Le Deal du moment : -10%
PC Portable Gamer ASUS TUF Gaming F15 | 15,6″ ...
Voir le deal
599.99 €

❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone

Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mar 17 Oct - 0:23


sans elles


J-10 avant la pleine lune du mois d'Octobre.
Celle de Septembre, tu n'en avais aucun souvenir en réalité, dans le coma pendant deux jours après avoir pris un cognard en pleine tête durant un entrainement de quidditch.
Soumis à la même routine, qui se répeterait inlassablement dix soirs tous les mois, à devoir ingurgiter cette immonde mixture. Contraint de devoir annihiler la monstruosité qui se cachait en toi, poussant le côté humain à prendre le dessus.

La mine sombre, sac sur l'épaule et vif d'or dans la poche, tes prunelles fixent les murs de pierre qui défilent avec lenteur. Le bruit assourdissant des murmures de couloirs te donne la migraine. Tu veux en finir rapidement. Tu veux même pas qu'on te vois ici, certains te suivent, t'épient comme s'ils imaginaient que tu te jeterai sur eux pour les dévorer, comme leur soutient ces ignobles rumeurs dans le stupeshit. T'ont-ils pris pour leur proie, quand ils tournent autour de toi ? Ils défient tes faiblesses, le peu d'instinct qu'il te reste.

Tu passes le pas de l'infirmerie, les pupilles vitreuses. Tu cherches l'infirmier, inspectant avec une impatience non dissimulée autour de toi. Mais il n'y a qu'une silhouette aux longs cheveux roux, vêtue d'une blouse blanche. Ce parfum t'interpelle, et cette voix qui s'embrase et qui s'enflamme d'une excitation démesurée.

« Babylone ? »

Tu la toises alors qu'elle se retourne. Cela te fait terriblement chier, qu'elle soit là. En remplacement ou quoi que ce soit. Tu ne veux pas qu'elle sache ce que tu viens faire là, mais ce qui te fout mal à l'aise c'est que tu sais au fond de toi qu'elle sait déjà. Soukup avait du l'informer de sa tâche, si elle devait le remplacer ce soir. Donner leur potion tue-loup aux loup-garous de Poudlard. Tu la dévisages un moment avec dégout, ne pouvant t'empêcher d'être agressif. C'était ta manière à toi, de te protéger, au fond. La seule faç pour toi d'éviter l'humiliation.

« Depuis quand tu bosses ici, toi ? Je veux dire, attends.. t'as pas fini ton DEMA l'année dernière, alors.. »

Alors tu sais pas putain. Tu veux des réponses, tu restes planté devant la porte, fixant avec colère un élève plus jeune qui vous écoutait, assis sur un des lits de l'infirmerie. Il finit par se lever et fuir rapidement, sans rien dire. Comme quoi, tu faisais encore peur avec un regard Castiel. Ou bien était-ce ces stupides rumeurs.

« Il n'y a que toi ici ? »


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Lun 13 Nov - 20:31



Gémissements plaintifs qui s'envolent lentement, lancinants cette chair qu'elle observait d'un œil embêté depuis un court instant. Une mauvaise chute et quelques brûlures dues aux frottements, rien de bien sorcier à soigner, rien qu'elle se sentait incapable de sauver, seulement cet enfant semblait avoir terriblement mal et elle ne savait encore trop comment l'apaiser. Alors elle avait sourit à ce première année, de toutes ses dents lorsque sa main s'était posée dans la chevelure du garçon et que la magie avait opérée. Formule factice prononcée doucement, presque trop tendrement, pour ordonner à la douleur de s'enfuir loin de ce bout de corps ; formule pour qu'elle ne revienne jamais car après tout Douleur était bien la plus horrible des sensations que l'Homme soit donné de ressentir. Douleur était fourbe et lâche, Douleur assommait et s'appropriait, Douleur rendait fou, gangrenant sans vergogne chaque parcelle d'âme et de peau qu'elle parvenait à trouver. Babylone détestait Douleur, même Mort à ses côtés lui apparaissait beaucoup plus douce.

Une esquisse à nouveau et elle se tourne pour s'occuper des autres, Yaroslav absent pour la soirée il fallait qu'elle fasse attention à chaque petit détail venant troubler ses sens. Le son d'une voix fatiguée qui l'appelle, lui demande conseil pour toutes ces choses un peu simples de la vie auxquelles elle ne saurait répondre. Alors c'est un peu gênée qu'elle s'éloigne en s'excusant, enjouée Babylone qui traverse d'un pas élégant le couloir central pour s'arrêter auprès de chaque élève afin d'en vérifier leurs besoins. Avec cette nécessité constante que tout aille bien, toujours pour le mieux sans jamais un seul nuage noir à l'horizon.

Une tâche bien trop ardue pour elle seule qui les chassait à bout de bras depuis deux ans maintenant.
Sans arrêt.
Jamais.

