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green grass (fenry)

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green grass (fenry) Lun 24 Juil - 22:15

You would not believe your eyes If ten million fireflies lit up the world as I fell asleep 'cause they'd fill the open air and leave tear drops everywhere you'd think me rude but I would just stand and stare, I'd like to make myself believe that planet Earth turns slowly, It's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep 'cause everything is never as it seems, 'cause I'd get a thousand hugs from ten thousand lightning bugs as they tried to teach me how to dance a foxtrot above my head, a sock hop beneath my bed, I'd like to make myself believe that planet Earth turns slowly, it's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep because my dreams are bursting at the seams (@fireflies // beerus)
green grass
☆ burton & williams ☆

Il assistait à un défilé de serpentards, qu’il détaillait d’un petit air fourbe. Trop peut-être. Elliot aurait juré à cet instant qu’il faisait hérisser quelques poils, cela non pas sans une certaine fierté. L’animosité qui régnait entre les deux maisons depuis tant d’années et de générations était proprement remarquable, pensait-il. D’autant plus si cela lui permettait via sa seule présence d’agacer quelques traits. Adossé non loin des vestiaires, il semblait guetter depuis quelques minutes déjà. Bien sûr, il avait assisté à une grosse partie de l’entraînement, dans l’ombre d’une tribune, et bien qu’il ne doutait pas de la victoire des rouges lors du prochain match, son œil filou avait suivi d’un air attentif le vol de la capitaine des verts. Non pas qu’elle l’intéressa particulièrement ou qu'il était particulièrement admiratif de son jeu ; de fait il y avait plus à apprécier lorsque la jeune fille revêtait son uniforme que sa tenue de Quidditch. Mais si Fenry lui plaisait, en un certain sens seulement, c’était pour ce petit caractère qu’elle avait et qu’il affectionnait plutôt que pour la justesse de ses courbes qu’il aimait charrier sans toutefois avoir l’idée saugrenue de toucher.
(Elles étaient peu vraiment à éveiller sa curiosité sur le sujet.)
Il s’était posté de sorte qu’on ne pouvait que le voir. Il détonnait peut-être dans son uniforme de Gryffondor, avec cette espièglerie dans le regard, un peu d’impertinence aussi derrière la finesse et la douceur de ses traits. Il avait l'air tranquille, Elliot, plus qu'il ne l'était vraiment, et ça lui rendait une belle arrogance, une impression d'éphémère enfin. C'était un beau garçon après tout, d'une sculpture du visage délicate. Et s’il dévisageait chaque figure avec une application soignée, il sentait pourtant poindre en lui l’impatience. Allons, il aurait juré que Williams le faisait attendre ! Ce qui ne pouvait être exact dans la mesure où elle ne l'attendait pas. Mais Elliot Burton détestait attendre ! Pourtant c’était là peut-être un rare privilège que Fenry pouvait s’autoriser. Car l’entrevue ne l’exciterait que d’autant plus. Oh il avait l'air sage, follement sage, tellement que ça ne présageait rien de bon, de cette absence immobile dont on cherche le mouvement, une rotation, remettre en route l'univers. Il fut étrange que la planète Burton ait besoin d'un satellite Williams pour amorcer sa trajectoire.
Ils n’étaient pas amis, et préféraient sûrement se repousser que cette drôle d’idée… De s’apprécier ? Non non, il n’appréciait pas Williams. Il aimait seulement la titiller et se faire titiller en retour. Il aimait lui dire non et qu’elle lui dise non. Il aimait ce drôle d’interstice dans lequel ils s’étaient jetés. Leur relation n’était pas floue pourtant. Il savait ce qu’il désirait d’elle et ce qu’il ne désirait point. Il savait par exemple que jamais lorsqu'il la regardait, il ne la trouvait belle. Quoiqu'elle devait l'être, mais il n'y pensait pas. Il savait aussi qu'elle ne savait pas le faire rougir, qu'elle n'avait pas cette emprise sur lui, comme il ne devait pas l'avoir sur elle. Mais il se sentait libre ; libre de lui dire qu'elle n'était pas mal dans son genre, libre de lui dire qu'il pensait justement à elle, à la cambrure de son dos, libre d'être un peu cru parfois aussi, parce que le salement romantique, il détestait ça. Alors ça sonnait doucement faux, Fenry lui carillonnait dans les oreilles, insupportable parfois, fougueuse comme on aime, et toujours bien sûr, pour lui, dans cet esprit du rire. Ils se moquaient trop peut-être, mais ils jouaient si bien, si finement. Ou si peu. Mais Elliot savait qu'avec Williams, il n'avait point à avoir peur de l’ambiguïté, car ce qu'il préférait, c'était encore la héler juste comme ça :
T'étais presque bonne sur le terrain.
Fenry D. Williams
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Fenry D. Williams
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Re: green grass (fenry) Mer 26 Juil - 21:24


Green grass
Il était rare que Fenry n’apprécie ses entraînements. Elle en ressortait souvent éreintée – voire irritée par l’incompétence ou le caractère volatile des esprits dissipés de ses coéquipiers. Mais elle avait rarement été aussi insatisfaite que ce jour-là, où deux des joueurs manquaient et que les autres avaient traîné la patte à l’idée de suivre les ordres de leur capitaine. Ce n’était pas l’insubordination qui l’avait particulièrement énervée, mais plutôt cette tendance à prendre tout à la légère qu’elle retrouvait chez plusieurs d’entre eux. Comme si tout était acquis, qu’ils étaient naturellement doués et qu’ils n’avaient à apprendre que de Dieu lui-même à condition qu’il existe. Désolée de vous l’apprendre les gars, mais vous n’avez rien de spécial.  

Elle avait mis fin à l’entraînement plus tôt que d’habitude, et avait passé dix minutes à passer pour la chieuse de service, à les sermonner pour leur prétention et leur manque de concentration. Peut-être que l’un ou l’autre avait certainement un petit quelque chose qui s’apparentait à du talent, mais on ne naissait pas le meilleur, on le devenait. Elle avait libéré son équipe, et s’était dirigé vers les vestiaires, s’était rhabillée en vitesse et avait fermé les portes une fois que tout le monde était sorti. Puis lorsqu’elle se dirigea vers le bout du terrain, c’est Burton qui l’apostrophait.

Il lui fallait bien Burton pour détendre ses muscles, au moins son diaphragme et ses mâchoires qu’elle avait crispées pour éviter de leur aboyer qu’ils étaient tous pitoyables. Elle n’était pas ce genre de vipère – d’habitude.  

« Même en dehors du terrain, Burton. »

Elle avait observé les regards furtifs, agressifs souvent, que les membres de sa maison avaient adressé à Elliot, sans réelle raison apparente. La couleur de son écharpe était une excuse assez puérile – mais visiblement suffisante. Il ne pouvait pas avoir fait de tords à autant de personnes pour qu’ils aient tous l’air de lui en vouloir. Fenry aimait la compétition, et elle se plaisait à défendre les couleurs de sa maison, mais il ne s’agissait que d’un jeu organisé – elle ne comprenait pas que ça puisse diviser autant. Fenry, sa meilleure amie était rouge et s’appelait Blue. Tout ça n’avait aucune importance pour elles.

Elliot non plus, ça n’avait pas d’importance pour lui. Sauf que ça avait l’air de l’amuser, toute cette agitation. Et ça l’avait fait sourire, Fenry, mais rien que ça.

« Qu’est-ce que tu viens faire là ? Mon gros cul te manquait tant et tu ne pouvais plus attendre pour me revoir ? »

Elle avait fait un pas en avant, roulant des hanches pour appuyer ses mots, et s’était retournée face à lui immédiatement, un sourcil haussé, un rictus écorchant le bout de ses lèvres. Le regard ardent, et le rire heureux – c’est qu’à défaut d’avoir passé un moment plutôt désagréable, elle aurait aimé que ce sentiment de frustration s’épuise – s’efface. Burton, c’était peut-être pas l’ami idéal, et – elle supposait seulement – certainement pas l’amant idéal non plus, mais il était idéal pour détendre ses nerfs, à Fenry. C’était mieux que rien.

« Ou alors c’est que tu apportes de l’aide à Caleb dans son projet pour saboter mes entraînements ? »

Comme s’ils avaient besoin de ça – quelques-uns de ses coéquipiers s’en sortaient très bien seuls, pour ça.
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Re: green grass (fenry) Mar 1 Aoû - 19:38

You would not believe your eyes If ten million fireflies lit up the world as I fell asleep 'cause they'd fill the open air and leave tear drops everywhere you'd think me rude but I would just stand and stare, I'd like to make myself believe that planet Earth turns slowly, It's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep 'cause everything is never as it seems, 'cause I'd get a thousand hugs from ten thousand lightning bugs as they tried to teach me how to dance a foxtrot above my head, a sock hop beneath my bed, I'd like to make myself believe that planet Earth turns slowly, it's hard to say that I'd rather stay awake when I'm asleep because my dreams are bursting at the seams (@fireflies // beerus)
green grass
☆ burton & williams ☆

Il faudrait que tu me laisses tester pour en juger...
Et sa voix s’était perdue dans un suspend étrange, une sournoiserie moqueuse, puis, ce petit air goguenard qui le rendait filou dans cette proposition qu’il voulait audacieuse. Et puis il ne le pensait pas vraiment. Il n’était pas bon séducteur, n’y voyait aucun intérêt. Il aimait aussi la sentir s’agacer, et nul doute qu’au vu des prouesses de l’équipe des verts, elle devait l’être. Tout cela le faisait doucement rire. Il la fixait, dans une contemplation éhontée, vaine aussi. Il ne savait pas parfois s’il se moquait gentiment d’elle ou s’il l’appréciait vraiment, mais elle avait un phrasé qui lui plaisait, une répartie qu’il trouvait délicieusement drôle.
Ses lèvres encore s’étaient élargies, tremblaient imperceptiblement dans un mouvement nerveux. Il retint de justesse un rire. Il ne savait pas enfin s’il devait la trouver sexy, et cette manière folle qu’elle avait de se déhancher. Alors le garçon n’avait pas été dérangé non, pas plus que ça, lorsque ses yeux avaient suivi le mouvement, s’attardant sur le galbe arrondi du postérieur ; il n’y avait pas grand-chose d’autre à regarder de toute façon. Pour autant, Elliot n’aurait pas donné l’impression d’apprécier ; quoiqu’une lueur maline allumait ses prunelles d’une touche d’ardeur. Et puis, Fenry, elle pouvait bien minauder autant qu’elle désirait, Elliot s’en moquait. C’était une question de jeunesse aussi, de bêtises. Pourtant une certaine pudeur l’empêchait d’être tout à fait honnête. Il ne lui aurait pas dit par exemple qu’il était venu par curiosité, pour la voir, parce qu’elle faisait par moment phénomène de foire, que son petit caractère de merde aussi pouvait être imbuvable. Fenry Williams, c’était un shooter qui vous donnait chaud après l’avoir bu cul sec. Au pire, on finissait par la recracher.
Alors Elliot avait fait un pas en avant, impromptu, soudain, en direction de sa serpentard préférée.
Saboter tes entraînements ? Tu plaisantes, tes gars s’en sortent très bien tout seuls !
Oh c’était petit, réellement petit que d’appuyer sur ce constat douloureux. Mais il s’en fichait bien puisqu’il jubilait intérieurement. Et c’était mesquin de sa part, et en même temps cela lui ressemblait tellement.
Haussant les épaules nonchalamment, comme s'il n'y pouvait rien, l'oeil coquin, il la regarda un instant en biais. Cette sale impression enfin qu'il avait quelque chose en tête. Et d'un fin sourire, diabolique, il laissa traîner un temps de latence avant de lâcher :
Je préfère ton cul.
Puis, se rapprochant, se penchant vers elle, il avait eu ce geste tout à fait déplacé. Quoique. Peut-être pas tant que ça. Sa main s'égarant, ses doigts s'étaient envolés vers la silhouette de la jeune fille ; une odieuse petite pincée sur la fesse de sa camarade.
Et un murmure qui s'était élevé.
Ton gros cul.
Fenry D. Williams
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Fenry D. Williams
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Re: green grass (fenry) Ven 4 Aoû - 0:17


Green grass
« Tu en rêves, j'en suis sûre. »

Carnassier. Son sourire avait illuminé son faciès. On ne pouvait pas dire qu'elle se sentait spécialement proche ou intime avec lui, mais elle n'avait jamais eu de complexes, car elle n'avait jamais trouvé dans ses pensées de quoi la brider. Ils jouaient, et tous les deux aimaient jouer, et ça n'avait pas été plus compliqué que ça. Il lui suffisait, ainsi. Ou presque.

La remarque suivante lui fit l'effet d'une attaque. Elle fit mine de s'étouffer, se prenant la poitrine comme si elle avait était touchée en plein cœur et mima la mort lente et douloureuse, l'agonie de son ego et de son orgueil. Elle avait imité des gémissements graves des plus risibles tant ils étaient ridicules.

« Aaaaah nooon !! Le grand Elliot se rit de moi et de mon équipe argggg »

Un soupire lui échappa dans ce qui ressemblait à un rire, le sarcasme au bord des lèvres. Elle s'apprêtait à retourner arpenter les terrains hostiles de l'ironie quand sa main fit mine d'approcher de trop. Et elle sursauta, dans un petit bond accompagné d'un « Hé ! » à peine étouffé. Elle le toisa vaguement, haussa un sourcil, et le rictus qui avait l'habitude de orner ses lèvres lorsqu'elle lui adressait la parole revint creuser ses joues.

« Tu te sens pousser des ailes tout à coup ? »

Elle se retourna vivement, pour lui faire face alors, et son visage s'était rapproché du sien, les lèvres effleurant sa joue, assez pour que ce soit suspect pour un quelconque observateur extérieur. Et ils étaient dehors. Elle se riait d'avance des rumeurs insensées qui pouvaient naître chaque fois qu'ils se croisaient, alors qu'il n'y avait jamais rien eu de plus que. ça.

« Désolée Burton, t'es trop moche pour moi. »
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Re: green grass (fenry)

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