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❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac

L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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L. Andy Ollivander
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❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 6 Mai - 0:43


feat. Isaac

We were good but the bad got worse


Dans la vie, il y a de beaux moments. Des souvenirs indescriptibles, mais si intenses, gravés dans notre mémoire. Comme la fin d’après-midi dans la salle sur demande, ou Felix t’avait embrassé. Une intimité développée entre des colonnes d’objets abandonnés. Une brise d’amour naissante qui avait un prix, en réalité. Car après les heures passées, il fallait s’expliquer. Justifier pourquoi tu n’avais pas été à ta dernière heure de cours. Trop présente, trop impliquée en temps normal pour qu’on ne remarque pas ton absence.

Et évidemment, cette petite dérive, tu allais devoir l’assumer, la payer comme la gentille préfète-en-chef que tu étais. Miss Scamander ne pouvait te sauver la mise à chaque fois. Mais alors que tu devais passer l’heure à recopier des lignes en présence de ton directeur de maison, il t’avait signalé au dernier moment de son indisponibilité. Il aurait eu suffisamment confiance pour te laisser faire ta punition seule, mais une autorité supérieure avait exigé qu’on respecte les règles. Et ce fut finalement l’être que tu détestais le plus, avant le Directeur lui même dans cette école, qui fut désigné pour cette tâche.

Tu t’étais plutôt motivé pour y aller, jugeant qu’une heure de devoirs n’était pas perdue.. Mais passer une heure avec Isaac Andersen était de loin un choix que tu aurais refusé face à une euthanasie.

Alors que tu te rendais en trainant des pieds vers une des salle de classe, tu remarquas avant de passer la porte que c’était celle que vous utilisiez pour les cours d’étude des moldus. Par sûr que cela plaise à Andersen. Serrant les dents, tu passas l’ouverture timidement et l’aperçut assis au bureau.

“Bonsoir. Je viens ici pour ..” Tu déglutis, déjà mal à l’aise. “.. Faire un devoir.” Tu n’assumais clairement pas d’avoir une retenue devant lui. Car tu devais montrer l’exemple, pour tous les cracmols et moldus présents à Poudlard.

“Je vais.. m’asseoir là, ça vous va ?” Tu pris le soin de commencer à t’installer au fond de la salle, près de la porte, le plus loin possible de lui.




Dernière édition par L. Andy Ollivander le Jeu 5 Oct - 23:48, édité 3 fois
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 6 Mai - 15:36









We was good but the bad got worse


C'était un faux semblant. Donner par moment l'impression qu'il pouvait avoir la conscience d'un enseignant. Un simple et pur mensonge, qui n'était clairement pas une partie de plaisir pour laquelle Isaac voudrait passer son temps. Pourtant, lorsqu'il avait entendu cette histoire. Que la préfète-en-chef des lions allait être collé pour avoir sécher sa dernière heure de cours. Il avait juste jubilé. Simplement parce qu'il ne pouvait pas ignorer de quoi il s'agissait, Andy Ollivander. Ainsi, en ayant cru comprendre qu'elle ne serait pas surveiller étant donné que son directeur de maison n'en avait pas la disponibilité. Isaac c'était juste présenté. Lui. Surveiller une cracmol en punition durant son temps libre. Qui l'aurait cru ?

D'ailleurs, même lui n'y croyait pas. Il n'y croyait encore moins lorsque ses pas l'avaient guidé consciemment jusqu'à la salle d'étude des moldus. Depuis quand les punitions se déroulaient-elles dans un tel lieu ? Et a vrai dire, Isaac avait été un léger expert en punition durant sa scolarité, pour savoir qu'il n'en avait jamais fait dans cette salle qui n'avait, d'ailleurs, pas sa place à Poudlard. Mais malgré tout le dégoût qu'il avait pu éprouvé, Isaac l'avait fait taire en s'installant au bureau du professeur.

