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Follow me • Olivier Halloway Ven 6 Avr - 12:33

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Calista R. Santiago & Olivier Halloway

A ce que les anglais osent appeler “ l’heure du repas”, l’espagnole s’installe dignement au côté de ses collègues préférées. Comme d’habitude, sa démarche, sa bouse rouge bouffante et cette tignasse ondulées attire brièvement les regards. Les repas étaient toujours un grand moment de débat pour les professeurs. C’était l’occasion parfaite pour se retrouver et se plaindre, ou encore rigoler de quelques anecdotes farfelues attrapées au passage.

Et tu sais ce qu’il a fait l’idiot ? Ben, il le fait et il se prend un grand coup du saule cogneur….Nan mais je te jure...



Eclats de rires partagés, ce côté de la table ne reste jamais longtemps bien silencieux ou digne. Par contre le sourire de l’andalouse s’efface en voyant les plats apparaître. Patates à l’eau, légumes vapeur, haricots en bouillie...Un défilé encore plus triste que le visage pâle de son collègue en bout de table. D’ailleurs elle s’y attarde un instant. Olivier Halloway, si pâle qu’elle l’avait pris pour un fantôme à son arrivée. On lui avait raconté que Poudlard était le château le plus hanté d’Angleterre - c’était vrai. Après s’être longuement excusée pour son erreur elle avait appris les raisons de sa venue. Sa femme à l’hôpital. Il était là pour garder un oeil sur son fils. Et tout de suite, son point de vue avait changé - il devait être un bon père pour rester si proche de son enfant. Elle, elle aurait tant aimé d’avoir un membre de sa famille près d’elle. Elle l’observe un instant. Il ne touche pas à son assiette non plus. Ca ne l’étonne pas vraiment vu ce qui était présent dans les assiettes mais… Il avait à peine mangé de la semaine. Oui, elle avait remarqué. Parce que ses chemises flottaient plus que d’habitude, parce qu’il avait parfois cet air vague dans le regard, cette absence famélique - les yeux vitreux comme certaines de ses élèves qui s’affamaient par coquetterie.

L’andalouse était sensible à ce genre de chose et il maigrissait à vue d’oeil. Et malheureusement, il n’avait personne pour s’occuper de lui. Il lui rappelait quelqu’un. Ce grand oncle qui commandait tous les tapas au restaurant mais ne mangeait jamais. En quelques secondes, Calista avait pris sa décision et ne reviendrait pas dessus. Sans attendre, elle intercepta son collègue à la sortie de la grande salle, peu discrète avec ses bracelets et ses boucles d’oreilles qui faisaient un boucan d’enfer. Elle lui adressa un large sourire :

Holà Olivier ! Est-ce que ça va ? Tu as l’air plus pâle que d’habitude !



Elle le détaille de haut en bas, sans vergogne.

Je ne veux pas être malpolie mais… Madre de díos ! On dirait que tu vas perdre un os!



Ses mains esquissent un grand geste avant de le pointer du doigt

Bon, bref, c’est pas grave. Viens. Je dois te montrer quelque chose. Vále.



Elle lui fait signe de la suivre et l’entraîne directement vers les cuisine.

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Re: Follow me • Olivier Halloway Dim 8 Avr - 14:44

