(NC-16) Décadences ♛ Nirvann

00:08, les anarchistes qui écument et se déchaînent.

Les mèches cendrées toujours parées de chaos, une de tes paumes les sillonna fugacement, tes arabesques lustrées d'une douche désormais ornementées d'accoutrements distingués. Une chemise assombrie d'un bleu nuit culminée d'une veste en cuir charbonneuse et un pantalon aux extrémités éclipsées de tes bottines, érigés dans la même texture textile et dénués de truculence. Aucune suave fragrance ne vint éclabousser ton haut, ce naturel parfum de verveine te collant à la pulpe, incessamment et délicieusement suintant qui affriole les palpitants des enclines et des enclins à s'engorger de vices charnels au creux de tes bras.

Délaissant finalement les dortoirs enjolivés de flamboyant, quelques billets engouffrés au creux de la poche de ton pantalon, ta nonchalante cadence heurta ta présence à l'entrée de ceux vipérins. Le perfide mot d'accès estampillant ta mémoire déferla habilement d'entre tes lippes à l'égard d'une gargouille et ta silhouette s'insinua à l'intérieur des entrailles qui s'estropièrent d'un éphémère écartèlement agrémenté de franges horizontale descendantes. Chacun de tes pas se mua d'une véhémente délicatesse, désireux de ne point effriter le sommeil des existences opulentes de docilité aptes à ruiner vos festifs desseins avec Nolann une fois l'éveil les balafrant. Gagnant la chambre du serpentard semblant déjà apprêté pour ravager la boîte de nuit qui vous accueillerait en ses abîmes, une esquisse enjôleuse se promena le long de tes lippes.

Yo, bro. Prêt à aller faire la fête ? ~

Discrets murmures balbutiés d'entre tes lippes entravées de prudence. Un de tes bras s'avachit derrière sa nuque pour nonchalamment l'enrober de son étreinte sertie d'une frêle ambigüité.

NOLANN

BAMBI

"Big black boots
Long brown hair
He's so sweet
With his get back stare"

Le crépuscule faisait peu à peu place à la douceur de la nuit. À son obscurité inquiétante, mais qui te semblait pourtant tellement apaisante. L'air se rafraîchissait doucement, et, la fenêtre ouverte, tu le sentais venir refroidir tes joues tachetées, et tu attendais, impatient comme jamais, le début de ta soirée.

Tu avais décidé d'être chic ce soir, tu portais un pantalon de costume, parfaitement bien cintré, galbant tes fines et longues jambes. Pour le haut, tu avais opté pour une chemise, rentrée dans ton pantalon. Non, ça ne faisait pas ringard, quoique l'on puisse en penser. Ce qui était ridicule, c'était de la laisser en dehors. C'était d'un négligé... Tu n'étais pas négligé. Tu sentais un peu le chocolat, car tu savais qu'il aimait ça. Tes cheveux, que tu avais laissé sécher à l'air libre, s'étaient sauvagement rebellés, et optaient pour une apparence bouclée, peut-être fallait-il les couper ? Qu'est-ce qu'il préférait ?

Il était bientôt l'heure, et tu étais enfin prêt, et, comme un chevalier servant, il vint te chercher jusque dans ta chambre, le sourire aux lèvres, et ce sourire te fit naturellement sourire. Rien qu'à sa vue, tu ne pouvais pas t'empêcher d'être un peu plus heureux. Il était ton ami le plus proche, celui qui ne t'avait jamais quitté, celui que tu n'avais jamais pu lâcher, malgré les années.

Il passait son bras derrière ta nuque, et ses longs doigts touchaient légèrement ton épaule, et vous étiez partis, prêts à danser au rythme de la musique, à laisser aller vos corps et vos esprits à l'alcool et aux autres plaisirs, et tu avais tellement envie, ce soir, de passer un agréable moment en sa compagnie.

La marche ne te paraissait pas longue, car tu n'étais pas seul. À l'abri du regard de tes professeurs, tu allumais une cigarette, puis une autre, laissant la flamme de ton briquet éclairer ton visage pendant quelques fractions de secondes, levant les yeux pour regarder ceux de ton ami, puis les détournant, car ces derniers te faisaient décidément un peu de l'effet.

