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Too dead to die // yaro-le-méchant

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Too dead to die // yaro-le-méchant Sam 11 Nov - 20:43

featuring @Yaroslav E. Soukup
« It never turns out how we want»


Colère à peine dissimulée de devoir s'abaisser à ce soutien inutile du blessé d'une bagarre qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Méprise dessinée sur ton visage Caïn, les épaules soutiennent un autre corps, plus lourd, dont la proximité t'offense et te dégoûte. Les larmes suintant sur le visage du gamin ne font qu'accentuer l'aura collante et répugnante qui l'enveloppe, te donnant envie de le laisser là, de lui imposer de se débrouiller seul. Mais tu ne peux pas, Caïn, et cela t'insupporte, alors les dents serrées, le corps brûlant de ce contact indésiré, tu diriges vos deux chairs jusqu'à l'infirmerie isolée.

« Putain, arrête de chouiner. »

Mots claquants et nerfs tendus à l’extrême, la faiblesse est une tare haït de ton sang. L’exaspération déforme tes traits tandis que tes pas sont ralentis par le poids inutile d’un corps lent.

« Si tu ne faisais pas partie de notre maison, je t’aurais retiré 10 points pour ta stupidité aberrante. »

Et la langue claque tandis que les sanglots d’un pathétisme écrasant font place qu’à de petits reniflement. Le cœur furibond se calme et l’onyx reprend un teint aimable tandis que les pas franchissent vivement le seuil de l’antre.

« Monsieur Soukup ? J’ai quelqu’un pour vous »

Un abruti plutôt.


(c) chaotic evil
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Re: Too dead to die // yaro-le-méchant Lun 13 Nov - 1:18



too dead
to die ⁍ a. caïn de shrewbury


Il exécute une ronde quelconque; les prunelles voguant sur les corps plus ou moins malades, les membres plus ou moins tuméfiés, ébréchés. Les aliénés l'ont toujours entouré; qu'ils soient atteints de la chair ou de l'encéphale. Sans doute est-ce son moyen de retrouver un peu d'une maison; de s'entourer de pâle, de rachitiques, d'avariés - les mêmes figures hantant sa jeunesse. Mais c'est lassant; son empathie n'étant toujours qu'un néant total tandis qu'il voit douleur, parfois peur, se refléter dans les prunelles des plus jeunes. Si bien qu'un futile, incessant « si c'était mieux ailleurs » s'accroche à son esprit, griffes plantées dans les parois de la matière grise. Questionnements qu'il tente de déloger, d'éloigner; car ici, c'est toujours mieux que les là-bas qu'il a connu, et se débattre de toutes ses forces pour grappiller une miette de bonheur est pour lui bien vain, une tentative de refaire un monde bien gris, de s'en échapper alors qu'il est le même au loin, alors qu'il n'a même pas tiré toutes ses cartes là où il est. Une réaction bien impulsive, une tentative bien stupide. Des adjectifs qu'il ne veut jamais s'imposer, s'apposer.

Et cette habitude monotone prend son terme lorsqu'autrui s'incruste dans le nid; lorsque deux personnes s'ajoutent à la masse morbide - et il se dirige vers eux, mains enfouies dans les poches de sa blouse. Shrewbury et un imbécile. Un éclair file dans son esprit; mémoire fugitive d'éléments d'une tragédie d'antan - quelques mois auparavant, qui lui semblaient déjà des ans. Son regard file sur le plus enfantin; visage marbré de rouge, baigné de larmes et de morve, et il songe qu'il a déjà vu des bovins avoir figure plus humaine.
 « J'ai déjà vu présent plus charmant, Shrewbury.  » Et, sans attendre, il l'aide à soulever l'infirme chétif, le menant jusqu'à l'un des rares lits libres. Une fois l'installation faite, il commence à ausculter l’élevé - tâtant la carnation, compressant sans scrupule là où il suspectait une blessure. Et, pendant qu'il s’exécutait, il échangea un regard avec l'accompagnant. « Pouvez-vous me conter ce qu'il s'est passé ? Je n'aime pas les récits larmoyants. » qu'il souffle; ses prunelles équivoques se reportant sur l'éclopé, allongé et déjà abhorré. L'insigne serpentard qu'il se permettait d'arborer était perdu sur de telles essences; des esprits dont le fondement s'écrasait au moindre frôlement. Ce qu'il détestait l'immaturité, sous toutes ses formes - naïveté suintante, tenace et lancinante. Pureté qui excusait jusqu'à la cruauté hasardeuse - alors que la sienne était un emblème fièrement porté, un choix parmi les traumatismes.
Et lorsque son examen est terminé, les blessures mentalement listées, il feigne la nonchalance impassible; l'indifférence éprouvée, tandis qu'il demande : « Dites-moi si je me trompe, vous étiez bien une connaissance de Grenat Blackwell ? » Intonation claire, sous-entendu lisible dans l'air; et il n'y a pas besoin d'un don pour savoir qu'avec Yaroslav, ce genre de questions n'est jamais dénuée d'une précise ambition.
made by pandora.


