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Demande de particularité : Test RP

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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 8 Mar - 18:31

Test-RP d'un Fantôme


Que peut bien passer par la tête d'un homme lorsqu'il se penche sur son propre cadavre ? Un cadavre encore chaud, partiellement déformé par l'effet de la magie. En fait, pouvait-on seulement appeler ça un corps humain ? Resté figé entre sa forme normale et une apparence plus animale... Non, franchement ça ne ressemblait à rien. Mais même sans pouvoir parfaitement interprêter ce qu'il voyait, Kenneth fut prit d'un violent haut-le-coeur. Il était un peu idiot sur les bords parfois, mais là pas moyen qu'il ne réalise pas.

Du point de vue extérieur et omniscient qu'est le mien, je peux sans hésitation qualifier la vie du blond jusqu'alors comme très tranquille. Malgré une éducation stricte dans ses premières années, il avait croqué dans la vie à pleines dents dès son arrivée à Poudlard. Et pendant les quatre années et quelques qui ont suivies. Pas de choc majeur, de mort de proches, ou de crise existentielle ne faisait de l'ombre à son passé. Ce qui, dans un sens, le rendait encore plus dépourvu devant la scène qui se jouait devant lui.

Son premier réflexe fut de porter la main à sa bouche, la couvrant pour ne pas vomir. Sauf que pour vomir, il fallait avoir de quoi. Le haut-le-coeur se dissipa en une sensation désagréable, pas douloureuse mais nauséeuse. Si tant est qu'il puisse encore avoir la nausée. Ses yeux se perdant dans le vague, ne sachant pas sur quoi se fixer. Ne parvenant toutefois pas à se détourner de la masse inerte dégoûtante à terre. C'était lui. Purement et simplement lui. Sans aucune pureté ni simplicité pourtant.

Il se sent tituber, mais ses pieds ne touchaient déjà plus terre. Il vacille seulement, reculant lentement. Son cerveau semble s’être remis à tourner l'instant d'après. Ouvrant la bouche, sans arriver à pousser le moindre cri. Cherchant, comprenant et se rappelant de son erreur. Oui, Kenneth était bien mort ce jour-là. Et il se le reprocherait encore pendant de nombreuses années. Mais pour le moment, les regrets étaient encore silencieux, étouffés par la colère, la tristesse, la honte mais surtout la surprise.

Avait-il été négligeant à ce point ? Oui. Franchement, oui. Son tempérament impatient et son inattention aux détails lui aura finalement coûté la vie. Une vie d'insouciance ne pouvait surement finir que de cette manière, non ? Il revoyait la scène, repensait à ce moment où il avait sombrer dans l'inconscience mais surtout dans la douleur. Il ne pourrait plus la ressentir, la douleur. Ne restait que cette dernière étincelle marqué au fer rouge dans sa mémoire, le souvenir le plus pénible qu'il aurait à porter.

Après s'être laissé, ironiquement, sa propre minute de silence, le blond finit par se retourner. Il avait envie de pleurer, mais les larmes ne venaient pas. Il avait envie de hurler, mais sa voix semblait éteinte. Il ne réalisait toujours pas. Comment aurait-il put ? Comment pouvait-il, en cet instant, accepté sa forme transparente et lévitante qu'il n'avait jamais souhaité ? Un fantôme. Mettre un mot sur la situation lui serra le cœur de manière violente. Voilà ce qu'il était devenu. Il n'aurait même pas la paix, la délivrance de monter dans les cieux.

Kenneth est garçon joyeux, toujours en forme, une pile électrique. Même ses amis le trouve épuisant. Il est du genre à réagir au quart de tours et de toujours vouloir faire quelque chose de ses dix doigts.

Mais à cet instant, Kenneth aurait voulut plus que tout dormir. Que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve.

- ... monsieur Angelo ?

Le concerné ouvra les yeux, souriant d'un air familier mais un peu triste la jeune fille qui lui faisait face. C'était une première année qui lui avait demander comment il était mort. Encore une. Ce n'était pas la première fois en quinze ans, et ça ne serait pas la dernière. D'autant plus qu'il n'avait jamais révélé la raison exacte de son décès à quiconque. Excepté un des ses plus proches camarades qui avait débarrassé son corps en le brûlant à l'abri des regards. Quinze ans plus tard, il en avait toujours honte...

- Et bien ma petite, déjà c'est Angelo tout court, et ensuite c'est un des plus graaaaand mystère de Poudlard. Libre à toi de chercher la réponse.