Where do We Go ?Feat. @Calista R. Santiago
Journée difficile, lourde de remords et de peine écœurante, tu ne sais plus où tu en es, Olivier, cher et doux Olivier, alors que ton coeur saigne et s'éplore de savoir ta femme et ton enfant tous les deux à l’hôpital. Le destin est une horrible chose, vengeance incongrue de tous tes désirs, de tous tes plaisirs, payement robuste de chaque moment de douceur qui s'est depuis longtemps envolé.
Tu fonctionnes comme un automate alors que tu suis les autres enseignants dans la grande salle, où les plats exposés ne te donnent qu'envie de vomir. Tu prétends te servir mais ton assiette ne se vide pas, tu n'as pas l'esprit pour ça, mais tu réponds gentiment aux sourires et aux remarques pour n'inquiéter personne. Ils n'ont pas besoin de se faire du soucis pour toi, tu en as déjà assez comme ça.
Lorsque la torture s'achève enfin, tu te relèves précipitamment, tu aimerais en finir le plus rapidement avec cette journée monotone pour aller à l'hôpital et veiller sur ta famille.
Mais la clémence n'est pas de mise aujourd'hui alors que tu te fais interpeller par Calista.
Jeune femme magnifique, l'enseignante était souvent concernée par les mêmes élèves que les tiens, vu la proximité de vos domaines d'enseignement. Vive et chaleureuse, elle semblait apporter avec elle le soleil espagnol partout où elle allait.
Mais pour toi c'était un jour de pluie aujourd'hui, et tu ne souhaitais rien de plus que rester à l'ombre de tes pensées.
Je suis juste un peu fatigué, Calista. Toi, tu as l'air en forme par contre !
Sourire à peine forcé, tu la contemples gentiment alors qu'elle te dévisage du regard, te jauge, bonne observatrice - malheureusement pour toi. Ses bracelets tintent lorsqu'elle te pointe du doigt, regard de justice foudroyant, et qu'elle t’entraîne à sa suite sans réellement te laisser de choix.
Soupir léger qui s'échappe de tes lèvres, tu la suis sans faire d'histoire, car avec elle, le mieux est d'obtempérer pour ne pas se faire réprimander. Ses pas t'emmènent dans les cuisines, où tu contemples les elfes s'afférer sans comprendre le but de votre venue ici.
Quelque chose se passe Calista ? Pourquoi m'emmènes-tu ici ?
Sourcils froncés, tu la contemples tendrement, car elle te rappelle un peu une enfant avec ses manières et ses mystères.


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Re: Follow me • Olivier Halloway Dim 8 Avr - 18:17

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Calista R. Santiago & Olivier Halloway

Le gentleman anglais a beau prétendre qu’il est juste un peu fatigué, il en faut plus pour berner Calista. Même si ses talents d’observatrice se montraient nuls, dès qu’elle était persuadée d’avoir raison il était difficile de lui faire entendre qu’elle s’était fourvoyée. Alors, ses méninges faisaient cette gymnastique pour trouver la bonne façon dont elle pouvait se montrer utile. Et Dieu savait que Olivier Halloway avait besoin d’aide et surtout qu’il avait besoin d’amis pour le soutenir. La décision était prise en quelques secondes et rien ne pourrait la détourner de son chemin.

Je suis juste un peu fatigué, Calista. Toi, tu as l'air en forme par contre !



Euphémisme, Calista était toujours en forme, symphonie bondissante de bracelets et de boucles d’oreilles, on la surprenait parfois à danser et chanter dans les couloirs. Olivier est trop poli pour refuser, ça se voit, dommage pour lui. Il gagnerait sûrement à se montrer plus ferme plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par une espagnole un peu trop taquine - mais bien intentionnée. Dans les cuisines, les elfes de maison - que Calista appelle souvent les gnomes de maison par erreur de lexique - s'affairent à tout ranger, utilisant leur magie domestique pour faire la vaisselle. D’ailleurs ils lancent un regard mauvais à ces intrus - regard que la jeune femme ignore de façon flagrante.

Quelque chose se passe Calista ? Pourquoi m'emmènes-tu ici ?



Oh oui, quelque chose d’important ! Quelque chose de CA-PI-TAL comme vous dîtes !



Réplique-t-elle en articulant d’un ton enjoué qui laisse présager que rien de bien sérieux se produit et que oui, Olivier Halloway s’est fait arnaquer. Toutefois, elle reprend un air un peu plus sérieux, se retournant vers lui pour lui dire.

 Alors, Olivier. Ecoute-moi. Je sais que les choses ne doivent pas être faciles pour toi avec ta femme à l’hôpital.  



Personne n’osait lui en parler. C’était l’éléphant dans la pièce et en tout sincérité, Calista n’avait jamais été très douée pour marcher sur des oeufs. Elle avait tendance à aller droit au but, avec la vivacité d’un coup de poing.

 mais, por favor, prends soin de toi. Tu manges presque rien depuis des semaines ! Comment tu comptes prendre soin de ta famille si tu ne prends pas soin de toi d’abord ?