C'est le ton étonné qui prononce son prénom qui la fait se retourner, sans surprise c'est à toi qu'elle fait face, elle pourrait la reconnaître entre mille ta voix tu sais, bien qu'elle n'ait rien de si spéciale à ses yeux. C'est seulement qu'elle l'aimait bien, qu'elle t'aimait bien toi, Castiel. Même si ça n'est visiblement pas réciproque.

Attends voir une seconde.

Expéditive, elle te délaisse au profit de cette jeune fille un peu jolie, probablement te connaît-elle vu la tête qu'elle tire, entre amour et admiration, un mélange qui lui arrache un sourire moqueur, presque malsain alors qu'à son oreille elle glisse quelques mots. Elle est trop bien grosse pour toi ma chérie, puis il est déjà prit tu sais... Par moi, sous-entendu si grand qu'elle n'a pas besoin d'en rajouter d'avantage, Babylone se détourne alors de la demoiselle rouge pivoine, fière de sa blague un peu nulle et de mauvais goût pour s'approcher de toi. Quelques pas qui réduisent la distance, un sourire à peine provocateur et les mains dans les poches. Elle s'arrête, te regarde, pas si loin mais bien trop pourtant.

Que puis-je pour toi ?

Rien qu'elle ne sache pas déjà, mais le simple fait de t'écouter parler lui donnait le sourire alors elle en faisait des tonnes tu sais, Babylone sur son terrain, pour avoir ne serait-ce qu'une seconde de plus ton attention. Tu restais après tout de ces gamins capricieux qu'elle adorait emmerder Castiel, alors ne sois pas si hargneux. Ne la regarde pas comme ça, c'est vraiment pas très gentil... Ça lui donne envie de continuer.

Continuer encore, encore et encore.
Cercle infernal et vicieux dont elle ne parvenait plus à se défiler.

Sois pas si déçu, je suis encore là l'année prochaine tu sais ? Et celle d'après aussi, puis encore la suivante et les autres qui continueront... Soupir qui s'échappe, fatigué à l'instant où son regard roule au plafond pour te retrouver ensuite, je n'ai pas l'intention de quitter cette infirmerie. Et il n'y a que moi ici.

Elle se retient si fort de continuer, parce qu'elle en a tellement à te sortir des vannes et des provocations. Tu fais parti de ce petit groupe qui l'inspire et l'enchante sans aucune raison rationnelle, et finalement la tentation est grande, si grande.

Tu cherches quelqu'un peut-être ?

Trop grande.
Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mar 14 Nov - 17:04


sans elles


Les prunelles qui s'usent et qui cherchent, qui s'expriment et qui jugent. Tu sais que cette fille est dangereuse Castiel, de par la façon dont elle se déhanche et elle s'esclaffe. Alors, une expression désabusée forcée plaqué au visage, tu croises les bras. Sourcils haussés, tu te pinces la lèvre d'impatience mesurée. Tu la connais Babylone, sous ce charmant fief à la tordue désignation de "porte des dieux" aussi ironique était la vérité car Babylone ne pouvait t'ouvrir que la porte des enfers.

Le dos tendu alors que tu attendais une réponse, la rage animal déformant tes traits porcelaines en une grimace agacée.
La jolie rousse se penche sur une des filles, qui portait l'uniforme aux couleurs chaudes des lions. Sans le vouloir, tu tends l'oreille pour finalement étirer un rictus au coin des lèvres. Le culot de cette fille n'avait d'égal surement que ta fierté maladive et ton impulsivité.

Alors que la gourdasse s'enfuit en chouinant, tu la laisses s'avancer.
«Je ne me rappelle pas te l'avoir montré, Garry. »

Tu la toises comme pour la jauger sur ses intentions. Bien obligé de te rendre à l'évidence sur sa seule présence dans l'infirmerie, tu fronces les sourcils, mal à l'aise de devoir inventer une histoire improvisée sur le champ.

« Soukup était censé me donner une potion ce soir. Je ne sais pas s'il t'en a parlé. »

Tu espères sincèrement que si. Et pas devoir expliquer quelle potion et pourquoi, sinon tu serais cramé à plusieurs centaines de kilomètres. Ce n'était pas évident de paraître naturel face aux sourires assurés et provocateurs de Babylone qui aurait mieux fait de placer ses efforts afin d'être professionnelle que réellement casse-pieds. Alors qu'elle compte les années après les années, insistant bien sur le fait qu'elle serait encore là bien après ton départ, tu te retournes pour fermer la grande porte de l'infirmerie, et t'adosser au mur qui se trouvait juste à côté.
Comme ça vous seriez seuls. Vraiment seuls.

«Donc tu vas travailler ici. J'ai bien compris Garrisson. Est-ce que tu peux aller me chercher cette potion s'il te plait, au lieu de perdre du temps à me fixer. »

Alors qu'elle se retourne, tu la suis du regard. Tes iris dorés scintillent alors que la pleine lune approche. Tes griffes s'enfoncent dans tes coudes alors que l'impulsion de donner ton avis sur ce corps qui t'hypnotisait était trop grande.