Et en disant cela, le blond rit au nez de la gamine et lui passe au travers avant de passer par un mur, s'amusant du cri de surprise. Elle n'était jamais passé dans un fantôme elle. Cela fit sourire le spectre. C'était sa façon à lui de baptiser les nouveaux Poufsouffle après tout. Un simple "bienvenue" amical... Et au travers du mur il pouvait entendre la gamine se plaindre à une de ces amies. Affirmant qu'elle trouverait son secret. Beaucoup avait essayé en soi. Et le cœur serré, Angelo se rassura en se disant que personne ne comprendrait.
M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
M. Felix Gaunt
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 8 Mar - 19:13

Hey ! Alors ton don est validé, MAIS (attention)...
Kenneth a écrit:
il n'avait jamais révélé la raison exacte de son décès à quiconque. Excepté un des ses plus proches camarades qui avait débarrassé son corps en le brûlant à l'abri des regards.
C'est juste impossible.
Je veux dire l'école n'aurais pas laissé passé, il y aurait eu enquête, il aurait été interrogé et rien que pour ses parents, puis euh... qui brûle le cadavre de son pote ?? xD Non franchement je pense que les professeurs de l'école à ce moment là, directeur et tout étaient au courant, ses amis aussi et qu'après s'était des rumeurs qui courraient o/
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 17 Mar - 4:42









Semi-cervitaure


Confortablement avachi sur le banc auréolé de l'ombre d'un des grands chênes enjolivant le parc, tes iris se rivèrent sur la sacoche ayant été emportée dans ton sillage. Éventrée du bout de tes phalanges déliant sa fermeture en acier dentelé, une de tes paumes s'y engouffra fugacement, désireuse de s'emparer d'un leptosome emballage y étant silencieusement abrité. Le sandwich au fromage qu'il enrobait en fut dévêtu avec hâte et trois tubes de sauce défilèrent à leur tour hors du sac toujours entrouvert. Les parcelles de pain écartelées, elles furent vivement flagellées et engorgées de la viscosité d'écoulements qui s'entremêlèrent gaiement, tantôt rutilants, tantôt d'un jaune éclatant, tantôt d'un second paraissant davantage essoufflé. Les bouteilles de sauce éclipsées dans la sacoche, les épars alimentaires furent finalement réunis au creux de tes paumes et ils furent portés à tes lippes qui les enlacèrent d'un fervent étau tandis que l'émail de tes dents les estropièrent pour leur infliger une sourde déchirure et assouvir la faim te tordant les tripes.

Tes iris se promenaient nonchalamment, s'embrasant de leurs attentions contemplatives, particulièrement entichées de Dame Nature, la plus belle femme à ton esprit. Un soudain claquement de canette délaissée qui s'écrasa lourdement sur le sol terreux et boisé attisa cependant toute leur attention et ils s'incendièrent aussitôt d'une fleurissante fureur, s'agglutinant brusquement à la silhouette gagnant l'horizon ayant eu le malheur d'une telle indécence. Fusillant ses courbes dorsales de l'âpreté de ton regard, tes arabesques se tordirent pour s'éclipser de leur trône. Tes pas te menèrent près de l'objet gisant à présent silencieusement. Visant du coin de la prunelle, le dos si irritable de l'inconnu ayant forgé ta férocité, le sommet de ta chaussure flagella finalement brièvement et avec véhémence le flanc de la cannette qui balafra ainsi la courbure dorsale de l'autre jeune homme d'un ardent fracas. La douleur insufflée de ce choc lui extirpa un souffreteux gémissement tandis qu'il se pivota pour tenter de te conquérir d'un regard fiévreux d'animosité mais il s'effrita bien brusquement lorsque ses prunelles eurent décelé la dangerosité des bois sertissant ton crâne. Une déglutition cascada le long de sa gorge et il gagna à contre-coeur les côtés de l'objet pour l'embrasser du creux de sa paume et l'abandonner à nouveau, cette fois-ci dans les sombres profondeurs d'une poubelle environnante tandis qu'un claquement de langue de ta part se fit audible car l'agacement venait de reprendre le flambeau de ta fureur.

Allant retrouver le banc et ton sandwich le culminant, il fut lentement délecté et à peine définitivement disparu, engouffré dans ton ventre repu que cette fameuse sensation de quelques papillons semblant batifoler dans les airs, symbolisme personnel d'une imminente averse, l'éroda avec enjouement. Tes prunelles contemplèrent alors le firmament qui ne s'agrémenta de nuages grisés qu'une fois une quarantaine de minutes écoulées. Quelques perles d'eau douce décidèrent finalement de quitter les cieux pour choir jusqu'au sol, certaines d'entre elles préférant consteller ton visage. Elles devinrent de plus en plus nombreuses et véhémentes au fil des minutes puis laissèrent place à la ferveur de la pluie. Les bras écartés et échoués le long du rebord du banc, ta tête se rejeta vers l'arrière et les rideaux épidermiques de tes paupières revêtirent tes iris. Tu n'avais pas de parapluie mais tu n'en avais que faire de cela ...
Orphan E. Scamander
Directeur
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Orphan E. Scamander
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En couple avec : Marié à Rachel O'Sullivan Scamander.
Re: Demande de particularité : Test RP Sam 17 Mar - 18:47

