personne voudrait avoir juste un bouquet monotone fait que de dahlias noirs et d'émotions monochromes. + end. Mer 16 Mai - 22:41 | |
| | Yucca parfois j'ai des idées noires mais ma musique est un bruit blanc | Y. SHANON REMINGTON + 28Y.O + BI + ANGLAISE + SANG-MÊLÉE FANTÔME + SANS MÉTIER + DÉCÉDÉE DEPUIS 8 ANS SERPENTARD + ANCIENNE ATTRAPEUSE ( original + mibhhh )elle est l'effleurement des touches d'un piano si la sol fa mi (reg)ré(t) do nostalgie de l'assise du siège, la sensation des plis du tissu alors que ses doigts dansaient en ronde et valse sur le noir et le blanc avec la légèreté des brises du vent. elle est le son lointain mais pourtant distinct, le morceau qui résonne quand aucune cloche ne sonne, s'abandonnant aux folies de la mélomanie dans une triste mélancolie. elle rêve encore parfois de ne plus traverser les touches qu'elle pressait autrefois, rêve souvent de ne plus être un soupire qui se perd dans le mauvais temps, rêve toujours de tourner les pages pour lire les notes laissées sur les partitions qu'elle a tant aimé - rêvera encore, assurément. elle est l'écho des mélodies délaissées au fond des couloirs ; chorale qui s'entend parfois en sanglots mineur le soir.
elle est mirage se fait, dans nos désillusions, de passage elle a ces airs irréels - désaturés, dénaturés, poupée désenchantée ; cet aspect mythique des beautés intemporelles. elle est la silhouette que l'on craint de ne voir s'envoler, disparaître dès que le regard s'égard, même pour une courte durée. c'est une illusion, l'oasis au loin perçue dans le coeur du désert malgré la froideur qui vous prend si par mégarde elle vous traverse - et pourtant elle paraît si réconfortante, si chaleureuse qu'on en oublierait presque à quel point elle est malheureuse.
elle est vivante de cœur, sa page ne se tourne pas. bloquée entre ses doigts opalins, elle n'arrive à essouffler son chagrin ; amour la bercera-tu même quand la bise aura disparu ? ou bien faudra-t-il qu'elle admire la carcasse superbe de la charogne comme une fleur s'épanouir ? le temps qui passe se contente d'agrandir la crevasse sans soigner les maux qu'elle devrait effacer pour affronter les jours de renouveau et son âme en peine chaque jour se rappelle de sa perdition pathétique (je crois que je n'aime pas les histoires tragiques)
je vis je meurs je me brûle et me noie de savoir que l'éternité à venir se fera sans toi - vois-tu, je crois qu'en te laissant partir, je suis celle qui garde tous nos souvenirs. même si ma poitrine ne se soulèvera plus, que mes restes et mon moi personne n'y pense car on ne porte d'intérêt qu'aux belles personnes qui ont vécu, c'est ton avenir qui m'inspire. et je ne veux être appelée martyre car si l'amour que je t'ai porté est la toxine qui m'a tuée, je serais prête à me la refaire injecter jusqu'à ce que je ne puisse même plus rejoindre morphée. je ne suis qu'une trace discrète et je n'attends qu'on ne me remarque - il faut laisser les choses à leur temps. mais j'avoue, pourtant - je ne sais si c'est l'âge ou la tristesse qui me rend ainsi
le monde sans mon nom sur tes lèvres et ta main dans la mienne ne me semble plus autant coloré qu'avant.
baguette magique maintenant oubliée, la baguette que tu entretenais précieusement autrefois était un petit trésor ; faite de bois d'aubépine à la teinte claire et au toucher agréable, elle abritait en son sein une plume d'oiseau-tonnerre qui répondait parfaitement à tes attentes. en dessous de la moyenne avec ses dix-neuf centimètres, elle restait le parfait allongement de ton bras quand tu jetais des sorts, malgré son poids relativement marqué compensé par son étonnante flexibilité.
épouvantard sa silhouette sous tes mains maculées, son regard couvert d'un épais voile brumeux et tourné vers le lointain et ses phalanges qui touchent le sol après s'être débattues et avoir marqué ton derme de traces rougeâtres. ça n'arrivera pourtant jamais, mais la peur reste ancrée en ton ectoplasme.
patronus signe de la tentation et du pêché, du cycle de l'éternel renouveau et des fourberies voire de l'instabilité, c'est un serpent, une vipère, qui se cache - ou en tous cas, cachait - sous ce sort pour toi.
reflet du miroir de rised sa silhouette - encore, toujours la sienne mais cette fois-ci à tes côtés ; doigts entrelacés. des risettes qui fleurissent et vos épaules qui se touchent. pas de douleur, pas de traces. ça aussi, ça n'arrivera jamais.