Juste attendre. Attendre l'arrivée de cette cher mademoiselle Ollivander, apprécier sa réaction lorsqu'elle passerait la porte. Et bien qu'elle n'était pas celle qu'il attendait, il n'en avait pas été déçu. Alors il n'avait pas dit un mot, n'avait pas bougé d'un pouce. Seul son regard était guidé par les mouvements de la gryffondor. Bien que face à elle, Isaac ne pouvait pas rester silencieux très longtemps.

—  Parce que maintenant vous avez besoin de nous pour valider l'endroit où vous asseoir?

Bien évidemment que ce vous n'évoquait pas Andy dans son intégralité. C'était une interpellation bien plus dure, presque comparable à un attaque. Parce que si Isaac avait appuyé sur les pronoms personnels de sa phrase, jusqu'à même montrer un dégoût en prononçant ce vous rempli de sens. C'était tout simplement par moquerie. Andy qui aujourd'hui, face à lui, n'était autre que représentante de ce qu'il méprisait le plus au monde. Ces êtres dénués de réel don magique.

—   Amusant.

Ces trois syllabes qui traversent ses lèvres avec condescendance. Alors un court rire, un simple son presque semblable à un hoquet traverse son corps. Ce n'était rien pour lui, pas assez pour éprouver de réelle satisfaction. Mais quand bien même, Isaac ne comprenait pas le piètre intérêt de faire copier des lignes à un élève qui avait sécher une heure de cours. Et bien qu'en temps normal, il n'aurait sans doute rien fait. Juste patienter en jouant avec sa clope qu'il tenait dans sa main afin d'attendre que le sorcier termine son devoir. Sauf qu'Andy n'en était pas une. Andy étant ce qu'elle était. Elle n'aurait pas le même traitement que les autres potentielles surveillances à venir. Isaac qui joue un moment avec sa cigarette quelques faibles secondes avant de relever son regard au loin. Posant ses deux yeux sur cette rousse assise au fond de la salle qu'il détestait tant. Il s'abaisse un peu en avant sur le bureau, son haut du corps presque allongé.

—   Eh miss cracmol-en-chef, ça fait quoi d'être en colle pour la première fois de sa vie ? Au moins c'est intéressant comme concept, être puni alors qu'on est censé devoir être irréprochable et savoir montrer l'exemple.

Ses deux mains viennent alors à tapoter faiblement le bureau de bois. Un court son, une faible symphonie. Un roulement de tambour pour faire arriver la réalité qu'elle semblait avoir oublier.

—   Parce que de toute évidence, tu n'en as pas les capacités. Mais bon, c'est sûrement pardonnable vue que tu ne les auras jamais, n'est-ce-pas ?

Andy Ollivander, cracmol et préfète-en-chef de sa maison.

Quelle blague.


Dernière édition par Isaac Andersen le Ven 6 Oct - 14:54, édité 2 fois
L. Andy Ollivander
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 6 Mai - 19:05

We was good but the bad got worse


Le cauchemar ne faisait que débuter. La clé pour y survivre était un mélange d’indifférence et de dignité. Les traits sans expression, les épaules relevées, tes yeux fixant ta feuille. Il valait mieux ignorer et le laisser se fatiguer tout seul. Pourtant, chaque mot qu’il alignait à chaque seconde était minutieusement choisi pour te blesser. Tu ne voulais pas rentrer dans son jeu, et encore moins lui laisser croire que tu serais sa victime un seul instant.

