feat. Shirogane Takashi (Voltron : The Legendary Defender )
Né le 26/10 sous le signe de l’œil, Lohann est désormais âgé de 28 ans et a toujours grandi en Irlande. C'est un sang-mêlé issu d'une famille dont le sang n'a plus été pur depuis fort longtemps. Il est depuis un presque deux ans désormais, professeurs d'arts magiques. C'est un ancien Poufsouffle Gamin, (alors qu'il ne savait pas encore chevaucher un balais), il rêvait d'être un grand joueur de Quidditch. Petit à petit et au fur et à mesure des sales gamelles prises en faisant le pitre sur un balais il s'est ravisé et s'est vengé sur ses autres passions un peu trop nombreuses. Il rêve toujours d'être animagus mais n'a jamais eu la patience ou le courage de faire le long et fastidieux processus. Aujourd'hui, il est plus qu'heureux avec son poste actuel. Quand aux moldus et cracmols présents dans l'école sont pour lui le synonyme d'un énorme et agréable changement dans le monde magique. Il ne comprends d'ailleurs pas grand chose au mode de vie des moldus.
Équipé de sa fidèle baguette en bois de noyer au coeur d'épine du monstre du fleuve blanc mesurant 28 centimètres et restant relativement souples depuis son premier jour en tant qu'apprenti sorcier. Son épouvantard prend alors la forme de ses proches qui ne le reconnaissent plus et l'ignorent tant dis que son reflet dans le miroir du Risèd est le simple fait de se tenir côte à côté avec sa soeur dans ce qui s'apparente à un atelier. Son patronus est un fennec, il raffole des chocoballes et semble étrangement fasciné par les épouvantards.
caractère • Il y a ces rêves plein la tête, cette imagination débordante qui ne demande qu'à s'étaler partout oú ses pieds se posent avec cette démarche nonchalante. Il n'a pas cet air fort et si confiant que l'on pourrait imaginer quand on le regarde au premier abord. Il n'en a pas pour autant l'air effacé. Lohann il s'efforce de rayonner, de sourire à pleines dents. Il rigole, blague parfois charme mais sans réel sous entendu. Il tente de mettre à l'aise mais il est encore bien trop maladroit pour s'adapter aux situations, bien trop inexpérimenté pour savoir quoi dire à qui et à quel moment.
Jamais armé de mauvaises intentions, pas mesquin pour un sous, autrefois trop naïf maintenant devenu trop méfiant. Il sourit sans jamais s'ouvrir, il sourit sans jamais être réellement heureux. Sourire pour ne pas amener les regards inquiets armés de pitié, pour ne pas avoir à répondre aux questions et qu'il tentera d'éviter par tous les moyens possibles. Sourire pour créer l'illusion d'une personne parfaitement bien dans sa tête.
Chose que personne n'est réellement.
Amical, tactile mais à la fois distant. C'est quand on prend du recul qu'on remarque qu'il n'a jamais parlé de lui et qu'il esquive toujours le sujet. Trop de fois trahi, piétiné, l'enfant qui tente de devenir adulte sans chasser les autres car bien trop dépendant de l'humain pour s'en passer. Il aime pourtant partager et apprendre, apprendre des autres, enseigner à d'autres. L'échange de connaissance et de savoir-vivre qui a viré en curiosité qui cherche à aller au delà des choses qu'il comprend.
