai vu la haine dans leurs yeux. Une haine tellement grande, que je n’ai pas pu continuer de les regarder. Et moi aussi je me suis enfuis, jusqu’à l’espèce de grotte où on s’était installés quelques heures plutôt. Mon père avait eu le temps de commencer à s’y glisser. Moi je sentais la terre trembler plus fort encore que tout à l’heure. Et quand je suis entré à mon tour, du mieux que je pouvais, je les ai vu si près. J’ai senti des doigts gigantesques qui tentaient de m’atteindre. Puis j’ai hurlé de douleur, parce que je n’avais pas fait attention à ce morceau de roche saillante dans la faille. Mon père avait sorti une bouilloire de son sac et tentait, dans la panique, de l’enchanter pour en faire un portoloin. Je voyais flou, tellement flou avec la douleur, compressant d’une main mon ventre qui n’arrêtait pas de saigner. M’agrippant de l’autre au portoloin.

Et l’instant d’après, je vomissais mes tripes dans l’herbe de la côte galloise.




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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 1 Fév - 12:31

ptdr j'ai lu ça d'une traite.
C'est parfait et tu sais déjà tout ce que je pense de Jason.
Encore désolée qu'on ait pas réservé ton don quand tu as voulu créer Jason, alors ton don est validé pour une troisième et dernière place de géant, pour ne pas d'injustice !
Il est merveilleux et j'espère que tu t'amuseras bien avec Snez et Danil !
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 3 Mar - 17:44

jvous conseille d'écouter ça mais vous êtes pas obligés mdr

legilimens
test rp —— million eyes
Ta main emprisonne la sienne dans une étreinte délicate, si douce qu'il sent quelques larmes couler le long de ses joues - sillon rouge sur sa peau de porcelaine, alors-même que tu tentes, avachie sur ton lit, de faire vibrer tes cordes vocales sur quelque souhait qu'on ne saurait déchiffrer. Mais lui t'offre l'un de ses sourires les plus tendres, savourant la caresse presque imperceptible du bout de tes doigts sur ses joues rosies par la tristesse ; lui se penche vers ton visage et dépose un baiser entre tes deux yeux, l'emprise de ses phalanges autour des siennes se raffermissant. Il sent ses os geindre sous la force d'une simple poignée de mains, un soupir ténu s'échappant d'entre ses lippes mordillées par l'anxiété.

Je sais. Son front se presse doucement contre le tien, ses paupières couvrant tout en finesse l'émeraude de ses prunelles brillantes. Je sais. Il se répète et sa gorge se serre lorsque son esprit vogue, navigateur sans gouvernail dans les eaux troubles de tes songes les plus secrets - il sait, ressent. Savoure, en un sens, tes souvenirs heureux laissant un arrière-goût sucré du miel sur le bout de sa langue. Ne dis rien. Voix qui devient souffle, chuchotement timide par peur de bouleverser la quiétude s'emparant de toi ; il te sent enveloppée par le sommeil, ta main glissant le long de la sienne pour échouer, toujours aussi délicatement, sur les draps blancs.

Ses yeux restent obstinément fermés, son petit corps pressé contre le tien - il cherche la chaleur que tu ne peux plus lui offrir, fourre son nez au creux de ton cou pour inspirer, une dernière fois, ton odeur qui l'a cent fois rassuré. Il sait. Il ressent, écoute ; observe les sensations t'abandonner, lentement mais sûrement, et espère que, sur ton chemin, tu sauras te retourner pour l'embrasser une dernière fois. Dors bien. Et, pour la première fois, ce ne sont pas ses os qui se fendent, mais son coeur.
disclaimer: c'est un peu merdique oui oui, et très abstrait oui oui, mais j'ai pas d'excuse lol. jvm.



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Re: Demande de particularité : Test RP Lun 5 Mar - 20:59