De dehors, on pouvait déjà entendre les boum boum de la musique derrière les grands murs de la boîte, et tu trépignais d'impatience, tu avais envie de danser, tu avais envie de te lâcher, tu avais envie de boire, tu avais envie de séduire, mais plus que quiconque, tu voulais encore sentir ses doigts effleurer ton épiderme, car ces simples contacts te faisaient frissonner, sans vraiment trop comprendre pourquoi.

Vous étiez habitués à cet endroit, et vous étiez rentrés sans trop de problèmes. Sans plus tarder, tu te dirigeais vers le comptoir pour vous faire servir des cocktails, tu invitais ton ami, et tu trinquais avec lui.

"A la tienne, Hermano."

Une étonnante musique de rock se lançait, et tu ne la connaissais que trop bien. Tes pieds se mettaient à taper au rythme du son, puis, se fut au tour de tes doigts qui claquaient entre eux, peu à peu, tout ton corps se mettait alors à s'éveiller, et, en harmonie totale avec la mélodie, tu te surprenais alors à fredonner quelques paroles, et tu faisais signe à Nirvana de te rejoindre.

"So 1, 2, 3, take my hand and come with me
Because you look so fine."

Et tu t'approchais de lui, entourant sa nuque de tes bras, levant la tête, levant les yeux, pour regarder les siens, et tu souriais, car son sourire te faisait sourire, et t'avais l'air idiot, mais tu n'y pensais pas, tu n'y pensais plus. Tu voulais simplement t'amuser.

"That I really wanna make you mine "

©Pipou ♥

Vos deux silhouettes embrassées de l'entrave de ton bras entiché de sa nuque déambulèrent frivolement, gagnant les côtés du portoloin gisant silencieusement au creux d'une des allées reculées éventrant le Pré-au-Lard de sa présence. L'espace accueillant vos existences déjà ébouillantées de désir de festivités se distordit avec véhémence, l'agenda effrité par le temps vous aspirant goulûment pour vous faire rejaillir au coeur d'une ruelle londonienne. Ton excitation muée en cette fameuse onomatopée, , la boîte de nuit s'étant habituée à accueillir vos esquisses chaque fin de semaine une fois l'obscurité impératrice, fut atteinte au terme de vos pas cadencés de hâte. Engorgeant ce long sillon d'existences parées de patience qui estropiait son entrée, le bout d'un bâtonnet nicotinique s'ornementa d'une incandescence insufflée de la crépitante flammèche du briquet de Nolann. Corrosif vice qui te fut offert et dont tu t'en emparas du bout de tes phalanges pour te galvaniser d'une profonde inspiration que tu exsudas en un sillage fumant.

Réduisant progressivement la distance vous écartelant de l'entrée grâce au progressif essoufflement de la file d'accès encombrée de silhouettes, quelques arabesques féminines venant à peine fracasser les lieux de leur présence jouirent du bénéfice de trépasser l'attente pour s'engouffrer avec légèreté au creux de la boîte. Privilège uniquement attribué à la gente féminine qui s'éclipserait une fois la courte aiguille ayant rencontré les une heure de la matinée pourtant à peine savourée. Tes iris s'étaient délectés de leurs valsantes courbes enjolivées du carillonnement de leurs talons et un sifflotement revêtu d'une sensuelle admiration s'était écoulé d'entre tes lippes qui avaient ensuite rayonné d'une charmante esquisse lorsque ton interpellation avait attisé leur attention et que leur regard s'était promené derrière elles. Sensualité qui sembla les charmer tandis que leurs lèvres étincelèrent à leur tour d'un croissant vivifié de comble.

Parvenant à vous insinuer au coeur du bâtiment assujetti d'une assourdissante musique au terme d'innombrables minutes épuisées, ce fut le comptoir sublimé de son laqué du bar qui accueillit le premier vos courbes. Les tiennes se tordirent pour s'affaler sur un des sièges l'agrémentant et l'un des cocktails désirés par ton meilleur ami fut lové au creux de ta paume. Son rebord fut habilement fracassé contre celui de son comparse, tes lippes auréolées de plaisance à l'égard de Nolann.

À la tienne aussi Bro !

