Tu avais eu besoin de vacances Andy. La fin des examens, la fin de l’année. Une rupture malheureuse et Felix hantait toujours tes pensées. C’est pourquoi tu avais besoin de t’éloigner de toutes ces mauvaises ondes, de tout ses souvenirs qui te rattachaient encore à lui.
Et c’est là que Maxine avait eu la brillante idée de t’inviter chez elle pendant quelques jours.
Tu connaissais bien, cette petite maison dans les alentours ruraux de Londres. Un espace bienveillant et aussi fou qu’elle, une seconde famille chez qui tu te sentais presque comme si c’était la tienne. Maxine et toi, une histoire d’amour qui durait cela depuis votre rencontre sur la voie 9 3/4. Elle avait laissé tomber ses dragées surprise partout sur le quai, et tu lui avais offert ton paquet pour la consoler.
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Les doux draps enveloppaient ta silhouette d’une caresse presque intimiste, alors que tes cheveux éparpillés sur les oreillers reflétaient en fait la façon tu dormais. Les quatre membres écartés comme une étoile de mer mais un visage serein et parfaitement endormi.
Plus pour très longtemps quand un bras vint alors s’étaler sur ton nez, te réveillant quasiment instantanément.
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« DANGER ! DANGER ! » Alors qu’une paires d’yeux exorbités semblaient te fixer d’un air ahuri, tu te redressas d’une manière presque robotique pour balayer la pièce du regard. Le bordel total d’une chambre qui t’étais familière apparaissaient devant tes pupilles délavées et fatiguées.
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« Max ? Par Merlin, fais attention ! » Tu te frottes les yeux et retombent en arrière, la tête contre l’oreiller moelleux et plumeux. Tu te masses l’arrête du nez d’un air songeur.
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« Tu m’as pas fait mal, mais c’était moins une. Tu as failli bousiller mon cartilage alaire. Tu savais d’ailleurs qu’un sorcier d’une dix-septième siècle avait inventé le sortilège Epiksey, car il s’était battu avec des gobelins à cause d’une grosse somme d’argent, et que c’est ainsi qu’on a.. » Tu fais la moue et roule en boule pour te cacher sous la couette.
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« Désolée, même en vacances, je suis barbante avec mes histoires. »