C’était un peu gratuit, peut-être même trop brutale. Je vous l’ai dit : comme un coup de poing. Elle se retourne, et reprend d’un ton plus léger, ses pas légers dansant entre les tables.

Bon. D’accord; Je comprends la cuisine ici n’est pas…appétissante



murmure-t-elle afin d’éviter les regards noirs des gnomes de maisons - pardon, des elfes de maison. Avant de se retourner, animée d’un feu intérieur, en tapant dans ses mains.

Mais dis-moi ce qui te fais envie et je te préparerai quelque chose de vraiment...comment on dit ? Sa...Savoureux. Alors, tu préfères le sucré ou le salé, mon grand ?



Elle trouverait un peu étrange pour un homme de son âge de préférer le sucré, mais qui était-elle pour juger ?

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Dernière édition par Calista R. Santiago le Mar 10 Avr - 12:21, édité 1 fois
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Re: Follow me • Olivier Halloway Lun 9 Avr - 0:02

Why ?Feat. @Calista R. Santiago
Elle se fout de toi, Olivier, tu le sens comme si c'était une soudaine évidence, alors que sa voix dérive dans les tonalités trop musicales pour être sérieuses. Ton corps se détend, attitude plus détachée et décontractée, alors qu'un léger sourire orne tes lèvres, esquisse fatiguée de celui qui n'a pas sourit depuis trop longtemps déjà, tes yeux se levant au ciel quelques instants avant de la contempler avec amusement.
Calista...
Soupir doux qui s'échappe légèrement, avant qu'elle ne se mette à parler de nouveau et que toute bonne humeur s'évapore définitivement. Tes yeux se détournent, gênés, tu ne veux pas en parler, tu ne veux pas le mentionner, c'est pas comme si tu avais pas pu l'éviter. Tu es le seul responsable de tout cela, Olivier, encore une foutue fois, tu n'as pas su protéger ceux qui t'étaient précieux.
Mon fils aussi y est.
Les cheveux blancs tombent sur le visage, cachent le peu de vision que tu as. Les épaules se haussent légèrement, la tête se secoue, alors que les mains se serrent légèrement, froissant imperceptiblement les vêtements que tu portes.
Ce n'est pas vraiment mon état qui changera le leur, tu sais.
Le visage ose affronter le regard de l'autre enseignante quelques instants, doux sourire émergeant pour la remercier de son attitude, de sa gentillesse et de sa bonté tant humaine qui t'aurait bien manqué si seulement tu en ressentais le besoin.
C'est très gentil de ta part, Calista, mais je t'avoue que je dois décliner ton bon geste.
Tu t'apprêtes à te détourner quand une de ses remarques te fait tiquer, Olivier. Ne trouve-t-elle donc pas la nourriture d'ici bonne ? Tes yeux la détaillent quelques instants, il est vrai que tu ne l'as pas beaucoup vu manger ce midi, et cela éveille des instincts de protection en toi.
Et toi donc, tu sais si tu n'aimes pas les plats traditionnels, les elfes de maison se feront une joie de te servir des spécialités espagnoles.


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Re: Follow me • Olivier Halloway Mer 11 Avr - 0:11

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Calista R. Santiago & Olivier Halloway

En ne tournant pas autour du pot, la jeune femme ne pensait pas générer une telle réaction. Sur son visage livide, chagrin et douleur apparaissent, il les masque rapidement de ses mèches. Ah les hommes ! Ah les anglais ! Polis, flegmatiques, rigides... de vrai glaçons. Il fallait vraiment les secouer pour en tirer quelque chose, un peu de chaleur, un peu d’humanité derrière cette façade glacée. Au début, ce genre de comportement l’avait profondément agacé. Depuis, elle avait compris que c’était un jeu. Il fallait les secouer un peu les british, pour en tirer quoi que ce soit. Mais pas trop non plus, l’équilibre était fragile.

Mon fils aussi y est.



Elle se mord la lèvre inférieure, regrettant d’avoir oublié ce détail. La sorcière n’avait pas d’enfant, mais l’idée que les siens puissent un jour se retrouver dans ce genre de situation l’aurait rendu follel. Et pas simplement amorphe, apathique comme le britannique.  Elle aurait tout retourné, son bureau, l’école, l’hôpital. Tout.