Dernière édition par Yaroslav E. Soukup le Mar 2 Jan - 19:47, édité 1 fois
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Re: Too dead to die // yaro-le-méchant Mer 13 Déc - 17:55

i swear that they can
smell the blood on me



Regard froid, voir indifférent, de l'infirmier se glissant sur le visage enfantin. Sarcasme habituel, alors que le soutien est offert pour porter la masse de chair jusqu'à l'endroit où les soins pourront lui être offerts. Tu contemples, Caïn, l'homme qui prodigue les soins, alors que sa question résonne dans la pièce où l'odeur putride de la maladie se répand, te prenant à tes tripes, vulgaire et indécente, comme une prostituée squelettique quémandant un dernier client. Et alors que tes paroles décrivent rapidement l'incident incongru et peu important, tes yeux balayent la pièce, comme si tu cherchais une issue, Caïn, une échappatoire de cet enfer maladif de puanteur morbide.

« Et ils ont commencé à se battre finalement, au milieu de couloir, comme deux Gryffondors. »

Le mépris jaillit, imprègne ses onyx, tandis qu’il vient fusiller du regard le jeune imprudent. Les mains se glissent dans les poches, viennent s’enticher de la pièce d’échec, La Reine, et la chair joue avec l’ébène alors que le cœur s’essouffle face au malaise. Mais Yaroslav est l’hydre et Caïn un Ulysse bientôt affaiblit. Et le monstre s’abat en douceur, malin calomniant les chairs, démons brûlant tout espoir éphémère. Et la question entache ses pensées, l’arrache à sa complainte maladive et silencieuse quant à la faiblesse des enfants, quant à l’innocence maladive qui l’égorgera dans son lit.
Et Caïn veut fuir à tout va car l’enfer se déchaîne, mais la panique l’ancre sur le sol, l’attache et l’arrache de toute sa suffisance. Et la mort s’approche lentement.

« Une connaissance, vous avez le mot juste. »

Les yeux ignorent les mots à demi-cousus, l’encéphale s’enlise dans une vision conformiste d’une relation saine et noble, sans vice ni luxure, sans caresse ni tendresse. Les talons sont prêts à se tourner, mais l’inquiétude taraude et la prudence se perd, et Caïn se livre, Caïn se condamne sans un regard en arrière.

« Pourquoi ? »

BY MITZI
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Re: Too dead to die // yaro-le-méchant Jeu 4 Jan - 14:29



