blah blah blah *eyeroll* ★ elenore

Salut p’tit bouseux, moi c’est  ELENORE GEE Tu peux m’appeler NONO, ou LENO. J’ai VINGT-DEUX ANS et la rage de vivre. Côté romantique, je suis POLYSEXUELLE et... POLYAMOUREUSE, c’est compliqué mais on s’en fout. Je suis née en ANGLETERRE mais j’ai grandi toute ma vie dans la magnifique ville de NEW YORK, plus précisément dans le BRONX. Je viens d’une famille de no-maj, je suis la seule sorcière avec tonton Garry, je suis donc NÉE-MOLDUE, comme on dit par chez vous. Évidemment, je suis allée à Ilvermorny la plus grand école de magie qui soit, où L'OISEAU-TONERRE m’a choisie. Ici, je suis à GRYFFONDOR, mais c’est moins stylé. Si je suis à Poudlard, c’est pour obtenir un foutu papier appelé diplôme en LICENCE D'ARTISANAT MAGIQUE, Je suis enfin en DERNIÈRE ANNÉE, même en obtenant des P et des T. Mais moi tout ce qui m’intéresse, c’est de devenir FABRICANTE DE FARCES ET ATTRAPES, j’ai déjà ma propre marque, NONOBI. Les cracmols ne me posent aucun soucis, mais J'AI DU MAL A COMPRENDRE LA PRÉSENCE DES NO-MAJ à l’école. Ma sœur n’est pas allée à Ilvermorny, et elle s’en porte très bien. J’aime bien dire que je ressemble à ANNE-MARIE de fukari, des fois à PUNZIELLA quand j’ai envie, mais sinon j’ai la tronche de CHARLOTTE FREE.

Sa baguette est taillée dans une branche D'AULNE et renferme une fibre de VENTRICULE DE SNALLYGASTER. Le manche est incrusté de NACRE ROSE et elle mesure 26,5 CM. Assez souple, elle est PARFAITE POUR LES SORTILÈGES INFORMULÉS, une spécialité de Nono. Elle est pétrifiée de terreur devant UNE SIMPLE CREVETTE. Elle-même ne sait pas vraiment pourquoi. Comme sa créature favorite, son patronus est un DRAGON, immense et rugissant. Il s’agit d’un OPALŒIL DES ANTIPODES, sa race préférée. La potion d’amortencia lui offre les effluves de BARBAPAPA, de FEU CRÉPITANT et de CANELLE. Elle n’a pas de matière favorite, parce qu’elle déteste étudier, mais elle est très douée en POTIONS, SORTILÈGES, ENCHANTEMENTS, MÉTAMORPHOSE et éprouve une grande passion pour L'ASTRONOMIE, tout ça à sa façon, bien sûr. Ses talents ne sont pas reflétés dans ses résultats, en tout cas. La seule fois où s'est placée devant le miroir du Risèd, elle s'est vue  DERRIÈRE LE COMPTOIR D'UNE BOUTIQUE REMPLIE DE MONDE en pleine rue de New York. Ses bonbons favoris sont CEUX QU'ELLE INVENTE, surtout quand elle les fait goûter pour la première fois à ses cobayes. Pour animal de compagnie, elle a réussi à se payer un modèle réduit de NORVÉGIEN A CRÊTE qu’elle a appelé Edgar. Il n’est pas très affectueux mais obéit à sa maîtresse, c’est notamment lui qui fait la livraisons de toutes les commandes Nonobi. Mais attention, il crache un petit jet de flammes quand il est mal luné.

Elenore est du genre à fabriquer des faux insectes ensorcelés et à les lâcher un peu partout dans Poudlard. Elenore est du genre à offrir des bonbons magiques pour voir l'effet qu'ils font sur les autres. Elenore est du genre à te faire trouver un gallion par hasard, sauf que c'est un faux. Elenore est du genre à remplacer le pot de marmelade par un pot de colle mélangée à de la boue. Elenore est du genre à répondre "feur" quand tu dis "quoi". Elenore est du genre à t'envoyer systématiquement paître avant d'avoir bu son café. Elenore est du genre à dessiner les gens dans des positions obscènes et à poster ses dessins sur Stupeshit. Elenore est surtout du genre à faire chier.

