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Rutilantes perles •• Mirzana

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Rutilantes perles •• Mirzana Sam 21 Avr - 7:08




Les flancs de ta gorge délectés d'une myriade d'aqueuses lichées et tes entrailles repues de denrées tantôt fruitées, tantôt édulcorées, quelques lactescents bandages furent éclipsés au creux de la poche de ton pantalon. Tes arabesques sillonnaient régulièrement à travers l'imposante étendue arborescente dont l'orée était ornementée d'une fallacieuse entrave. Prohibition insufflée des règles de Poudlard qui essoufflait ainsi certaines curiosité mais ne parvenait point à asphyxier la passion de Dame Nature t'embrasant incessamment l'existence. Ta baguette ayant agrémenté l'opercule de la veste d'un cuir cendré culminant tes épaules, les dortoirs truculents de rubis furent délaissés de ta présence et tes voûtes plantaires te portèrent jusqu'à l'immense aube émaillée de la rusticité d'innombrables troncs. T'engouffrant à l'intérieur de l'abîme boisé, le creux de ta paume s'enticha de ta baguette dont le sommet se para d'une incandescente lueur. Une noctulescence qui égaya les quelques mètres te précédant tant la ferveur de l'obscurité embrassait tes arabesques et craquelait ta vision de son ardeur.

La mysticité des cris animaliers l'engorgeant ne fomenta point de tressaillements ni même l'effroi, un doucereux calme entrelaçant tes esquisses tandis que les fragrances forestières affriolèrent tes narines. Tes courbes furent asservies d'une doucereuse symbiose avec la nature, tes tripes assujetties d'une vivace et papillonneuse sensation. Fiévreux présage de cette véhémente averse qui vous accablerait tandis que quelques bruissements expiés attisèrent ton attention. Tes pas dévièrent, les tortueuses environs incapables de te conquérir d'une perdition, l'arboresque labyrinthe constellé d'imaginaires sentiers estropiant à la perfection la pellicule mémorielle de ton crâne tant tes escapades en ces lieux étaient innombrables et affublées de redondance.

T'enfonçant à travers cette arbustive constellation, tes iris ruisselèrent le long de ces arabesques animalières conquises de souffreteux tressaillements. Une biche ferventement éreintée de la torpeur mutilant son membre antérieur. Un piège à loup dont l'émoulue dentition s'était férocement entichée de sa pulpe désormais balafrée de quelques rutilants ruisseaux exsudés des acrimonies insufflées de la cruauté acière, éclaboussant lascivement les flancs du piège. Tes sourcils s'endurcirent d'un froncement de fureur, la rage corrodant ton palpitant. Tu gangrénas cependant doucereusement la distance vous écartelant, la créature point ensevelie d'effarouchement à ton égard, les gênes magiques de cervidé inondant tes carmines racines. Ta paume embrassée de la proximité de son museau fut délicatement gangrénée de ses reniflements suintants de curiosité et elle s'échoua sur le sommet de son crâne pour le galvaniser de quelques caressantes promenades, désireuses de lénifier cette torpeur l'asservissant. L'étau piégeur se mua en éclats brisés d'un sortilège insufflé du bout de ta baguette. La déchéance de la biche fut accompagnée de tes bras qui enrobèrent ses flancs. Tes jambes s'affalèrent sur le sol boisé tandis que son profil gauche se lova contre elles, doucereusement accueilli par leur onctuosité.

C'est terminé ma belle. Tout va bien maintenant.

Ta paume vagabonda le long de son poitrail, le conquérant de tressaillements débordants de plénitude puis les bandages furent extirpés de leur gouffre tissulaire et ils enrobèrent les flamboyantes hachures flagellant le membre de la créature, leur étau scellé d'un noeud érigé du bout de tes phalanges. Ta baguette balbutia finalement dans les airs pour lénifier la douleur effritant la biche d'un sortilège de guérison. Sa souffrance adoucie, sa pommette fut maculée de la tendresse de ta paume.
MIRZA
BAMBI





