Mais même si tu ne laissais rien transmettre, une lame s’enfonçait très lentement au travers de ta poitrine à chacune de ses répliques cinglantes. Ton poignet tremblait légèrement, ce qui t’empêchait d’écrire convenablement. Tu finis par lâcher ton stylo et lui lancer un regard noir. Tu aurais tout donné pour le voir retourner à Azkaban. Son sourire provocant, ses prunelles cruelles… Comment ne pouvait-on pas le détester ?
Te raclant la gorge, tu répondis avec un certain tremblement dans la voix, sans que cela ne se remarque trop :

“Je ne suis pas.. parfaite. Tout comme vous, d’ailleurs.” Le souffle court, tu continues dans ta lancée, comme si tu ne pouvais plus emmagasiner toute cette rage qu’il te faisait ressentir, cette frustration qu’il te fallait contenir.
“Un directeur de maison et professeur injuste et cruel. Vous ne faites pas honneur à votre profession.”

Tu as l’impression d’en avoir trop dit, d’avoir dépassé une certaine limite exigée entre un professeur et son élève. Mais il prenait un malin plaisir à te pousser à bout. Et les professeurs avaient interdiction de toucher à leurs élèves. Il n’allait pas oser se venger autrement qu’avec des mots ?
Soudain, la réalité de n’avoir aucun pouvoir magique commença à faire gigoter ton ventre, comme un parasite d’angoisse qui vient t’empêcher de sourire.

“J’ai sûrement plus ma place ici, que vous-même, Professeur Andersen.”
Tu sais que quoi qu’il arrive, la victime, ça serait toi. Et la directrice te protègera toujours.
La peur se cachait derrière tes mots, lentement articulés. Parce que la peur est toujours là, tapie dans l’ombre.


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 6 Mai - 21:34









We was good but the bad got worse


— Hum ?

Il hausse un sourcil de surprise. Bien qu'il savait qu'Andy ne resterait pas silencieuse durant la totalité de sa punition, il n'avait pas imaginé qu'elle lui réponde si rapidement. Et encore moins de cette manière. Alors son corps c'était relevé lentement au même moment que ce mouvement de sourcil. Comme s'il n'était pas convaincu d'avoir bien compris. Comme si tout cela sonnait étrangement dans ses oreilles. Après  tout, il ne pouvait pas nier qu'elle n'était pas parfaite. Bien au contraire, c'était même le premier à le clamer. Bien qu'en vérité, le problème n'était pas là. Et il ne l'était toujours pas lorsque son corps c'était totalement redressé.

— Pardon ?

Puis sa tête vient à s'incliner pour la regarder plus en profondeur. Alors que la rousse continuait à brailler ses absurdités, plus Isaac venait à se demander sur quoi il était tomber exactement. C'était quelque chose d’impressionnant, bien trop courageux pour exister. Ne venait-elle pas de le critiquer ? Lui ? Un léger rire presque forcé traverse ses lèvres tandis qu'Isaac range dans son paquet cette cigarette qu'il ne fumera, de toute évidence, pas avant un bon moment. Et alors un sourire se dessinait sur sa face lorsqu'elle osa évoquer la légitimité de sa place à Poudlard.

— Ahah, c'est vrai qu'après tout si les fondateurs n'étaient pas sorciers, c'est qu'il y a une bonne raison.

Aussi impressionnant que cela aurait pu être, Isaac prenait tout de même le temps de lui répondre. Une voix calme, neutre, presque douce. Il ne faisait là que révéler l'absurdité de ses propos. Après tout, si tout semblait à venter ses mérites intellectuels, il ne faisait aucun doute qu'Andy était au courant que ses dires n'étaient qu'inversés. Mais comment parler de sa place, dire cela alors que justement, les cracmols n'avaient la possibilité de venir étudier à Poudlard que depuis peu d'année. Simplement grâce à la folie d'Aileen. Un soupir refoulé avait essayé de s'échapper tandis qu'Isaac c'était finalement abaissé à fouiller dans les tiroirs du bureau. Oubliant totalement qui était le professeur d'étude des moldus, après tout, ce n'était pas comme si cela pouvait l’intéresser.

— Par ailleurs, apprend miss qu'il n'y a aucun critère pour cette profession. Seul le talent compte à vrai dire, mais tu n'as juste pas l'honneur de le voir de tes propres yeux.