too dead
to die ⁍ a. caïn de shrewbury


Le patient n’était qu’un vulgaire gamin, emporté par de piètres entrains - ridicule. Autant que le souffle déjà décadent, que la gêne déjà croissante - il voit déjà la main de Caïn s’agiter dans la poche, tic d’un stress proéminent. Empreint d’une tranquillité dissonante dans l’ambiance, Yaroslav s’éprend alors de la tâche de refermer les rideaux, isolant le trio en insonorisant l’espace clos ainsi créé.
Il se préoccupe une dernière fois de l’énergumène estropié sur le lit, s’assurant qu’il ne se préoccupait que de son état - c’était bien le cas, repli habituel de l’animal blessé. Et finalement, il se rapproche du véritable objet de son attention, se postant, toisant, toujours aussi droit, toujours peint d’une neutralité facticement nonchalante; celle où l’étude constante des autres est masquée. Le préfet semblait presque avoir de déguerpir, et peut-être aurait-il dû le faire, fuir la vérité qui ne pouvait qu’un peu plus le détruire - car l’infirmier ne la lui servirait que sur le plateau pouvant le plus lui nuire. « Parce qu’encore une fois, votre offrande n’a pas été agrée.   »  qu’il souffle, scrutant les traits de l’autre, espérant vaguement voir une étincelle de compréhension luire dans l’ébène.
« Vous savez, venant d’un préfet qui critique les Gryffondors, je vous aurais pensé plus prévenant.   »  poursuivit-il, appréciant la tension environnante qu enflait, œdème social qu’il appréciait à faire naître. C’était un écho de quelque chose de bien lointain, sauf qu’ici, c’était lui qui avait la maîtrise. Feignant alors l’air intéressé, affecté, pétri de bonne volonté, il continua sur sa lancée : « Oublier un préservatif, avec une connaissance qui plus est, vous auriez pu vous retrouver avec la gonorrhée. »  Après tout, si ce n’était qu’une connaissance, comment savoir où elle avait pu traîner ?
Une dernière chose vrillait son crâne; la frêle carrure de la jeune femme, le ventre trop maigre pour avoir porté l’enfant bien longtemps : la probabilité qu’il ait été conçu au sein de l’établissement, l’affront que c’était au règlement. Mais; cela ne restait que supposition, et une qu’il se préférait de garder pour l’instant - c’était le clou du spectacle, et il voulait le planter au bon moment; que la réaction de l’interlocuteur soit incontrôlée, significative de toute la véracité.
Si bien qu'il se contenta d'une légère moue; à peine perceptible, à peine lisible, tandis qu'il terminait : « Vous savez Shrewbury, je m'attendais à mieux de votre part. Vous vous montrez bien décevant. » Il ne fit même pas semblant d'y croire, de prétendre avoir eu un quelconque intérêt ou espoir en la personne plantée devant lui; ne masquant nullement son dédain sans même concevoir qu'il y avait là de quoi s'émouvoir - un être ayant perdu amante et descendant, ou descendante.
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Re: Too dead to die // yaro-le-méchant Sam 27 Jan - 15:57

i swear that they can
smell the blood on me



Prédateur mortel, viscères à l'air, pourquoi Méphistophélès s'incarnait en un simple infirmier. Était-ce là l'ironie de la chose, se laisser guérir par la pire des essences, abdiquer devant un mal suprême, absorber l'utopie d'une quelconque bontée ? Il aurait pu l'achever là, d'un simple mouvement, l'étriper d'un simple coup de dents. Le sang dégoulinant de son ventre, de sa chair arrachée, de ses lippes florissantes dans une esquisse florale et ensanglantée. Il aurait pu crever là à ce putain d'instant que l'inconscient n'aurait même pas su comprendre ; il aurait pu gémir d'adultère à un plaisir érotique et mortifère, son corps pourrissant dans une boite qu'il n'aurait toujours pas englobé toute la connerie monumentale qu'il était.


***
Un soir, dans la chambre de Grenat, seuls tous les deux.

Les mains s’égrènent sur la peau parsemée de rougeurs, les lippes épousant les courbes généreuses, fureurs montant d'une envie divine, lascivement embrasant l'épiderme. Ils n'étaient que Désir, le Ça bouillonnant sous une luxure non-assouvie. La fraîcheur de la nuit épouse la pulpe comme ces deux corps se marient avec tendresse et parcimonie. Ce soir pas de hurlements bestiaux, ce soir pas d'acharnement conjugal et de lubricité dépravante; les chairs se marient, les langues se lient, le calice accueillant celui qui doit l'emplir. Les sons rauques viennent briser le silence essoufflé alors que les jouissance n'ont qu'à peine commencé «  Je dois revêtir l'objet.» « La précaution est à ma charge ce soir, l'effusion des potions nous protégera.» L'incertitude ceint l'onyx flambloyant mais la carnation appelante brise ses dernières réticences.

