Les journées traînent d'un pas monotones. L'allures vaincu, vêtu de leur tissus tâchés de gris - ils mordent la poussière ! Les nuages ne se montraient certes pas sous leur plus beau visage. Mais toi, ce n'était pas ton cas, au coin des lèvres, ornés de rêves et d'utopies en guise d'apparaître ; un doux sourire. La vue sur l'océan tranquille, ton regard, tu jaugeais ton chemin sans aucune appréhension. La journée était laide, la journée était belle. T'en aurais été amoureux ; car l'appel d'un travail récompensé est pour toi l'ultime trésor.
Tu abuses Constance, ce n'est pas mature, Constance. Mais tes idioties élégantes prennent le contrôle et tu ne peux pas t'empêcher de lâcher un rire à la pensée du "O" qui décorait tes deux dissertations. Complimenter à la manière des poètes, que tu glousses dans ton coin comme à l'approche d'un secret. Sortant une énième fois tes feuilles de tes gros manuels, tu lâches un soupire libérateur.
C'est alors que tu la sens, l'odeur du tabac, insupportable pulmonie massacrant tes humeurs. Intrigué, tu lèves un regard et sans doute le bleu de tes yeux s'assombrirent à la vue de l'impeccable Patrick Grantt, ignoble Patrick Grantt. Quelques secondes passent et peut-être son semblant de sourire se fane, peut-être vos regards se croisent. Un rictus de dégoût pareil aux gosses puérils, déforme alors tes traits délicats - tu ressembles à ta maman joli Constance.
Un geste de la tête, une salutation aussi silencieuse que non-voulu et tu te détournes finalement. D'un pas plus pressé plus sec, l'odeur ignares de la cigarette, la journée est belle, la journée est laide. Quelques fragments de savoir cela-dit s'envole sur ton passages, dans l'ignorance tu ne te retournes pas, préférant de nouveau admirer le fruit de ton travail, un fin sourire apparaissant de nouveau sur ton visage.
304 words for patrick grantt notes en espérant que ça ira dezfz
Re: aux abords des némésis #PATRICK Dim 11 Mar - 22:12
La tâche. et ce depuis des années. Cette tête blonde que tu croisais dans la salle lors de te quelques interventions. Constance Deschenes, fils de Victoire Deschenes. Un nom dont tu préférerais oublier durant le reste de ton existence, seulement voilà, il a fallu que Madame donne naissance à un fils. Et que ce fils t'insupporte, ridicule poufsouffle. La vérité est que, derrière cette rancune injustifiée Patrick, une vieille histoire te tourmente encore : celle où on a touché ta fierté, celle où tu entendais encore les rires moqueurs. Mauvais souvenir, mauvais souvenir. Et Constance sans même le vouloir, te le rappelait. C'est par hasard qu'après avoir fumé ta cigarette à la fin du cours de médicomagie, que tu le croises dans ces couloirs, comme si le château n'était pas suffisamment grand.
Les regards se croisent et le silence est pesant. Quelle vilaine allure, penses-tu tout en restant immobile, comme si sa présence t'empêchait de continuer ton chemin. Tu plisses le nez et une grimace se dessine sur ton visage, comme si tu faisais face à un pauvre rat. Ta baguette montre le bout de son nez, d'un air menaçant, tu croises les bras - la faisant légèrement tapoter contre l'un d'eux. « Deschenes, vous le faites exprès ? Vous cherchez à faire mumuse ? Je ne suis pas d'humeur à jouer avec un ridicule blaireau pré-pubère. Ce parchemin par terre, c'est quoi ? Ça vous amuse de dégrader les lieux ? Les couloirs sont vos poubelles ? Je suis l'agent d'entretien du château peut-être ? » tu t'avances de quelque pas, le dominant de toute ta hauteur. Les yeux plissés, le regard dédaigneux, tu te penches légèrement vers lui dans l'objectif de l'intimidé. « -10 points pour poufsouffle, cela vous amuserait toujours autant ? » la tension est lourde. Tu le fixes pour l'inciter à détourner le regard. (Victoire) Deschenes détourner le regard de Grantt. C'est ce que tu as toujours voulu. Tu te redresses, claquant ta langue contre le palais d'un air méprisable.