Quand bien même, en temps normal il était demandé d'avoir un diplôme pour devenir professeur. Ces études pouvaient-elles démontrer la puissance d'un sorcier ? Bien sûr que non. La personne pouvait se trouver pédagogue, sans pour autant avoir les capacités nécessaires d'enseigner la magie. Sauf si bien sûr, la matière choisie n'avait aucun intérêt pratique. Mais ce n'était pas le cas, pas pour lui. Son intérêt pour la magie noir depuis son plus jeune âge était un réel plus pour l'enseignement de l'occultisme, parce que personne dans ses murs ne pouvaient nier qu'Isaac était le plus à même à comprendre cette sombre science.

Et le directeur de Serpentard fini par être attristé de ses investigations qui n'aboutissent à rien. De vulgaires cahiers, des stylos et biens d'autres objets appartenant au monde sans magie dans lequel il avait vécu une courte partie de sa jeunesse. C'est pour cela qu'il referme tout d'un coup sec, presque déçu de ne pas avoir trouvé d'objet intéressant. Comme si il avait pu s’attendre à quelque chose de cette salle. Un soupir. Il pense au fait que, lorsqu'il relèvera la tête il ne verrait qu'une seule et unique chose.

— Et tant mieux après tout, personne n'a envie d'être regardé par toi.



Dernière édition par Isaac Andersen le Ven 6 Oct - 14:54, édité 1 fois
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 6 Mai - 22:53

We was good but the bad got worse


Sa tête pivote dans une lenteur presque effrayante. Tu n’étais pas sûre de la réaction qu’il allait avoir. Espérons seulement qu’elle ne soit pas trop violente. Sa carrure charismatique et imposante qui t’enveloppait totalement, qui te faisait de l’ombre, venait de se redresser. Il avait pour toi, l’aspect d’un détraqueur qui s’élevait, pour absorber tout ce qui aurait pu provoquer ton bonheur.
Et ton pressentiment s’était confirmé quelques minutes après, alors que tu fixais ta feuille désormais, retenant des larmes qui s’étaient faufilé aux coins de tes orbites.

Mais tu essayais toujours et encore de répondre, contrôlant ta voix pour qu’il ne se doute de rien. Tu ne voulais pas le laisser te vaincre, avec des paroles peut-être logiques mais rétrogrades et déplacées. C’était comme un challenge. Et si alors, tu arrivais même à convaincre Isaac Andersen, tu aurais tout gagné. Même si cela doit signifier qu’il devra s’avouer vaincu.

“La société évolue, tout simplement.” Tu relèves le menton et plante ton regard flamboyant dans le sien, d’une lueur de défi. “Comment expliquez-vous que mes résultats puissent être meilleurs que certains de vos élèves préférés, des sorciers évidemment.”

Tout était une question de travail, de culture, et surtout de détermination. Peut-être que tu aurais du aller à Serpentard, de par cette ambition et ce besoin de naturellement se dépasser. Mais c’était la bravoure et le courage de se remettre en question qui t’avait désigné Gryffondor. Et tu étais désignée à marteler Isaac de ta combativité.

“Si vous en êtes là, c’est uniquement parce que le directeur vous a offert une seconde chance.” Evidemment, tu étais au courant du petit scandale qu’avait provoqué l’arrivé d’un professeur qui sortait tout droit d’Azkaban. La presse avait raillé un petit article sur le fait que Monsieur Scamander avait engagé un de ses vieux amis d’enfance.

Sursautant sur sa chaise quand il referme d’un coup brut une des fournitures moldues.
Une larme finit par couler le long de ta joue. Tu ne contrôlais plus tes émotions. A cette dernière phrase, tu avais entendu malgré toi “Et tant mieux après tout, personne n'a envie d'être regardé par toi, et surtout pas Felix.” Isaac avait réussi à te ramener à la dure réalité de ta condition.