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Re: Rutilantes perles •• Mirzana Mar 24 Avr - 20:33



and into the forest i go, to lose my mind and find my soul


M // Jamais, ô grand jamais je ne m’étais senti aussi ridicule, aussi humilié ! Moi, Mirza Nicodemus, collé ? COLLÉ ? Cela fait vingt minutes que je peste tout le fiel de mes tripes et pour vingt minutes au moins encore, je le ferais ! Je rêve. À cause d’un Serpentard, évidement - d’un satané, que dis-je, d’une pourriture de Serpentard ! Monsieur s’ennuyait ? Monsieur voulait se divertir ? Pourriture ! Si je pouvais lui faire avaler les écailles d’une couleuvre par les narines… Quant à ce surveillant assez stupide pour le croire - ai-je réellement la tête d’un type qui cracherait depuis le toit de la tour de Serdaigle sur les passants pour m’amuser ? Vraiment ? VRAIMENT ? Ooooh les saloperies ! Par Merlin, les saloperies, saloperies, saloperies ! Je leur souhaite une nuit sans sommeil, à souffrir des moustiques - que cela paralyse leur perfidie et stupidité si chance il y a !

Calme-toi, calme-toi…

Je presse le pas hors de la bâtisse principale, traverse le pont avec rapidité - traits tirés, cheveux en bataille. Les quelques regards que je croise m’évitent aussitôt qu’ils dénichent la colère au noir du mien. Pour une fois que je ne suis pas miré comme un hurluberlu…

La cabane du garde chasse est à portée de bras. Sagement, je me tempère - inspiration après expiration. Je toque, entre puis explique poliement la raison de ma venue. Non sans douceur - c’est incroyable, d’ailleurs, à quel point cette personne est douce - il m’inscrit sur un petit papier une liste de tâches. Ainsi se dérouleront mes trois heures de détenue : ramasser du bois pour la réserve, marquer les arbres malades des hectares nords à la craie blanche et observer un troupeau de daims - certains seraient malades.

Les deux premières heures défilèrent lentement - je ne suis pas habitué aux travaux manuels. Soulever des fagots, les transporter puis les empiler sur une tas, tout en évitant les échardes - chose quasi impossible ; repérer les arbres aux tâches jaunâtres et les marquer, tout en évitant la sève puante qui en suinte - chose, encore une fois, quasi impossible… Néanmoins, je ménage ma peine. Mon corps souffre, oui, pas mon sourire.

Avec du recul, je suis plutôt heureux de profiter de l’air pur, de l’atmosphère étrange et mystique soulevée par la terre et de l’océan de vert qui, qu’importe où mes yeux se posent, ne cesse de me charmer.

Repérer le troupeau de daims est compliqué - il faut analyser leurs traces, avancer sans bruit, contrôler son souffle, prendre garde aux pierres pointues et aux bestioles… Ma patience paye - je finis par passer totalement inaperçu.

Enfin, je les aperçois - là, sur un lit de feuilles molles, auréolés du peu de lumière que d’énormes hêtres laissent filer, ils se prélassent paisiblement.

Mon sourire s’élargit, mon coeur loupe un battement - c’est si joli ! Pour ce seul spectacle, pour sa magie et sa noblesse, j’accepterais d’être collé tout un mois !

C’est en enjambant quelques mètres encore que je remarque une silhouette familière. Tignasse corbeau, dos large, visage aux pommettes saillantes… Nirvana ! Je m’exclame à mi-voix, malgré moi. Il semble cajoler une biche et ce spectacle-ci, s’il est aussi magique et noble que le premier, a quelque chose de plus tendre et de plus singulier. Ce quelque chose de plus qui me réchauffe la poitrine et me glace les pensées. Tu… Que fais-tu ici ?

Et tandis que mon visage s’empourpre de joie, les buissons nous entourant remuent et bruissent ; l’atmosphère devient, soudain, bizarrement plus inquiétante.




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Re: Rutilantes perles •• Mirzana Ven 27 Avr - 12:02




Ta paume sillonnant doucereusement le long du flanc animalier et maculé de lactescentes éclaboussures exhibé à tes prunelles, érigea une myriade tressaillante de plénitude qui le conquit. Les oreilles de la biche balbutièrent, affriolées des fébriles hurlements exsudés des autres habitants animant les tréfonds forestiers. Une lascive et fleurissante cadence agrémenta les airs des sourds retentissements des pas la forgeant, le crâne animalier pivotant subitement, émoustillant tes tympans et attisant l'attention de tes iris qui s'adoucirent de suavité lorsqu'ils s'engouffrèrent au creux de ceux de Mirza, ton palpitant s'embrasant d'une faiblarde valse pulsative à cet heurt inattendu et si délicieusement délecté. Une présence qui avait inexplicablement effrité ton coeur d'affliction de sa vivace éclipse qui le lénifia de sa nouvelle rencontre.