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Re: aux abords des némésis #PATRICK Jeu 15 Mar - 0:42
T'aurais voulu y mettre fin, à cette mise en scène dramatique. A embellir tes colères t'en oublierais presque quelles sont réelle. Pourtant c'est d'un ton calme que la vérité s'exprime : tu détestes Patrick Grantt et ne voit qu'en lui une âme hideuse. Que t'aimerais la broyer, son existence. On idéalise les pensées, sans te rendre à l'évidence, le reflet de la réalité te semble bien flou pauvre Constance. Tu ne te permettrais pas une telle cruauté. Alors tu te contentes de le dévisager.
T'aurais voulu y croire, que cette haine passagère, ces affronts, ces poignards dans vos regards n'auraient duré que le temps de quelques injures imaginaires. T'entends encore l'écho de tes pas qui s'éloignent lorsqu'une voix désagréable vint alors mettre un terme à l'harmonie naissante qui jonchait tes humeurs. Deschenes, vous le faites exprès ? Pardon, t'aurais voulu répondre, mais le Grantt, t'ayant déjà dépasser, prit le privilège de la parole. Vous cherchez à faire mumuse ? Il insiste sur le mot, et tu te retournes vers lui, le défiant venimeusement d'un regard mauvais.
Son flot d'injures défile, ton corps entier se crispe. Ce parchemin par terre, c'est quoi ? Ça vous amuse de dégrader les lieux ? Les couloirs sont vos poubelles ? Je suis l'agent d'entretien du château peut-être ? Tu détournes ton regard vers le soi-disant parchemins, à croire qu'il existe vraiment. Tu demeures muet, sur le point d'imploser. Je- à peine les paroles franchissent la barrière de tes lèvres te revoilà couper à nouveau, il s'approche et tu serres les dents, la colère faisait trembler tes points -10 points pour poufsouffle, cela vous amuserait toujours autant ?J'ai pas fais exprès ! T'ajoutes aussitôt, ne contrôlant plus tes mots tu te laisses alors emporter, t'avances d'un pas ancrant ton regard dans le sien, pas question de flancher. C'est vous là aussi ! Vous êtes vieux ou ça se passe comment ? Vous voyez plus rien ? Faudrait songer à prendre votre retraite, Monsieur. Oh, tu regrettes d'or et déjà tes paroles, mais la colère te ronge tel que t'en es encore à le dévisager.
352 words for patrick grantt notes j'ai l'impression c'st cc dsl
Re: aux abords des némésis #PATRICK Dim 27 Mai - 22:20
Un rire si bref qui masque à peine le mépris, tu crois réellement rêver. C'est qu'il ne refuse de baisser les yeux le petit blaireau, ça alors ! Comme ça te dérange. Dans son regard tu y vois de la provocation, de l'arrogance et bien entendu, tu détestes ça. Et tu sens qu'il s'énerve, il s'avance visiblement très peu inquiet de faire perdre des points à sa maison. « Je vois. » as-tu le temps de glisser tout bas, avant qu'il ne te rejette la faute dessus. Face à ta personne, les élèves ont rarement raison, et encore moins les Deschenes. Un silence pesant s'installe, un pas en avant et la baguette se retrouve pointé sur le nez du jeunot. « Pardon ? Je ne suis pas sûr d'avoir bien entendu ? » et tu glisses ta baguette au niveau de sa pomme d'adam. La mâchoire crispé, les dents serrés, tu réussis à lâcher : « Deschenes, je vous déconseille vivement de jouer aux plus malin en ma présence. Ne jouez pas aux rebelles, je suis loin, très loin d'être tolérant envers... les personnes en votre genre. » tu le dévisages de haut en bas, comme rempli de dégoût. « En plus de prendre l'école pour votre déchetterie personnelle, vous vous moquez de moi ? -5 points pour poufsouffle ! Un fin rictus se dessine du coin de tes lèvres, et comme fier de faire fermer le clapet du blond, tu croises les bras. Continuez et vous verrez par vous-même : je ne fais pas de cadeaux. » Tu marques une pause. Par ailleurs, quel manque d'éducation, ça ne ressemble pourtant pas à votre mère. Un fils qui dégénère, moi aussi j'aurais honte. »
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