«T'as maigri depuis l'année dernière. Ta taille est plus marquée. »

Aucune idée toi même si cela pouvait être un compliment ou non. Juste une pulsion instinctive de désir. Tu savais juste une chose, c'est qu'en cet instant tu voulais la saisir.


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mer 22 Nov - 0:23



Les sourcils qui se haussent, perplexes tandis que mademoiselle prend soudain la fuite. Serait-ce sa remarque qui était mal passée ? Haussement d'épaules, le souffle qui s'échappe, léger. Moqueur, presque arrogant quand elle s'avance et te regarde. Te regarde si fort, les iris emplis de jugement.

Eeeeeh. Sérieusement, tu surnommes ta teub comme ça toi ? Une chance que je l'ai pas vue, hein.

Avec un nom aussi ridicule elle s'en serait évanouie, c'est ce qu'elle ne te dit pas, laissant le silence dialoguer à sa place. Les yeux se perdent, contemplatifs de la silhouette de l'un puis de l'autre, elle autant que toi semble juger, penser mais elle s'amuse, Babylone, du manque flagrant de motivation qui s'émanait de toi. Comme une folle envie qu'elle avait de te faire ta fête, ce soir, tu sais. Alors elle t'écoute sans un mot, fait l'effort de tenir sa langue pour une fois que tu as l'air si sérieux, et se contente une nouvelle fois d'hausser les sourcils. Comédienne elle ignore et s'interroge, quel type de potion cherches-tu donc pour venir braver si sûr de toi ce diable de Soukup et cette tornade qui ne te lâchait plus ? Infirmière elle savait, on lui avait dit et elle n'avait qu'avec grande peine pu cacher sa surprise. Pourtant, tu sais, ça ne changeait absolument rien.

Puis les portes se ferment en même temps que la patience se perd. Elle le remarque bien, le bel effort que tu fais pour paraître aussi crétin que d'ordinaire. Malice qui étire l'esquisse, les lèvres bougent et continuent, sans arrêt, la mascarade qu'elle adorait.

Je vois pas du tout de quelle potion tu parles, chaton.
L'insistance pour que tu comprennes à quel point elle te faisait marcher.

Par contre si tu veux qu'on soit seuls va falloir me suivre, y a encore un gamin là-bas.

D'un élégant mouvement elle te montre les rideaux tirés à deux pas, gloussant comme une dinde -et dieu qu'elle s’écœurait elle-même de le faire de la sorte- avant de se retourner pour partir chercher ladite potion. Elle avait parfaitement conscience de ces choses que tu n'osais avouer à haute voix Castiel, et c'est bien par respect pour ça et pour toi qu'elle ne l'avait pas fait à ta place. Qu'elle t'avait empêché de faire une bourde aussi, au passage. Alors finalement tu avais tout intérêt à la suivre, si tu la voulais cette potion.

Quoique.
C'est d'abord elle qui se retourne après quelques pas à peine. Compliment envolé, elle en aurait rougit si ça ne venait pas de toi. C'est qu'elle avait un rôle à tenir, alors elle avait fière allure à bomber la poitrine pour bien la pencher vers toi. Comme une enfant, elle aimait ça.

T'as vu ça un peu ? Eh eh.

Puis elle se retourne et reprend sa marche, t'invitant d'un signe de main à la suivre. Bon aller, amène-toi. C'était pas pour elle après tout, hors de question qu'elle fasse l'aller-retour sans un remerciement, encore un peu d'amusement. La petite salle se trouve à l'opposé de l'entrée et d'un pas joyeux elle y entre, t'attendant un peu pressée -le pied qui tape, bien plus enfantin qu'agacé- pour refermer la porte derrière toi. Un regard qui se perd une fois encore sur ton corps, si beau corps de mâle qu'elle se laisse penser, glissant de bas en haut pour finir par rencontrer le tien. Un sourire à nouveau, plus sincère cette fois alors que l'ânerie sort encore une fois.

Maintenant que tu es en mesure de pouvoir parler librement, je te demanderai d'expliciter l'exactitude de ta demande. Faudrait pas que je te donne le mauvais remède tu vois ?

Oh bien sûr que tu vois.
À quel point elle joue avec le feu.
À quel point surtout elle est prête à se brûler.
Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mar 28 Nov - 17:42


sans elles


Elle joue avec toi. Elle joue comme le lion qui n'a pas peur de la morsure du serpent. Intrépide et surement très stupide, tu la contemples le regard froid et dur, ne laissant rien ciller, hormis la colère qui gronde lentement dans le reflet de tes pupilles dilatées.