Ce n'est pas vraiment mon état qui changera le leur, tu sais.  C'est très gentil de ta part, Calista, mais je t'avoue que je dois décliner ton bon geste.



Décliner ça voulait dire refuser, non ?! Elle était sur le point de lui démontrer à quel point il avait tort quand il la prend au dépourvu avec sa remarque.

 Et toi donc, tu sais si tu n'aimes pas les plats traditionnels, les elfes de maison se feront une joie de te servir des spécialités espagnoles.  



Elle éclate d’un rire ravageur. Les britanniques étaient mignons mais parfois un peu cons. Ah le pauvre, il ne se rend pas compte de ce qu’il dit. S’étant éloignée de longue foulées, elle se rapproche un peu plus histoire de ne pas être entendue par les gnomes de maison. Elle le regarde comme s’il s’adressait à un de ses élèves pour lui expliquer une des choses les plus élémentaires de la vie :

Ah Olivier… Parce que tu penses qu’il arriveraient à faire mieux que moi ?



Elle lève les yeux et les bras au ciel. Seigneur, sauvez-moi de cet enfer d’ignorance. Avec son accent prononcé, elle s’explique :

Vous les anglais, je suis désolée mais...vous ne savez pas cuisiner. Vous pensez que vous y arrivez, mais en fait non. A part les pâtisseries, je dois avouer.



De ce ton inflexible, le couperet tombe.Elle était un peu dure, voire même insultante mais elle pensait chacun de ses mots avec une innocence candide. Comment pourrait-il se sentir insulté si c’était vrai ? Sans s’arrêter de parler, la jeune femme se dirige alors sans plus attendre vers le garde-manger qu’elle ouvre avant de se servir, comme chez elle et de toute déposer sur une table.

Et puis la magie a des limites, hé. Est-ce que tu crois qu’ils pourraient reproduire le plat préféré de ton enfance ? Cuisiner avec amour ? Non je ne crois pas.



Elle ne voulait pas offenser les elfes de maisons dans leur travail. Mais voilà, c’était leur métier. Avec leur magie domestique ils concoctaient des petits plats à l’anglais - très bien. Cependant ce n’était pas ce qu’elle désirait. Et elle se doutait que ce n’était pas ce dont Olivier avait besoin non plus. Elle agite un poivron tout en laissant s’échapper sa pensée.

Et puis ne change pas le sujet. Si tu tombes malade ou que tu fais un malaise comment tu vas t’occuper de ta famille, hein ?!  Tu aimes cuisiner ? Viens donc me filer un coup de main.  Range ta baguette, tu n’en n’auras pas besoin.



C’était comme si elle n’avait même pas entendu son refus.

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Re: Follow me • Olivier Halloway Jeu 12 Avr - 14:55

Why ?Feat. @Calista R. Santiago
Elle se rapproche doucement, après avoir éclaté de rire. Sous-estime-t-elle donc les elfes de maison à ce point ? Sa remarque te le confirme et tu rigoles doucement, amusé par son attitude face à ces pauvres créatures qui travaillent ici si durement.
Tu as déjà pensé au moins à le leur demander ?
Ses yeux se lèvent au ciel et elle repart dans ses critiques de la cuisine britannique. Tu la laisses bavarder en t'avançant vers un des elfes qui vous contemplait, ta main venant caresser légèrement son petit crâne chauve.
Ne vous en faites pas, vous travaillez très bien. Laissez nous un peu d'espace seuls, je vous prie.
Les quelques petites créatures s'éloignent indignées, jetant des regards hautains à Calista. Il était vrai qu'elle ne savait pas à quel point ils étaient heureux de vivre et travailler ici, alors les accuser de ne pas faire leur métier avec amour était un peu exagéré. Mais tu ne pouvais lui en vouloir, après tout, ses coutumes différaient de tout ce que les britanniques connaissaient. Cependant tu préférais que les elfes de maisons n'entendent pas ses cruelles critiques, ne voulant pas les savoir blessés.
Tu t'avances vers le plan de travail où elle avait entreposé des ingrédients, et sans dire un mot, tu obéis à sa demande. Si quelqu'un venait à descendre dans les cuisines à ce moment là, il aurait été hilare de te trouver entrain d'enfiler un tablier orné de fleurs, sûrement appartenant à Marguerite, mais sans lequel tu ne cuisinais jamais.
Tu serais surprise de savoir que je suis le seul à savoir cuisiner chez moi. Ma femme est trop faible pour cela.
Tu t'avances et tu saisis deux oignons bien gros posés dans un panier derrière Calista. Le couteau adéquat est posé non loin et tu commences à les éplucher. Tu avais déjà si rapidement oublié à quel point tu aimais cuisiner. Les odeurs et les gestes précis t'obligeaient à te concentrer sur la tâche, oubliant tout le reste dans une amnésie temporaire bienfaisante. Tu n'avais pas l'habitude cependant de cuisiner avec quelqu'un, alors ce n'est qu'au bout d'un silence un peu pesant que tu finis par parler.
Qu'allons nous cuisiner au juste ?