Nono passe ses journées à élaborer des farces et attrapes. Nono a un carnet où elle note toutes ses idées. Le dragon de Nono lui cure le nez quand elle dort. Nono a toujours froid. Nono lève les yeux au ciel quand elle est soulée. Nono paraît un peu froide et bitchy. Nono est en fait une véritable maman poule. Mais Nono t'envoies quand même bouler si tu la soules. Nono se remarque de loin. Nono aime foutre la merde et troller. Nono a un quota d'au moins cinq farces et vannes à faire par jour. Nono fantasme sur les dresseurs de dragons et les sportifs. Nono porte des lunettes rondes pour lire. Nono a tatouage de serpent entre les deux seins qui glisse sur sa peau quand elle se déshabille. Nono sait très bien couper les cheveux. Nono observe le ciel à la lunette tous les soirs. Du coup, Nono se lève toujours en retard. Nono est souvent entrain d'inventer une nouvelle babiole ou de faire des expériences dans son chaudron. Nono aime l'alcool. Nono aime se baigner nue dans la mer. Nono provoque des tournois de bras de fer dans sa salle commune. Nono est agacée d'elle même quand elle crush sur quelqu'un. Nono a un rire de bûcheron, une démarche sensuelle et une voix modulée et douce. Nono fume trois cigarettes par jour. Nono ne se laisse jamais marcher dessus. Nono veille sur ses amis comme sur ses enfants et s'assure toujours qu'ils ne manquent de rien. Juste après, Nono leur fait une couille juste parce qu'elle peut. Nono est toujours là pour écouter les problèmes et donner des conseils. Nono attend cependant en retour que les autres fassent pareil. Car on ne la lui fait pas, à Nono.

Nono embrasse comme une déesse. Nono est très tactile et aime la proximité. Nono aime flirter avec tout le monde et papillonner d'un fruit à l'autre. Nono aime faire des sous-entendus un peu trop fleuris. Nono n'a honte de rien. Plus tard, Nono sera polygame. Nono n'aime pas le romantisme, sauf quand on lui offre des fleurs. Par contre Nono n'a pas grand succès en relations amoureuses, elles tombent à l'eau pour de multiples raison. L'autre à l'impression de se faire abandonner, tromper, jeter. Bref, l'amour c'est compliqué pour Nono. Elle préfère quand c'est simple et rapide, sans promesses. Nono est perçue comme infidèle, même si elle ne le voit pas comme ça. Nono aime simplement plusieurs personnes à la fois. En fait, Nono a du mal à concevoir de rester avec une seule personne toute sa vie, surtout quand d'autres personnes intéressantes lui passent sous le nez. Nono n'a pas peur de dire la vérité, même si elle fait mal. Car selon elle « mieux vaut un bout de pain trop sec qu'une brioche noyée dans le miel. » En fait Nono, c'est jute une gonzesse qui ne veut jamais arrêter de s'amuser.

Son élément à Nono c'est le feu. Elle est chaleureuse, réconfortante, douce et mélancolique. Envahie d'une passion et d'une ambition très forte, et parfois même d'une furie comme personne n'en connaît. Pas colérique pour autant, elle est juste tirée par cette ambition d'être elle-même et de réussir à sa façon. Personne ne peut se mettre en travers de son chemin sans baisser ses défenses auparavant. Alors oui, Nono a un peu un tempérament explosif, mais ce n'est que pour mieux rayonner.
Impulsive mais doté d'un bon instinct et d'un sens de la répartie hors pair, elle se trompe rarement dans ses choix et ses répliques sont légendaires. Attention a ne jamais maltraiter d'une quelconque façon ses proches ou ses origines en sa présence ou dans son dos, sous peine de se retrouver pris dans l’étau de sa colère. La vengeance ne sera pas douce, car Nono préfère les plats épicés que froids. Vous ne voulez pas vous retrouver avec des limaces à la place des doigts, si?

Trois ans que je suis là. En fait, plutôt trois ans à me demander pourquoi je suis là. J'en peux plus de cet endroit. Les gens sont cool mais pas assez vifs. Tout le monde est mou. Et j'en ai marre.
Pourquoi je quitte pas l'école? Mais parce que j'ai eu la putain d'idée de génie de promettre à ma mère que je reviendrais avec mon diplôme! Et j'suis une femme de parole moi! Déjà qu'elle m'a forcé la main pour venir ici. L’Écosse sérieux. Qui choisi l’Écosse pour bâtir son école? Ça caille et je suis blanche comme un cul à force de manquer de soleil. Bon en vrai je râle mais ça va me faire bizarre de me casser d'ici. Les anglais ne pensent pas de la même façon que les américains. Je ne sais pas encore quelle mentalité je préfère, mais les deux me séduisent.

