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Gangrénant fiel •• Arune

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Gangrénant fiel •• Arune Mar 24 Avr - 6:56






Nolann et l'amertume de ses facéties. Nolann et ses vipérines palabres auréolées de provocation. Nolann, faciès à consteller de rutilantes acrimonies et arabesques à effriter de chaotiques dévastations tant la haine fomentée de l'indécence de ses actes t'érodait les entrailles. La quête de sa mouvante silhouette s'était éternisée des heures entières, d'innombrables lieux du château arpentés de ta présence mais votre rencontre ne fleurit point, égayant davantage cette fureur déchaînant ta monstruosité. Ayant fait vacillé ta chambre de ta présence, tes iris incendiés de férocité flagellèrent ces quelques courbes volatiles écrouées d'une cage. Moineaux subtilement capturés à proximité des berges du lac noir pour se muer en bouc émissaires de cette véhémente cruauté flamboyant incessamment au coeur de ton être. La frustration insufflée de l'absence de l'autre serpentard te poussa à extirper le premier de sa séquestration. Frêles courbes parées d'un doucereux manteau plumeux qui furent progressivement opprimées de l'étau de ta paume, l'estropiant d'asphyxie, ses stridents cris éclaboussant les airs et les ardentes crispations de tes cuticules les logeant au creux de sa pulpe. Le craquèlement de son squelette le conquit de souffreteux tressaillements, de rutilants et étroits ruisseaux constellant lascivement la lactescence de tes paumes. Sa douloureuse litanie s'essouffla fugacement lorsqu'il expia et la carcasse dépouillée de son souffle vital fut délaissée, engouffrée au coeur d'une vivace chute. Se fracassant lourdement au sol, le deuxième animal fut également corrodé de l'insanité de ta fureur, monstrueusement malmené puis abandonné à son tour.

Je te détruirai jusqu'à la moelle, Nolann.

Un carnassier rictus assombrit tes lippes, tes iris truculents d'un malsain brasier tandis que la dernière créature assujettie de ton emprise trépassa et agrémenta les côtés de ses comparses inertes gisants. Le carmin avait ardemment jaillit, maculant ton avant-bras de flamboyantes estampilles. L'émeraude de la tapisserie ornementant les dalles pierreuses de ta chambre s'engorgea lentement des sanguinolents sillons se promenant le long de ses broderies, la criardise de sa teinte ainsi ternie de la leur. Une soudaine cadence ricocha à travers les dortoirs et sembla s'enticher de la proximité de ta chambre dont les courtines étaient affaissées, exhibant cette horrifique vue au quelconque misérable vagabondant parmi les vipérins fauteuils.

Quelques carmines perles cascadèrent lascivement le long de tes phalanges et les quittèrent au terme d'un fervent ralentissement, hésitant balbutiement à se délier de ta paume pour lourdement se ravager contre la dureté du sol. Ton crâne pivota silencieusement et tes iris gangrénés d'une menaçante et glaciale fureur qui culminèrent ton épaule, opprimèrent ardemment les prunelles d'Aristotle de leur fiel.


Dernière édition par Dune B. X. Nukka le Ven 27 Avr - 17:35, édité 1 fois
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Re: Gangrénant fiel •• Arune Mar 24 Avr - 18:09





l'appel des damnés


 

 
Ton âme avait les fragrances de l'infâmes, par moment tu sentais ton corps se corrompent, tes lèvres gangrenées par l'appel du maudit. T’appellerais-ton coupable ? Hérétique sordide. C'est dans un soupir que tu te damnes. T'avais céder à cet appel, ces malheureuses paroles inaudibles qui tu creux de ton oreilles cherchaient quelques désirs. Tu t'imagines encore et encore à la conquête de cette volupté, un peu plus ivre, un peu plus acharné. Car t'avais vu son visage, t'avais entraperçu quelques chimères avant à jamais de sombrer.

Tu te détestes, sans doute. Pour avoir troquer les fragments de tes rêves contre des ardeurs éméchées d'utopies sans l'ombre d'une réalité. Mais c'est dans un battement incessant que tes souvenirs se répètent, tu voulais t'en libérer, ne plus avoir à confronter les abords de ta solitude, ne plus avoir à peindre des tableaux lubriques. Alors tu songes à d'autres visages, bien moins désagréable.

Peut-être, non, tu veux le rejoindre. En quête d'une saupoudrée de mots rigides, d'une honnêteté implacable et au finalement de tes rires qui le brusque. C'est probablement égoïste, de t'accrocher à lui dans un moment comme celui-ci. Pourtant ton corps refusent de t'obéir, la présence de Dune t'ai apparemment vitale. Une brise d'air frais teinté de tant bien de violences. Dune n'a rien de raisonnable.

Mais par delà ce qui est vertueux, c'est sa silhouette qui t’apparaît. Une amitié basée sur des principes incompris. Car c'est un regard dur qui t'accueille alors que tu tiens au pas de sa porte. Dans un silence traînant, tu le contemples, indéchiffrable, tu traces muet les contours de son visage, t'attardant finalement sur les bras vermeils. Et un semblant de peur vient embrassé ton regard. Tu t'avances, près de lui tu t'agenouilles amenant vers toi d'un geste léger ses phalanges. Tu es blessé ? Sans prendre garde aux appareils morbides tu cherches à desceller l'ombre d'une blessure. Ce sont ses sentiments qui sont meurtries. Tu soupires, le cherchant d'une œillade. Qu'est-ce-qu- tu t'arrêtes levant un regard vers le reste de la pièce ; allures nauséabondes tu décides de ne rien laisser paraître, beaucoup plus calme tu reportes ton regard sur lui. Mauvaise journée ?  Tu ne lâches toujours pas sa main.




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Re: Gangrénant fiel •• Arune Ven 27 Avr - 17:29






Aristotle qui ornementa subitement l'orée de ta chambre s'y engouffra pour se délecter de ta proximité. Les rutilants joyaux s'écoulaient toujours lascivement le long de ta paume, hachurant quelques unes de tes phalanges de leur truculent sillon engorgé de carmin. Tes iris martyrisés de fureur ne délaissèrent point les arabesques de l'autre serpentard, l'accablant de leur impétuosité givrée, l'imposance de ton silence opprimant ferventement la pièce. Il fut soudainement effrité du gravé souffreteux d'inquiétude du jeune homme dont la paume embrassa délicatement la tienne de son étau. Celle délaissée de son emprise s'endurcit de crispations entremêlant férocité et plaisance insufflées de ce doucereux contact puis tes phalanges délaissèrent brutalement ceux d'Aristotle et saccadèrent les airs de leurs oscillations pour éclipser les quelques flamboyantes larmes encore entichées de la lividité de leur épiderme.

Non je ne suis pas blessé. C'est juste du sang d'oiseau. Très mauvaise, oui. Tellement, que j'ai eu envie de commettre des meurtres, ce que tu viens de constater d'après ce que je vois. Faut que je nettoie ça maintenant.

Les inertes carcasses constellant les tapisseries ruinées de leur liquide de vitalité furent lévitées d'un balbutiement de ta baguette et délaissées à travers la lucarne ornementant la paroi murale de la chambre, se fracassant lourdement contre le sol gravillonneux puis accablées des crépitantes flammèches du brasier fomenté d'un sortilège. Une morbide fragrance entrelacée de calcination balafra les airs tandis que tes esquisses pivotèrent vers le serpentard et que tes iris ruisselèrent le long de son faciès estropié d'un certain inconfort agrémenté de culpabilité. Supposition qui embrasa ta réflexion.

Je vois que je ne suis pas le seul à être dans mon mauvais jour. Je suis toujours d'humeur à être sanglant mais comme je n'ai plus de victime à détruire à part cet enfoiré de Nolann qui est toujours dans mon collimateur, je vais me reporter sur un passe-temps qui me détend, le tir à l'arc. Tu peux venir si ça t'intéresse.

Le carquois engorgé de flèches accolé à la paroi murale aux côtés d'un arc ornementé de gravures runiques furent asservis de tes paumes et tes courbes s'extirpèrent glacialement des dortoirs, la lanière en cuir de l'étui enlaçant ton épaule. Tu vagabondas à travers les couloirs sillonnant les entrailles du château pour faire vaciller les parcs l'embrassant de ta présence. Quelques troncs culminés d'une feuillue parure éloignés les uns des autres furent mutilés de circulaires gravures érigées du bout de ta baguette, symbolismes de cibles à pourfendre de tes flèches. Lorsque la distance se lova entre ton existence et celle végétative, l'arc fut exhibé, sa corde embrassée d'une flèche fiévreusement écartelée de l'emprise de tes phalanges. La concentration inonda tes iris durant quelques secondes et lorsqu'elle fut soulagée de sa torpeur, l'émoulu objet fendit vivacement les airs pour assujettir le centre de la cible du profond enlisement de son sommet aiguisé d'une pointe. Un rictus enjolivé de satisfaction rayonna le long de tes lippes et tes prunelles s'ancrèrent finalement au creux de celles d'Aristotle.