Floyd pk tu postes ça juste avant moi ça va paraître caca ce que j'ai fait aled
Test RP : Legilimens
Grondement sourd d'une colère lentement envahissante, émotion trop vive, trop impétueuse, indigne d'un japonais, qu'il soit adopté ou non. Enfant téméraire que tu es, du haut de tes douze ans, tu n'as pas encore appris à te contrôler, à te maîtriser. Tempête furieuse déferlant dans ton crâne alors qu'on t'impose ce que tu dois faire, ce que tu dois être, ce que tu dois paraître. Sensations brûlantes d'une émotion aucunément maitrisée, alors que les poings se serrent, alors que les dents grincent, effleurement de l'émail contre l'émail, crissement désagréable s'échappant d'entre tes lèvres. L'homme, ton père, se lève, conscient de l'état qui t'envahit, ses traits déformés par la déception, par la honte, touché dans son honneur par l'insolence de celui qu'il a élevé et qui désormais se rebelle contre la culture imposée. Mais il est trop tard, la foudre s'abat dans le regard bleu que tu lèves sur lui, la voix veut s'élever mais échoue, alors que ton corps se tend à son tour, muscles se raidissant alors que tu bondis presque hors de ton siège, alors que l'envie de le saisir au col te possède mais qu'à la place tes pensées te dévancent, que tes pensées l'envahissent, que tes pensées le dévorent. C'est une sensation familière et pourtant jamais éprouvée, alors que tu existes mais que tu quittes ton propre esprit pour s'enfoncer dans le sien, pour explorer les souvenirs qui s'enchainent comme des balles de fusil, trop vite pour être distinguement vus, trop précipitamment pour être compris. Tu aimerais reculer, tu aimerais t'effacer, mais rien n'y fait, les sensations augmentent, chaleur d'un été que tu n'aurais jamais pu connaître, saveur d'un alcool doux et savoureux, musique ahurissante se mêlant à une autre dans une cacophonie rapide et distordante. Rien ne peut empêcher la vague dense et sombre de t'envahir, de t'envelopper, et ça te gangrène, ça te dévaste, comme une substance impie s'immisçant dans ta boîte crânienne délaissée. Tu tentes de te raccrocher, à un visage, à une saveur, à une sensation plus forte que les autres, mais les filets mentaux ne savent pas encore faire, ne sont pas habitués, glissant sur les parois des souvenirs comme s'il n'y avait rien, comme si ce n'était que le vide qui venait t'envelopper. Alors tu cèdes, tu t'effondres, et ce n'est que la douleur qui te ramène, tes genoux heurtant le sol, répercutant l'écho dans tous tes membres comme si ta chair avait entendu l'appel désespéré. Tes yeux se rouvrent, vision floue quelques instants, comme si les neurones n'étaient pas certains de savoir comment fonctionner, et enfin tout revient à la norme, si ce n'est que la norme a basculé et que ton père te contemple ahuri et effrayé, conscient de ce qui vient de se passer. Tu sais que tu n'ignorais pas cette capacité, que parfois tu percevais des bribes en contemplant trop intensément ceux qui ne t'étaient pas étrangers, mais cette fois-ci, ce fut différent, ce fut terrifiant et tu sais que pour apprendre, tu devras recommencer.
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Re: Demande de particularité : Test RP Lun 5 Mar - 21:05

Vos deux dons sont validés - mdr trop de legi sinon c'est perf-
Bellamy Grace
Eleve sang-mêlé
Eleve sang-mêlé
Bellamy Grace
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Re: Demande de particularité : Test RP Mar 6 Mar - 12:14

Test RP : Voyance
"She was chaos and beauty interwined. A tornado of roses from divine." — Shakieb Orgunwall
Des cris d’enfants et leurs pas résonnent sur des pavés.
Coup de sifflet et vapeur, je suis sur un quai.
Mes yeux roulent, à droite et puis à gauche.
Je ne connais pas cet endroit et pourtant, j’ai l’intime conviction que c’est là que je dois être ; que tout est normal, bien qu’une part de mon esprit reste septique. D’où suis-je arrivée ? Est-ce un rêve ? Tant de questions et si peu de réponses. Il y a d’abord eu les sons, puis les images et maintenant les sensations.
Cette main dans la mienne.
Cette si petite main qui presse mes doigts.
Je crois que j’ai cessé de respirer. Je n’en suis pas sûre, je ne suis certaine de rien jusqu’à ce que je baisse les yeux vers ce petit garçon aux cheveux bruns et au nez couvert de taches de rousseur. Il me regarde comme si nous avions un lien intime et je veux le croire.
Il semble anxieux.

Maman… j’ai peur.

Un bon dans mon cœur et dans mon esprit, comme si je venais de prendre un coup. Ce n’est plus clair du tout et pourtant, comme si je ne pouvais rien contrôler, comme si mes questions restaient sourdes et uniquement pour moi ; un sourire s’étire presque instantanément sur mes lèvres. Mon corps ne m’obéit pas, je suis un pantin et mes genoux se plissent. Me voilà à sa hauteur. Nous voilà yeux dans les yeux et… j’ai tellement l’impression qu’il est mon enfant.
La chair de ma chair, le sang de mon sang.
Je suis là, mon visage plein d’amour en face du sien.
Et ma voix, si douce, qui le rassure.

Ne t’inquiète pas, tout se passera bien. Je serais là…
Gemma !

Ma phrase se meurt alors qu’une voix hèle mon prénom.
Une voix proche qui fait battre plus fort mon cœur.
Si familière et pourtant je n’arrive pas à mettre un nom dessus.
Je suis entrain de me redresser pour me retourner, les traits de mon visage sont emplis de bonheur, je le sens, sans réellement comprendre. Je veux savoir qui se trouve dans mon dos, vers qui l’enfant lève son regard aux prunelles noisettes avec confiance.
Mes talons se tournent, mes cheveux me brouillent la vue un instant et…
Il y a cette voix dans le lointain, qui résonne depuis un moment.
Cette voix qui devient de plus en plus forte.
Et qui répète sans cesse ton nom.
Embaumant l’espace.
Rigel ?

Rigel ? Est-ce que ça va ?

Maman.
La réalité me frappe comme une immense claque dans la gueule.
Semblable à une douche froide.
Le regard inquiet de ma mère et sa main qui s’avance vers mon épaule, ce n’est que quand elle me touche que je me rends compte que je tremble.
Je tremble comme une feuille morte.
Sa main se pose sur ma joue et je comprend que je pleure.
Que se passe t-il ?
Du dos de mes mains encore tremblantes, j’essuie les larmes et j’ai l’impression que le sol défaille sous mes pieds. J’ai la sensation de couler. Instinctivement je me raccroche à une des chaises de la table et je me laisse glisser sur le siège, laissant les escarpins quitter mes pieds que je pose sur le sol si froid.
Un électrochoc.
Mon frère et mon père sont en face et je me demande pourquoi.
Que fait donc ma famille ici et je n’arrive pas à m’en souvenir, comme s’il n’y avait plus que cet étrange songe dans mon esprit. Doucement je pose ma tête contre le bois de la table. Mon cœur bat si vite et de façon anarchique, mon souffle est décousue, j'ai l'impression que je vais mourir.
J’inspire un grand coup, c’est là qu’Archibald, mon grand frère, enroule ses doigts autour des miens. Il est penché au dessus de la table et en croisant son regard, mi-inquiet, mi-attendrissant je me souviens et je me redresse. D’un petit sourire je rassure ma mère, juste à côté de moi, mais elle garde tout de même les traits tirés, c’est une maman, paniquée pour son enfant.

Je… et bien… Je tenais à vous faire part de mon intention d’aller… Mon regard croise chacune des trois paires d’yeux. Je vais m’installer en Angleterre.
Pardon ?! Et tu vas faire quoi en Angleterre ?
Je ne sais pas encore papa, mais…
J’espère que tu reprendras un poste d’Auror là-bas.

Il avait beau être un moldu, il avait bien compris comment fonctionnait le monde magique et cela j’en étais fière, mais en cet instant j’aurais juste voulu que mon père soit un ignorant. Je hausse des épaules en guise de réponse.

* * *

Je n’ai pas compris de suite et à vrai dire je ne saurais toujours pas expliquer cette vision ou bien cette apparition. Elle fut la seule me concernant, elle fut la seule à être aussi claire et précise… la seule qui respirait un temps soit peu de bonheur.
Pourtant j’étais bien entrée en transe, comme les autres fois, mais c’était la seule chose en commun. Si bien que je me demande souvent si ce n’est pas une blague du destin. Je ne veux pas croire que c’était un bout de futur, m’y raccrocher, cela serait trop beau… irréel et impossible au vue de la situation et pourtant, c’est le but qui me pousse à me lever chaque matin. La possibilité que ce n’était pas juste une hallucination, une fourberie de mon esprit malade.

J’ai eu des visions par la suite.
Comme si elle avait été le déclencheur.
Les médicomages et les experts m’ont bien expliqué que c’était extrêmement rare que cela se déclenche si tard, pour eux je l’avais toujours eu en moi, je l’avais juste refoulé. Ignoré. J’avais un peu du mal à le croire, mais certains disaient que oui, et qu’aujourd’hui, après un choc traumatique il s’imposait à moi. En y réfléchissant bien, c’était peut-être logique. Cela expliquerait sûrement mes prouesses en divination à l’école ou encore ces impressions de déjà-vue, mais rien n’est certain au bout du compte.
J’ai eu des visions.
Des drames et catastrophes.
Il n’y a pas vraiment d’éléments déclencheurs, c’est plutôt soudain.
Un lieu, un échange de regards, le frôlements de deux mains, une mélodie, des paroles qui semblent si anodines, un objet roulant entre mes doigts et voilà.
La transe commence et l’injection d’images, de sons et même d’odeurs ; ou juste des mots qui me transcendent de façon perverses, niquant mon sanctuaire privé. Imposant des horreurs à mon esprit sans me concerter.
Et après, ça s’arrête brutalement.
Je tremble et j’ai souvent des haut-le-cœur, des nausées et je dégueule toujours quand je vois la mort.
Ça me rend malade.
Bien souvent je ne me souviens pas de tout et surtout, j’ai un grand mal à me rappeler ce que j’étais entrain de faire juste avant. C’est le genre de choses qui me laisse pantoise et qui me fait peur aussi, parce que ce n’est jamais une bonne nouvelle.
J’ai appris à survivre avec, mais des fois je voudrais juste qu’il disparaisse, d’un coup. Exactement comme il est arrivé.
Mais c’est là.
Détraqué comme moi.
Abusé et abîmé il est ce don.
Fissuré et défectueux, exactement comme moi...
©️ ASHLING POUR EPICODE


L. Andy Ollivander
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Re: Demande de particularité : Test RP Mer 7 Mar - 14:04

Gemma, gemma gemma... Ton test don est tout simplement magnifique. C'était juste magnifique. Et j'aime tellement ta plume. Par contre, c'est giga long ptdr
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Re: Demande de particularité : Test RP

Demande de particularité : Test RP
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