Si j'ai atterri ici c'est parce que ma mère, bien que désolée par mes maigres résultats (il faut dire que à Ilvermorny aussi, j'en avais marre des gens.) a voulu m'envoyer faire de « bonnes études » à Poudlard, l'école de son pays, de son frère. Elle m'a élevé toute seule, ma mère. Puisque mon connard de père n'a pas été foutu de rester avec elle plus de six mois après notre naissance, à ma sœur et moi. Je suis née en Angleterre mais je n'en ai aucun souvenir, nous avons rapidement déménagé. Cassiopée, ma jumelle, n'a pas de sang magique. Il n'y a que moi, dans la famille. Et tonton Garry. Je veux montrer à ma petite famille de non-maj que la magie est belle, qu'elle permet de grandes choses. Des choses comme faire pousser un nez sur le front de son voisin en lui offrant du parfum Poussné. Deux mois de développement quand même, testé et approuvé sur moi-même! Effet garanti pendant un semaine.

Pour la faire courte, j'ai grandi calmement dans notre petit appartement du Bronx avec ma mère et ma sœur, et j'aimais beaucoup me promener dans New York. Les sorties à Central Park étaient toujours magiques. On a jamais eu beaucoup d'argent, mais ça nous empêchait pas de nous amuser, un rien m'amusait, encore aujourd'hui. Quand il a fallut aller à l'école, j'étais tellement excitée que je n'ai presque pas dormi pendant une semaine et que je simulais tous les jours dans ma tête le moment de la rentrée. Autant vous dire tout de suite que j'ai été fortement déçue. Du moins, au début tout allait bien, parce qu'on pouvait faire beaucoup de choses et rencontrer de nouveaux enfants. Cassiopée et moi on a toujours aimé aller vers les autres et on était un peu les caïd de la cour de récré. Mais dès l'entrée en primaire, je suis devenue petit à petit moins enthousiaste. Rester assise pour apprendre des choses, c'est pas pour moi. Il faut que je bouge. Cerise sur le gâteau c'est vers cette période que les premières manifestations de ma magie sont apparues. Je me souviendrais toute ma vie du nez de la maîtresse qui s'est allongé d'au moins dix centimètres quand elle m'a mis au coin pour la quatrième fois de la semaine. J'ai beaucoup rigolé, en vrai. C'est donc à ce moment-là que la magie est entrée dans ma vie. Cassiopée n'était pas jalouse du tout, et ma mère était un peu inquiète, mais l'envoyé du MACUSA a tout expliqué très clairement. Et quelle ne fut pas ma joie d'apprendre que je rejoindrais une école spécialisée! J'étais triste de devoir m'éloigner de ma famille et mes amis, mais malgré tout terriblement excitée. Nouvelle déception quand je me suis retrouvée encore une fois assise à un bureau à écrire ce que mes professeurs me dictaient, et à la plume en plus de ça. Putain, sérieusement, à la plume. Les stylos existent depuis bientôt cent ans réveillez vous quoi.

Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le moule et suivre les règles. J'envoyais souvent des lettres à ma famille, pour essayer de valoriser mes exploits, mais mes courriers étaient souvent dépassés par ceux de la direction d'Ilvermony. J'ai redoublé ma cinquième année quand j'ai explosé pour la troisième fois du semestre une cuvette de toilettes. Mais j'ai fini par passer, laborieusement. Et il y a trois ans, avant la fin de mon cursus, ma mère m'a envoyé un long et ennuyant courrier pour me dire qu'elle voulait que j'aille poursuivre mes études à Poudlard, la deuxième meilleure école de magie. Parce que Garry y était allé et qu'il était devenu un grand sorcier. J'ai accepté pour lui faire plaisir, et me voilà coincée dans ce château froid et humide. Heureusement, les occasions ne manquent pas de faire des conneries, et c'est sans doute ce qui me manquera le plus quand j'aurais enfin terminé ma licence.