Tu veux essayer ?


Dernière édition par Dune B. X. Nukka le Ven 4 Mai - 16:14, édité 1 fois
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Re: Gangrénant fiel •• Arune Sam 28 Avr - 6:00





l'appel des damnés


 

 
Volatile et tes inquiétudes s'envolent. Dune, ses pulsions acerbes qui terraient les esprits néfastes, il ne changera pas alors tu ne t'en formalises pas plus. Le contact cesse, il parle de bordel. Tableaux putrides dont quelques versets de spleen découlent, on réclame la mort, on réclame la charogne, on réclame quelques mythes et leur agréments. Fragrance morbide et au fond tu veux t'éloigner. Puis tout meurt, véhémence tragique, clou du spectacle. Cité de flammes, hérétiques cadavres.

Tu reportes attention à son visage. Je vois que je ne suis pas le seul à être dans mon mauvais jour. L'indignation te fait face et des ombres traversent tes songes. Hésitation du bout de la langue, n'osant pas confier tes terribles vérités tu en reviens à son mal-être. Le nom de Nolann, cruellement familier revient encore une fois et ignorant comment aborder ce tracas tu ne parles toujours pas. Mais l'envie te brûle, et t'aimerais pouvoir avoir la clé de ses vérités. Ancrant ses pupilles au sienne à la recherche de quelques dogmes tu te laisses emporter par d'autre paroles.

Tracas mis à part, les recoins de tes esprits s'abandonnent alors que dans un silence des plus reposants vous pourfendez les couloirs. Echos de vos pas alors que tu observes sa silhouette, tu veux conquérir les savoirs mais tes propres tourments t'en empêches. Nolann, Nolann, le prénom dans ta tête se répète.


Battements de cils, quelques ellipses et les cibles sont esquissées. Héraclès personnifié alors que les combles atteignent leur destination. Ne dissimulant pas ta surprise c'est un regard brillant qui rencontre celui de ton ami, quelques étoiles s'échappant des tes fascinations, mémorisant encore et encore chacun de ses gestes. L'élégance, encore invaincue et ses convergence. Diptyque théâtrale car sa stature est semblable a bien des héros te donne envie de l'acclamer. Il se tourne dans un rictus rayonnant, fantaisie tatouée sur tes traits c'est un sourire que tu lui rends, encore impressionné de l'acte précédent.

Essayé ? Tu répètes bêtement alors que t te rapproche d'un pas léger. Pourquoi pas. Mais j'ai jamais de tir à l'arc avant. Tu t'empares de l'armes alors que tu tentes de calquer les gestes du serpentard. Te fout pas de ma gueule, ok ? Attrapant une flèche, tu expires lentement, fixant les cibles imaginaires tu t'imagines d'autre horizons, monde hérétique où tu serais princes des nués, où on t'aurait pardonné. Connerie répétitive, erreur d'un soir. J'étais bourré tu veux laisser échapper mais le silence trombe sur ton visage sombre alors que la flèche part, ratant de bien loin sa destination. J'suis pas fait pour ça apparemment. Comme vexé, tu reportes ton attention sur Dune, attendant que les moqueries fusent.




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Re: Gangrénant fiel •• Arune Ven 4 Mai - 19:13