Une myriade de lichées cascadèrent le long de ta gorge, vivifiant ses flancs d'une fleurissante adrénaline qui s'embrasa à l'enchaînement musical. Le jeune homme serti de son épiderme halé chancela au gré des tentatrices pulsions sonores et tes arabesques batifolèrent rythmiquement à leur tour, suivant l'invitant sillage de l'autre ténébreux, ses bras s'échouant délicatement autour de ta nuque et le creux de tes paumes s'agglutinant à la musculature de ses hanches. Un ricanement truculent d'enjouement saccada ta gorge. Le gravé de ta voix décora rapidement le sien suintant de mélodieuses paroles et tu opprimas ses flancs de ta guidance pour engouffrer ses esquisses au coeur d'un lascif et lent tournoiement.

Quelques minutes à te mouvoir frénétiquement puis les gestes érigés de ta pulpe s'adoucirent à la venue de la musique suivante. Un érotique reggaeton asservit les lieux et tes arabesques s'accolèrent doucereusement à celles de Nolann, ton bassin s'animant de suaves ondulations et ton front s'avachissant contre son congénère.

Vu tes origines, t'as déjà de base le rythme dans la peau, en particulier celui-ci hein ? Fais-moi voir ça un peu ~

NOLANN

BAMBI

"Big black boots
Long brown hair
He's so sweet
With his get back stare"

Ton corps collé à celui de ton ami, tu bougeais rapidement, l'entraînant dans ta danse, qui, progressivement, se faisait plus calme, s'harmonisant avec le rythme de la musique, qui changeait, qui devenait plus douce, plus sensuelle.
Et, lorsque l'hybride collait son visage si proche du tien, tu ne pouvais t'empêcher de rougir, et ton cœur se mettait à battre vite, et tu t'en voulais d'agir comme ça, car ce n'était pas de toi, car il était bien le seul à te faire réagir comme cela. Enfin, tu te rassurais en te disant qu'il n'y verrait rien, et tu entrais dans son jeu de séduction, comme tu avais l'habitude de faire. De toutes les manières, tu ne savais pas lui résister, lorsque ton regard croisait le sien, il avait l'air d'être totalement envoûté par ce dernier, par ses magnifiques yeux dorés.

Lascivement, l'une de tes mains s'échouait sur la joue du brun et venait la caresser doucement, avant de retrouver sa place d'origine, sur sa nuque, et tout ton corps ondulait lentement, se calant à la vitesse de la musique, et vos visages se rapprochèrent un peu plus, si bien que tes lèvres venaient effleurer les siennes, juste à peine, et, encore une fois, tu rougissais, mais tu étais bien caché, sous les lumières des stroboscopes.

"Colle-toi un peu plus à moi. Comme ça, et laisse toi envahir par la musique, ferme les yeux, et fais comme moi."

Et les ondulations de ton corps devenaient plus intenses, plus forcées, ce visage, et cette musique t'hypnotisait, et tu voulais sentir encore un peu plus son corps contre le tien, pourtant, tu n'avais pas encore totalement perdu la raison, peut-être te faudrait-il encore un peu plus d'alcool dans le sang ?

Mais pourtant, qu'est-ce que tu avais envie de l'embrasser, de goûter à la saveur de ses lèvres que tu semblais déjà connaître par cœur, qu'est-ce que tu avais envie de glisser tes doigts sous ses vêtements, et, difficilement, tu te retenais, tu stoppais tes envies, tu aurais droit à tous ces privilèges bien plus tard, c'était certain...

Tes bras abandonnèrent l'emprise qu'ils avaient sur la nuque du jeune garçon, et toute ta chair pivotait lentement pour se retrouver dos à lui. Ton fessier venait se coller au bassin de ton ami, et tes paumes allaient chercher les siennes pour les placer vers le tien. Tout ton corps ondulait à nouveau contre le sien, il se réchauffait doucement, et tu te demandais si tu ne t'emballais peut-être pas un peu trop vite, s'il valait mieux attendre encore un peu, faire durer l'instant plus longtemps. Fermant les yeux, te laissant aller à la musique, tu te sentais pourtant si bien dans ses bras.

Tu lui donnais des coups de rein qui se faisaient par moment plus forts, oui, tu étais totalement entré dans son jeu, et tu semblais si curieux de voir ce qu'il te réservait pour la suite, lorsque la musique changerait. Il ne restait d'ailleurs à celle-ci que quelques secondes de vie.