Après une tentative de blague ratée car tu n'étires même pas l'once d'un rictus, elle continue de proclamer haut et fort qu'elle ne voit absolument pas de quelle potion tu peux bien parler. C'était bien ta veine, Soukup n'était pas là et Olympe avait que trop fortement insisté sur l'importance capitale que tu avais de devoir boire la potion tue-loup une semaine avant la pleine lune. Serrant les poings en perdant patience, tu allais rétorquer une réplique cinglante quand Babylone te rappelle à l'ordre qu'un autre élève se repose paisiblement, dissimulé à ta vue par les rideaux tirés autour de son lit, et que donc tu bloquais inutilement la porte Te mordant la lèvre avec agacement, tu concèdes finalement à la suivre.

La mine sombre, tu la suis les mains dans les poches, desserrant ta cravate qui commençait à t'étrangler à cause de la nervosité. Ses gloussements te donnaient des envies de meurtre, te rappelant clairement pourquoi tu avais mis les filles de côté ces derniers temps. Insupportables harpies épuisantes et inépuisables.

Une fois à l'arrière de l'infirmerie, tu regardes autour de toi. C'était un lieu assez sombre à l'odeur bizarre et aux murs recouverts d'étagères qui comprenaient de nombreux et différents remèdes. Un plan de travail avec un chaudron et des tonnes d'ingrédients en vrac sur la paillasse, était installé vers le fond. C'était sûrement là ou Soukup préparait certaines potions qu'il n'avait pas le temps de faire livrer, ou qu'il n'avait pas en stock.

Tapant du pied d'un air impatient, et pressé de partir le plus vite d'ici, tu croises les bras en ordonnant d'un ton important.

« Arrête de me faire attendre, je sais très bien que tu sais de quoi je veux parler. »

Et putain, si elle le faisait exprès, c'en était insupportable ! Les nerfs piqués à vif, tu n'allais pas tenir son jeu très longtemps. Tu allais imploser à n'importe quel moment.
Mais elle choisit de s'enfoncer toujours un peu plus dans ce duel qu'elle semblait vouloir remporter à tout prix. Sans prévenir, tu t'avances d'un seul mouvement brusque, la plaquant au mur avec une violence telle que le mur derrière elle se fissura légèrement, au niveau de ses poignets que tu tenais fermement au dessus de sa tête. Tes deux prunelles se teintaient légèrement d'une lueur dorée alors que ton souffle ressemblait plus à un grognement. De ta main libre, tes griffes avaient poussé l'espace d'un instant.

« Arrête de jouer Garrison et donne moi cette potion, si tu ne veux pas que je te réduise en pièce immédiatement. »

La colère mêlée à un ton moqueur, tu la contemplais d'un ton narquois. Le loup en toi se réjouissait de pouvoir s'affirmer dans un instant de domination sur sa proie qu'il guettait depuis que tu étais entré.

« Et si seulement tu n'étais pas au courant jusqu'à maintenant, tu dois avoir deviné. Alors bouge ton gros cul et sois utile pour une fois. Je vois que tu sais utiliser ta langue pour sortir des âneries, mais c'est sûrement la seule chose pour laquelle elle doit être douée. »

Tu la lâches, laissant des marques sur ses poignets, mais tu restes devant elle, lui bloquant le passage et la gardant collée au mur. La tête baissée pour la fixer droit dans les yeux, tu avais enfoncé tes griffes de part en part de sa tête.
Cela devenait de plus en plus fréquent que tu perdes le contrôle.
Donne moi cette foutue potion.


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Dim 17 Déc - 16:05



Oh bien sûr que tu vois.
Tu vois dans ses iris la malice.
Entends dans sa voix la moquerie.
Le défi.

Bien sûr que tu vois, Castiel.
Le vainqueur de cette joute stupide qu'elle a amorcée.

Elle ne s'était pas attendue à ça, pensait pousser un peu plus loin, enfoncer ta peine et renforcer ta colère sous fond d'une gentillesse mal exploitée. Elle pensait pas, Babylone, que tu puisses être si violent. Si fort. Et pourtant ça n'était qu'un début. Bloquée face à toi, poignets au-dessus de sa tête serrés si fort, trop fort, dans une seule de tes poignes. Les griffes qui sortent, le souffle devient grognement et le regard change encore, doré. Pour la première fois elle voyait de toi la bête que tu étais devenu. Pour la première fois face à toi, ses yeux s'étaient lentement écarquillés. Elle a eut peur, Castiel, peur que tu n'ailles plus loin, peur d'être allée trop loin et d'avoir franchi cette ligne qu'elle se refusait à passer. Par respect, par ce qu'elle se plaisait à appeler amitié, dans sa tête. Car en vérité ce lien qui vous unissait elle se refusait à le nommer, parce qu'elle ne savait pas, parce que ça pourrait être tellement de choses et rien en même temps.

Même maintenant que sa définition en changeait, elle ne le rangera dans aucune case. Mais tu sais, ça n'est pas du dégoût dans ses yeux étonnés, c'est de la peine. Pas de pitié, juste de la peur. De la peur. De la peine. De la curiosité. De l'étonnement. Surprise et sans voix, un exploit que tu viens de réaliser.