Sa paume aliéna la rusticité de son étau et la flèche qu'elle libéra fugacement de son entrave pourfendit ardemment les airs mais n'accabla point la cible circulaire estropiant le tronc constellé de nervures. Elle s'essouffla au creux de sa proximité, s'enlisant au sein du sol boisé. Le fiel ornementant incessamment tes palabres ne jaillit aucunement d'entre tes lippes et ton gravé ne fut guère exsudé de la valse de tes cordes vocales. Tu avais expié toute ta noirceur du creux de tes paumes meurtrières qui avaient insufflé l'insanité du trépas à des souffles de vie auréolés d'innocence. Le silence vous enroba de sa ferveur, tes badigoinces serties d'un carnassier rictus tandis que tes arabesques détonnèrent pour délaisser l'arbre et la verdure de tes flèches habilement écrouées et extraites de la véhémence de ta main inquisitrice. Lovée au creux des entrailles de ton carquois, tu t'abreuvas à nouveau des côtés d'Aristotle, tes esquisses épousant sa silhouette dorsale tandis que tes paumes se marièrent à chacune des siennes pour les accompagner au sein du brandissement de l'arc et de l'assujettissement de torpeur de sa corde tantôt écartelée tantôt opprimée du flanc d'une flèche. La pétulance agrémentant ton souffle se fracassait lascivement et doucereusement contre sa pommette sublimée de la présence de ton crâne la frôlant, tes courbes légèrement affaissées pour optimiser le verrouillage de la cible du bout de tes iris. Les mains du serpentard alliées aux tiennes furent légèrement affriolées de la déviance des tiennes.

La torpeur érigée de vos paumes sur la corde se craquela vivacement et la flèche vrilla dans les airs, les scindant ardemment pour torpiller le cercle central de la cible. Une nouvelle fut extirpée du carquois, mutilant une énième fois la ficelle de l'arc, tes arabesques toujours agglutinées à celles d'Aristotle dont la fragrance asphyxia discrètement tes narines de plénitude. La victime ne fut pourtant point conquise d'un nouvel et impétueux assaut, un moineaux ayant enjolivé une des branches de sa présence la remplaçant subitement, ta mâchoire ruinée dévastée d'une effroyable et hâtive satisfaction lorsque l'arme émoulue batifola fiévreusement à travers les airs et flagella son ventre d'un horrifique transpercement. Macabre torpeur qui fomenta les malveillants tressaillements de ta gorge, tes courbes fuyant finalement celles du jeune homme.

Un peu de concentration pour viser et tu réussiras normalement à atteindre la cible. J'ai eu le volatile. Funeste destin pour lui de se poser au mauvais endroit au mauvais moment ...

La carcasse entraînée au creux du brutal sillage de la flèche s'engouffra au coeur d'une pesante déchéance qui l'abattit ardemment au sol, quelques plumes emportées par la ferveur de la torpeur oscillant avec légèreté parmi les airs puis s'échouant délicatement aux côtés des inertes courbures animalières, maculant ses flancs. Tes iris ne s'attardèrent point sur la morbidité exhibée, leur préférence s'entichant de ta paume revêtue d'un rutilant manteau. Les sanguinolents et minces ruisseaux s'étant endurcis le long de ton épiderme au fil des minutes épuisées, le maculant désormais et émaillant sordidement ton exsangue pulpe. Ton crâne balbutia pour offrir tes prunelles tantôt ternies de charbon tantôt truculentes d'ambré à celles d'Aristotle.

Me voir ôter la vie te répugne t-il ?
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Re: Gangrénant fiel •• Arune Dim 6 Mai - 18:18





l'appel des damnés


 

 
Déception papillon, le meurtre à l'abandon. Fragments d'instants qui pourfendent les abîmes, imitant sans complexe ta flèche inoffensive. Regards perdus qui perdurent, à l'encontre des éternités, le vent s'éperd s'écoulant le long de tes bras dans une caresse. Et tu le laisses s'approcher, quelques sourires égarés. A la recherche de ta silhouette, mains sur les tiennes, tu deviens marionnette. Tu sembles alors abandonner toute volonté de contrôle, le laissant de guider alors que nouveau l'arme est fièrement brandie. Tu ne penses rien. Mais sans doute quelque part ton attention traînante sur les respirations tendres épousant alors te pommette.

Quelques battement et la voilà de nouveau partie. Allant rejoindre pareilles aux les âmes sœurs sa cible, la réunion alors des plus violentes en fut tout autant éphémère et tu t'autorises un soupir. Poignée momentanée et de nouveau repartie, une flèche cette fois-ci à l'épreuve de la vie. Occis, les ailes défaitiste se lovant dans sa chute semblant ignorer les derniers moments de sa vie s'échapper en conquête du soleil. C'est Icare qui pleure alors que dans un automatisme ton corps se fige. Pourtant a quelques pas du décès seulement, quelques peu refroidis par la présence du serpentard s'éloignant alors que dans un dernier aveu silencieux il alla s'emparer de la vie de l'animal. Un peu de concentration, tu répètes ses paroles un peu plus encore.

Vos regards se croisent alors que ses paroles prennent formes. Tu l'observes un long moment, le cherchant un peu plus, t'essaies d'y desceller des doutes ou un remord. Pourquoi ? Si je te dis oui, arrêterais-tu ? Tu t'approches d'un pas léger, alors que l'écho de ta voix résonne calmement. Ou parce que tu crois que j'a été bercé par quelques bonnes moeurs ? Souvenirs de quartier éreintée, disparate armée où à l'abondance n'a aucun terme. Tu crois que la mort appelle la haine ? Réduisant cette distance froide qui vous sépare tu le jauges d'un oeillade indifférente, jetant dans l'oubli le cadavre du volatile. Ne me vois pas comme un innocent, je suis bien plus laid que je ne te le laisse voir. Tu lâches un soupir portant une main sur son épaule, à l'aube des passions, tu te sens étrangement empathique.  Ta main alors s'échoue dans une caresse contre sa nuque, tu le cherches encore un léger sourire tatoué sur tes pupilles. Et ôtes moi ces pensées stupides, ce n'est pas en tuant que tu me répugneras. Je suis moins conformiste que tu le crois, en tout cas quand il s'agit de toi. Tu le songes vraiment et tu ne veux plus qu'il y repense, dans un tremblement tu l'amène lentement contre ton épaule, accolade fragile et instinctive. Fugace, tu l'éloignes attendant que le temps s'arrête là où il ne souffrirait plus.



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Re: Gangrénant fiel •• Arune Lun 14 Mai - 1:04






La carcasse demeura entravée d'immobilisme, délaissée de toute attention, tes iris affriolés du porcelain faciès d'Aristotle, toujours incandescents d'un vestigial fiel entremêlé à une bourgeonnante cruauté. Hargneuse contemplation de cet épiderme dénué d'acrimonies. Splendeur éthérée dont tu jouissais autrefois, désormais effritée en d'horrifiques distorsions et enjolivée d'artificiels enrobements lorsque le désir de stupéfaire ceux érodés de leur superficialité te dévastait les entrailles.

Bien sûr que non. Peut-être que oui. Je ne sais après tout rien du tout de ton passé et tu transpires l'élégance. On pourrait presque croire que tu es ce petit capricieux héritier né avec une cuillère d'argent dans la bouche bien que ce ne soit pas le cas. La mort te rend beaucoup trop indifférent pour que tu sois ce genre d'inutilité pompeuse. Elle est une fin brutale, davantage lorsqu'elle est imposée. Un tabou qui révolte. Ne me dis pas qu'un criminel ne te confère aucune sensation d'animosité, même la plus minime.

Sa paume sublima soudainement le sommet de ton épaule, bercée de vagabondage à en mutiler le flanc de ta nuque d'une caressante promenade tandis que les tiennes s'agglutinèrent soudainement à chacune de ses pommettes, asphyxiant son faciès de leur entrave étrangement dénuée de rudesse. Ton visage gangréna les centimètres l'éclipsant du sien et tes prunelles assaillirent leurs comparses de leur éclatante et ambrée truculence, tes lippes s'abreuvant dangereusement de la proximité de celles de l'autre serpentard malgré l'inexistence d'une charmante aura, tes arabesques suintant incessamment de mauvais augures. Ambulante malédiction parant l'angélisme d'Aristotle. Ardent paradoxe fomentant les balbutiements auréolés de médisances.  

As-tu déjà ôté la vie dans ce cas pour affirmer ce genre de choses ?

Il fracassa doucereusement son épaule contre tes esquisses et ce fugace écartèlement qui l'engouffra éveilla ton inexplicable frustration, incitant ton bras droit à enrober la taille d'Aristotle. Ephémère étau qui se craquela cependant fugacement de mille éclats lorsque ta contenance t'engorgea à nouveau. Un énième volatile agrémenta la proximité du saule pleureur au tronc estropié de circulaires gravures de la cible, s'avachissant sur le sommet d'une rustique proéminence ombragée. Fébrile souffle de vie dont s'entichèrent tes iris et un rictus criard de terreur crocheta le coin de tes lippes. Ton arc accompagné d'une émoulue flèche lui furent tendus de ta part.

Prouve-le que tu n'es pas innocent. Tue-le.

Tes prunelles flamboyantes de défiance le pourfendirent.
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Re: Gangrénant fiel •• Arune

Gangrénant fiel •• Arune
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