“Je vois qu’en effet, vous faites honneur à votre réputation, Monsieur.”
Pas de professeur. Pas d'Andersen. Juste, un "Monsieur" froid et provocateur.


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Dim 7 Mai - 19:02









We was good but the bad got worse


— En vérité, elle régresse bien plus qu'elle n'évolue.

Et c'était une réalité. Un crachat d'amertume envers Aileen et son choix, contre tous les moldus et cracmols qui vivaient et étudiaient à Poudlard. Ceux dont la présence en ces lieux n'avaient d’intérêt, qui par leur simple présence arrivaient à ruiner tous les bons souvenir qu'il avait de sa propre éducation. Et malgré tout, Isaac était face à l'une d'entre elle, de son propre choix. Parce qu'il n'était pas du genre à tourner autour du pot, ignorer ce qui le dérangeait. Bien au contraire. C'est pour cela que, qu'importe ses propos, qu'importe ces mots qui pouvaient traverser ses lèvres. Son regard se posait dans les yeux de cette rousse.

— Tu as vraiment besoin d'explication?

Alors il hausse les épaules, comme si il n'en comprenait pas le sens. Pour exprimer qu'il n'en avait que faire et qu'elle ne pouvait s'en vouloir qu'à elle même, parce qu'il s'agissait de son choix.

— Miss Ollivander, toi tu as besoin d'y parvenir pour ton propre intérêt. Montrer à Aileen que son choix de vous faire étudier à Poudlard n'était pas une erreur, alors tu cherches à être intéressante, à avoir un but bien qu'inutile. En soit, satisfaire ton égo, montrer ton existence dans ce monde qui n'est plus le tien depuis ta naissance. Tu cherches à prouver quelque chose, une chose que les sorciers n'ont pas à faire vue qu'ils sont à leur place. En clair, tu ne fais qu'agir par pur égoïsme et égocentrisme.

Il appui, décortique avec piquant ce nom de famille si connu dans le monde des sorciers. Peut-être qu'il n'agit pas là où ça fait mal, il ne pouvait pas non plus s'abaisser au point de se mettre à la place d'Andy pour savoir quel pouvait être ce qui la briserait. Mais ses pensées étaient réelles. Isaac évoquait simplement ce qui était vrai, inadmissible et marquant par son avis. Et son regard ne se détournait pas, qu'importe ce qu'il semblait voir face à lui.

Isaac n'avait aucune raison de se remettre en question. Parce qu'après tout, même si ce n'était pas le sujet de sa punition. Même si elle était jugée pour avoir sécher une heure de cours, se retrouver seul avec ce directeur de maison, ne pouvait pas être une simple punition. Cela sonnait bien plus comme une remise en question.

— Et une fois encore, la différence est là, seconde chance ou non je n'ai strictement rien à prouver. C'est aussi pour ça que je suis ici.

Son regard se durcit, ses yeux se concentrant sur une seule et unique chose. Un regard froid et si sombre qu'il pourrait en être inconfortable.

— Andersen.


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Dim 7 Mai - 22:01

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Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas d'où on pouvait sortir des idées aussi rétrogrades et haineuses. Il pouvait ne pas apprécier le monde des moldus mais.. tu étais né d’une famille sorcière, tu avais vécu dans ce monde puis petite. Ce qui te faisait enrager, c’était au final que c’était simplement un petit gêne qui te différenciait de lui, de sa condition. Depuis toujours, tu t’étais demandé pourquoi toi, avec toutes les dispositions que la vie t’avait offert pour devenir une excellente sorcière.. tu t’étais retrouvé au second rang, dans la peau de quelqu’un en trop, de quelqu’un d’indésiré.