Je viens très souvent me promener ici. C'est un peu comme ma deuxième maison et en plus ça me permet de prendre soin des animaux comme cette biche qui s'est faite attrapée par un piège à loup. Toi, que fais-tu ici ?

La créature recouvra sa stature, accompagnée de tes paumes attentionnées et chancela lentement, attirée des vestiges de verveine entichés de la pulpe de Mirza. Son museau flagella l'une de ses mains de quelques souffles renifleurs tandis que tes arabesques se tordirent à leur tour et valsèrent pour gangréner la distance vous écartelant amèrement. T'abreuvant désormais de leur proximité, tes iris s'affaissèrent pour parcourir les mains du serdaigle estropiées de sciures. L'une embrassée de la tienne, elle fut doucereusement fracassée de l'opulence de tes lippes qui la galvanisèrent d'un délicat et fugace baiser.

Pourquoi t'as les mains aussi ravagées ? Qu'est-ce que t'as fait ?

La langue de la biche s'extirpa soudainement de sa cavité pour flageller les phalanges essoufflées et libres de Mirza de quelques délicats et affectueux balayages. Tes iris se dévièrent pour s'ancrer au creux de perditions contemplatives d'un acte si rarissime, tes lippes rayonnant d'un croissant suintant d'une effervescente béatitude.

Oya, oya. T'es hyper chanceux dis-donc. Je constate qu'il n'y a pas que moi qui suis inquiet pour toi.

Tes phalanges entrelacées à celles de sa paume opposée, les asphyxièrent davantage du doucereux embrasement de leur étau. L'agréable mélodie hurlante agrémentant les entrailles arborescentes se para soudainement d'évanescence, s'épuisant finalement tandis que la crâne de la biche s'éleva brusquement et que ses arabesques pourtant pourfendues d'une torpeur s'élancèrent, vous délaissant imprévisiblement et s'engouffrant à travers l'obscurité régissant l'étendue végétative. Des tremblements opprimèrent le sol boisé, absorbés de vos voûtes plantaires et ta paume mutila la sienne de sa crispation, ta baguette désormais asservie de l'autre. Lorsque les menaçantes silhouettes d'acromentules dévalant avec véhémence la forêt se profilèrent puis s'exhibèrent à ta vue, tu entraînas Mirza au creux de ton sillage effréné.

Merde des acromentules ! Qu'est-ce qu'elles fichent ici ? Elles ne viennent jamais par ici pourtant ! Le sang ... Cours Mirza et ne t'arrête surtout pas !
MIRZA
BAMBI





































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Re: Rutilantes perles •• Mirzana Ven 27 Avr - 20:24



and into the forest i go, to lose my mind and find my soul


M // Je n’ai pas le temps de savourer cet instant précieux - devenir l’égal d’une biche, être le témoin d’une affection soudaine et bienvenue. À ses dires, c’est chose rare ce genre de témoignage - évidemment, j’en suis flatté à outrance. J’aurais aimé caresser son pelage, l’étouffer de bisous papillon et lui murmurer des mots doux jusqu’à l’aube. De la même manière, finalement, que Nirvana se comporte avec moi - à la différence que c’est ma main qu’il étouffe de bisous paillons. Fichues acromentules !

Je n’ai rien contre les araignées - je ne crois pas détester une seule espèce animale… Sauf peut-être les moustiques. Oui. Quelle est l’utilité d’un moustique ? Franchement ? Aucune ! Ils véhiculent des maladies, créent des boutons horribles, parasitent nos nuits… Je hais les moustiques - qu’ils crèvent tous ! Mirza, ne t’égare pas… Je disais donc, je n’ai rien contre les araignées - à moins qu’elles n’aient des intentions peu amicales, comme présentement.