Ton don est validé hin
J'ai hâte de voir ça en jeu en tout cas !
Soleil A. Nilsson
Bagheera aux mille facettes
Bagheera aux mille facettes
Soleil A. Nilsson
Messages : 811
Points : 1135
Re: Demande de particularité : Test RP Mer 21 Mar - 21:00

holà, je viens vous confier mon test rp pour devenir un animagus love
j'ai l'autorisation de william pour me servir ainsi de son personnage, puisque notre lien va évoluer ainsi :)
quant à l'époque du rp, il est futur, c'est en projet, un projet que je lâcherai pas huhu. la durée du processus est donc susceptible de changer, elle se fera sûrement à la rentrée prochaine mais je savais pas trop alors voilaaa


La douleur avait été trop intense, les émotions trop nombreuses. Soleil ne gérait plus. Peut-être même n’avait-elle jamais réellement contrôlé quoique ce soit. Le voile qu’elle avait posé sur la part aliénée de son esprit s’était déchirée, en même temps que l’épiderme déjà fragile de ses bras. Soleil avait lâché prise.

Il était là, depuis son réveil. Celui qui l’avait écouté des heures durant, sous sa forme animale, le regard qu’il posait sur elle était rassurant, plein de soutien. Alors, une fois de plus, elle lui avait ouvert son coeur. Elle lui avait confié que c’était trop difficile, qu’elle était trop détraquée pour supporter les supplices de la vie. Soleil l’avouait enfin, après tant d’années, tant de crises. Soleil avait besoin d’aide.

Mais William Carter était prêt, prêt à lui offrir le soutien dont elle avait besoin, à l’épauler dans sa recherche de la paix.

Soleil s’appliquait, chaque jour, chaque nuit. Il y avait d’abord cette feuille de mandragore, cette horrible végétation que le processus l’obligeait à garder dans sa bouche un mois durant. Oui, la brune avait fait des manières. Oui, son professeur de Sorcellerie, d’une tape derrière la tête, l’avait remise à sa place. Alors elle avait fini par le faire.

Il ne lui restait plus que quelques jours à tenir jusqu’à la prochaine pleine lune mais une horrible quinte de toux lui avait fait recraché cette feuille infâme. Une fois de plus, Soleil s’était énervée, en avait fait des tonnes, voulait jeter l’éponge. Une fois de plus, le professeur lui avait redonné foi en elle.

Les vacances d’été approchaient, et la fiole enfin remplie était toujours cachée dans une petite boîte, elle même dans un faux tiroir de sa table de nuit. A chaque lever de soleil, à chaque coucher de soleil, la même rengaine. La baguette posée sur son coeur, elle prononçait impeccablement la formule. « Amato Animo Animato Animagus. » Le second battement prenait de plus en plus d’ampleur. Ce n’était plus une impression. Il était là. Cet animal grandissait en elle, fusionnant peu à peu ; Soleil était prête à l’accueillir, Soleil était prête à le devenir.

Elle qui avait si peur de l’orage, aussi si bien celui du ciel que celui interne, elle trépignait d’impatience. Le processus était long. Trop, peut-être. Plusieurs fois, elle se sentait abandonner. Heureusement, Soleil pouvait compter sur ses amis, son professeur.

Oui, Soleil. Tu étais soutenue.

Et, tandis qu’elle préparait ses valises pour quitter l’école durant deux mois, l’éclair qui trancha le ciel la fit sursauter. Ce n’était pas un mais deux coeurs qui ratèrent leurs battements. Soleil abandonna ses affaires et attrapa cette petite boîte si bien camouflée depuis quatre mois. En panique, elle pianota quelques mots sur son pineapple à l’intention de William Carter. “orage rdv à l’endroit où on a dit svp. c’est la fin, j’ai besoin de vous”. Elle serrait fort sa petit boite contre elle. En quelques enjambées, elle rejoignit leur lieu de rendez-vous, un petit renfoncement rocheux, aux abords de Poudlard, dissimulé par une végétation fournie. William ne tarda pas à arriver. Il allait l’aider, jusqu’au bout. Jusqu’à la fin. D’un hochement de tête, il lui indiqua que c’était le moment. Pour une dernière fois, Soleil plaça sa baguette sur son palpitant. La voix tremblante fit résonner la formule contre les roches. « Amato Animo Animato Animagus. »

Les regrets furent presque instantanés. Quitter une douleur pour en rejoindre une autre, ce n’était pas ça, le deal. Les hurlements se mélangeaient aux grognements, la peau à une fourrure épaisse. Une rage de dents s’empara d’elle. Qu’est-ce qui craquait ? Etait-ce son imagination ? Etait-ce le professeur Carter qui fuyait et l’abandonnait ? « Concentre-toi ! » Sa voix lui parvint. Il n’était pas parti, et elle comprit. Son coude disparut après un énième craquement ; c’était ses os. Ses os qui se brisaient les uns après les autres, lui arrachant à chaque fois un feulement sauvage, un grondement insupportable qui lui brûlait la gorge. Ses pensées tourbillonnaient dans son encéphale désorienté. Elle ne voyait plus rien, n’entendait plus rien. Seuls ses plaintes et ses brisures lui parvenaient, accompagnés par les battements de ses deux coeurs qui fusionnaient. Où était William, qu’attendait-il pour mettre fin à ça ?