Alors oui, tu faisais de ton mieux pour montrer que tu en avais derrière la tête, que tu n’avais pas besoin de baguette magique pour être LA meilleure. Et tu serais LA meilleure. Même si tu te voilais la face : dans un vrai duel face à un sorcier, tu ne pouvais pas t’en tirer face à la magie, à la douce et amère magie. Cruelle et injuste magie.
Il te répète, te murmure d’un sourire torve que c’est par égo et par égoisme que tu luttes chaque jour. Que tu es une imposture.
Ce n’est pas comme si c’était la première fois. Cela faisait des mois et des mois, si ce n’était des années.. qu’il avait engrené la machine. Jusqu’à ce qu’elle explose.

“.. LA FERME ! LA FERME PUTAIN !” Tu lui avais balancé tes stylos multicolores et ton cahier.
Tu ne le supportais plus, tu voulais juste qu’il se taise, et peut-être secrètement que tu lui en voulais de ne pas t’admirer comme les autres. Peut-être que ses collègues professeurs étaient hypocrites. Mais tu avais besoin qu’on croit en toi pour toi même croire en toi.

“Vous n’êtes qu’un connard frustré qui a juste eu de la chance de sortir d’Azkaban ! Alors collez-moi autant que vous voulez, mais je ne resterai pas une minute de plus avec vous, professeur Andersen !”

Essouflée pendant quelques secondes d’avoir explosé, tu t’en voulus immédiatement d’avoir dérapé. Tu devais avoir brisé plusieurs règles du règlement en quelques secondes.
Soudain la peur se mit à t’envahir, comme un poison brûlant tes veines. Insultes envers un membre du personnel, agression physique (jetage de cahier à la figure), refus de faire une punition méritée.

Si Aileen l’apprenait, peut-être même qu’elle te retirerait ton insigne de préfète-en-chef. Mais tu ne voulais pas t’excuser devant lui. Tu ne voulais pas lui offrir ce plaisir.
Alors tu fixais tes pieds, ton coeur battant si fort que tu avais l’impression qu’il allait imploser dans ta poitrine. Tes affaires trônant au sol comme des armes de guerre que tu venais de lâcher.


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Lun 8 Mai - 0:43









We was good but the bad got worse


Son intérêt avait finalement très vite disparu, laissant comme seul bon plaisir son paquet de cigarette qui tournait lentement entre ses doigts. Un court instant de répit qui n'était en vérité qu'inutile. Simplement parce qu'Isaac n'avait pas imaginé une telle réaction. Ce moment de violence, ce haussement de voix. Les propos qui étaient sortis de la bouche de cette adolescente, presque semblable à une attaque surprise.

Mais quel était donc cet état d'esprit pour une préfète-en-chef ? Pouvait-on seulement imaginer qu'une personne possédant ce titre pouvait se permettre de réagir ainsi ? Si Andy n'était pas capable de rester calme devant un adulte, signe d'autorité, que pouvait-elle donc bien faire face à un étudiant du même gabarie que ce directeur de maison. Alors il sourit, délicatement. Au coin de la bouche. Tandis que les affaires de la cracmols volent en sa direction, qu'il ne prend même pas la peine d'éviter ce stylo multicolore qui arrivait en plein vers sa position.

Isaac avait sa propre façon d'agir. Et si l'on pouvait affirmer une seule chose, c'était bien son pacifisme physique. Ce n'était pas une question de peur, oumême par manque de confiance en ses capacités. Bien au contraire. C'était plus sa façon d'être. Parce que rien ne pouvait-être prouvé lorsqu'il s'agissait de langage de serpent.

—  Rassis toi Andy.

Et sa main glisse délicatement sur cette table de bois tandis que son ongle vient y toquer à plusieurs reprises. Un son simple mais pourtant si lourd, remplit de part son sens. Le regard d'Isaac ne la quitte pas une seule seconde, englobant juste la totalité de son corps. Cela ne faisait qu'une dizaine de minutes qu'ils étaient pourtant enfermer ensemble dans cette salle, et Isaac regrettait. Il regrettait qu'elle est craquée aussitôt. On pouvait même dire qu'il en était déçu. Jamais il ne l'aurait imaginé aussi faible.

Mais il ne pouvait pas nier l'évidence malgré tout. C'était ce qu'était les cracmols, des êtres faibles. Tout autant que les moldus. Ainsi, il fini par se lever dans un bruissement de chaise. Abandonnant ce bureau qui lui donnait signe d'autorité pour se rendre à la porte de sortie qu'il ne fait qu'ouvrir dans un grand fracas.

—  Autrement tu es libre de partir.

Une porte ouverte, signe de liberté. Il était bien trop bon de lui laisser une opportunité. Bien qu'il ne comprenait pas, elle qui était si énervée, elle qui clamait qu'elle ne resterait pas plus longtemps avec lui. Pourquoi n'était-elle donc pas sortie de sa propre volonté ? Alors, il fini par se rapprocher d'elle jusqu'à s'asseoir sur l'un des bureaux qui se trouvait à une distance raisonnable de celui de miss Ollivander.

—  Bien que je suis sûr que tu crains pour l’intérêt que te porte Aileen.

Un haussement d'épaule. Elle ne pourrait jamais le contredire sur ce point. Qu'importe ce qu'ils étaient, moldus, cracmols ou même sorciers qui étaient en accord avec ce nouveau mode de vie ne pouvait jurer que par la demoiselle Scamander. Ils n'avaient comme seule possibilité de se cacher derrière elle. Et ça le rendait fou.

—  Mais je ne lui dirais rien. Du moins, si tu trouves une autre raison pour ta perte de cinquante points.

Et d'une simple phrase, d'une simple punition qui signifiait une perte de point imminente. Isaac sort sa baguette en bois d'if de la poche intérieur de sa veste. Un faible mouvement de poignet tandis qu'un simple locomotor frôle ses lèvres pour ramener les différents bibelots qui avaient volé en sa direction. Les affaires de cette cracmol qui viennent doucement se reposer sur la table de la punie.  Comme si, ce simple geste affirmait ce qu'il disait. Que rien ne c'était passé si elle arrivait à trouver une histoire compréhensible.

—  Quoi que… Je ne suis pas convaincu que ce soit la réaction adéquate pour le connard frustré que je suis.

Et pourtant, malgré tout ce qu'il venait de se passer Isaac restait tellement calme et serein. A tel point que cela en était inquiétant. Son regard s'intensifie de nouveau. Puis, il range simple sa baguette dans cette poche qu'elle n'aurait jamais du quitter, tout en s'asseyant d'une façon bien plus confortable sur cette table. Tandis que sans raison, ses deux mains viennent violemment se rencontrer dans un claquage déconcertant.

—   Qu'est-ce que tu en penses ?

Comprend Andy, que tu n'as aucune pouvoir ici.


Dernière édition par Isaac Andersen le Ven 6 Oct - 14:54, édité 1 fois
L. Andy Ollivander
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Lun 8 Mai - 2:04

We was good but the bad got worse


Une voix froide et calme.
Qui t’ordonne de te rasseoir.
Tes yeux fixent toujours le sol, tu n’oses pas les relever. Tu t’en veux terriblement, tu regrettes amèrement ce débordement qui n’aurait jamais dû être. Tu es d’habitude si maîtrisée, avec un sang-froid hors-norme (car il en fallait pour remettre à leur place tout ces crétins.) Mais cet homme.. c’était impossible, inconcevable pour toi de ne pas lui jeter tous les objets tranchants qui pouvaient traîner, à la figure. Lui enlever ce sourire narquois qui déformait son joli faciès.

Il pouvait bien être déçu.. le fait que tu craques aujourd’hui était le résultat de mois entiers de remarques les plus dégradantes qui fussent. Isaac était comme la mer et toi la falaise. Il t’avait frappé de ses flots jusqu’à ce qu’il creuse...il avait rongé la pierre aussi solide qu’elle pouvait paraître jusqu’à ce que tu t’effondres, tout simplement.  