Curieux ● amical ● tactile ● pas très ponctuel ● gros dormeur au sommeil très lourd ● maladroit ● malchanceux ● a du mal avec les sciences ● fait souvent les choses au dernier moment ● patient ● attentif ● ne donne pas facilement sa confiance ● farceur ● poli ● trouve son inspiration dans tout et n'importe quoi ● très attentif aux détails ● bonne mémoire visuelle ● aime être en plein air ●
fun facts • la solitude est sa plus grande peur • sa mèche blanche est de naissance • il a des cicatrices de partout • les doigts tâchés de peinture et d'encre • il a des tatouages magiques sur son bras gauche • on peut reconnaître son patronus, un fennec qui se balade, des papillons battent des ailes ainsi que des fleurs et plantes qui bougent au gré du vent • un peu trop accro au thé et au sucre • mais pas les deux ensemble, étrangement • il a un nombre incalculable de thés différents • il supporte pas le café • quand il est nerveux, il trace des formes avec le bout de ses doigts sur le dos de sa main • Parfois on dirait un chien, tellement il semble satisfait a à l'idée de profiter du beau temps ● Râle contre le mauvais temps • Est assez grognon au réveil quand on le tire de son lit • Ironiquement pas à l'aise avec les avances ou les situations un peu tendancieuses qu'on lui fait • Très sincère dans ses relations •
histoire •
Dès le début il y a eu ces différences. Le garçon était normal et la jeune fille ne l'était pas. Pas aux yeux des autres. Dans ceux de l'aîné, elle ne l'était pas vraiment non plus. C'était sa petite soeur et bon sang qu'il l'aimait et la chérissait. Il s'y es attaché sans que l'on ai le temps de lui dire quoi que ce soit. Alors qu'il y avait un certain regard de pitié qui était déposé sur elle quotidiennement. Parce qu'elle n'était pas comme lui, pas comme tout ceux de la famille. Elle était la première comme ça.
Cracmol
Étrangement, même pour une famille dont le sang n'avait plus rien de pur depuis des années, c'était quelque chose d'apitoyant, quelque chose de "terrible" de ne pas avoir de magie. Alors on l'a prise en pitié. On la traitait toujours avec des pincettes, on évitait de trop mentionner l'école dans laquelle Lohann irait et celle qu'elle ne verrait jamais. Et si il y avait bien une personne qui ne comprenait pas dans la famille, c'était l'aîné, il ne voyait rien, ne comprenait rien. Et il ne voyait pas ce malaise qui grandissait dans le cœur de sa sœur de trois ans sa cadette.
Jalousie naissante.
Les années passaient, ils grandissaient ensemble, développaient cette même passion pour l'art dans toutes ses formes. Et le petit garçon, né avec cette drôle de mèche blanche, se sentait de plus en plus proche de sa sœur alors qu'ils développaient chacun leur imagination de leur côté. Et lui, il la regardait toujours avec cet air admiratif, cet air naïf et bien trop perdu dans ce petit monde rose et douillet qu'il s'était crée grâce au cocon familial qu'on lui avait offert sans qu'il ne se doute jamais de ce fossé qui les séparait réellement. Parce qu'à ses yeux, Andrea était parfaite. Andrea était forte et belle. Elle était même devenue une source d'inspiration pour lui.
Et tout était si rose dans sa tête.
Poudlard, Lohann il en parlait tout le temps, il parlait toujours des tableaux, des tapisseries et du plafond magique. Il disait toujours que tout se passait pour le mieux avec les autres, qu'il s'y sentait bien. Mais il n'en était rien. En réalité, le petit sorcier avait mal vécu sa rentrée. Lui qui était tant impatient de rencontrer plein de nouvelles personnes, de se faire des amis et d'agrandir ses connaissances, les premiers contacts qu'il eut ne furent que moqueries et enfantillages quand à sa mèche privée de pigments.
Ironiquement, Poufsouffle était la maison qui lui convenait le mieux. Et il a lutté, la première année il a tant lutté contre ces moqueries. Il apprenait petit à petit à prendre sur lui et à ne plus se mettre à pleurer dans les toilettes pour chaque moqueries encaissées. Pour chaque fois où on lui fera la remarque sur ses cheveux, pour chaque fois où l'on se moquera de lui et des lettres envoyées à sa famille chaque semaine et pour chaque lettre envoyée à sa soeur qui n'y répondait presque jamais. Mais jamais il ne lui en a voulu, Lohann. Jamais il n'a pensé une seule seconde qu'elle n'y répondait pas intentionnellement. Il s'est toujours dis qu'elle devait être trop occupée par l'école moldue.
Et elle était rongée par l'Envie.
Il a fini par s'y faire à tout ça, il a fini par s'endurcir un peu plus. Il s'était même fait des amis. Il y avait surtout ce garçon qui lui avait tendu la main. Celui qui s'était interposé bien qu'ils n'aient pas la même couleur de cravate (1). Ils parlaient ensemble tous les jours, ne suivaient pas les même cours car il était l'aîné de Lohann de deux années. Mais ils s'entraidaient, ils parlaient, partageaient. Et le petit Poufsouffle lui disait tout, absolument tout. Il se confiait avec le coeur et du haut de sa taille pas plus grande que trois pommes il était si heureux d'avoir un ami. Un confident à qui il pouvait tout dire. Et ironiquement, son petit coeur d'enfant voyait peut-être un peu plus en lui.
Il est tombé de si haut le pauvre petit blaireau (2).
Pendant les grandes vacances, il envoyait des hiboux à son ami. Il n'en a jamais reçu à son tour. Mais jamais, ô grand jamais il n'allait douter de lui. Lohann il parlait toujours de lui à ses parents qui semblaient heureux de voir que l'enfant se faisait des amis, il en parlait à sa sœur qui exprimait une fausse joie pour lui et qu'il avalait sans aucun soucis. Sentiments qui ne changeaient pas mais qui s'amplifiaient à chaque fois qu'il parlait de lui, il ne se doutait de rien. Il ne se doutait pas qu'on l'avait juste pris en pitié, qu'on l'avait juste bêtement utilisé pour avoir une bonne image. Pour avoir cette image de personne aidant son prochain.
Et c'était avant les vacances de Noël de sa deuxième année que le couteau à été définitivement planté dans son coeur. On l'avait brutalement jeté comme un vieux jouet dont on s'était lassé. Et même si il pleurait, même si l'on en riait sous son nez. Il ne faisait que dire « Je comprend. » entre deux sanglots et avec un mince sourire douloureux étiré sur son visage. Il n'en a jamais parlé à sa famille de ça. Pas à ses parents, surtout pas à sa sœur. Il remettait sa mine attristée qu'il avait parfois sur la faute qu'il était triste d'avoir quitté ses amis le temps des vacances. Il trouvait toujours des excuses. Et elles fonctionnaient toujours.
Et il fallut quelque chose de plus pour que finalement il comprenne qu'il était bien trop naïf, trop crédule, facilement manipulable. Et sa famille, contrairement à ce que l'on pourrait penser n'a jamais vraiment fait quoi que ce soit pour l'en empêcher. Ils l'ont toujours vu comme parfait, comme talentueux et gentil. Il était le garçon parfait, un bon sorcier en devenir, un excellent artiste dans un futur proche. Quand à sa soeur, on la félicitait parfois, de temps en temps pour ses notes admirables qu'elle ramenait de l'école mais on n'y portait pas plus d'attention que ça alors qu'elle était parfaite de long en large aux yeux de son aîné.
En prenant de l'âge, il n'y a rien qui s'est arrangé au sein de la famille. La cadette n'avait pas plus de considération que ça et elle le faisait de plus en plus sentir à son aîné, elle agissait avec une froideur qui grandissait jour après jour sans jamais réellement déverser tout son venin. Elle ne faisait que le regarder mentir sur ce qu'il vivait à Poudlard, elle écoutait tout ses mensonges en les avalant. En étant alors persuadée qu'il avait cette vie parfaite, qu'en un sens, il lui volait tout le bonheur qu'elle méritait.
Et rien que de le voir sourire, ça l’écœurait.
A l'école, on avait recommencé à le traiter comme le bon gamin crédule, le petit larbin à qui l'on pouvait tout demander. Il n'avait certainement pas vraiment appris de la première fois, ou peut-être voulait-il tout simplement se faire une place parmi les autres, ne pas être mis de côté car trop effrayé par la solitude ou l'abandon.
Et il a fallut certainement les bonnes personnes pour le sortir de cette phase. Juste une personne, la vraie cette fois-ci. Une réelle épaule sur la quelle il pouvait se reposer, une véritable confidente qui ne ferait pas que lui faire cracher les morceaux mais qui se confierait à son tour. Il fallut un certain temps pour qu'elle parvienne à lui faire comprendre des choses, surement était-il bien plus un enfant qui quiconque de son âge pendant ces moments là. Car il semblait, ironiquement, apprendre la vie en buvant ses paroles.
Pourtant, le sourire n'a pas changé, il était toujours là mais il avait appris à refuser les "demandes de ses sois disant amis". Il avait bien eu du mal au début, il s'était fait tirer les oreilles plus d'une fois. Mais étrangement, ça l'amusait et il pouvait se dire réellement heureux sans avoir peur de mentir. Habitudes qui ne changeaient pas, toujours fidèle au poste du garçon qui parlait de tout à sa famille. Toujours fidèle au poste du garçon qui avait beaucoup trop de choses à raconter en revenant pendant les vacances. Il y eu même une petite amourette sincère qui n'avait pas duré si longtemps que ça. L'histoire de quelques mois mais guère plus.
Et l'année où il devait passer sa License, c'était certainement l'année où il y eu cette claque qu'il fait mine d'ignorer encore aujourd'hui. Ce jour où elle avait tenté de faire éclater cette abcès sans y parvenir réellement. Elle lui reprochait tout, la totalité de son existence, en un sens. D'avoir toujours tout eu, de ne jamais avoir été décevant aux yeux des autres. D'avoir toujours été parfait.
« Tu m’écœures, Lohann. »
Le plus ironique, c'est que même avec tout ça, il ne comprenait pas. Il n'a jamais osé aller à son encontre, il n'a jamais osé la contredire. Il s'était juste manger des reproches gardés depuis trop longtemps au fond d'elle, des reproches basés sur cette pseudo perfection que Lohann avait construit tout autour de ses sourires et mensonges. Et jamais il n'avait osé dire à son entourage que cela ne s'était pas aussi bien passé que ça. Jamais, il n'oserait dire à cette soeur qu'il admire tant pour toutes ces connaissances, pour ce talent qu'il voit en elle et qui grandit sans arrêt, qu'il ne s'y était pas tant plus que ça, à Poudlard. Elle, elle avait déjà trouvé une petite place chez les moldu, elle s'était déjà construit un chemin. Et Lohann, lui qu'avait-il fait ? Rien. Il était juste là, à étudier tout et rien à la fois. A s'amuser à gigoter sa baguette tant dis qu'elle redoublait d'efforts.
Après sa license, il est parti de la maison, il a bougé à droite et à gauche, vivant de petits boulots enchaînés en plus de ses quelques travaux qu'il parvenait à créer au fil de ses voyages. Il envoyait des lettres, comme toujours. Cette vieille habitude de ne pas avoir recours à la technologie actuelle. C'était un de ses petits plaisir, de continuer à écrire de belles lettres avec une plume.
Il recevait des réponses parfois, mais jamais de sa part. Alors, depuis, il a un peu abandonné cette idée. Il ne lui écrit plus sauf pour Noël et son anniversaire. Et si il est revenu à Poudlard, c'était pour en quelque sorte se ressourcer. Apprendre avec les autres, se poser quelques temps pour découvrir et faire découvrir ce qu'il a fait les quelques années à errer et à se faire connaître un peu plus dans le monde pour ses photographies ou ses dessins.
Étrangement, il était heureux de revenir à Poudlard. Mais peut-être aurait-il préféré y revenir sans avoir à y vivre une année qui allait se retrouver animée par des enlèvements d'élèves retrouvés traumatisés.
(1) Si vous vous demandez, oui, la cravate était bien verte. Alimentons les clichés.
(2) Blaireau est à prendre dans tous les sens du terme pour le coup.
Cc c'est Lavender. Je suis faible bonsoir. (j'ai eu la flemme de rajouter un code pour cette partie alors yolo on va faire genre c'est fait exprès)