Ca ne s’arrêtait pas. Elle devait s’en sortir seule.
La douleur la tordait. Elle ne voulait plus que mourir.
Encore.

Et soudain, une image. Comme une apparition qui frappa son esprit. Instinctivement, Soleil s’accrocha à cette idée. Peu à peu, la souffrance s’atténua. Etait-ce réel ? Peut-être avait-elle perdu connaissance. Une odeur lui chatouilla le museau. Non, pas une. Une multitude ! Péniblement, ses paupières clignèrent, pour finir par disparaître au-dessus des pupilles. Sa vue était étonnement nette, précise. Le professeur Carter était à l’entrée de leur cachette. Quand Soleil tenta de le rejoindre, elle s’effondra. La jeune sorcière baissa la tête pour comprendre ce qui n’allait pas avec...ses jambes. Elle en avait quatre, pourvue chacune de griffes qui paraissaient acérées.

L’animal se redressa. Il avait compris comment marcher. Il trottina, usa de ses nouveaux membres, de sa nouvelle forme. Ses espoirs avaient payé. Son travail se révélait enfin. Doucement, Soleil avança vers l’entrée de cette grotte improvisée qui l’avait vu se transformer. Et, comme un nouveau-né, l’animal hurla. Et, comme une renaissance, Soleil s’abandonnait au plaisir de l’évasion animale.

Enfin, elle se sentait vide.
Enfin, elle se sentait libre.

voilà, j'espère que ça ira love
Olympe N. Errol
Louve Alpha
Louve Alpha
Olympe N. Errol
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 22 Mar - 20:13

Brrrr c'est validé et accepté bb ! J'aime bien le fait que tu vas jouer le processus en RP et tout, vraiment, je trouve ça très intéressant vis à vis du don d'Animagus. Amuse-toi bien love
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Re: Demande de particularité : Test RP Lun 26 Mar - 15:22

  • NOM Prénom
  • NOM Prénom
Il était une foi...
Du haut de ses six ans, Eden ne cessait de se regarder dans le miroir de la salle de bain.
Jugée sur un petit tabouret pour pouvoir avoir une vision d'elle en entière, elle tournait en tous sens, admirant sous toutes les coutures la robe que lui avait confectionné ses parents. Coloré d'une infinité de teintes vertes, le tissu semblait changer de couleur en fonction de la luminosité ambiante. Lissant la jupette par ici, rehaussant le haut par-là, la petite fille fit un dernier tour sur elle-même avant de s’arrêter, décrétant qu'il manquait quelque chose pour que ce soit parfait. Fronçant les sourcils, elle se mit à réfléchir intensément. Regardant autour d'elle pour essayer de trouver quelque chose, elle resta une bonne demi-heure à méditer puis finalement, elle eut une illumination.
Oui, c'était absolument parfait !

Un air de fierté enfantin sur le visage, se fut la tête haute qu'elle passa les portes de la maison familiale pour apparaitre dans le jardin, se présentant à ses parents mains sur les hanches, un petit sourire en coin sur les lèvres.
La surprise se lut sur les visages des deux parents avant de laisser rapidement place à des sourires aussi amusés que fiers.
Savamment emmêlés dans les bois de la petite fille, une guirlande clignotait de mille et unes couleurs, se perdant dans sa longue chevelure nouée en nattes lâches. Très contente de sa trouvaille, la petite n'avait de cesse de dodeliner de la tête joyeusement.
Son père se dirigea vers Eden, faisant claquer sur la terre sèche ses quatre sabots. Soulevant sans effort l'enfant, il la prit dans ses bras et, d'un geste doux, il replaça l'une des petite ampoule correctement sur un de ses bois.

- Tu es superbe ma puce ! Tes copains vont être jaloux comme tout !
- C'est le but ! répondit la petite haute comme trois pommes à genoux en riant.
Rejoignant le duo, la mère d'Eden offrit elle aussi un large sourire à sa progéniture.
- Allez descends de là que je t'accompagne !
 
Pas besoin de se le faire dire deux fois !
Sautant à pieds joints sur le sol, la petite sang-mêlé fila comme une bombe vers l'intérieur de la maison. La mère laissa échapper un gloussement amusé avant de la rejoindre.
Sautant d'un pied sur l'autre, l'excitation de l'enfant était clairement palpable. Et elle trouvait que sa mère allait désespérément lentement. Allez plus viiiiite !
Enfin, nos deux protagonistes se logèrent dans la grande cheminée du salon. La mère d'Eden lâcha la poudre verte, prononça le lieu de la fête puis elles furent engloutis par les flammes.

