Logan J. Kolman
“ Rester soi-même dans un monde qui tente constamment de te changer est le plus grand accomplissement „
Le choixpeau a quelques questions pour commencer...
Tu t’appelles ? — Logan
Un surnom ? — Non. Pas pour l'instant, du moins.
Donne moi ton âge jeune individu... — 18 ans
Tu viens d’où ? — Bristol
Et au niveau de ton rang ici ? (Sang-pur, mêlé, cracmol..) — Né-moldu.
Si tu as un don précise le ici — Non.
T’es en quelle année ? — septième année
Les options retirées et ajoutées ? (Uniquement en ASPIC) — Langue classique, les arts magiques
Tu aimerais faire quoi plus tard ? — Je souhaiterais me projeter vers l'art de la musique.
Que penses-tu des élèves moldus et cracmols à Poudlard ? — ça m'est égal, je ne porte aucun jugement là-dessus.
Je vois je vois… tu seras donc dans la maison… (attendre la répartition) —
Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves.
Ta baguette magique — En bois de Châtaignier; Cœur: Crin de licorne; Taille: 27 cm.
La forme de ton épouvantard — Mon père
L’animal de ton patronus — Un lynx
Qu’est-ce que tu vois dans le miroir de Risèd ? — Revoir une dernière fois mon amie défunte.
Que sens-tu au dessus de la potion d’Amortencia ? — L'herbe coupée, les vieux livres.
Ta matière favorite — La musique
Tu aimes quoi comme bonbon ? — Bertie Bott's Beans
La créature qui t’inspire le plus — Un Sombral
Un animal de compagnie peut-être ? — Un hibou que j'appelle Grey.
Tout est possible, du moment qu'on a assez de cran
Tu n'es pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier de sociable. A vrai dire, tu es plutôt quelqu'un de très solitaire et qui déteste qu'on lui impose les choses. Tu t'es toujours fié à toi-même. Tu n'accordes pas ta confiance à n'importe qui. Ton passé tourmenté ne reflète que ce que tu es aujourd'hui.
Côté scolaire, tu arrives à garder la moyenne sans trop faire d'effort. Tu est plutôt intelligent, seulement, tu ne sais pas t'en donner les moyens. Tu es aussi un grand passionné de musique. Tu joues de la guitare depuis toujours. ça te permet juste de passer le temps et d'oublier tous tes problèmes dont tu es victime depuis ton enfance.
Tu portes, d'ailleurs, toujours ta guitare sur ton dos. Au mauvais coup bas, tu sais quoi faire pour t'évader de ce monde et te retrouver avec toi-même. Il te suffit seulement de gratter les premières cordes.
Tu n'as jamais eu de copine. Les histoires de cœur, ça ne t'a jamais vraiment intéressé. Ce côté dépendant des uns et des autres, c'est contre ta nature. Tu as toujours vécu seul et ça te convient parfaitement, tout simplement parce que tu n'as aucun compte à rendre à personne.
Te voilà, qui déambule, dans les sombres couloirs de Poudlard. Ton regard vide, ton visage dépourvu d'émotion, tu ne laisses rien paraître, c'est ta façon à toi de te protéger des autres. Tu sais ce que les gens pensent de toi, le mystérieux solitaire sociopathe qui hante les couloirs de l'école, qui ne laissent pas les filles indifférentes à ton charme par la même occasion. Mais tu t'en fiches. Tu marches, sans but précis...
Seulement est-ce vraiment ce que tu désires au plus profond de toi ? Ce côté solitaire, est-ce seulement le reflet de ton passé ou bien une couverture sur laquelle tu cherches à te protéger des autres. Pour ne pas souffrir. Pour ne PLUS souffrir. Pour ne PLUS t'attacher.
Ce qui compte, ce n’est pas la naissance, mais ce que l’on devient.
Tu es venu au monde avec deux parents moldus dans la ville de Bristol, il y a maintenant dix-huit ans de ça.
Tu n'as pas eu une enfance qu'on pourrait qualifier de "tendre". Tes parents ont toujours renié ce que tu étais et n'ont jamais accepté ta nature de sorcier. Effacé de tous, avec un frère et une sœur moldus, eux aussi, tu étais la risée parfaite de la famille. Tes anniversaires, les noëls, tu n'as jamais pu avoir la joie d'ouvrir un cadeau de la part des personnes que tu aimais.
Ton père a toujours détesté cette nature en toi. Son père à lui étant comme toi, un sang-mêlé, l'a abandonné lui et sa mère lorsqu'il était un nourrisson, pour rejoindre son monde.
Tu as passé les six premières années de ta vie dans l'ombre de ton frère et de ta sœur, jusqu'à ce que vos parents décident à te placer dans un orphelinat qu'ils qualifiaient de "ampte" à recevoir les personnes comme tu es.
Cinq ans ont passé, loin de ta famille, tu n'as même jamais reçu de nouvelles de leur part.
Mis à l'écart par les autres enfants qui, eux-mêmes étaient dans le même centre que le tiens. Tu t'es renfermé sur toi-même.
Tu avais ce rituel. Tous les matins, avant le service du petit-déjeuner, tu t'éclipsais en douce de ta chambre, que tu partageais avec deux autres camarades, pour venir t'enfermer dans la salle de musique et jouer, sans t'arrêter, de la guitare. C'était ta façon à toi de décompresser de tout ça.
Et il y avait cette fille... Cette fille qui venait t'observer jouer de la guitare, chaque fois qu'elle te voyait quitter ton dortoir.
Un soir de noël, alors que tu t'étais pour la énième fois, mis à l'écart du reste des enfants, tu t'es glissé en douce dans ta salle de repère mais cette fois, une ombre, mise à évidence devant la porte à attirer ton attention. Tu t'es avancé progressivement et tu t'es aperçu que ton nom était inscrit sur cet étrange objet, envelopper de papier cadeau. L'air un peu réticent au début, tu as fini par le déballer. Tes yeux se sont éluminés, à la seconde où tu as découvert la silhouette d'une guitare sous ce papier épais.
Un sourire t'est apparu sur les lèvres lorsque tes narines se sont mises à humer cette odeur qui te semblait si familière. Tu as su qui était cette mystérieuse personne. C'était elle, cette fille que tu avais surpris à plusieurs reprises en train d'observer lorsque tu venais t'éclipser dans cette salle.
Un an a passé, vous êtes devenus les meilleurs amis du monde, toujours ensemble. Vous avez tout partagé, les secrets, les bêtises. C'était la seule personne sur laquelle tu pouvais réellement compter. Il ne passait pas une journée où vous n'étiez pas collé l'un à l'autre.
C'était la seule personne, qui t'accordait de l'importance parmi toutes celles que tu aies pu connaître. La seule qui t'a donné cet amour auquel tu as toujours été privé.
Puis,
cette nuit est arrivée. Cette nuit où tout a bousculé. Cette nuit où toutes ces flemmes ont ravagé tout l'internat. Cette nuit où tu l'as perdu... Cette nuit où tout ce petit soupçon de bonheur s'est évaporé et a tout emporté avec lui.
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