©Pipou ♥

Le creux de la paume de Nolann balafra ta pommette de son doucereux et éphémère sillage, faisant fleurir une esquisse suintante de plénitude qui s'enticha de tes lippes, suavement effleurées de celles du serpentard de leur indécent balbutiement à travers les airs. Les palabres qui jaillirent d'entre ses lèvres fomentèrent tes brisures rieuses et tes arabesques s'agglutinèrent lascvivement aux siennes, embrassant goulument chacune des courbes forgeant sa silhouette ornementée d'une affriolante musculature. Son bassin s'engouffra au creux d'une valse oscillatoire, ses mouvements s'étant auréolés d'un érotique adoucissement. Sensuelle cadence réfléchie par le tien tandis que tes paumes entichées de ses hanches cascadèrent lentement le long de leur flanc pour s'abreuver de la pulpeuse texture de ses orbes galbées, les asservissant d'erratiques et caressantes promenades. Ses badigoinces furent fugacement scellées des tiennes. Exquise tentation qui se fit ferventement évanescente, désireuse d'éveiller ses désirs de s'enliser au creux des vices.

Ses arabesques pivotèrent subitement, son fessier se fracassant doucereusement contre ton entrejambe, l'assujettissant de frivoles secousses qui conquirent ta gorge de tressaillements teintés d'amusement. Tes paumes s'agglutinèrent ferventement à ses hanches pour les opprimer d'une pression qui accola fiévreusement ses sphères lunaires contre tes courbes, ton bassin s'imprégnant, s'abreuvant de chacune de ses artistiques oscillations et les mimant avec une suave volupté. Ton faciès se lova dans le creux de sa nuque, tes narines s'asphyxiant de cette irrésistible fragrance chocolatée qui ébouillanta tes sens et érigea un grognement de plaisance de ta part qui s'extirpa d'entre tes lippes pour doucereusement se fracasser contre son épiderme halé.

Tu sens si bon ...

Murmure embaumé de supplications qui s'exsuda de tes lèvres pour s'essouffler contre sa pulpe étreinte de tes badigoinces accolées à elle. La musique dévastant la boîte de nuit de ses sonorités assourdissantes cascada sur une nouvelle au rythme aussi opulent de sensualité et tes courbes vivifièrent leur érotisme, ton bassin galvanisant les orbes pulpeuses du serpentard de vivaces ondulations, tes phalanges s'insinuant subtilement sous les accoutrements enrobant ses esquisses pour se délecter de son étendue ventrale sublimée de son galbé. Délaissant finalement la nuque du ténébreux, tes iris flagellèrent la vue leur étant offerte d'une contemplation embrasée, tes lippes s'enjolivant de coquinerie lorsqu'ils ruisselèrent le long d'un visage masculin estropié de l'attirance lui érodant les entrailles à l'égard de Nolann, ses prunelles cascadant incessamment le long des exaltantes arabesques du serpentard. Tes lèvres jouirent de la proximité de creux de son oreille.

T'as vu comment on te mate Bro tellement t'es sexy ? C'est grave chaud dis donc.

Elles s'affaissèrent pour maculer son lobe d'un lascif mordillement insufflé de ta frange émaillée.

NOLANN

BAMBI

"Big black boots
Long brown hair
He's so sweet
With his get back stare"

Tu sentais ton cœur, celui qui était pourtant si gelé, se réchauffer doucement face aux caresses du brun, et lorsqu'il se logea dans ton cou pour venir y murmurer quelques mots, tu frissonnais doucement, soupirant de béatitude, profitant pleinement de ce moment, de ce privilège, même si tu savais malheureusement que tu n'étais pas le seul qui y avait le droit. Et ses mains venaient doucement se glisser sous ta chemise, et tu tentais de te contrôler, mais tu ne te sentirais certainement pas capable de résister encore longtemps. Ce que tu aimais lorsqu'il était comme ça avec toi, lorsque vous vous abandonniez, l'un l'autre, à vos désirs charnels les plus tendres.

Proche de ton oreille, il te sortait de ta rêverie, et tu regardais dans la même direction que lui. Là, tu le vis, cet autre garçon, celui qui te dévorait tout entier du regard. Et tu voulais encore jouer, tu ne savais pas t'arrêter. Soupirant encore une fois lorsque ton ami te mordait doucement l'oreille, tu lançais quelques regards charmeurs à ce garçon, l'invitant alors à vous rejoindre, ce qu'il fit, sans vraiment se faire attendre.

Il se collait à ton torse, approchant son visage du tien, suivant vos mouvements, et tu te laissais aller aux notes lascives de la musique, te frottant avec une certaine sensualité aux deux corps qui t'entouraient, allant chatouiller les lippes de l'inconnu avec les tiennes, te tournant par moment pour plonger ton regard dans les yeux jaunes de Nirvana.

Enfin, la musique reprenait un rythme plus énergique, troquant ses airs calmes et sensuels par des notes plutôt pop. Tu t'écartais doucement du garçon, toujours pourtant bien collé au corps de l'hybride. Un large sourire aux lèvres, et d'une douce voix qui se voulait quelque peu charmeuse, tu semblais n'avoir aucun scrupule à lui faire cette demande.

"Tu nous offres un truc à boire à mon ami et à moi, chéri ?"

Comme envoûté, il s'exécutait rapidement. Toi, tu te séparais enfin des bras du ténébreux, ton sourire charmeur troqué par une face mesquine. Tu attendais qu'il soit assez loin pour ne pas vous entendre, alors que tu t'apprêtais à cracher ton venin, comme tu le faisais si souvent.

"Ce mec craint tellement, c'est affolant."

Il revenait, un sourire satisfait et benêt encré sur son visage, une bouteille de vodka à la main. Sûrement, pensait-il qu'il pourrait t'avoir pour la nuit comme cela. Brutalement, tu attrapais la fameuse boisson, et, approchant tes lèvres de sa joue, tu venais y déposer délicatement un baiser, avant de lui chuchoter ces mots.

"Merci beaucoup dude. Maintenant, je vais partir, et t'as pas intérêt à me suivre, où bien, je ferais de ta soirée un cauchemar, compris ?"

Tu étais finalement plutôt bien tombé, car ce type était un froussard. Peut-être reviendrait-il plus tard accompagné de sa bande pour venir te casser la gueule. Au fond, tu avais l'habitude, tu saurais forcément comment réagir. Tu regardais ton ami, et l'entraînais dans un coin de la boîte, dans un endroit bien plus discret, à l'abri des regards, où personne ne pourrait vous déranger. Lorsqu'il s'asseyait, tu prenais naturellement place sur ses jambes, portant la bouteille à tes lèvres, la tendant par la suite à ton ami.

"C'est avec toi que je veux passer ma soirée, je me fiche d'être sexy pour quelqu'un d'autre, tu sais ?"

©Pipou ♥

Les iris de Nolann assujettirent subitement les arabesques étrangères de leur incandescence suintante de sensualité, les invitant subtilement à s'abreuver des siennes. Les courbes de l'inconnu valsèrent vivacement puis s'agglutinèrent à celles de Nolann pour s'enliser au creux de ses lascives ondulations. Ton attention ne délaissa point la silhouette débordante de suavité du serpentard, ton faciès s'engouffrant à nouveau au creux de sa nuque pour asphyxier tes poumons de son irrésistible fragrance chocolatée, quelques soupirants blizzards s'exsudant d'entre tes lippes, se ruinant délicatement contre son épiderme caramélisé. Tes paumes se délectant de la musculature enjolivant son tronc l'abandonnèrent fugacement pour s'arrimer à l'accoutrement le parant et l'asservir d'une éclipse ascendante, exhibant ainsi fiévreusement son torse satiné aux prunelles de l'autre homme effervescent de sa suavité. Le gravé de Nolann carillonna subitement à travers les airs, quémandeur d'un breuvage pour désaltérer vos gorges gangrénées d'une fallacieuse sécheresse tandis que ton menton s'avachit doucereusement sur son épaule et qu'une esquisse rayonnante d'un enjôleur charme à l'égard de la victime ornementa tes lippes. Lorsqu'elle se hâta à combler le désir de celui paraissant lui avoir férocement dépouillé de son palpitant, les palabres de Nolann à ton égard s'émaillèrent d'âpreté, fomentant les saccades amusées qui écrouèrent les tréfonds de ta gorge.