Je cours à en perdre haleine - la gorge si serrée qu’il m’est quasiment impossible de respirer.Tandis que Nirvana ouvre la voie entre les arbres et les buissons, je distingue au loin, sur la droite, une gigantesque cavité rocheuse. C’est notre chance - peut-être y a t-il une grotte dans laquelle nous pourrions nous réfugier. Nirvana ! Parviens-je à articuler, en le ramenant à ma hauteur - nous manquons de trébucher sur une racine de sapin. Je serre les dents. Le moindre faux pas et nous risquons nos vies !

L’adrénaline me monte à la tête - j’ai la sensation presque agréable de pouvoir voler tant nous courant vite. Je dois avouer que... Je trouve cette situation dangereuse diablement excitante ! Vraiment ?

Alors même que, prenant la tête de notre course, nous gagnons les abords de la cavité, une acromentule croise notre route et la barre. Je peste d’innommables insultes, extirpe ma baguette - trop tard, un coup de patte velue l’envoie valser à une dizaine de mètres. Ma faute sera de m’élancer pour la récupérer... Un regard par dessus mon épaule et je vois ses crochets s’enfoncer dans l’épaule de Nirvana.

Le choc de le voir aussi brutalement attaqué me fige - et ce n’est plus que les battements déstructurés de mon coeur que j’entends. Bouge Mirza ! BOUGE ! Impossible. Ni larmes, ni cris - figé, je suis figé ; un Petrificus Totalus n’aurait put donner meilleur résultat.

Lentement, je me noie dans un déjà-vu cruel.

Il me fait signe de la main, sourit - s’élance à ma rencontre. Je m’apprête à l’accueillir de mes bras. Une voiture s’interpose - se brise l’insouciance de mon enfance à la minute où je le vois se faire percuter. Du sang, des gravillons - les pleurs déchirants de sa mère, les sanglots frénétiques de la mienne. La foule qui s’amasse, noire et grouillante - les inquiétudes, les appels à l’aide, le brouhaha de l’ambulance. Moi. Bouche ouverte. Joues trempées. Persuadé de sa mort.

C’est un hoquet nauséeux qui finit par m’animer, chassant ces mauvais souvenirs - mon estomac qui se noue, soulève des marées de bile : j’ai envie de vomir. Or l'heure n’est pas au pathétisme de ma condition ! Je ramasse ma baguette, enjambe un monticule de terre - IMMOBILIS ! Je hurle - la bête cesse alors tout mouvement. Je tire Nirvana par une jambe, le dégageant du corps velu. Une minute - nous avons une minute avant que mon sort ne se termine.

Il est trop lourd - merde, merde, merde… Réfléchis Mirza, réfléchis… JE SAIS ! Wingardium Leviosa ! Ma baguette pointée sur lui - je le soulève dans les airs au dessus de moi - quelques gouttes rouges tombent sur mon nez. Il est salement blessé - pitié, faites que ce ne soit pas trop grave !

Par Merlin, la chance nous sourit ! La cavité rocheuse abrite une grotte ! Son entrée est trop étroite pour les araignées mais assez large pour nous. Je l’y fais passer le premier, le dépose délicatement dans un coin avant d’effectuer un charme de camouflage sur l’entrée - mieux vaut en faire trop que pas assez.

Nirvana, tu m’entends ? Comment te sens-tu ? Nirvana ! Oh ! Dis ! Tu m'entends ? La nervosité me secoue de spasmes - je ne peux m’empêcher de gigoter. Il me faudra bien cinq minutes pour cesser d’haleter comme un cinglé - sauf que, une fois mon calme revenu, tout le film des évènements se rejoue sous mes paupières et gifle ma conscience. C’est trop ! Trop d’émotions ! Mes yeux cèdent - je pleure comme un bébé.




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Re: Rutilantes perles •• Mirzana Sam 12 Mai - 1:16




Une myriade d'acromentules asphyxia soudainement les tréfonds arborescents de leur nocivité tandis que tes arabesques engouffrèrent celles chéries de Mirza au creux d'un effervescent sillage à en saccader et essouffler vos respirations tant la fuite dont tu l'avais enrobé était vivace. Une lucarne caverneuse affriola subitement les iris du serdaigle et les consonances de ton appellation s'écoulèrent fugacement d'entre tes lippes. Fervent symbolisme de notification offerte de sa part à ton égard qui insuffla la distorsion de ton itinéraire qui se courba fiévreusement pour vous galvaniser de la proximité de la grotte assombrie et ornementée de végétatives racines jaillissantes du sol terreux. Une créature entrava brusquement votre épopée tandis que la paume de Mirza fusa pour écrouer l'embout de sa baguette et pourfendre l'ennemi mais elle fut fiévreusement éclipsée d'un disgracieux revers de patte. Le poison enrobé de pilosité qui s'apprêta à accabler les étendues dorsales du sang-mêlé se heurta à ta propre véhémence. Ardente riposte désireuse de bercer l'être précieux de ta protection, tes courbes davantage fugaces que l'assénement d'un carnassier sortilège qui muèrent ton épaule en un vigoureux obstacle épidermique, ses crochets l'estropiant douloureusement d'une vérace morsure. De rutilantes et sporadiques perles s'extirpèrent impétueusement de cette fleurissante et souffreteuse acrimonie te mutilant la pulpe. Une douleur qui ne parvint pourtant point à t'atteindre, ta concentration férocement entichée de la sûreté de Mirza, ton crâne pivotant à son égard pour vérifier son bien-être éphémère malgré la torpeur te gangrénant la chair. Une nouvelle acromentule se profilant dangereusement à ses arrières alarma tes instincts animaliers et ta baguette fut violemment brandie dans les airs pour la pourfendre et l'écarter d'un fougueux protego.

Mirza bouge ! Enfuis-toi vite d'ici !

Le serdaigle était dangereusement étiolé d'un inexplicable immobilisme tandis que ton attention l'abandonna brusquement, la morsure s'embrasant de davantage de férocité à en faire tressaillir ton gravé d'un torpillant hurlement de souffrance et vriller de mille éclats ta poigne aliénant ta baguette qui se ruina lourdement au sol. Ta langue macula ton palais d'une frappe endurcie d'irritation, tes rustiques protubérances s'ancrant ferventement au creux des charbonneux iris de la créature dont les supplications de torpeur érigées de ta fureur s'effritèrent dans les airs. Ses indésirables crochets ne se lassèrent pourtant point de la saveur de ton épaule gangrénée de sa brutalité, l'épuisement de ton carmin forgé de son asservissement t'insufflant une profonde asthénie, ta musculature progressivement conquise d'un aveulissement et tes prunelles se recroquevillant légèrement sous leur manteau ciliaire.

Mir ... za ...

Blèche murmure qui chancela d'entre tes lippes, ta conscience se gangrénant progressivement. Les arabesques de Mirza s'ornementèrent d'une mobilité ressuscitée et il conquit l'acromentule corrodant ton épaule de son fiel de la ferveur d'un immobilis. La créature écrouée de la magie du serdaigle, ton corps fut délivré de son infamie, désormais engouffré au creux d'une chute pour lourdement s'avachir sur le sol. Son état critique t'avait engorgé d'une indésirable amorphie que Mirza contra d'un sortilège qui te fit délicatement batifoler à travers les airs et t'insinua au creux de la rustique lucarne qui fut revêtue d'un manteau suintant de magie camouflante, quelques flamboyants joyeux forgés de la douloureuse et sanguinolente estampille maculant ta pulpe éclaboussant le faciès de l'autre jeune homme.

Accolé aux pierreuses parois, les sanglots de Mirza qui y ricochèrent subitement, parant son gravé éraillé d'affliction et de tourments effritèrent ta perdition ensommeillée, ta conscience se ravivant progressivement et tes iris s'exhibant à nouveau à la nature vous embrassant. Tu te galvanisas fébrilement de sa proximité, ta frange émaillée s'endurcissant de crispations auréolées de souffrance tant les plaies gravant ta pulpe étaient narquoisement tiraillantes. Ta respiration suffoqua peu à peu tandis qu'une fiévreuse pétulance assaillit tes esquisses essoufflées. Ta paume parvint pourtant à vagabonder pour sceller celle du sang-mêlé de son étreinte, tes phalanges s'entichant des siennes et ton faciès qui s'avachit contre son épaule s'abreuva de la proximité du creux de sa nuque pour la consteller d'épuisés baisers pourtant truculents d'affection.

Pleure pas. Je ne mérite pas tes larmes et tu ne mérites pas tant de tristesse. Tu n'as rien hein ? Dis-moi que t'es pas blessé.
MIRZA
BAMBI




































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