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Re: Follow me • Olivier Halloway Mar 17 Avr - 15:19

You can't handle me

Calista R. Santiago & Olivier Halloway

A l’image de son patronus - le taureau - Calista Santiago ne prenait pas le temps de peser ses décisions. Elle ruait dans les brancards, toujours droit devant sans prendre la peine de se retourner. Malheureusement trop occupée à s’affairer, elle manque ce geste tendre et bienveillant envers ces faibles créatures dont elle reconnaissait à peine l’existence. Elle balaie sa question d’un soupir.Et d’un geste de main dismissif. Cette question ne méritait pas de réponse parce que, non elle n’avait pas pensé à leur demander et elle était trop fière pour l’admettre. Qu’est ce qu’ils en savaient de sa cuisine de toute façon ? Elle préférait éviter d’être responsable d’un autre sacrilège gastronomique.

Et elle avait envie de se plaindre, de râler et surtout...de cuisiner.

Elle enfile son tablier rouge à pois noirs ornés de volants en dentelle et s’attelle à la découpe, non sans donner des ordres au pauvre professeur de défense qui n’avait rien demandé. Difficile de résister à Calista, elle était un peu dure d’oreille quand il s’agissait de lui dire “non” poliment. Que voulez-vous, y a des choses qui se perdent dans la traduction.

Tu serais surprise de savoir que je suis le seul à savoir cuisiner chez moi. Ma femme est trop faible pour cela.



Serait-ce une remarque machiste sous-jacente ?  Elle se tourne vers son collègue pour lui demander d’un air détaché :

Et pourquoi cela devrait-il me surprendre ?



Elle remarque alors le magnifique tablier fleuri de se dernier et éclate d’un rire qui résonne dans toute la cuisine

Oh Olivier  ça te va à merveille !  



Elle ne se moquait pas, mais le contraste de voir son collègue si sérieux dans une tenue si inappropriée lui provoquait un violent éclat de rire. Pas moqueur, juste...c’était drôle. La sorcière se remet de son hilarité,  un sourire aux lèvres. Sa voix prend des tonalités faussement sérieuses, comme avec certains de ses élèves, alors qu’elle introduit un terme en français dans son vocabulaire.

Alors, Monsieur le professionnel, vous allez me faire des demi rondelles d’oignons impeccables - je n’en n’attends pas moins de vous.  



Elle sort différents poivrons, piments hésite sur l’aubergine avant de s’en emparer également ainsi que quelques oeufs.

On va faire de la Tchachouka ! C’est bon et simple, tu verras.  



Ce n’était pas tout à fait mediterrannéen, mais la sorcière avait l’art de prendre n’importe quelle recette pour y glisser les éléments qu’elle appréciait. Elle s’empare d’un petit piment oiseau avant de s’enquérir auprès de son commis

Alors, c’est un plat épicé. Tu préfères un tout petit peu épicé, pour les novices, moyennement épicé pour venir titiller tes papilles, très épicé ou encore HOT. Comme moi ?!



Sa gradation ne laisse pas le moindre doute sur le fait qu’elle est la plus épicée de toute, alors qu’elle prend une pose de flamenco, mélangeant le martial et le suggestif, ses doigts enroulés comme le veut la coutume. L’espagnole lui lance un regard de braise avant d’éclater de rire et de clarifier les choses.

Je plaisante. You can’t handle me.



Charmeuse et peu séductrice, l’espagnole ne ratait pas une occasion de se mettre en avant, ne serait-ce que pour arracher un sourire ou un éclat de rire. Assez plaisanté, elle ne voudrait pas mettre le britannique mal à l’aise avec ces blagues déplacées qui faisaient sa signature. Elle s’occupe alors de ses poivrons avant de les renifler comme des serviettes de bains sorties de la lessive. Sur un ton plus calme, elle reprend ses délires :

Tu vois, quand tu cuisines avec une baguette, tu oublies le principal. Le produit, l’amour du produit. L’odeur. Le toucher. C’est important de toucher ce qu’on mange.



Elle lui colle un poivron rouge sous le nez :

Tiens, sens !



Avant de sourire. Cette odeur lui rappelait la maison.

DEV NERD GIRL



HRP: Olivier est trop chou. Calista est trop folle.
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Re: Follow me • Olivier Halloway Jeu 19 Avr - 17:07

Making FoodFeat. @Calista R. Santiago
Le tablier rouge à pois noirs allait très bien à cette enseignante têtue à qui tu souriais légèrement. L'envie de te détendre commençait lentement à creuser un chemin dans ton encéphale, repos désiré de tout oublier juste quelques instants, le temps de faire un plat avec quelqu'un de fou et de joyeux. Ta tête se secoue en réponse à tes pensées. Au final, tu cédais bien plus aisément que tu ne l'aurais pensé.
Sa remarque d'un ton un peu pincé bien qu'en apparence détaché te fait lever la tête.
Tu sembles croire que je n'ai ni goût ni capacités gustatives. Tu te trompes.
Léger sourire venant ponctuer ta remarque, tu rougis lorsqu'elle se met à rire. Ton tablier n'étant pas exactement le style de choses que tu avais l'habitude de porter devait fortement contraster avec ta personne pour autant faire rire Calista.
Tes yeux se lèvent aux cieux alors qu'elle prend une voix faussement sérieuse, et maniant habilement le couteau, tu fais des tranches fines mais solides, les glissant dans un petit bol posé à côté. Les deux moitiés d'oignon épluchées disparaissent bien vite et tu finis par lui glisser le récipient sur le plan de travail qu'elle occupait, ne cessant pas de l'écouter. Ses remarques finissent par te faire rire alors qu'elle mime une pose dansante et sensuelle, et que tes yeux ne s'empêchent guère de glisser sur ses jolies courbes. Tu sais reconnaître une belle femme quand tu en vois une.
Elle éclate de rire à son tour et se focalise sur les poivrons dont la saveur semble l’enivrer. Elle t'en tends un pour que tu le sentes, mais tu le retires d'entre ses doigts pour frotter la peau du légume contre ton poignet afin de libérer une odeur presque aussi intense que celle après l'avoir taillé.
Ils sont parfaits. On les coupe en lamelles ?
Tu saisis deux autres poivrons et tu retires leurs coeurs délicatement.
Je ne cuisine jamais avec ma baguette à la maison. J'aime tout comme toi cuisiner, et le faire sans pouvoir toucher et sentir ce que je fais me rendrait malheureux.

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Re: Follow me • Olivier Halloway Dim 22 Avr - 16:44

You can't handle me

Calista R. Santiago & Olivier Halloway

Ravie de voir que le britannique se prend au jeu, l’espagnole ne regrette absolument pas de l’avoir entraîné jusqu’ici. C’est vrai qu’il aurait pu râler ou continuer de se morfondre mais ça aurait été beaucoup moins drôle que de l’observer défendre son honneur mollement - avec ce flegme caractéristique aux britanniques. Ah, les hommes et leur égo ! Quoique...elle pouvait difficilement admettre qu’Olivier tombait dans cette catégorie.

Pas perturbé le moins du monde par ce poivron que l’espagnole venait lui coller sous le nez, le collègue de Calista semblait apprécier les mêmes choses simples qu’elle. Elle l’observe en frotter sur ses poignets, comme on le fait pour du parfum. Un peu étrange, même pour elle.

Ils sont parfaits. On les coupe en lamelles ?



Non en carrés d’à peu près un centimètre. Tu vas comprendre pourquoi.



L’espagnole s’attelle à sa propre tâche, non sans jeter des regards à la progression de son collègue qui s’en sort vraiment comme un chef. A son tour, il livre son amour pour les produits. Elle sourit. Calista ne s’attendait pas à ce qu’un enseignant britannique aussi guindé puisse aimer les mêmes choses. Tout n’était pas perdu pour Olivier Halloway.

Aaaaah ! Je suis contente d’entendre ça. Tu sais ce que j’aime faire ? Moi, j’aime sentir mes doigts après avoir cuisiné. Il y a des odeurs qui restent.



L’ail notamment. Le poivron. Le piment. La tomate. Un bon cuisinier a les mains sales, non ? Une de ces longues mèches corbeau tombe devant les yeux de la demoiselle, lui faisant réaliser quelque chose d’important.

Oh mes cheveux ! Tu ne veux pas manger des cheveux, n’est-ce pas ?  



Elle fouille dans ses poches avant de trouver un élastique pour attacher son abondante chevelure. Se faisant, elle lorgne sur les oignons déjà découpés par son collègue avant de lever le nez et scruter ses iris bleu ciel sans aucune explication.

 Mais regarde-moi ça ! T’as coupé tous ces oignons sans même pleurer ! Comment t’as fait ?



Elle lui colle une petite tape sur le bras, comme si elle lui en voulait d’avoir gardé une telle capacité secrète et de plisser les yeux.

 Je parie que c’est parce que t’es plus grand. Ta tête est trop haute ! Mais moi, je pleure toujours comme un bébé. Alors j’en profite et je fais des monologues de séries TV



Lorsque l’espagnole était chez elle, ça faisait rire tout le monde. Un vrai pitre. Mais Olivier Halloway n’a pas besoin de ça, il a besoin de s’aérer la tête et de faire autre chose, donc elle retient même son commentaire sur les tomates anglaises trop pâles juste pour lui faire plaisir.


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Re: Follow me • Olivier Halloway Sam 28 Avr - 16:30

Making FoodFeat. @Calista R. Santiago
Elle te fait rire Calista et tu laisses ton éclat d'amusement retentir entre les murs de la cuisine. Accusation de détenir un secret immense, tu la regardes en penchant la tête et lui sourit.
Le secret, c'est la vitesse. J'ai été plus rapide que l'odeur, donc je ne pleure pas. Mais je donnerais beaucoup pour te voir agir comme tu me le décris.
Tu secoues la tête en saisissant d'autres légumes, venant les découper en part égales, petits cubes parfaitement dimensionnés en concordance avec les désirs de l'espagnole.
Parle moi de toi, Calista. Je n'ai jamais réellement eu l'occasion de discuter avec toi et à mon avis l'instant est propice à cela.
Sourire doux qui monte sur tes lèvres alors que tu la regardes délicatement, touché par sa beauté si unique. Il est vrai qu'elle était à des lustres des voisins français qu'elle devait connaître par le voisinage de leurs pays. La pâleur et maigreur des gaulois était à des lustres de l'abondance des courbes espagnoles exposées au soleil toute leur vie. Beauté si différente et tout autant touchante, tu finis par détourner les yeux, réalisant le temps que tu avais passé à observer cette jeune femme.
Elfes de maison revenus dans la pièce principale, ils s'affairaient sans vous jeter un seul regard, conscients que vous étiez des intrus mais aussi leurs supérieurs et qu'ils n'avaient pas le droit de vous faire partir. Cependant, une des servantes observait passionnément les gestes qu'effectuait Calista, et dans ses yeux se dessinait une soif de comprendre, une soif d'apprendre.
Ton coude vint heurter légèrement les côtes de l'enseignantes, alors que ta voix basse en vint à un murmure.
Je crois que tu as une admiratrice.

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Re: Follow me • Olivier Halloway Mar 1 Mai - 12:31

You can't handle me

Calista R. Santiago & Olivier Halloway

Olivier se présente en lucky luke de l’oignon, il les taille plus vite que leur ombre. Elle hoche la tête, sincèrement impressionnée, sans doute un peu naïve.

Ahahaha !Laisse-moi découper les oignons la prochaine fois, alors.



L’espagnole n’a aucun doute qu’il y aura une prochaine fois. Son collègue était agréable, il avait besoin qu’on lui remonte le moral et depuis qu’il avait commencé à cuisiner elle n’avait pas vu une seule fois son regard se perdre avec détresse. En plus il cuisinait plutôt bien et faisait un excellent commis. Que demander de plus ? Ah oui, il était absolument fabuleux avec ce tablier à fleur - si seulement elle avait apporté son pineapple, elle aurait bien immortalisé cet instant.

Parle moi de toi, Calista. Je n'ai jamais réellement eu l'occasion de discuter avec toi et à mon avis l'instant est propice à cela.



Elle était un peu surprise. D’ordinaire Olivier n’était pas le genre à poser ce genre de questions. Non pas qu’il n’était pas prévenant ou qu’il ne s’intéressait pas à ses collègues mais….disons qu’il avait trop de soucis en tête que pour se laisser aller à ce genre de triviliatés. Il passait comme un fantôme dans les couloirs, la mort dans l’âme. Et aujourd’hui Calista était bien contente de l’avoir entraîné dans les cuisines et découvrir d’autres facettes de sa personnalité si discrète.

Oh my, Olivier, tu sais que je suis un livre ouvert. Qu’est ce que tu veux savoir ? Comment j’ai atterri ici ?



Si l’espagnole devait déblatérer tout le récit de sa vie, ils n’étaient pas encore sortis de la cuisine avant demain matin. Elle s’attaque aux tomates et coupe la fêta en dés, résumant rapidement les évènements de sa vie sur un ton enjoué, le sourire aux lèvres.

Je suis sortie de l’école et je ne savais pas quoi faire. Tu ne le sais peut-être pas mais….  



Elle se penche pour lui faire cette fausse confession

Je ne suis pas la sorcière du siècle.



La jeune femme éclate d’un léger rire. Elle a bien conscience de ses limites et de son manque d’ambition. Ce qu’elle ignore en revanche c’est qu’elle aurait pu être meilleure sorcière si seulement elle n’avait pas vécu la magie comme une souffrance.

 Claro, j’aurai préféré trouver un poste en Espagne. Mais il n’y a pas beaucoup d’écoles, ni d’infrastructures pour les sorciers. Et quand j’ai vu l’annonce, ça m’a parlé tout de suite : voyager encore, découvrir un nouveau pays, un nouveau challenge… Alors j’ai tout plaqué et je suis venue...enfin tout plaquer...pas vraiment.



Non elle n’avait pas plaqué son fiancé. Elle voulait que cela fonctionne. Mais contrairement à elle, lui était brillant et il avait un bel avenir en France. Jamais il ne lui avais mis des bâtons dans les roues. Il l’avait encouragé à suivre sa voie, peu importe où ça la mènerait. Si tu l’aimes, laisse la partir. Malheureusement la distance avait eu raison de leur belle relation. Calista pensait encore parfois à lui, avec beaucoup d’affection.

 Mais tu sais, les relations longue-distance ça ne fonctionne jamais ! Parfois tu as besoin de quelqu’un physiquement là, à côté de toi.



Au moins Olivier pouvait voir sa femme quand il le désirait. Même si elle n’enviait pas son sort.  En parlant de besoins physiques, voilà qu’elle se prenait un léger coup de coude. Elle relève la tête et fixe son collègue.

Je crois que tu as une admiratrice.



Son regard suit le sien pour tomber sur une elfe de maison un peu timide qui les fixe. Avec un large sourire, elle lui fait signe de s’approcher.

Oh. Viens. Tu veux voir ? Tu veux apprendre ? Tu veux aider ?



Elle se met alors à lui expliquer ce qu’elle est en train de préparer et lui demander gentiment de lui apporter deux oeufs bien frais. Calista fait signe à son commis de s’approcher des fourneaux, il est temps de commencer à cuire.

DEV NERD GIRL

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