Je te déboîterai le nez pour que tu ne puisses plus renifler ☆ CANNELLONI ♥

Je te déboîterai le nez

Raffaello va grave devoir s'acheter un nouveau téléphone portable aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que ses nerfs avait tellement été en ébullition qu'il l'avait balancé sans scrupule au sol à cause de ce Stupeshit et de ses rumeurs à la con. Il n'avait jamais vu rien de plus lâche que de voir des gens écrire des saloperies à son sujet de manière anonyme, d'autant plus que c'était vraiment du n'importe quoi. Il aurait préféré qu'on lui lance des crasses en face à face juste pour ensuite avoir la satisfaction de casser des nez et de faire évacuer toute sa rage grandissante. Cette saleté de Reniffleur de malheur ne perdait rien pour attendre car il venait de se mettre à dos un véritable monstre. Personne n'était en effet capable de prédire ce que pouvait faire le ténébreux lorsqu'il était sujet à de violents excès de colère. Une chose était sûre en tout cas, il s'était juré de démasquer la vermine derrière ce satané blog et de lui faire la peau. Elle allait regretter de s'en être prise à lui de cette manière.

Ce n'était pas l'envie qui lui manquait de se trimbaler dans les couloirs de Poudlard avec une barre de fer qu'il ferait sauvagement grincer contre la paroi du mur, histoire de bien foutre la flippe à tout ceux qui aurait le malheur de le croiser sur leur passage. Mais il se ferait surtout intercepter par un préfet ou un prof à se montrer aussi menaçant. Il n'avait pas envie d'être ralenti par quiconque concernant son objectif. Il se baladerait alors à l'intérieur de l'école sans aucun objet susceptible de défoncer des têtes. Il savait déjà par où commencer fouiner. La salle des ordinateurs bien entendu vu que le blog était un site mis en ligne. Ça lui prit quelques minutes pour y parvenir et à peine passa t-il l'entrée de la pièce qu'il se trouva carrément chanceux parce qu'il venait de prendre le Reniffleur en flagrant délit. Une meuf apparemment avec une longue chevelure blonde d'après ce qu'il pouvait discerner d'où il était. Impossible de connaître pour le moment son identité vu qu'elle était de dos la sale garce mais il se ferait un plaisir de l'obliger à se retourner.

Le demi être de l'eau donna sans plus attendre un violent et brusque coup de pied dans la porte déjà entrebâillée pour lui signaler sa présence. Elle n'était pas du tout maligne à oublier de la fermer pour réaliser ses méfaits. Rectification, elle n'avait pas de cervelle tout court pour agir de manière aussi laxiste. Dès qu'elle ferait face à Raffaello, elle se retrouverait nez à nez avec un prédateur tapis dans l'ombre et assoiffé de sang.

Toi ! Sale reniffleuse de médeux ! Je vais t'exploser la cervelle tu vas voir !

Le serpentard commenças à faire craquer chacune de ses phalanges tout en avançant dangereusement en direction de la jeune fille. L'affrontement promettait d'être imminent car les preuves étaient là, juste sous ses yeux. Elle était en train de traficoter de la saloperie sur l'ordinateur. C'était sûr. Il n'y avait donc pas lieu à une discussion pour avoir des explications.

Origami

je te déboiterai le nez

Tu bossais dur Cannelle. Tu bossais dur pour qu’on reconnaisse tes créations et gagner quelques gallions. Faire de la pub sur le stupeshit, c’était ton petit gagne-pain chaque mois. Grâce au reniffleur qui acceptait gracieusement de te laisser une chance. Alors évidemment, tu connaissais pas son identité, et même si ta curiosité naturelle te poussait à lui poser des questions, elles demeuraient sans réponse.

Assise devant un ordinateur de la salle informatique. Tu es toute seule car il est tard et que même les cracmols et moldus n’osent pas souvent venir ici, de peur de se faire embêter par des sales types. Mais toi tu savais te défendre Cannelle, tu savais casser des gueules si on t’emmerdait, enfoncer tes talons sur des tempes, crier jusqu’à défoncer des tympans.

La porte s’ouvre et tu lèves même pas un sourcil, malgré la violence avec laquelle elle a tapé dans le mur. Sans même regarder la personne qui se trouvait derrière toi, tu murmures d’un ton agacé.

— « Doucement, bande de singes. »

Tu serres les dents, tu te pinces les lèvres et l’accusation qui sonne à tes oreilles te fait tilter. Renifleuse ? Mais de quoi cette personne pouvait bien parler ? Non.. Il ne pouvait pas penser que c’était toi quand même.
Simple d’esprit.

Tu entends ses phalanges craquer et tu finis par faire tourner la chaise sur elle même pour te retrouver face à lui. Tu le dévisages avec froideur et éteint l’ordinateur d’un coup de baguette magique.

— « What the fuck.. ce n’est pas moi le Reniffleur, espèce de sombre idiot de Raffaello King ! »

Un sourire se dessine sur tes lèvres, rictus narquois pour le provoquer alors qu’il était maintenant à quelques centimètres de toi.

— « Tu me touches et c’est moi qui te déboite, c’est clair ? J’suis pas aussi faible qu’Ollivander moi. Quoique.. t’es plutôt chou donc si tu m’invites au bal, peut-être que j’y repenserai. »

Je te déboîterai le nez

La meuf n'avait même pas daigné se retourner après l'entrée fracassante de Raffaello ce qui eut le don de l'agacer encore plus. Elle l'avait même traité de singe et l'envie du ténébreux d'utiliser un sort impardonnable pour lui faire fermer son grand clapet se fit sentir au point de l'en rendre un peu névrosé. On pourrait croire qu'il perdait la boule à cause de sa fureur débordante. Elle avait beau jacasser que ce n'était pas elle et blablabla on s'en branle mais elle était définitivement louche aux yeux de l'hybride, surtout après avoir éteint aussi rapidement l'ordinateur, l'objet de ses crimes les plus immondes.

L'idiot t'emmerde profondément sale bécasse ! Pourquoi t'as éteint aussi rapidement l'ordi dans ce cas ? Tu veux pas que je tombe sur tes nouvelles crasses, c'est ça.

Le mot chou lui donna des frissons d'ébullition. Cette saleté de Cannelle avait l'art de le frotter dans le mauvais sens du poil. Sans attendre une seconde de plus, il attrapa une de ses longues couettes blondes pour tirer violemment dessus et la rapprocher de lui, quitte à avoir son corps collé au sien. Si certains crétins pouvaient assimiler ce genre de geste avec de la drague ce n'était pas du tout le cas. Raffaello était un as de la menace et il comptait bien opprimer cette peste aux airs trop suffisants à son goût.

T'inquiète pas. Y'aura toujours un moyen pour te faire plier et cracher le morceau. T'inviter au bal ? Tu rêves. Même ta poitrine de bonnasse ne me persuade pas de t'avoir comme cavalière. Maintenant aboule tout ou tu peux dire adieux à tes cheveux.

Le ténébreux tira encore plus fort sur sa couette. Sa poigne fut si brutale qu'il parvint même à arracher quelques fines mèches qui chutèrent lamentablement au sol ou restèrent emprisonnées dans sa poigne de fer toujours viscéralement crispée. Il n'aurait aucun scrupule à lui couper les cheveux à raz la pâquerette d'un coup de baguette magique pour briser son déni.

Origami

je te déboiterai le nez

Raffaello King. Ou le garçon qui contrôlait le moins ses nerfs de tout Poudlard.
Et il fallait que tu tombes sur lui, à une heure aussi tardive, aussi fou que déchainé.
Tu te demandais même si ce pauvre Raffaello n’avait pas un véritable problème dans sa tête tellement son énervement si facilement et rapidement déclenché lui faisait sortir ses yeux de leurs orbites. Comme persuadé de tes méfaits, tu fis tes prières intérieures car t’allais passé un sale quart d’heure.

Mais Raffaello semblait avoir oublié ton caractère aussi versatile que le sien. Cannelle tu sais casser des gueules et s’il ne lâche pas tes cheveux dans clairement dix secondes maximum tu vas lui péter le nez.
La mine fermée et le visage collée au sien, la tête forcée de tendre vers le bas à cause de la pression sur une de tes couettes, tu siffles d’un ton menaçant en sortant lentement ta baguette de la poche de ton jean.

— « Raffaello King, lâche mes cheveux immédiatement. Je ne suis pas le Reniffleur, je faisais simplement des bannières de pub pour son blog. Je ne sais pas qui c’est non plus. »

Tu fronces les sourcils en sentant des mèches se décoller de ton crâne. Tu boues littéralement. Tu veux l’exploser au sol et lui écraser la tempe avec le bout de ton talon, jusqu’à ce qu’il transperce son crâne jusqu’à sa cervelle de moineau.

— « Vas-tu arrêter de t’emporter et d’être aussi stupide un jour ?! »

De ta main libre, tu colles ta baguette sous son menton, appuyant sans ménagement pour le forcer à lâcher prise.

— « Je serais plus rapide alors lâche. »
Quand tu repenses que vous vous entendiez bien en temps normal.
Il était vraiment trop con parfois.

Je te déboîterai le nez

Cannelle jacassa et jacassa ce qui fit rouler des yeux à Raffaello qui eut quand même la patience de l'écouter au lieu de carrément assouvir sa soif de vengeance et de lui priver d'une partie de sa tignasse dorée. Il la vit le menacer en retour avec sa baguette. Il était clair qu'elle n'avait rien à voir avec l'autre crétine de rouquine et qu'ils s'entendaient bien en temps normal ces deux phénomènes. Mais là, il arqua direct un sourcil et la relâcha en claquant d'agacement sa langue contre son palais. Pas à cause de sa baguette plantée sous son menton mais à cause de ses explications un peu suspicieuses. Il s'adossa ensuite au mur et croisa les bras, blasé par son manque de curiosité.

Tsk ! Putain mais t'es sérieuse ? Pourquoi tu travailles pour cette saloperie ? Et je sais pas mais il ne t'es par hasard jamais venue l'envie de découvrir qui ça peut bien être histoire de lui casser les dents ?

Le ténébreux n'arrivait parfois vraiment pas à la comprendre celle-là. Elle n'était pas énervée de voir les rumeurs à son sujet ? A croire qu'elle n'avait pas d'estime d'elle-même et d'amour propre. Il se souvenait d'une sur son compte pas franchement glorieuse mais peut-être que c'était vrai au final si elle ne se bougeait pas le cul pour faire taire le clapet du Reniffleur.

Tu t'en balances de ce qu'on peut raconter sur toi ou quoi ? Me dis pas que tout est une question de fric pour toi. J'ai qu'à t'acheter sinon tant qu'à faire tiens.

Le ténébreux esquissa un sourire narquois. Il avait la langue très corrosive, remplie de poison de toute façon et l'emmerder avec quelques piques était amusant pour lui. Tant pis si elle voulait être la marionnette du Reniffleur et participer à la devanture de son satané blog de malheur. Il n'avait absolument pas besoin de son aide pour tenter de trouver la raclure derrière tout ça.

Ah et ne me traite plus jamais de mignon t'as compris ? Je le suis pas. J'ai pas une tronche d'ours en peluche à ce que je sache.

Origami

je te déboiterai le nez

Raffaello et sa langue bien pendue. Tu le trouvais charmant à ses heures perdues, et un gros trou du cul le reste du temps.
Agacé en permanence, sur la défensive, impossible de garder un self-control.
Pas comme toi.

Oui, tout ça te passait au dessus, sans que tu saches réellement pourquoi. Mais rien ne t’atteignait réellement, comme si les moqueries et les insultes n’étaient qu’une énorme vague qui te contournait sans même t’éclabousser.

Il se recule et va s’adosser au mur. Croisant les bras comme un politicien face à son adversaire. La mine blasée par tes aveux, certainement.
Pas vraiment ce qu’il aurait voulu imaginer.

— « Raff, tu es juste trop tendu. Détend toi. A croire que te faire casser le nez par le petit Gaunt t’a fait cauchemarder tout l’été ou quoi ? »

Tu passes une main dans tes cheveux boucles d’or et tu poses tes mains sur tes hanches, faussement indignée par sa proposition plus que sous entendue.

— « J’suis outrée que tu me penses de ce genre là, King. A vrai dire, si tu me payes mieux que le Reniffleur, j’accepterai peut-être. »

Tu penches la tête sur le côté, comme si ce qu’il te disait ne t’outrait pas mais t’amusait. Tu te souvenais quand même de son attitude au bal de fin d’année et c’était pas vraiment le meilleur souvenir de la soirée. Déjà que t’avais eu du mal à te fondre dans le mood de la fête, la bagarre avait carrément niqué l’ambiance.

— « C’est noté. »

Tu lui accordes un sourire et un clin d’oeil avant de récupérer tes affaires et de mettre ton sac sur ton dos.

— « Et pour répondre à tes questions, oui je suis curieuse de savoir qui c’est, mais je suis juste plus maligne que toi. Tu penses qu’attirer l’attention sur toi en hurlant va le faire sortir de sa tanière ? Non. Et je m’en fiche de ce qu’on pense de moi, t’es bien placé pour le savoir. C’est pas comme si leurs avis faisaient de moi qui je suis. Par contre toi King.. t’es en train de devenir ce qu’ils disent de toi. »

Tu passes à coté de lui en lui tapotant l’épaule.

Je te déboîterai le nez

La blondinette s'empressa d'être sur la défensive et elle avait intérêt avec quelqu'un d'aussi instable et dangereux que Raffaello. Elle sauta d'ailleurs sur l'occasion pour essayer de lui balancer quelques vilaines piques à la figure histoire de violenter encore une fois son ego démesuré mais le ténébreux ne lui répondit pas et se contenta de rouler des yeux pour lui faire comprendre que ce n'était pas ça qui allait l'atteindre. Felix était déjà de l'histoire ancienne au moment même où le Protego avait été lancé. Quel dommage qu'on lui avait confisqué sa baguette. Il n'aurait sans doute pas hésité à lui lancer un sortilège impardonnable comme Endoloris juste pour profiter du spectacle de voir son visage se déformer de douleur, quitte à se faire peut-être renvoyer de l'école par la suite.

Cannelle eut l'audace de suggérer qu'elle était parfaitement capable d'accepter son deal s'il y mettait le prix. L'hybride étouffa un rire méprisant même s'il s'attendait à ce genre de réponse de sa part parce que l'autre serpent était aussi sans gêne que lui. On pourrait même parler de son double au féminin concernant ce point.

Ne me fais pas rire.

Elle avait assimilé la menace de Raffaello et ne manqua pas d'air pour lui sourire et il lui faire un clin d'oeil sans rancune. Le ténébreux resta de marbre face à ce genre d'attention, les bras toujours croisés. Si la situation amusait Cannelle, ce n'était pas du tout son cas. En même temps il n'y avait que le malheur des autres qui pouvait lui arracher un sourire et la présence de certaines personnes comme Alaine et Cannelle aussi en temps normal mais là, il n'était pas mentalement disposé à lui faire un sourire charmeur.

Je ne suis pas le genre à faire comme-ci de rien n'était lorsqu'on s'amuse à balancer des conneries sur moi. Je deviens impulsif et je te jure que je me ferai un plaisir de casser les doigts du Reniffleur lorsque je le trouverai. Ne cherche pas à me provoquer Cannelle.

Le fait de voir la main de la demoiselle tapoter son épaule comme s'il était une petite chose minable et esseulée fit bouillir sur le champ son sang et il saisit brusquement son poignet alors qu'elle s'apprêtait à quitter la salle. Raffaello n'avait même pas réfléchi avant d'agir. Ce fut un réflexe qui aurait pu paraître effrayant sur le coup vu qu'il pouvait faire n'importe quoi mais on ne pouvait que lire de l'agacement dans son regard.

Tsk !

Il entraîna Cannelle avec lui par pur instinct et il ne la relâcha que lorsqu'ils arrivèrent sur les berges du lac noir, un de ses endroits préférés de l'école. Il avait besoin de se ressaisir un peu, histoire de pouvoir se montrer plus malin que le Reniffleur et les autres et éviter de succomber trop rapidement à ses pulsions. Ils se trompaient tous sur son compte car ce n'était pas un frustré mais un monstre qui se devait d'apprendre à se tapir dans l'ombre.

Le demi être de l'eau ne prit même pas la peine de se dévêtir et alla s'enfoncer dans l'étendue d'eau avant d'y plonger soudainement pour se relaxer. Ses branchies et ses palmures apparurent aussitôt et il parcourut agilement son fond pour évacuer toute la haine déclenchée par les satanés rumeurs.

Origami