Il n'était pas trop relou quand même. Fais gaffe Bro, tu pourrais finir par avoir un violent retour de bâton un jour à force de manipuler les autres.

L'inconnu agrémenta à nouveaux vos côtés de sa présence silencieusement intruse à l'esprit du serpentard dont le creux de la paume s'empara de la verrerie engorgée d'effluves alcoolisées. Désormais possesseur de l'offrande si généreusement tendue, il galvanisa le creux de l'oreille de sa victime de quelques échanges qui effritèrent subitement ses ardeurs et muèrent ses arabesques d'immobilisme tandis que les siennes s'animèrent, t'affriolant délicatement au creux de son sillage au coeur duquel tu te perdis avec entrain. Accueilli par un coin de la vaste pièce préservé de l'outrecuidance des regards incendiés d'une malsaine curiosité, l'autre ténébreux opprima tes cuisses de sa pesanteur et te lova la bouteille recelant d'alcool au creux d'une paume. Tu l'essoufflas d'une myriade de lichées délectées de ton oesophage puis tu l'abandonnas au sein de la paume de ton meilleur ami.

Je sais, je suis tout à toi ce soir, t'inquiète. Mais ce type te dévorait tellement du regard que j'étais obligé de te mettre au courant. Tu ne l'as pas supporté pour rien, t'as eu une bouteille gratuite grâce à ça.

Esquisse truculente de béatitude qui sertit tes lippes tandis que tes paumes flagellèrent ses hanches de lascives promenades sous ses barrières tissulaires, remontant lentement pour longer son rachis puis s'enlisant au coeur d'une déchéance pour s'insinuer à l'intérieur de son pantalon et émoustiller ses pulpeuses orbes du bout de tes phalanges embrasées de pétulance, ton bassin s'animant de sensuelles oscillations et ton front s'affaissant contre son comparse.

T'as pas envie de retourner à Poudlard ? Je n'écoute même plus la musique parce que tu es comme d'habitude très sexy et que ça va se terminer comme toutes les nuits qu'on passe ensemble. On baise ? J'en ai très envie et je sais que toi aussi.

T'éclipsant de la proximité du serpentard, le creux de ta paume s'encastra au sein de la sienne une fois ta stature recouvrée pour l'engouffrer au creux de ton escapade qui vous extirpa de la boîte de nuit.

NOLANN

BAMBI

"Big black boots
Long brown hair
He's so sweet
With his get back stare"

Tu souriais, joueur, la bouteille à la main, tu n'avais peur de rien. Tu n'écoutais même pas les mises en garde de ton ami lorsqu'il te disait de faire attention lorsque ton esprit manipulateur prenait le dessus sur ta raison. À ce jour, il ne t'était encore rien arrivé, alors, pourquoi ne pas continuer ? Tu t'arrêterais sûrement au moment où tu serais mort, mais pas tout de suite, pas maintenant.

Toutes ses caresses te faisaient frissonner, et tu sentais une pointe d'excitation partir de ton cœur pour venir se loger jusqu'à la plante de tes pieds, te mordant la lèvre, tu tendais encore de résister, mais ce regard d'or, cette voix suave, et ses étreintes toutes plus ardentes les unes que les autres commençaient peu à peu à te faire perdre pied. Instinctivement, ton corps ondulait lentement alors que vos visages se touchaient, que vos lèvres se frôlaient presque. Il te fit une proposition, que tu avais l'habitude d'entendre. Chaque fois, ça se terminait ainsi, chaque fois, tu te soumettais à cette passion qui vous animait tous les deux, décidément, tu étais incapable de lui résister. Tout ton être suivait ses mouvements, comme hypnotisé, incapable d'agir de lui-même, et tu le suivais, portant par moment la bouteille à tes lèvres, comme pour t'endormir un peu plus, comme pour t'engourdir davantage. Tu buvais si vite que l'alcool te montait rapidement à la tête, que tes joues se teintaient d'une délicate couleur rosée, et que tu te mettais à délirer, débattant des absurdités, mêlées à tes rires incessants. Tu étais bourré.

Alors, bien plus tactile qu'à ton habitude, juste à la sortie de la boîte de nuit, tu enlaçais fermement le corps de ton ami, tes mains glissant le long de ses courbes, tes lèvres venant se loger dans son cou pour y déposer quelques délicats baisers, alors que tes phalanges se saisissaient de ses sphères lunaires. Dans un dernier pouffement, tu mordais avec une étrange tendresse sa nuque, et tes lippes s'échappaient vers celles du Gryffondor afin de venir y déposer un baiser brûlant, et tout ton corps s'échauffait, sous l'emprise de l'ivresse et de la passion.

"Je ne sais pas si j'arriverais à tenir jusqu'à Poudlard, j'en ai tellement envie. On aurait pu rester dans la boîte de nuit, j'aurais pu être discret ~"

Et, à nouveau, tu rigolais, ne parvenant même pas à te convaincre. Sur vous, certains regards pesaient. Encore ces jugements qui calmaient tes ardeurs. Doucement, tu relâchais l'emprise que tu avais sur lui, t'appuyant seulement sur son épaule afin de ne pas vaciller.

"Je te suis. Emmène-moi à Poudlard, au septième ciel, ou bien, je ne sais où, du moment que tu pars avec moi, tout me va."

©Pipou ♥

Ses brisures rieuses s'éveillèrent, insufflées des effluves alcoolisées éprises de l'esprit de Nolann qui chancela à tes côtés lorsque tu l'extirpas de la vaste pièce régie d'endiablés déchaînements. L'opulence de ses lippes constella le flanc gauche de ta nuque de la suavité de sa tendresse, fomentant les tressaillements teintés d'amusement de ta gorge qui se parèrent de tes pétulants grognements de satisfaction lorsque sa frange émaillée le pourfendit de fébriles mordillements et que ses paumes embrassèrent indécemment tes orbes pulpeuses. Tes mains cascadèrent lascivement le long de ses esquisses dorsales puis flagellèrent son fessier d'une caressante valse, tes lippes se galvanisant des siennes et les scellant à nouveau lorsqu'elles s'éclipsèrent, les érodant d'un erratique baiser. Désormais éteint, ta langue batifola le long de tes badigoinces, sensuel symbolisme de plaisance de ta part qui fut exhibé aux iris du serpentard.

Mais bien sûr, discret. En vrai ça ne m'aurait pas trop dérangé de baiser en public mais j'aurais été frustré de ne pas entendre tes gémissements vu qu'ils auraient été camouflés par la musique assourdissante et comme on est de toute manière déjà en chemin pour Poudlard, autant aller jusqu'au bout.

Tu l'entraînas au creux de ton sillage et vous vous abreuvâtes de la proximité du portoloin qui fit jaillir avec véhémence vos deux existences parmi les ruelles désertées du Pré-au-Lard. Le rubis sertissant les tapisseries des dortoirs des gryffons inonda vos iris lorsque vos arabesques agglutinées les unes aux autres vagabondèrent silencieusement à travers les lits trop souvent dénués de présences tant les fins de semaines étaient fiévreusement délectées de chacun des élèves. Engouffrant Nolann au creux ta pièce intime, les courtines s'affaissèrent d'un vivace balbutiement de ta baguette et tu opprimas ses délicieuses courbes caramélisées des tiennes, nonchalamment leptosomes sur la musculature les tressant au coeur de tes draps. Le culminant finalement de ta stature redressée, ton haut fut éclipsé de ton tronc et abandonné pour gésir au sol, ardemment agrémenté de celui de Nolann du creux de tes paumes émoulues d'une indécente patience. Son torse fut fugacement accolé au tien de tes mains arrimées à ses hanches asphyxiées de leur étau puis finalement maculé de mille et une estampilles insufflées du bout de tes lippes. Fervents baisers qui conquirent le satiné de son épiderme, ornementés de quelques morsures puis ses pulpeux croissant furent subitement accablés des tiens, ta langue valsant chaotiquement aux côtés de sa comparse tant désirée.

Je vais te faire décoller jusqu'à la galaxie, tu verras.

NOLANN

BAMBI

"Big black boots
Long brown hair
He's so sweet
With his get back stare"

Circulez, y'a rien à voir. hehe

©Pipou ♥