Tes poings se serrent et tu te rassieds en silence. Le bruit de la chaise qui grinçait maladroitement sur le sol te fit l’effet d’un coup de craie sur le tableau. Alors que tu fixais toujours tes affaires étalées sur le sol, emprisonnée dans un mutisme qui te rassurait, tu jetas un coup d’oeil furtif vers lui. Il venait d’ouvrir grand la porte. Te l’offrant comme une sortie potentielle. Un faible sourire s’étira sur tes lèvres alors que tu observais de loin le couloir désert. Bien sûr que tu ne pouvais pas sortir. Pas sans répercussions. Plus graves que celles que tu encourais.

Le seul fait que tu ne bougeais pas lui donnait une réponse.
Soudain, les oreilles tendues, tes yeux s’écarquillèrent. Moins.. 50 points .. pour gryffondor ? Cela ne pouvait être possible.

“Non !” Tu te mords la langue pour t’empêcher d’en dire plus. Dégoutée, tu ne pouvais te résigner à accepter une chose aussi stupide venant de ta part.
Il t’offrait cependant une échappatoire, un leurre évidemment, dans lequel tu te plongeas quelques secondes. Bien sûr que si, il lui dirait. Cela aurait été trop beau, qu’il ne saisisse pas l’occasion de montrer à la directrice à quel point elle avait eu tort de lui confier cette responsabilité, de lui accorder sa confiance.

“Vous savez parfaitement, que je n’ai aucune excuse. Professeur Andersen.”
L’appeler ainsi t’écorchait la bouche, mais c’était le minimum, après ce qu’il s’était passé.
D’un coup de baguette, tes affaires reprennent leur place initiale. Tu décides de te saisir de ton stylo et de rédiger assidûment tes devoirs. Tu relèves le menton de temps en temps pour lui jeter des regards furtifs, indiscrets. Au bout de 15 minutes seulement, tu as terminé.
Il te restait donc plus d’une demi-heure à passer en sa compagnie.

Il était plus proche de toi, trônant sur un des pupitres de la classe.
“Si vous pensez, que cela m’atteint. Vous vous trompez.”
Tu ne peux retenir des répliques cinglantes, après tout, tu n’étais plus à 50 points près. Tu venais d’accepter l’idée que tu allais sûrement passer un sale moment dans le bureau d’Aileen pour te justifier.

“Ecoutez.. Je ne sais même pas pourquoi vous.. me détestez tant ?” Bon, la diplomatie, ce n’était pas vraiment ton point fort, surtout que cela semblait faux de parler à un professeur de cette manière. Dérangeant.
“Je ne lâcherai rien. Je ne me briserai pas.” Tes sourcils se froncent.  “Je finirai mes études ici, et je décrocherai les meilleures résultats possibles.”
A ce moment de ton existence, il n’y avait que Felix qu’on pouvait utiliser contre toi. Le reste te passait dessus comme si tu n’étais qu’une statue de plastique.


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Mar 9 Mai - 21:07









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— C'est vraiment dommage ça.

Des propos dévoilés, presque sortis machinalement de cette bouche sifflante. Une grimace se forme alors sur son visage d'ordinaire si neutre, si introublable. Après tout, Isaac n'était pas seulement doué dans le maniement du mensonge oral. Parce qu'il ne faut jamais oublier que si l'on souhaite berner avec magnificence, jusqu'à même ses parents, il est nécessaire de tous contrôler. Chaque facette de son corps. Alors, son visage se crispe, semblable à cette douleur qui tiraille le plus profond du cœur. Tandis que l'une de ses mains monte jusqu'à venir se déposer sur son cou qu'il masse sans réelle motivation.  

— Pour une fois que j'essaye de faire une fleur, c'est raté.

Une déception non-dissimulée, totalement imaginaire. La main d'Isaac reste perché durant un court moment, alors que la cracmol choisit de retourner dans sa bulle d'étude. