"I wish I could save you from the pain you've been through, and all I can tell you is the best thing to do."
Pressé. C’était ça d’oublier son manuel de Biologie au dortoir et de s’en rendre compte suffisamment tard pour devoir faire demi-tour et revenir en suite sur ses pas. Tu soufflais. Il y a quand même une tonne d’escaliers dans ce château. Bien plus que chez toi. Bien plus que chez lui. L’escalier sur lequel tu t’es arrêté pour reprendre ton souffle ce met à bouger et tu soupires… De toute façon tu es déjà en retard. Mais quand tu te retrouves à nouveau immobile, ton regard se lèves et là tu ne fais étrangement pas un pas de plus. Foutu pour foutu. Caleb se tient en haut. Son regard te transperce. Il t’en veux. Comme jamais. Sa douleur est palpable. T’as l’impression qu’on te broie le cœur. Que quelqu’un essaye de t’étouffer. De te noyer. Comment est-ce qu’on peut aimer quelqu’un aussi fort et finir par le détester autant ? Par le regretter ? Tu ne voulais pas le blesser Felix. Tu ne voulais pas le faire souffrir. Tu ne voulais pas être triste en te souvenant de lui. Pourtant ça te prends les tripes. Ça te noue l’estomac. Parce que quand tu croises le regard de Caleb tu te souviens Felix. Tu te souviens de chaque secondes. De chaque mots. Des murmures. De ses doigts sur ton corps. Des tiens sur le siens. Des frissons qui vous parcourez. C’était agréable. C’était bon. Et pourtant aujourd’hui tu n’en garde que de la douleur. Tu es le seul fautif dans cette histoire. Tu le sais. Tu voudrais t’approcher Felix. Essayer de lui faire comprendre. Le supplier de te pardonner. Parce que jamais tu n’as souhaiter le voir dans un tel état. Mais tu ne peux pas. C’est comme si tes jambes refusaient de bouger. Tu as peur. Peur de l’approcher de trop près. Et de flancher. Au son de sa voix. Une fois de plus. Parce que tu sais qu’il reste ta drogue douce. Ta drogue dure. Du nom de Caleb Ellis Russell.
Dernière édition par M. Felix Gaunt le Mar 16 Mai - 14:06, édité 2 fois
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Re: You feel so lost... ft. Caleb Mar 9 Mai - 15:03
ft. Felix
Tu chauffes. Tu bous. Tu es sur le point d’exploser. Tu as beau tout faire pour t’occuper l’esprit, il revient. Tu n’as toujours pas avalé la pilule. Tu refuses de le faire. Ce n’est pas possible, c’est juste un rêve. Chaque matin, après avoir fait ton affaire, tu songes, tu te dis qu’il sera là et que ce sera comme avant. Mais c’est fini Caleb, accepte-le. Et tu accumules. Et tu craques.
C’est le jour de trop. Toi, qui es particulièrement agité depuis quelques jours, tu ne peux plus te contenir. Quoi que tu fasses, il est dans tes pensées. Tu veux des explications ; tu veux passer tes nerfs sur lui. Tu veux lui faire comprendre à quel point tu souffres. Alors tu attends d’avoir une pause pour aller t’installer à un endroit stratégique. Tu es bien perché, au milieu des escaliers, tu les regardes qui bougent, tu observes tout le monde, tu as l’air assez calme malgré ton agacement.
Il n’est pas encore là. Peut-être qu’il est encore en cours. De toute façon, tu as tout ton temps. Tu peux l’attendre encore longtemps. Toute la journée s’il le faut. Et même la nuit.
Des rumeurs courent, tu es au courant. Tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, mais juste pour le fait d’être parti comme ça. De t’avoir laissé tout seul après avoir pris le temps de déchirer ton cœur. Tu pensais que cela allait durer encore longtemps, mais non. Tout s’est terminé en une séparation.
Tu l’aperçois enfin qui se dépêche. Il doit être en retard, plutôt étrange. Et tu seras une raison de plus de l’avoir retardé. Tant pis si tu es dans la merde plus tard, au moins, tu lui auras fait comprendre. Tu attends patiemment que l’escalier cesse de se mouvoir, et tu fronces les sourcils. Tu te laisses emporter par tes émotions, tu as peur, tu as mal et tu es en colère. Ton amour s’est transformé en douleur et est devenu de la haine.
Il n’a pas l’air d’être décidé d’avancer, alors toi tu vas le faire. Tu arrives à son niveau, tu le regardes, tu grimaces, tu oses lui attraper l’épaule. Tu plantes ton regard dans le sien, c’est si difficile pour toi, mais il faut que tu le fasses ; tu ne peux pas le laisser partir comme ça. Et s’il disparaissait de nouveau, hein ?
« Pourquoi ?! »
Pourquoi quoi ? Tu ne sais même pas par où commencer, tu as tant à lui dire, c’est difficile de te retenir, ta main sur son épaule se resserre, tu as mal. Encore.
« Je suis obligé de te traquer pour avoir des explications ? »
Ta voix se casse, tu essayes d’être fort, mais ça n’a jamais été le cas Caleb, encore moins face à lui. Tes émotions prennent le dessus comme d’habitude, tu te crispes.
M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: You feel so lost... ft. Caleb Mar 16 Mai - 15:08
You feel so lost
"I wish I could save you from the pain you've been through, and all I can tell you is the best thing to do."
Il descend. Marche après marche. Plus il se rapproche et plus ton cœur bat vite. Plus ton souffle se perd dans sa régularité habituelle. Il doit t’avoir tué au moins trois-cent fois du regard. Une grimace déforme ses traits déjà tendus. Quand il te saisi par l’épaule tu te prépare mentalement à accuser le choc, de ses coups contre toi, autant physique que psychologique. Il va te faire mal, au moins cent fois plus que ce que toi tu as pu lui faire. Caleb n’est pas là pour rigoler. Son regard bleu glace percute le tiens. Tu sens la boule se former dans ta gorge. Tu n’oses plus respirer Felix, de peur de sentir son odeur légèrement musquée et de fléchir. De faire une bêtise. Tu essaye de te concentrer sur le souvenir d’Andy dans la Salle sur Demande, mais c’est compliqué avec les lèvres de Caleb juste en face. Sa voix elle t’ébranle. Sa question elle te secoue. Son souffle contre ton visage… F r i s s o n Sa prise se resserre et tu as l’impression qu’elle te transmet toute sa douleur. Toute sa peine et tu sens les larmes monter avec une étrange angoisse. Il reprend et sa voix se brise sur la rive de ses lèvres. Sa voix dans cet état elle réveille un truc en toi. Au fond de ton ventre. Tu veux le prendre dans tes bras, t’excuser, jusqu’à ce que la lune monte dans le ciel et s’il le faut jusqu’à que le jour revienne. Tu ne sais pas quoi dire Felix, tu restes là les bras ballants, interdit face à la situation… la seule chose que tu peux encore faire, c’est le regarder. Plus ton regard ce perd sur lui et plus tu te dis qu’il te manque. Mais pourquoi ? Parce que Caleb il a beaucoup trop compté. Parce qu’il est encré en toi pour toujours. Parce que c’est la première personne que tu as laissé te toucher. Qui a pu laisser courir ses doigts sur chacune de tes cicatrices, qui a embrassé chaque millimètre de ta peau avec désir. Parce que c’est la première personne qui a su déclencher le feu dans le creux de tes reins, juste en posant ses lèvres sur les tiennes avec désinvoltures. Caleb c’était pas juste une première fois. C’était des grandes premières. Et ça tu ne peux pas l’effacer Felix. Tu ne le veux pas. C’est un bout de ta vie et faire une croix sur Caleb, c’est rayé toute une étape, une partie de cette histoire qui est la tienne. Tu dois te faire violence. Tu déglutis de travers. Ta lèvre inférieure tremble.
▬ Tu… m’aime, encore ?
C’est quoi cette question Felix ? ON RÉPOND PAS AUX QUESTIONS PAR DES QUESTIONS ?! Pourtant c’est les mots qui réussissent à franchir tes lèves. Parce qu’il te déteste. Et si c’est le cas, alors il éprouve encore quelque chose de fort, quelque chose qui résulte de votre amour et donc qui peut le détruire. Qui le détruit déjà, à petit feu. C’est ce que tu vois dans le bleu de ses yeux. Son âme en morceaux. Par ta faute.
Re: You feel so lost... ft. Caleb Sam 27 Mai - 1:28
ft. Felix
Ta main se serre encore et toujours, tu es coincé. Tu ne sais pas quoi faire. Tu es furieux, tu as envie de lui coller ta main sur le visage, mais tu n’as pas la force de le faire. Pas maintenant. Tu as peur qu’il te repousse, le moindre geste de recul peut te détruire à tout jamais. Tu respires bruyamment, tu ne peux cacher tes émotions Caleb. Tu tentes de les contenir, mais ça ne te rend que plus agressif. Ton visage est toujours aussi crispé, tu ne le lâches pas du regard. Enfin, tu peux le revoir en face. Tu as l’air calme, mais tu hurles à l’intérieur. Le contact te brûle, mais tu ne peux pas le laisser partir comme ça.
Les larmes montent naturellement jusqu’à tes yeux mais ne coulent pas ; tu as déjà trop pleuré aujourd’hui, et ton chagrin s’évapore vite pour laisser place à de la colère. Encore. Ton corps tout entier est chamboulé, tu commences à trembler. Il ne réagit pas encore à ce que tu dis. Et ça te rend encore plus furax. Tu bous de l’intérieur, mais rien ne s’échappe si ce n’est des émotions, un visage torturé et un corps manquant de flancher. Tu es à bout Caleb.
« Quelle question de merde. Je dois te rappeler comment tu m’as laissé ? Du jour au lendemain. »
Tu le lâches enfin, mais tu n’as pas fini de t’attaquer à lui.
« Tu crois que j’ai un bouton on/off et que mes sentiments s’en vont aussi vite que toi ? »
Le poing se serre, un geste se perd, tu le blesses. Tu n’as pas peur des représailles, tu as l’habitude d’endurer. Mais ça te fait du bien. Sauf que tu ne veux pas recommencer, ça te ferait de nouveau mal. Tu penses avoir fait une connerie. Est-ce vrai ? Est-ce faux ?
Tu voudrais t’excuser, mais aucun mot ne veut sortir ; ton cœur veut parler, pas ta tête.
« On aurait pu en parler calmement mais tu as préféré fuir. »
Tu as beaucoup souffert en deux ans Caleb. Et tu sais qu’il a dû le remarquer. Tu sais qu’il doit être au courant, mais tu t’en fiches, cette fois tu veux être égoïste et tu veux vider ton sac. Tu as accumulé trop de venin pendant deux ans et tu commences à t’intoxiquer.
« Et je suppose que tu as tourné la page depuis le temps, hein ? »
Encore ces maudites rumeurs. Des paroles sûrement nées d’un fantasme d’adolescents venues de nulle part et qui sont répétées, déformées et qui finissent par te parvenir aux oreilles, voilà ce qui a également alimenté ta colère. Tu ne veux pas faire de drama, mais c’est trop tard. C’est déjà fait. Des yeux se posent sur vous. Des oreilles écoutent attentivement. Décidément, ils n’ont rien d’autre à faire.
« Je ne veux pas d’excuses. Je veux que ça sorte de ta bouche. Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ? »
M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: You feel so lost... ft. Caleb Dim 11 Juin - 19:54
You feel so lost
"I wish I could save you from the pain you've been through, and all I can tell you is the best thing to do."
Il s’emporte. Malgré les larmes il hurle. De douleur et de colère. Tu ne sais toujours pas quoi faire Felix, quoi dire non plus. Comment tu l’as laissé ? Non c’est bon, tu t’en souviens, tu t’en veux suffisamment. Ta tête mime lentement un mouvement négatif. Il te lâche. Mais il ne te rends pas ta liberté. Non Caleb tu es accroché lui pour le moment. Ses mots, ils te blessent et tu veux répliquer, ta bouche s’ouvre... Mais tu es happé par le bleu givre de ses yeux que tu ne vois pas le poing qui se serre, qui te heurte de pleins fouet. C’est douloureux. Et tu sais que ça va être pire dans quelques instants, tu le sais et il le sait aussi. Tu n’aimes pas qu’on te touche de la sorte, ça t’excède et… Morpheús. Ce côté de toi complètement sans pitié, ce côté de toi qui n’a pas peur de faire mal, de blesser. De détruire tout sur son passage. Fuir. Oui tu as fuis, mais ce n’est pas lui que tu fuyais, pourtant tu ne saurais pas répondre si on te demandais ce que tu aurais fais si tu avais pu l’amener avec toi. A l’heure d’aujourd’hui, là tout de suite, tu ne sais pas Morpheús. Tu restes là droit et tu le laisse parler. Tant qu’il le peut encore. Tu accuses les pics et prépare les tiens. Puis tu sens les regards, curieux, sur vous. C’est le moment où tu t’en veux de ne pas être devenu Préfet, retirer des points à cette bande de cons, les envoyer récurer les cachots s’il le fallait ; tu as besoin d’intimité avec Caleb là, pas de fouines avares de ragots, surtout que tu n’es pas certains de comprendre l’entièreté des dires de son discours.
▬ C’est bon ? T’as fini ?
Tu n’attends pas de réponse. Tu n’attends plus rien à vrai dire. Tu te saisi de lui Morpheús, par sa robe de sorcier et tu le soulèves un peu avant de l’obliger à reculer, un peu plus dans l’ombre, à l’abri des voyeurs à qui tu feras passer un mauvais quart d’heure s’ils ne déguerpissent pas dans la minute. Et tu le plaque contre le mur, ton visage frôlant le siens. Ça te fait remonter des souvenirs.
▬ Comme si c’était toi que je fuyais ! Putain mais t’es con ou quoi Caleb ?!
T’as la lèvre inférieure qui tremble de rage. T’es assailli par des vagues de colères et t’essaye de résister, de ne pas exploser d’un coup ; mais c’est affreusement dur. Il faut que tu t’éloignes, que tu partes, parce que tu ne sais pas ce que tu vas faire sinon, mais ton corps refuse de bouger, ton esprit refuse de s’exprimer. Ton cœur tambourine dans ta poitrine.
▬ Bien sûr que j’ai tourné la page et tu devrais faire de même.
Le ton froid que tu emploi est spécialement là pour masquer ton demi mensonge, parce que tu sais que si c’était absolument vrai, tu ne serais plus là. La flamme aux creux de tes reins ne serait pas entrain de te ronger, de t’enflammer en menaçant de tout faire partir en fumée. Tu trouves la force de t’écarter un peu, de le relâcher et de lui laisser à nouveau la possibilité de toucher le sol.
▬ Tu sais quoi Caleb, crois ce que tu veux, écoutes les rumeurs si ça te fais plaisir.
Re: You feel so lost... ft. Caleb Mer 29 Nov - 18:59
You feel so lost
Feat F
Ta raison te dit que tu ne fais qu’en rajouter une couche et que c’est inutile. Tu es brouillé, tu as besoin de réponses, quitte à devoir foutre un peu plus la merde, ce n’est pas grave. Tu ne penses qu’à ta gueule cette fois-ci, quitte à tout casser, autant que ce soit bien fait. Et si c’est pour retourner pleurer après avoir réalisé dans quelle merde tu t’es mise, eh bien tant pis. Ce n’est pas un chagrin de plus qui va t’achever. La tempête que tu es se déchaîne, puis se calme, mais qui sait, tu as toujours quelque chose à dire.
Surtout quand ça te concerne. Toi et lui.
Tu perds ton regard dans le sien, tu en souffres mais tu ne parviens pas à t’en détacher. Tu veux tout oublier, tu veux faire comme s’il ne s’était jamais rien passé, mais ton cœur est trop abîmé pour se permettre de faire une telle chose. Il aurait fallu tout avouer plus tôt, il aurait fallu qu’il ne s’en aille pas.
Égoïste.
Au fond de toi, tu as peur. Tu es dans le doute le plus total, tu t’attends à quelque chose d’inattendu de sa part, comme lorsqu’il t’a quitté. Felix est un homme plein de surprises, pas toutes bonnes, mais pas toutes mauvaises non plus. Tu es comme à sa merci, il peut te casser les genoux comme t’apaiser une bonne fois pour toutes. À ses côtés, tu es plus vulnérable que jamais. La carapace se brise dès lors qu’il vient t’éloigner de toutes ces mauvaises langues avides de ragots.
Brisé.
Tu as voulu tout détruire, tu t’y es mal pris, et tu en payes les pots cassés. Les mots sont durs à avaler, tu as beau faire semblant de ne pas écouter, ton cœur, lui, encaisse. Il se serre, tu ne bouges pas, tétanisé, chaque seconde qui suit est une véritable torture. Naïf, tu le crois sur parole, et les larmes que tu as pu retenir jusqu’alors reviennent et s’écoulent le long de tes joues rougies par la colère.
Lorsque tes pieds touchent à nouveau le sol, tu manques de t’effondrer. Tes jambes tremblent, tes doigts glacés se serrent pour former un poing, mais tu n’as pas la force de le laisser s’abattre sur lui. Ton souffle est coupé, le regard brille de mille feux à cause des larmes, tu ne sais plus quoi dire.
Il t’a eu.
Tu essuies tant bien que mal les gouttes sur ton visage, mais plus tu le fais, plus il en vient. Tu saignes de l’intérieur, tu ne peux plus te battre.
« Je ne peux pas. », marmonnes-tu avec difficulté. « Tourner la page. »
Même le temps ne saura guérir tes blessures, du moins, c’est ce que tu penses. Laisser tomber est bien trop difficile, car l’inconnu qui s’étend derrière toi fait trop peur à voir. Tu es tourné vers le passé, tu es trop bien dans ton petit confort, tu t’accroches encore à des idées qui ne sont plus d’actualité.
« Si les rumeurs se répandent aussi vite, c’est bien parce qu’il doit y avoir une part de vérité. »
Oui, tu vas les écouter, et tu vas même y croire dur comme fer. Il doit être heureux, et ça te fait mal. Tu ne veux pas être son boulet, mais tu veux également rester accroché à lui. Vous avez partagé beaucoup trop de choses pour que tu te permettes d’oublier. Ce que tu ne sais pas, c’est que tu peux transformer cette perte en force.
« C’est tout ? Tu me déçois. »
Tu tentes de reprendre de l’assurance, mais tu ne fais qu’entretenir les flammes. Le seul problème ici, c’est toi. Tu as horreur de perdre quelque chose, et tu ne lui pardonneras jamais ce coup dans le dos. À ton tour, tu viens l’agripper, et tu ne comptes pas le lâcher avant un moment, tu le fais danser un bref instant, tu le serres de toutes tes forces, et tu viens soutenir son regard. Qu’il voit en toi tout le bordel qu’il a foutu, et plus vite que ça.
« Je ne pensais pas que tu allais m’oublier aussi vite espèce de connard. »
Tu le secoues, tu laisses à nouveau la colère parler. Personne ne peut t’arrêter, et tu te fiches pas mal des représailles. Et quitte à tout perdre, autant faire le fou. Tu l’enlaces, tu ne le quittes pas du regard une seule seconde. Il t’a provoqué trop de fois, et tu viens effleurer ses lèvres un instant. Les souvenirs remontent, et, guidé par ceux-ci, tu viens t’assurer que ce n’est pas un rêve en le dévorant d’un baiser. Celui-ci est bref, tu te recules, sourcils froncés, tu ne regrettes rien – pour les dix prochaines secondes.
« J’ai tenté tellement de fois d’oublier de mon côté, ce n’est vraiment pas pour moi. »
Tu grimaces. Regrets. Tu aurais mieux fait de rester couché aujourd’hui.
Re: You feel so lost... ft. Caleb Jeu 30 Nov - 0:24
You feel so lost
"I wish I could save you from the pain you've been through, and all I can tell you is the best thing to do."
S’il y a bien quelque chose qui pouvait te désarmer complètement, c’était bien de le voir pleurer. Les larmes qui coulent sur ses joues. Passant sous son menton. S’éclatant au sol. Comme vous. T’as la boule qui remonte dans la gorge Felix. C’est plus fort que toi. Ce n’est pas n’importe qui qui pleure. C’est ton premier amour. Tu vois la douleur que tu lui procure et ça te fais mal, tu souffre aussi, pas autant que lui mais… tu voudrais tellement le voir heureux, lui dire des mots doux, le consoler… pourtant tu sais que ce n’est plus ton rôle, mais tu voudrais, juste parce que tu déteste le voir ainsi. Comment un blaireau comme toi peut-il autant le blesser ? Le désarmer ? Il ne peut pas tourner la page. Il te l’avoue, droit dans les yeux. Tu ne peux répliquer, qu’est-ce que tu pourrais bien dire face à ce sentiment qui le consume ? Cette chimère d’amour et de haine qui se débat en lui. C’est au tour des rumeurs. Tu les emmerdes les rumeurs. Mais tu lui concède que oui, oui il y a bien de la vérité dans ce qu’il se dit.
▬ Arrête de chialer Caleb…
Sinon je vais aussi me foutre à pleurer et ça va devenir ridicule. Mais ça, tu le garde pour toi, juste pour toi. Haussant des épaules, regardant dans les escaliers. Fuyant son regard si déstabilisant. Tu le déçois. Sa t’arrache un sourire triste et tu te tourne à nouveau vers lui.
▬ C’est pas nouveau malheureusement.
Vos regards se croisent et pendant un instant rien ne se passe. Caleb s’approche alors, se saisissant de toi. Tu ne résiste pas Felix, à quoi bon ce battre ? Il t’insulte et il a bien raison. Tu comprends à son regard que ce n’est pas fini et tu as tellement envie de lui hurler que tu lui ment, si mal en plus et qu’il est bien trop naïf pour te croire. Trop impulsif, la page, tu as toi-même un mal fou à la tourner, surtout quand il est si proche et qu’en t’enlace de ses bras, comme avant. Son regard dans le tiens. Tu ne sais pas si tu as déjà arrêté de respirer ou non. Si ton cœur bat plus vite ou s’il s’est tout simplement arrêté.
▬ Même si tu as du mal, ne crache pas sur tout ce qu’on a véc…
Tu ne finis pas ta phrase, sentent son souffle trop proche du tiens. Se mélangeant avec lui et ses lèvres frôler les tiennes. Il y a cette part de toi qui veut le repousser avant que cela ne parte trop loin et puis il y a l’autre, celle qui n’attend que ça, celle a qui il a bien trop manqué. Incapable d’esquisser le moindre mouvement, juste ton regard dans le siens… tu le sais et tu as tellement peur et à la fois envie d’y céder. Ses lèvres dévorent les tiennes. Tu prends cette vague en pleins dans la gueule et tu bois la tasse. Malgré que tu l’ai vue venir de loin. Il préserve la flamme en toi, il l’a ravive avec une facilité déconcertante, tellement que tu es presque étonné quand il rompt le lien si tôt ; sentant le mot « encore » naître au fond de ta gorge, alors que tu sais qu’il n’y aurait rien de pire que de lui dire ça, mais tu as peur que ton corps te trahisse, lui et ses souvenirs. Lui et sa mémoire de vos deux corps l’un contre l’autre. Caleb t’achève avec ses mots. Tu souris, au bord du gouffre les yeux baissé sur son torse. Tes mains enserrant sa robe de sorcier, te demandant soudainement si c’est lui que tu retiens ou si c’est plutôt toi. Tu essaye de te le sortir de la tête, d’ignorer la sensation qui perdure de ses lèvres sur les tiennes, de son odeur qui te fais perdre la raison. Tu voudrais juste avoir la force Felix, la force de lui dire non, pour le protéger, parce que tu sais que tu lui fera encore mal, mais c’est indéniable : il t’as terriblement manqué. Lentement tu soupire et pose la tête sur son épaule. Te laissant aller contre lui. Tu attends quelque seconde dans le silence avant de souffle contre la peau de son cou :
▬ Par Merlin Caleb… tu me connais trop bien, mes points faibles… tu sais où appuyer. Tu relèves la tête et saisi son visage entre tes mains. N’oublie pas que je connais aussi les tiens.
Et tu l’embrasse. Avec force. Mêlant ta langue à la sienne, plaquant vos corps l’un contre l’autre. Le mur dans son dos. Tu l’embrasse avec tout ce qu’il te reste de passion pour lui. Tu l’embrasse à en perdre le souffle. Et tu t’écarte soudainement, d’un grand pas en arrière, comme si soudainement tu sortais d’un étrange songe, sauf que tu sais ce que tu fais et tu sais que Caleb n'est pas la bonne route à prendre, même si tu la sais habituelle et que tu n'as pas de doute vous concernant. Tu ne peux te résoudre à le faire souffrir, juste parce que tu l'aimeras toujours.
▬ Si c’est plus simple pour toi de me détester, alors déteste moi Caleb, aussi fort que tu m’aimes.
Tu papillonnes des yeux, sentant les larmes monter. Tu veux fuir, refusant qu’il voit le chagrin que ça te procure, mais tes jambes, comme de vieilles complice à sa douleur refuse de bouger et lentement tu te met à pleurer.
Re: You feel so lost... ft. Caleb Sam 23 Déc - 22:03
You feel so lost
Feat F
Remise en question.
Tu es perdu, tu as clairement besoin d’aide, et tu as enfin réalisé que tu es allé trop loin. Mais ce n’est sûrement pas fini, te connaissant, tu serais capable d’aller très loin histoire de t’assurer que tu as bien piétiné ce que tu as frappé de toutes tes forces. Ce baiser était de trop, tu le sais, mais au moins, quelque chose s’est apaisé en toi. Tu te sens enfin libéré d’une emprise qui ne te faisait que du mal. Sauf que ce n’est pas suffisant.
Tu ravales ta salive avec difficulté, et tu n’oses plus rien faire. Tu es comme pétrifié, tu as peur de la suite, un torrent d’émotions se déverse dans un si petit corps, tu en trembles, et pourtant tu ne fuis pas ; tu fais face à ce problème, tu veux en finir une bonne fois pour toutes. Tu n’en peux plus de souffrir, tu veux faire un trait sur cette relation, mais c’est beaucoup trop difficile. Si seulement tu étais plus mature, tout ça ne serait jamais arrivé. L’amour fait faire des choses horribles et te ravage complètement.
Instinctivement, tes bras viennent s’enrouler autour de lui, pas pour le forcer à rester contre toi, mais pour le soutenir ; tu réalises que tu n’es pas le seul à en souffrir, tu es vraiment trop con. Cette étreinte, tu en profites car tu sais peu à peu que ça ne peut pas durer. Que ce ne sera plus jamais pareil. C’est vraiment dur à avaler, mais il va falloir que tu l’acceptes à un moment où un autre, et mieux vaut que ce soit maintenant histoire de limiter les dégâts.
Nouveau baiser.
Tu t’étais calmé, mais il vient à nouveau te chercher, attiser la flamme, la colère. Cette passion, tu la ressens, et tu y mets aussi du tien. Tu te bats, tu tentes de dire adieu à cette relation à travers cet ultime baiser. Tu voudrais qu’il dure une éternité, mais une partie de toi te dit clairement que ça ne doit pas être ainsi. Que tu dois laisser tomber.
Tu le laisses s’écarter, et tu te sens vide. Comme s’il venait d’arracher une partie de toi.
Tu n’oses même plus le regarder, les larmes montent aussi, mais ne coulent pas. Tu essuies négligemment le coin de tes yeux, puis tu redresses la tête, tu assistes à une scène qui te brise le cœur, qui te noue l’estomac. Tu ne peux pas rester insensible face à ça. Lentement, tu t’approches de lui, tu tends les mains et viens les poser sur ses épaules. Ton cœur te dit d’aller plus loin, mais tu te résignes. Tu saignes encore, mais il est temps d’avancer.
Même si ça doit te prendre toute une vie pour tourner la page.
« Non. », tu marques une courte pause, tu tentes de capter son regard. Voir ces larmes couler, ça te serre le cœur. « Tu ne mérites pas ma haine. »
Tu retires une main pour chercher tant bien que mal un mouchoir – car tu en as souvent besoin, fragile comme tu es. Tu viens ensuite essuyer délicatement ses larmes. Tu te pinces aussi les lèvres, car tu ne dois pas faire de faux pas. Si tu écoutais ton instinct, tu lui aurais déjà sauté à la gueule depuis longtemps.
« Tu es… Quelqu’un de bien. »
À tes yeux, c’est un type génial. Quelqu’un que tu admirerais presque, mais tu n’oses pas le dire.
« Tu mérites d’être heureux – plus heureux qu’avec moi. »
Cette phrase te brûle la gorge, mais il faut admettre qu’il en sera mieux ainsi. Tu tentes de cacher la douleur, mais tu trembles. Tu as encore besoin de temps pour lui dire au revoir ; en attendant, tu le prends dans tes bras, tu veux le rassurer – et te rassurer. Tu le serres fort, trop fort, mais cette fois-ci, tu sauras le lâcher quand il le voudra.
« O-On peut toujours rester amis, si tu le veux encore… Mais pour le moment, je dois digérer. »
Tu te vois déjà dans tous tes états dès qu’on va te demander si ça va, tu te vois déjà enrager pour tout et rien, regretter de lui avoir dit ça, regretter le passé, lui en vouloir, mais tu as espoir de pouvoir lui pardonner un jour peut-être. Felix, il était toute ta vie, mais maintenant que tu as les yeux ouverts, tu vois autre chose que lui – tu vois des projets, des rêves, tu pourrais presque entendre les aboiements de Rob au loin, prêt à te remonter le moral.
« Désolé. », dis-tu avec difficulté. « Désolé de m’être emporté comme ça. Je suis perturbé. »
Re: You feel so lost... ft. Caleb Mer 21 Fév - 0:01
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Il s’approche et pose ses mains sur tes épaules. Tu sais qu’il est dit qu’une fois qu’on a aimé quelqu’un, on l’aimera toujours, quoi qu’il puisse arriver, car la haine est une forme morbide et sordide d’amour. Tu as conscience Felix que Caleb sera toujours là dans ton cœur et que même dans soixante-dix ans, tu l’aimeras, encore. Pas simplement parce qu’il est ton premier amour, juste parce que tu l’as aimé à un moment de ta vie et qu’il t’a marqué de son amour lui aussi. C’était une cruelle constatation, mais elle avait étrangement le don de te rassurer sur l’avenir, autant du tiens que du siens, comme si cela te permettait de savoir qu’il connaîtrait le bonheur, simplement parce que tu ferais tout pour que cela soit le cas. Il te dis que tu ne mérite pas sa haine et cela te fait lever les yeux dans sa direction. Ton regard larmoyant. Caleb cherche alors un mouchoir et il vient essuyer tes larmes. « Tu es quelqu’un de bien. » Tu n’en as pas l’impression là maintenant, mais tu espère tellement qu’il a raison… il est sûrement une des personnes les mieux placés pour te dire ce genre de choses, alors tu fais l’effort de le croire et de te convaincre de ses mots. La suite t’anéantis et tu sais que tu n’es pas le seul. Tu voudrais tellement le serrer dans tes bras, mais tu t’y refuse. Tu ne dois pas céder Felix, sinon autant y rester pour l’éternité.
▬ Tu dois trouver quelqu’un Caleb et être plus heureux que ce que je le serais jamais, parce que tu le mérite et…
Il te prend dans ses bras. Étrangement tu sens que ce n’est pas un acte désespéré ou un « ta gueule » silencieux, c’est un geste qui te semble plus amical qu’autre chose. Un genre de « je serais toujours là pour toi ». Doucement tu l’étreins toi aussi, ça te fais du bien et tu l’écoute parler.
▬ Je veux qu’on soit amis Caleb… mais prend ton temps, ne te brûle pas d’avantage les ailes.
C’était réel. Tu le pensais vraiment Felix et tu l’espérais de tout ton cœur. L’imaginant heureux auprès d’un autre, sans la moindre rancune. Tu essayais même de te visualiser avec lui, à la terrasse du Chaudron Baveur, discutant de tout et de rien sans amertumes ni regrets. Doucement tu te délie de votre étreinte, mais tu ne t’éloigne pas trop. Il s’excuse et avant même d’ouvrir la bouche pour le lui confirmer de vive-voix, tu lui a déjà tout pardonné et tu espère qu’un jour il sera capable de faire de même pour toi.
▬ Tu n’as pas à être désolé, c’est moi qui le suis… mais si cela peut te rassurer, je te pardonne tout Caleb. Absolument tout.
Une de tes mains se pose sur son épaule, un sourire étire tes lèvres. Ton regard plonge dans le siens un instant avant de tomber sur le sol. Un petit soupire t’échappe, ta main glisse et tu relève les yeux vers lui. Soudainement tu entends la grande horloge sonner la demi-heure et tes pupilles se dilatent de surprise. Tu es terriblement en retard et cela ne te ressemble pas du tout.
▬ Euh… par Merlin, je vais me faire défoncer.
Tu regarde Caleb et en fait tu n’es même pas certain d’être capable de productivité après tout ça mais… tu ne peux pas t’éterniser, il a besoin de temps et toi aussi en fait. Plus que ce que tu ne le crois.
▬ Je vais devoir te laisser et… Lentement tu recule. Aller à mon cours auquel je suis vraiment à la bourre. Un rire t’échappe alors que t’es à deux doigts de basculer dans le vide. On se voit quand tu seras prêt, ok ?
Un escalier arrive et tu saute dessus, saluant une dernière fois ton ancien amour, avant de gravir les marches quatre par quatre en direction de ta salle de cours.
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HRP : Blbll, désolée d'avoir été longue, mais j'pense que ce RP est fini, tu peux le boucler avec un ultime poste si ça te dis o/ love sur toi