amortencia l'odeur nostalgique de la pluie tapie sur la verdure, le parfum particulier de l'iode sur les bancs de mer et les effluves des fleurs du jardin que tu parcourais enfant.
matières favorites les études botaniques, astronomiques et occultes.
bonbon favoris les dragées à la rose.
créature inspirante toutes celles situées sous l'eau captent d'une manière insolite ton intérêt pour une raison qui t'échappe.
animal de compagnie autrefois un chat noir, désormais décédé depuis longtemps.
ancien rêves tu te revois encore à parler avec impatience du jour où tu parcourais perchée sur ton balais les stades de quidditch, la main tendue vers le vif d'or que tu as si souvent serré en son creux ; le frottement de ses ailes hâtives, l'adrénaline qui résonne jusque dans tes tempes - tu voles aujourd'hui encore, mais plus jamais tu ne toucheras de vif d'or.
avis sur les cracmols & moldus à poudlard surprise, agréablement et ravie de voir qu'au fil des générations les esprits s'ouvrent de plus en plus et adaptent les coutumes à son temps. douceur douceur, tout ne fut que douceur. quand on la prit dans ses bras, quand elle se mit à balbutier, quand ses pieds se soutinrent d'eux-mêmes et que ses ailes si blanches on les pensait prêtes à quérir le monde même quand rien ne va.
douceur eut-elle, de vie de raison, on lui en donna à foison. elle n'est pas de ces personnes à l'enfance tragique, bien au contraire. bien qu'un peu stricte, elle fut entourée de personnes saines et droites, aimantes et encourageantes, prêtes à tout pour sa tête droite et son dos qui ne se courbait pas. enfant sage mais fière qui seul le sarcasme doit taire, elle avait fort caractère. des décisions prises pour un avenir prometteur et serein, des ambitions de grands lendemains - soif de ce pouvoir qu'on n'a pas enfant, elle voulait tant devenir quelqu'un de grand.
ce ne fut pourtant parfait, il y a des aléas même dans les histoires contées. peut-être ce jour où on lui a raconté que sa seule appartenance à ce nom et ce sang était une signature sur un papier. elle l'a mal pris, trop jeune. mais au final rien de grave, non, rien de grave. juste une éraflure sur son existence macabre - des jours sombres il y en aurait, il y en aura - ils l'aimaient encore, rien ne sert de s’apitoyer sur son sort. elle n'a jamais cherché à savoir qui l'avait laissée, de bonheur ou à regret. si remington n'était pas son sang, c'était tout comme pourtant.
maman, papa, je m'en vais si jeune et pourtant je crois que je peux m'envoler. chapeau sur ma tête me désigna verte - première de la famille dont les couleurs avaient tendance à être proches du carmin ou de l'ocre, tout le monde fut pourtant si fier, si satisfait ; regarde yucca, comme cet émeraude te sied. et j'étais fière, aussi, d'arborer l'argent et la forêt. chaque matin j'ai apprécié nouer ma cravate, chaque soir l'enlever et la plier soigneusement. chaque jour j'ai savouré manger entourée des miens et parfois des autres et toujours j'ai chéri les moments passés dans notre salle commune. encore une fois, j'ai eu la preuve que le sang n'était rien - la loyauté ne s'y trouve pas.
j'ai pourtant aussi eu la preuve que la mienne n'était pas donnée. ceux qui me virent comme douce et innocente s'en mordirent les doigts - quand les morsures ne venaient pas de moi ; vipère, vipère la sorcière. je ne compte plus les sournoiseries que j'ai établi, les punitions auxquelles j'ai échappé, les points pourtant que j'ai rapporté et les rictus en coin que j'ai enfilé sur mes lèvres.
souvent à tes côtés. quand ton bras sur mes épaules était posé, quand je pouvais sentir de tes mèches cette odeur que je n'ai jamais su nommer mais qui m'a toujours fascinée - parce qu'elle était tienne, probablement et que j'avais pour toi un regard un brin dément. c'est grâce à toi que j'ai commencé à voler, grâce à toi aussi que je n'ai pas abandonné, grâce à toi que j'ai connu sur le terrain de l'école mes premiers émois, mes victoires et défaites, satisfactions et regrets et surtout cette envie grandissante en moi de ne jamais m'arrêter.
les jours en ta compagnie ne me paraissaient pas plus gais, ils n'étaient ni plus colorés ni plus chatoyants - je n'en aurais de toutes façons pas eu besoin pour la simple bonne raison qu'ils portaient tous ton nom, ton rire, tes pleurs, tes colères et tes caprices, tes hauts et tes bas, mais ça m'importait bien peu tant que tu étais là. et j'aimais égoïstement toutes les intonations nouvelles dont tu peignais ces cinq lettres qui ainsi semblaient vraiment m'appartenir, j'aimais tout particulièrement quand la gêne en craquait subtilement les syllabes.
vois-tu, je crois que j'étais un peu malade, un peu bancale - pourtant j'ai toujours marché droit, mais en ta présence je suis tombée de mon nuage. j'ai perçu les réalités plus dures et plus humaines et je crois vraiment que ça en valait la peine.
juste pour avoir goûté tes lèvres, ta peau juste pour ces moments à rire et pleurer juste pour ces moments à se haïr mais toujours s'aimer juste parce que tu ne rendais pas mon monde plus beau, mais bien parce que sans toi, plus rien ne pouvait exister.
le problème, mon amour, c'est que nous étions malades à deux, que ça nous vouait à nous voiler d'un bonheur fallacieux. combien de fois - je n'ai compté, je n'ai osé, mais combien de fois avons-nous fini à pleurer ? à crier ? par jalousie ou colère, par haine ou des raisons qui aujourd'hui encore me sont obscures ? je ne sais et ne saurai, mais je crois que jamais je n'oublierai ; les marques que tu m'as faites et que j'ai peint aussi sur ta peau, le rouge qui parfois nous souillait ou les mains autour de mon cou qui se serraient. ça n'avait rien de beau, ça n'avait rien de doux - certains n'osaient appeler ça de l'amour pourtant c'était bien là, enfoui sous la dépendance et le constant manque mélangé à l'overdose et vois-tu
je dirais même qu'ils avaient tous tort moi il me semble que l'amour a frappé nos êtres trop fort.
(sans toi je ne suis plus rien) c'était tes sanglots après que je n'ai fait pousser sur ta peau des violettes et pourtant nous savions que ce n'était pas sain ; qu'un futur fait de ça n'était pas mais qu'un futur sans ne serait rien. ce que tu ne savais pas, c'est que tu étais la seule personne capable de me diriger et je sais que l'inverse n'était pas vrai. je n'ai jamais douté de ton amour - bien au contraire, c'est parce que j'ai tant vu ton vol que ta chute que je savais mes ailes brisées et les tiennes encore capables de voler.
un soir, j'ai dis que je t'aimais. j'ai vu sur tes lèvres un sourire, comme les pétales d'une fleur qui s'ouvrirent. j'ai vu les coquelicots naître sur le champ de tes joues, mordre ta peau. de tous nos soirs, il m'a semblé être le plus beau.
un soir, je suis partie - vois-tu, je sais que personne ne m'attend. j'ai grimpé, gravit et observé, les étoiles et constellations du ciel d'été. je crois que je les ai effleurées mais mon ange, je n'ai pas pu m'envoler.
le matin, le soleil a brillé. les oiseaux ont chanté. le monde a tourné.
sans moi.
et ce nous qui ne devait être, je l'ai emporté dans mon envol. je crois que j'ai aimé à en devenir un peu folle. depuis, j'erre, j'espère ne plus te voir tout comme je te sais désormais loin car après tout j'ai beau en avoir arraché des plumes pour tenter de forger mes ailes, les tiennes ont toujours été plus belles. je sais que sur ma tombe tu as pleuré, que chaque année des fleurs de ta main sont posées. je sais que l'année dernière vit aussi ta venue, qu'un anneau à ton doigt resplendissait d'un éclat ténu.
je sais ma belle, ma douce, ma tendre, que je n'ai jamais regretté flétrir, que s'il fallait retoucher le ciel j'irais à nouveau le pourfendre, pour voir sur tes lèvres pareil sourire.
car aujourd'hui encore, je t'aime à en mourir.
| j'ai pas codé depuis je sais pas combien de temps aled. merci à silas de m'avoir aidée avec ce bordel d'ailleurs jpp. j'sais pas trop quoi dire à part que j'suis majeure et que ouais, j'aime un peu beaucoup les fleurs. venir pendant les exams c'est pas responsable. j'blâme silas à 100%. shame on you silas. (jtm) |
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Dernière édition par Yucca S. Remington le Jeu 17 Mai - 23:05, édité 11 fois |
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Re: personne voudrait avoir juste un bouquet monotone fait que de dahlias noirs et d'émotions monochromes. + end. Mer 16 Mai - 23:04 | |
| omg. t'es tellement... trop belle et parfaite ? Je t'aime, je suis amoureuse de Yucca ouin par contre je sais pas si tu as fait exprès mais je trouve ça fou... elle était attrapeuse, mon deuxième compte principal, castiel, est attrapeur de serp. ET IL L'EST DEPUIS SA PREMIERE ANNEE DONC 8 ANS???? omg il nous faut un lien glauque, il l'a remplacé après sa mort |
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Re: personne voudrait avoir juste un bouquet monotone fait que de dahlias noirs et d'émotions monochromes. + end. Sam 19 Mai - 12:33 | |
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