Cette fête d'anniversaire, avait tout d'une parfaite fête.
Des friandises à gogo, des enfants riants de partout, des ballons volants et s'animant magiquement... Bref, un véritable petit paradis pour enfants en manque de confiseries.
Dans un coin, les parents discutaient de trucs d'adultes, verres ou petits fours en mains. Eden avait eut tôt fait d'abandonner sa mère pour se faufiler entre les capes de sorciers, allant retrouver ses amis, non sans exhiber au passage sa parue dont elle était si fière. Les réactions des autres enfants ne se firent pas attendre.

- Ho c'est beau !
- Comment ça brille !
- Mais c'est pas trop lourd ?

Crânant un peu au passage, la petite cornue répondit avec une fausse modestie assez évidente à toutes les questions posées, remerciant au passage les compliments et déformant un peu la réalité en disant que non, ça ne lui avait pas prit tant de temps que ça à faire. Nageant en plein bonheur, trop heureuse qu'on la voit pour autre chose que ses cornes, Eden était ivre de joie.
Malheureusement, la redescente fut violente.
Une petite fille blonde fendit la foule des enfants, toisant du regard Eden. Celle-ci lui offrit un sourire joyeux qui n'eut comme écho qu'un rire moqueur.

- Des lumières pour cacher des cornes de monstre, c'est débile ! Retournes dans ta famille de dégénérés, tarée !

La phrase eut l'effet d'une douche froide doublée d'une pluie de coups.
Le souffle coupé, Eden ne trouva pas quoi répondre ; seul les larmes se mirent à inonder ses yeux. Un silence lourd s'installa parmi les enfants. Plus personne n'osait rien dire et ce fut de nouveau la petite blonde qui rompit le silence.

- La preuve que c'est une sous-espèce : elle sait même plus parler !

D'un coup, la colère la submergea. Malgré le regard des autres, elle était fière de son ascendance, fière de ses bois, fière du couple que formait ses parents. Alors entendre ce genre de chose la mettait dans une rage noire.
Elle oublia sa robe et sa parure scintillante. Se ruant sur la petite blonde en criant, ses larmes noyant ses joues, Eden se mit à la frapper de ses petits poings. Ne s'attendant pas à une telle réaction, la petite peste se mit à hurler de peur avant de rendre les coups comme elle le pouvait.
Les adultes, alertés par le tumulte, arrivèrent et réussirent à séparer les deux enfants. Mais le mal était fait. Dans l'échange de coups, Eden n'avait pas fait attention et elle avait égratigné le visage de la petite sorcière de l'un de ses bois.
En colère et ayant eut peur, la blonde continua de vociférer comme quoi la semi-cervitaure n'était rien d'autre qu'un monstre. Quand à Eden, elle hurlait encore plus fort qu'elle n'y était pour rien et que c'était l'autre la fautive.

Roulée en boule sous ses couvertures, serrant fort son lapin en peluche contre elle, la petite fille cornue pleurait. A peine était-elle rentrée qu'elle s'était réfugiée dans sa chambre, avant embarquer ses peluches et sa couverture et s'était enfermée dans son placard.
Sa mère avait eut toutes les peines du monde à l'arracher à la fête tant la petite était furieuse et elles étaient finalement rentrées très vite. Sa journée si parfaite avait été gâchée. Gâchée par cette stupide gamine ! Pleurant de colère contre elle, Eden se promit qu'elle se vengerait. Peut-être pas demain, ni après demain, mais un jour, c'était sur, cette gamine allait en chier comme elle était en train d'en chier. Car elle n'avait rien à se reprocher.
Oui, c'était une semi-cervitaure.
Oui c'était une hybride.
Et bordel qu'est-ce qu'elle en était fière !  

to be continued...
Olympe N. Errol
Louve Alpha
Louve Alpha
Olympe N. Errol
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Points : 604
Re: Demande de particularité : Test RP Mar 27 Mar - 9:33

AWWWWWWWWWWWWWH je te valide avec Oly, parce que je te demande de rejoindre mon club de la fierté hybride omg, même si LG et Semi-Cervitaur ça doit pas faire bon ménage (surtout pour vous 8D) mais bon *s'étouffe* BRRRRRRRR il me tarde de lire ta fiche, en tout cas ton don est accepté ! youhou
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Re: Demande de particularité : Test RP Mar 27 Mar - 13:07

Yaaay! Merci ♥️ Et permets moi de sauter à pieds joints dans ce club qui a l'air merveilleuuuuuux ! han
Je suis sure que l'on peut faire un petit truc pour les loups et les cervitaures! Au pire, un coup de cornes par-ci, par-là n'a jamais tué personne! x)

Bon allez, j’arrête le flood et je retourne à ma fiche, en espérant qu'elle te plaira ! hi
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 12 Avr - 10:36

 
blow it like a
flute


Regard sournois qui se pose sur ses hanches, puis son visage, l'angle de sa mâchoire, goût de sang au fond de la bouche, poings serrés, mine renfrognée, et cette chevelure. Cette chevelure rousse qui attire l’œil. Sa chevelure. Une honte. Un héritage qui n'avait rien à faire ici, il est honte, il est regret et désarrois mais il n'y peut rien.

« Désiré, ne reste pas comme ça, ils vont bientôt arriver. »

Douleur dans la poitrine, on essaie de le supprimer, de tout recommencer. Grognement entre ses dents, un bruit irritant, un simple Icare, car personne ne le nomme ainsi.

« Désiré. C'est un ordre. Si tu ne fais pas ce que je te dit, crois moi jeune fille, tu terminas la fin de la semaine dans la cave s'il le faut. »

Ce n'est pas une menace en l'air, c'est effrayant, c'est lourd et cette odeur de cuivre le rend fou. Il veut se retourner, hurler, partir en courant, se cacher sous les draps. Non. Se cacher ce n'est pas une option, se cacher c'est son toute son existence, non, il refuse.
Main qui se lève, bruit sourd, sanglot ravalé dans le fond de sa gorge. Cette odeur …

Ses yeux se ferment, de crainte, de soumission, tout devient trouble un instant. Et l'héritage s'en va. L'amant n'est plus sur son épaule, il n'y a plus ce reflet pourpre, il n'y a plus ce corps odieux, il y a une juste un reflet – faux, beau. Il à plongé dans le sein de l’obéissance, il n'est plus, il est elle.
Chevelure d'ébène qui épouse avec brio ses ancêtres, tout concorde.

« Bona puella. »

Il n'est plus lui.
Ils l'ont tués.  




test de métamorphomage pour Icare, utilisation des 500 pts de Cro pour un deuxième don, j'espère que ça ira !
Fenry D. Williams
Captain Queenie Bitch
Captain Queenie Bitch
Fenry D. Williams
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Re: Demande de particularité : Test RP Jeu 12 Avr - 13:16

Ton don est accepté mon doux et j'ai hâte de lire son histoire parce que je sens la pls arriver pls
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 14 Avr - 15:38

Demande de particularité : Test RP - Page 9 61d152094b307213e3f489c5ce351bf5
La rentrée d'un petit cerf




Elle arrive derrière lui et passe une main douce dans sa chevelure brun foncé. Le garçon frémit, mais ne quitte pas son reflet du regard. Il semble se moquer de lui. Ça ne va pas.

« Tout va bien se passer Lý, ne t'inquiète pas. »

Il lève les yeux vers l'image du visage de sa mère. Elle semble soucieuse, elle aussi, mais un fin sourire étire ses lèvres pour le rassurer. Mais ça ne marche pas. Il baisse le regard vers ses chaussures lacées, remonte pour voir les couleurs et l'apparence de son uniforme. Neuf pour l'occasion. Sombre et sobre, ce n'est pas trop mal.

Mais pourquoi est-ce que ça irait mieux ? Qu'elle lui donne quelques bonnes raisons ! Il voulait entendre ! Qu'est-ce qui serait différent entre cet établissement-là et celui d'où il venait de partir ? Les enfants étaient tous les mêmes. Cruels mais innocents.

Il sent ses prunelles se brouiller de larmes. Il a peur, et cela se sent. Sa maman l'enlace tendrement et dépose un baiser sur le haut de sa tête, juste entre ses deux bois. Elle ne sait que faire pour l'aider, pour le soulager.

Lý, lui, continue de pleurer. Il sent les minutes s'égrainer dans sa tête, il sait que bientôt, il n'aura plus le choix ; il devra suivre cette honorable dame qui l’emmènerait très certainement dans l'Enfer Numéro Deux. Il trembla. Il se souvenait sans mal de ce qui s'était passé dans le Numéro Un, et pourquoi il ne voulait surtout pas y retourner.

Une bande d'immatures gamins courant tout autour de lui, riant, de ses origines, d'abord, de ses bois, ensuite et surtout. On l'appelait La Chèvre, certains lui apportaient du fromage tous les jours qu'ils lui étalaient dans le cartable ou dans les cheveux. On tirait sur ses bois pour le mener là où on en avait envie. Il avait toujours eu peur qu'ils cassent. Qu'il saigne et que ça fasse mal.

La méchanceté n'avait pas de limite. Les enseignants étaient impuissants, et leurs punitions inefficaces. Hier, à la télé, un adolescent s'était encore donné la mort à cause du harcèlement.

Il ne voulait pas être le prochain.

Il finit par se retourner. Il ne voulait pas voir ces deux choses honteuses qui trônaient fièrement sur le haut de sa tête. Sa maman lui disait d'en être fier, ses deux demi-sœurs le trouvait magnifique ainsi coiffé. Mais ce n'était pas son cas. Un monstre, il était un monstre. Seulement âgé de huit ans, ses petits camarades avaient réussi à le convaincre de ce qu'il n'était pas. Trois ans plus tard, après être sorti prématurément de cet enfer, il les croyait toujours.

D'où ça venait, déjà, ces trucs ? Ses questions à ce sujet n'avaient jamais reçu de réponse. Aux non-sorciers, sa maman disait que c'était une maladie très rare et sortait un nom latin pour plus de crédibilité, à lui, elle affirmait le contraire, et qu'il comprendrait plus tard.

C'était l'heure. Sa mère finit par se redresser et le tire en dehors de la salle de bain. S'il ne veut pas se faire davantage remarquer, il ne doit pas être en retard et courir comme un perdu vers le train. Il la suit plus avec les talons que les pointes. Elle lui donne son petit sac à dos, rempli de matériel neuf et pâtes aux légumes et à l'huile d'olive, parce qu'il mange beaucoup. Il les dévorera plus tard.

En sortant, il ne put s'empêcher de lancer un long regard à l'aubépine du jardin, qui était là depuis bien longtemps maintenant. Peut-être même avant sa naissance. Il espérait que sa maman n'enlèverait pas cette plante en son absence. Il l'avait toujours beaucoup appréciée. Et si sa baguette avait été fabriquée dans ce même bois, ce n'était pas son aubépine.

Ils entrent dans la voiture, elle, devant, lui, assis encore à l'arrière même s'il ne se sent plus enfant. Il ne veut pas partir. Mais il n'a pas le choix. Là-bas, a-t-elle dit, plein de gens de tout âges comme lui – les bois en moins.

Ils ne sont pas très loin de la gare, alors ils y sont vite. Ils sortent, arrivent sur le quai. Sa maman l'embrasse une dernière fois et le pousse vers le pilier qui sépare le quai neuf du dix. C'est magique, qu'elle lui dit, il ne se fera pas mal. Les adieux sont malheureusement courts, car le temps presse.

Alors avec son chariot, il ne regarde plus en arrière ; il plonge la tête la première dans le monde magique, un monde qu'on lui promet plus tolérant, avec des réformes en sa faveur, avec une connaissance poussée de sa particularité. Il ne veut pas y croire, mais il va le faire quand même. Car l'espoir est la dernière chose qui lui reste dans cette situation. Il doit être fort.

Peut-être que ce soir, il ne pleuvra pas.


code par liden


(Je sais, ça paraît sans doute un peu confus écrit comme ça, mais ça (les zones d'ombre) sera davantage expliqué dans l'histoire quand je la ferai ; je ne voulais pas alourdir les choses. J'espère que ça passera quand même ! Mais en gros, c'est une histoire de harcèlement scolaire dans une école moldue qui a traumatisé ce pauvre enfant)
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Re: Demande de particularité : Test RP Sam 14 Avr - 20:33




 

test rp : semie-vampire
 

 

Les premiers jours s’étaient déroulés sans encombre particulières. De simple cris et pleures d’enfant qui réclamait son dû en tapant du pied à plusieurs reprises. Mais plus les jours passaient, plus les complications étaient apparentes. Une grève de la faim, des grognements qui était apparent à des cris de détresse. Des hurlements qui appels à l’aide, à la nourriture tandis que ses entrailles lui donnent cette impression de vouloir exploser. Sa bouche était sec, son ventre était vide et gargouillait brisant le silence des nuits passées seule dans un coin de ses quatre murs.

Par moment cette douleur bien plus physique et dangereuse. Ses crocs qui se referment avec hargne sur ses propres avant-bras. Sa mâchoire qui s’y refermait pour une seule et unique chose. Elle avait faim. Elle avait seulement faim. Pourquoi personne ne voulait lui donner ce qu’elle désirait avec tant d’envie. Alors elle se saignait pour vivre. Espérant comme un enfant naïf que sa seule consistance à demie humaine lui permettrait de briser cette faim démentielle.

Et le temps passait encore et encore, parfois ils étaient là. Entraient dans la pièce pour lui demander comment elle allait. Elle qui n’avait qu’un désir, celui d’être rassasiée comme avant. Mais on lui répétait encore et encore qu’elle ne pouvait pas, que ce n’était pas comme ça. Qu’on lui avait menti et que tout cela était mal. C’est pour ton bien Linyao…

Dans ces moments-là, on lui tendait une espèce de poche. Aussi rougeâtre que cet habituel met. La faim qui la déchaîne, son ventre qui explose lorsqu’elle y plante les crocs. Le liquide rouge qui franchit ses lèvres pour entrer dans sa gorge. Elle avale par délice mais le dégoût revient aussitôt. Linyao sans force mais bien pleine de conviction qui leur balance leur pochette de sang périmé. Elle feint d’essayer de recracher sa seule nourriture avalée, ose la voix avec le peut de force qui lui reste.

« Je ne veux pas ça ! Donnez-moi ce que papa m’apporte ! »

« Tu ne peux pas Linyao. Tu vas devoir t’y habituer… »

Et elle fondait en larme.

« Avec papa je pouvais et personne ne m’embêtait jamais, je pouvais manger ce que je voulais n’importe quand. Personne ne me disait que c’était mal ou mauvais. »

Elle renifle bruyamment et tente du revers de son bras blessé d’enlever le peu de sang qu’elle ressent couler au coin de ses lèvres presque blanche.

« Puis ce que vous me forcer à manger c’est même pas bon. On dirait du sang pourri d’abord ! »

Un grognement qui relevait ses lèvres, laissant apparaître ses crocs qui lui enlevait ce côté humain. Les bras tendus vers ces gens dont elle ignorait tout si ce n’est leur nom. Sa force qui l’avait abandonné depuis bien des jours et leur entrave d'impedimenta qui n'arrangeait en rien ses problèmes.

« Laissez-moi manger s’il-vous-plaît. »

Elle voulait juste combler cette soif qui la hantait depuis des nuits. Et pour ça, il lui fallait du sang humain. Non pas du sang d’animal de bas gamme.  

Pourtant qualifié de monstre en partie. Prédateur pour la plus part. Mais Linyao, simple enfant privée de ses actes et de ses espérances.

 

bon en fait, ce passage est une sorte
de cure pour qu'elle s'habitude au sang animal
et pas sauter sur n'importe quel humain.
  


L. Andy Ollivander
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Re: Demande de particularité : Test RP Dim 15 Avr - 21:41

Vos deux dons sont acceptés !
Cependant je reste perplexe Lý que ton personnage ait du être envoyé dans une école moldue avec ses bois mais j'attends de voir l'histoire du coup !
J'ai hâte de lire vos fiches hi
Edwyn Ollivander
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Re: Demande de particularité : Test RP Mer 18 Avr - 22:13

Occlumancie

They see me rollin', they hatin'

C'est difficile de ne pas penser à quelque chose. Vous savez, cette vieille histoire où l'on vous dit de ne surtout pas penser à un éléphant. Quelle est la première chose à laquelle vous pensez ? Je vous le donne en mille, un éléphant. En fait, c'est beaucoup plus simple de ne penser qu'à un éléphant. Quoi qu'il arrive, quoi qu'on vous dise, pensez à un éléphant. C'est une méthode qui ne trompe pas...

C'est l'heure de la confrontation, le grand test. Il a effectué un énorme travail sur lui-même pour discipliner son esprit d'ordinaire chaotique, pour cloisonner, enfermer, ce qui doit l'être derrière des murailles aussi impénétrables que possible. Il est reposé, concentré, confiant. Aussi prêt qu'on puisse l'être, en somme. La voix résonne dans et hors de sa tête. Un mot, trop agressif, trop envahissant, il doit être repoussé.

▬ LEGILIMENS !

Visualiser la sphère. La sphère est une forme parfaite. Celle du monde. Celle des atomes. Celle d'ARGOS. La sphère ne cède pas face à la pression. Elle la répartit, la diffuse, la dévie.
Il n'y a aucun angle dans la sphère. Aucune faille. Aucune faiblesse. Aucun accès. Son esprit est la sphère. La sphère est son esprit. Les chocs se répercutent. En vain. Rien ne peut surmonter son bouclier. Il est le fruit de son ego. Indiscutable. Insurmontable. Immense.

Les chocs se font plus ciblés, plus puissants. La sphère tremble, mais ne cède pas. Ils ne peuvent venir à bout de sa conviction. Tant qu'il croit fermement en la perfection de la sphère, impossible d'entrer. Cela n'a aucun effet, aucun résultat, c'est inutile d'essayer. Seule la migraine sourde qu'il sent poindre témoigne de leurs efforts. Elle ne suffira pas. Ses yeux sont fermés, affectant la sérénité. C'est un mensonge, il lutte pour garder ses pensées, élever le rempart de sa conviction en une impénétrable forteresse de son intellect. Il est la sphère.

Ses yeux s'ouvrent. Les assauts se font moins fort. Diminuent. Disparaissent. Le goût cuivré dans sa bouche le ramène à sa condition d'être humain. Le legilimens est en sueur face à lui, il s'éponge le front. Bien. Il n'aurait pas supporté de céder le premier. Question de fierté. Combien de temps ? Cela lui a paru durer des jours. Ses yeux se tournent vers l'horloge. Il ne s'est écoulé que des minutes. Il respire à fond, prend tout l'air qu'il peut. Il avalerait bien toute une boîte d'aspirines.

tl;dr:

DEV NERD GIRL

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Demande de particularité : Test RP
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