***

L’insistance et l'entêtement avaient abandonné sa raison ce soir-là. La détresse empli son âme tandis que l'onyx s'arrache aux souvenirs pour rencontrer le noir absolu du slave. Les lippes se serrent, les doigts se saisissent de sa baguette. Il voudrait l'assassiner, là, maintenant, se baigner dans son sang pour se laver de la misère qu'il lui inflige. Il voudrait lui rendre cette absence d'humanité, le brûler lui et son air suffisant. « Vous n'attendez rien d'autre que la jouissance de la douleur des autres.»  Un sourire dément surine son visage, l'importance des mots t'échappent, car à ce moment tu n'as plus rien à perdre, plus personne à pardonner. « Mais ne vous inquiétez pas, votre déception est partagée, votre incompétence éblouit toute notre génération. D'ailleurs, il faudrait s'inquiéter sur la santé de son personnel, après tout, vous suivez miss Oksdottir, je ne serais pas surpris qu'on la retrouve morte sur son lit à cause d'une erreur de potion, n'est-ce pas ?»


BY MITZI
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Re: Too dead to die // yaro-le-méchant Ven 9 Mar - 23:33



too dead
to die ⁍ a. caïn de shrewbury



Même avec les paupières cousues, il l’aurait vue — la colère qui infecte les chairs, calcine la rationalité, n’en laissant que des cendres amères. Elle pullulait dans l’être, dans les phalanges blanchies serties sur la baguette, dans les mots vomis plus que parlés ; dans l’abîme de deuil qui n’attendait qu’à éclater, rongeant les barrières de l'âme, s'insinuant dans une mélasse de mots et d'états d'âme.
Il dépose un regard sur l’éclopé alité, toujours désisté de la réalité, et hausse un sourcil en direction de l’interlocuteur, feignant un ennui éloquent. Il ignorait lui-même ce qui s’agitait dans ses entrailles, à cet instant ; des traces de contradictions sentimentales gangrénant presque son crâne — presque, car le tout était filtré depuis des années ; tant de temps qu’il avait cru pouvoir tout oublier.
« Vous n’êtes définitivement pas fait pour la psychologie, Shrewbury ; j’espère que vous savez au moins choisir votre licence. » Sa main s’aventure négligemment dans sa poche, saisit le bois d’if et, aussitôt, il exécute un expelliarmus informulé ; la baguette de l’élève voltigeant au sol dans un bruit sourd, presque réconfortant contre ses tympans. Il l'aurait été s'il avait eu quelque chose à craindre. « C’est presque touchant, que vous imaginiez que l’opinion de votre génération fait partie de mes préoccupations. »
Un soupir teinté d’amusement alors que ses prunelles se promènent sur le visage enfantin d’un air morne, comme si ce n’était qu’une altercation de plus.
« Ça l’est beaucoup moins qu’un préfet juge sain de proférer ce qui pourrait être vu comme une menace à l’égard du personnel, tout en saisissant sa baguette. Vraiment, que des choix douteux. » articule-t-il, s'avançant de quelques pas en tournant autour de l'élève, jusqu'à aller écraser sa baguette du talon, s'assurant de son immobilité.
Prétendre un vain quiproquo, feindre l'incompréhension et l'inconsidération ; premièrement pour assurer ses arrières, car montrer frustration et colère étaient pour les êtres velléitaires, ou pour les rares ayant acquis une once de confiance, et en second lieu parce que des liens trop intenses le reliait à elle, alors il s'imposait une limite à ne pas écorcher.
Mais la menace avait été faite, et le préfet avait outrepassé bien des droits. « Je vous donne une seule chance de vous expliquer, de m'expliquer pourquoi vous êtes en stabilité émotionnelle suffisante pour porter une baguette. » Et il fait crisser sa chaussure libre contre le carrelage, avertissement silencieux.
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