Le corps tremblant et le cœur qui vrille au son de ta voix qui insulte et qui ordonne, immobile elle écoute et encaisse. Sans un mot Babylone se contient et la flamme alors revient comme le naturel au galop. La vie qui reprend lorsqu'elle comprend que malgré tout tu restes toi, Castiel Kingsley. Serpentard et élève le plus casse-pied qu'elle connaisse, bien après elle évidemment. Souffle d'un rire étouffé, l'humeur n'est plus bonne mais le courage bien présent. De retour, pour lui permettre de ne plus trembler.

De s'enfoncer encore parce que c'est ce qu'elle a toujours si bien fait. Commence par me lâcher, lance t-elle froidement. Tu me fais mal imbécile ! Elle aurait voulu te pousser et t'insulter, être elle-même encore plus que d'ordinaire mais elle n'y arrivait pas. Alors pourtant le palpitant se calme, prend son temps pour s'apaiser tout de même tandis que ses bras retombent le long de son corps sans qu'elle ne prenne le temps de regarder avec attention ses poignets. Ils doivent être rouges vu la douleur qu'elle y ressent. Ça fait mal. Ça l'énerve.
Ça faisait bien longtemps.

Dis donc, tu comptes jouer le pseudo mec viril encore combien de temps ? Si tu veux cette potion tu t'écartes.

Incendie dans ses yeux qu'elle pose dans les tiens sans esquisser le moindre geste, attendant avec autorité que tu t'exécutes pour la laisser passer. Dégage. Dégage Castiel. Maintenant.

La moindre faille et elle s'éclipse vers ce le fond de l'atelier, fouille dans cette étagère à l'odeur du vieux bois pourtant si bien ordonnée pour en sortir une fiole qu'elle lève dans les airs pour te montrer, toujours dos à toi. Ton nom y est inscrit, celui de ce quelle contient également. Du tue-loup, spécialement préparée par Soukup pour toi et tes comparses loup-garou. Amer esquisse qui se dessine avant que la déception ne se transforme en un sourire plus triste. Incapable de rester en colère bien longtemps, elle redevient doucement elle, bienveillante mais cette fois pourtant toujours prudente. Apeurée. Babylone se tourne mais ne s'approche pas. Pas cette fois. Perdue à contempler en silence cette fiole qui reposait dans une main.

Puis elle la tend.
Vers toi.

Tiens.
Sans un mot de plus.
Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Lun 18 Déc - 18:41


sans elles


Tu étais allé trop loin.
La limite de ta patience elle l’avait franchi. bien trop tot. Et tu avais réagi.
Bien trop tard.

Car tu pouvais te cacher inlassablement derrière ce loup qui t’habite et qui t’anime, lui rejetant la faute de tes réactions impulsives, te déculpabilisant dans ces positions victimaires. Mais sans lâcher Babylone, dont le regard effrayé te rappelle à moitié ce qui pourrait te faire kiffer. Tu aurais voulu l’embrasser pour la rassurer mais la colère demeure et gronde et la blessure de la rouquine deviendrait trop profonde.

Alors tu fixes tes pieds, chassant le naturel en évitant de la regarder. Tu la lâches quand elle te l’ordonnes, reculant de quelques pas pour la laisser passer.

« Babylone… »

Tu ne sais même pas quoi dire en vérité. Trop fier pour t’excuser, mais pas assez con pour t’obstiner. Tu ne veux pas que ça recommence, qu’elle te voie comme un monstre qui pourrait déraper. Qui pourrait la blesser. Qui pourrait vous briser.

« Merci. »

Elle te tend la potion et tu l’acceptes sans broncher, les prunelles aux reflets encore un peu dorés qui la jauge du regard pendant que tu descends le contenu de la fiole. Une sensation étrange d’apaisement qui t’anime, qui te donne l’envie de retenter une approche maladroite.
Tu pouvais sentir dans son allure qu’elle tenait tête à sa peur, que les flammes qui brulaient dans ses prunelles la lavaient de toute hésitation.

Une proie bien trop armée contre un prédateur comme toi.
Mais le loup s’est rendormi, et les veines apparentes sur tes mains se dissimulent sous ta peau légèrement bronzée. Un drôle de tableau face à ce blanc immaculé qu’elle était.


« A trop vouloir jouer, tu finiras par te brûler. »

Tu aimerais discuter d’avantage, l’assassiner de questions à ton égard. Depuis quand le savait-elle et pourquoi avait-elle pris le risque de te provoquer ? Etait-ce pour avoir la preuve en face que tu pouvais lui faire du mal, que tu ne pouvais pas tout contrôler ? Etait-ce pour mettre à l’épreuve ta patience et la maitrise de ta nervosité ?
Elle était belle Babylone. Belle et agaçante, pressante et grinçante.

« Je te ferai jamais de mal. »

Trop tard.


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mar 2 Jan - 22:05



Elle t'observe, silencieuse et curieuse, avaler rapidement le contenu de la fiole qu'elle vient de te transmettre. Si le geste n'avait en soit rien d'inhabituel depuis son intégration à l'infirmerie, avec toi ça lui semble étrange. Depuis le temps qu'elle te connaît il est clair que ça n'est pas quelque chose auquel elle avait prêté attention. Toi, un loup-garou ? Ça lui donne envie de rire, de rire tellement fort de ce rire plein d'ironie et d'amertume, ça lui donne envie de crier à la faute, c'est comme une fissure qui se forme malgré des tonnes de colle mit pour réparer. Une fissure douloureuse qui lui fait se demander comment tu as pu en arriver là, comment cette histoire avait bien pu t'arriver à toi, le grand Castiel aux rêves de géant presque sang-pur de rang. Qui t'as mordu ? C'est une information que Babylone ne possède pas malgré les suppositions, une information qu'elle hésite à vouloir connaître, peut-être devrait-elle te demander. Bien que ça ne se fasse pas tellement.

Égarée dans des pensées qui divaguent elle ne se rend pas compte de la triste esquisse qui se dessine sur ses lèvres, ne prête qu'à peine attention à tes mots mais pourtant les sent violemment s'encrer au coeur, le sien, pour le marteler et l'étouffer sauvagement. Je te ferai jamais de mal. Mensonge.

Menteur.

Mais tu sais, c'est pas si grave Castiel.
Seulement elle aimerait en être sûre, tandis qu'à ses yeux s'offre ton décor, silhouette adolescente virile qu'instinctivement elle aimerait enlacer pour tout un tas de raisons diamétralement opposées. Vraiment ? Elle l'aurait soufflée cette question si seulement la perplexité ne la prenait pas autant aux tripes, mais à la place elle n'avait rien ajouté d'autre que le silence à sa suite. Babylone te met au pied du mur de tes mensonges en espérant que ce fut sincère malgré tout ; elle voudrait s'autoriser à croire que cette vérité énoncée, ta vérité, était la bonne. La votre à tous les deux.

Mais tu veux dire jamais de mal en tant que Castiel ? Ou en tant que loup ? Qu'est-ce que tu veux dire dis-moi ? Oh, les deux peut-être. Ça sonnait si mal à l'oreille,
comme des milliers de reproches qui se déversaient cruement alors que les interrogations persistaient. Babylone sur ses gardes, le regard pourtant brillant lorsqu'il se pose sur toi et qu'enfin elle ose parler. Babylone vipère d'un soir qui tente de s'échapper et de trouver à ce nouveau problème que tu étais une solution qui vous conviendrait à tous les deux.

Puis finalement la sentence s'abat, fatalité impossible à changer.

C'est pas un truc que tu peux contrôler. Elle le savait, naïve mais pas idiote au point de croire que la volonté seule pouvait créer des miracles. Enfin, elle pouvait au moins te laisser le loisir d'essayer. Un ton plus doux qui s'échappe, sourire sincèrement content qui tire les lèvres au moment où elle continue sa pensée. Mais merci.
Ça me fait plaisir, sans qu'elle ne l'avoue à haute voix.
Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Lun 8 Jan - 11:12


avec toi


Il avait toujours été plus facile pour toi de détruire que de construire Castiel. Moins créatif, plus brutal. Il ne te restait plus que la triste de destinée de reconstruire. Après avoir mis en pièce tout ce qui t'entourait et comptait vraiment à tes prunelles asséchées. Parfois, cette providence venait hanter le spectre de l'obscurité. Sous les draps émeraudes, la fortune n'avait plus d'égal que les maux oubliés.

Quand tu croises ses iris humides, ton air devient presque timide. Maladroit des âmes et de la subtilité, Babylone avait du s'en aquitter. Merci qu'elle ose murmurer, finissant de t'achever alors que sous tes pieds, tout s'écroule. Avait-elle raison ? La bête déraisonné qui sommeillait pourrait elle atteindre l'apogée de son ascension.

« T'as raison. »

Froideur décuplée par la frustration. Colère chaude qui gronde comme un volcan en toi, prêt à faire exploser cette douleur incandescente, indécente.

« Alors autant prendre des précautions maintenant. Arrête de me regarder comme ça. »

Tu serres les poings. Tu frappes le poing.
Contre le mur.
Celui se fissure.
Comme ton coeur.
Contre le mur.

« Allez, salut. »

Tu reprends tes affaires après avoir balancé la fiole par terre. Tu sais même pas pourquoi t'es énervé. T'as tellement envie de rester. Ce qu'il reste de toi te supplie de ne pas l'abandonner. Car avec Babylone, tu te sens plus humain que n'importe qui d'autre.

Etre raisonnable c'est parfois être très stupide.
Etre raisonnable t'avais beau te forcer c'était pas dans tes plans.
Alors avant de passer la porte, tu t'arrêtes, les muscles fébriles et d'une tonalité fragile.

« Ptain. »

Tu claques la porte devant toi et tu te retournes pour l'attirer dans ses bras, bloquant son visage entre tes doigts, l'embrassant avec une telle frénésie que tu entendais déjà le loup susurrer « hérésie »


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Sam 27 Jan - 21:15



Le corps qui sursaute lorsque de ton poing tu frappes le mur, qui se fige à tes mots. Cœur défaillant, esprit erroné, incapable d'en comprendre le sens puisqu'elle-même ne se rend pas compte. Alors elle aimerait te dire, te demander tu sais, comment te regarde t-elle Castiel ? Car Babylone pense te regarder comme un ami, un homme gentil à taquiner, Babylone ignore l'envie dans ses yeux et leur brillance qui se décuplent dès lors qu'ils se posent sur toi. Parce qu'elle croit que c'est normal d'être triste de te voir comme ça mais d'être heureuse également que tu sois là, avec elle. Que vous soyez là, présents juste tous les deux. Alors dis-lui Castiel, à elle dont les phrases ne sortent pas : Comment te regarde t-elle ?

Le désir de te retenir qui la prend, l'inquiétude quant au sort de ta main que tu sembles adorer martyriser dès que la colère te prend... L'infirmière voudrait te soigner et l'amie voudrait t'aider, cependant bien trop surprise pour parvenir à te retenir. Alors Babylone se contente de tressauter au son du verre qui se brise, comme un écho à son palpitant au moment où tu rejoins la porte. Babylone se contente de se dire qu'une fois encore elle avait tout gâché, avec une esquisse un peu triste et pleine de regrets. Tu sais, ça ne la dérangeait pas de réessayer demain, si c'était toi alors elle tenterait tous les jours Castiel. Tous les jours sans répit, malgré les doutes que toi seul réussissait à si bien semer en elle.

Elle tentera puisque c'est toi.
Volontiers.
Mais tenter quoi au juste ?

La silhouette qui s'avance de quelques pas, prête à s'abaisser pour nettoyer le léger carnage que tu avais crée. Silhouette qui se stoppe brutalement lorsque tu te retournes, bafouille quelques sons en échos au seul de tes mots qui décrivait au mieux la situation. Putain. Fort. Brisé. Fragile.

C'est un aveu, une confession du diable à sa muse, c'est une envie qui s'assouvie incapable d'être refoulée plus longtemps. Vos lèvres qui s'accrochent, ses mains sur ton visage, doigts glissant dans ta nuque aux rythmes irréguliers de vos deux souffles s'unissant.

C'est une libération.

Babylone perd les pédales, s'accroche à toi si fort, tellement fort Castiel de peur de te perdre si elle venait à te lâcher et vos lèvres ne se quittent plus. Elle ne pensait pas être si faible face à toi, ne pensait pas en avoir autant envie, comme un rêve réalisé c'était aussi soulageant que fou. Seulement il n'y a rien de doux dans tes lèvres collées aux siennes, rien de tendre, aucun romantisme. C'est simplement brutal, violent, un baiser du désir qui joue sans honte avec le feu de la luxure. Un baiser qui prend aux tripes, de ceux qu'on voudrait ne jamais ne voir s'arrêter. Alors quand la respiration vient à manquer c'est à contre cœur qu'elle te repousse, pour pouvoir respirer, retrouver ses esprits afin de ressentir cette douleur nouvelle qui s'encre à l'intérieur des veines tel un poison impossible à écouler.

Ça fait mal, une torture à son Elle toute entière qu'elle ne saurait supporter. Une envie de recommencer, le besoin de tout arrêter, la peur de te voir l'oublier. L'effroi que tout ceci ne soit qu'un mensonge à nouveau là où ses sentiments qu'elle ne comprenait pas demeuraient plus sincères que jamais. Souffle saccadé qui se mélange au tien tandis qu'elle ne s'éloigne pas, n'ose qu'avec grande peine croiser tes iris des siens pour te murmurer quelques mots.

Ça veut dire quoi, tout ça ?

Qu'est-ce qu'il faut faire maintenant ?
Castiel A. Kingsley
True Alpha & Purrfect boyfriend
True Alpha & Purrfect boyfriend
Castiel A. Kingsley
Messages : 461
Points : 995
En couple avec : Olympe Errol.
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Mer 31 Jan - 12:51


avec elles


C’était peut-être comme ça que ça avait commencé.
Et tu ne voulais pas penser au moment ou ça se terminerait.
Même si c’était douloureux, inéluctable, comme un destin déjà scellé. Car à chaque fois, tu as le don de tout faire foirer, tu fuis ce sentiment qui te ronge de l’intérieur, qui te fait sentir faible. Qui ne t’apaise pas mais qui te rebelle.

Babylone presse ses lèvres, comme une évidence.
Comme si elle avait fait toujours su comment s’y prendre. Pas de douceur ni le temps des formes. Elle était brut, comme un diamant qui t’aveugle de son éclat. Peut-être qu’elle t’aveuglait trop même. Tu avais toujours suivi ton instinct Castiel, et même si le visage d’autres filles t’apparaissent à ce moment là, tu décides de les ignorer. Tu décides de suivre les battements primitifs de ton coeur, de le laisser s’exprimer comme le faisait si bien Olympe.

Tes pensées se brouillent et tu recules en même temps qu’elle recule. Après le silence vient les questions. Et tu n’avais aucune idée des réponses Castiel. C’était juste comme ça.

« Je ne sais pas. »

Tu prends tes affaires, car encore une fois, tu te sens coupable. On va encore dire que tu joues avec elles, alors qu’elles t’ensorcèlent. On va encore te crier de lâche, alors que tu veux pas la lâcher, pas elle. Sans elles.
Qu’est-ce qui avait changé au fond de toi ? Alors qu’avant, tu te serais jeté dans ses bras sans réfléchir aux conséquences. Qu’est-ce qui a bien pu changer ?

Babylone, gangrène pestilentielle à tes jambes qui t’abandonnent.

« J’ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens. Je peux même pas te dire si c’est bon ou mauvais. C’est juste là. »

Tu tournes les talons. L’ultime dernier regard que tu leur lances dans ce genre de moment. Ne pourrais jamais tu être heureux ? Loin des soupires et des regrets. Loin des dilemmes et des entre guillemets. Tu passes la porte, ton sac sur l’épaule et la cravate défaite. Tu regardes les lits vides et tu penses à ta défaite.
Oui, ce jour, tu l’as perdu. Mais jusqu’à quand ? Il faudrait que tu lui parles. à Olympe. Car tu te sentais responsable désormais. Responsable d’elle comme ta protégée. Et alors que tu entends Babylone fermer la porte la porte derrière toi, tu te juras que tu les protégerais.


L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone Sam 3 Fév - 11:34



Quelque part, la réponse avait un petit quelque chose d'effrayant. Babylone n'avait jusqu'alors jamais osé sauter dans l'inconnu, bien au chaud dans son confort actuel, seulement à présent elle avait la sensation de ne pas avoir le choix pour pouvoir avancer. Avec toi qui vient bousculer son monde autant qu'elle en fait de son côté, Babylone avait joué et à présent ne savait même pas qui gagnait la partie. Elle ? Ou toi ? Peut-être même aucun de vous deux, peut-être tu sais, que votre partie ne faisait que commencer. Une sensation bien plus exaltante que désagréable, malgré l'esprit mort de trouille qui se refuse à faire le moindre pas.

Elle te regarde faire en silence, sans un mot à ajouter aux tiens, te regarde en se demandant si tu es coupable de fuir après l'avoir mise dans cet état. Babylone dont le cœur s'apaise lentement à ton éloignement se surprend à penser que pour cette fois tu as raison d'être lâche, ça lui évitera de nouveaux ratés. La porte qu'elle ferme lentement après ton départ, un soupir comme jamais elle n'en avait sorti qui s'échappe enfin tandis qu'elle reste plantée derrière le bois, debout comme une cruche à réfléchir encore et encore aux pourquoi. Comme une cruche oui, oh Babylone n'était tellement pas faite pour ça. Réfléchir et penser, mais à quoi bon ?

Oh et puis zut !

Suivre son instinct parfois ça avait du bon, enfin, en l’occurrence cette fois ce serait son cœur mais ça ne changeait absolument rien.

La porte qui s'ouvre avec fracas et elle se précipite à ta suite, espère que tu l'entendras. Castiel attends ! Elle n'a aucune idée des actions qu'elle entreprend, guidée par la seule envie d'y goûter une nouvelle fois. Alors c'est rapide, ce baiser sur tes lèvres en harmonie avec la caresse de ses doigts dans tes cheveux. Mais c'est plus doux, plus tendre, mille fois plus délicieux. Une brève seconde et elle s'écarte, mains jointes derrière le dos et le sourire aux lèvres. Babylone rieuse malgré le palpitant qui bondit fort fort dans sa cage thoracique. C'est juste là, hein ? Et bah profitons-en dans ce cas. Aller, à plus ! Et la belle s'éloigne bien vite, guillerette en te lançant un dernier signe de main, dos à toi lorsqu'elle retourne dans la réserve nettoyer les dégâts.

Si Soukup voyait ça elle se ferait virer direct.
Mais elle préférait ne pas y penser.

Sans réfléchir elle avait décidé de plonger dans l'inconnu, curieuse de connaître les bien belles surprises que ça lui réservait sans jamais songer aux plus mauvaises.
Contenu sponsorisé
Re: ❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone

❝ sans elles, tout mes idéaux volent bien plus haut | Pv. Babylone
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» ❝ tout va bien andy, tout va bien. | Pv. Felix
» DÉFI - Deux face à trente trois. BABYLONE & SKY
» Braise, la finlandaise tout feu tout flamme.
» haut les cœurs + romeo
» toujours plus haut, toujours plus loin [magnus][happy ending]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Archives magiques :: RP abandonnés / des invités-
Sauter vers: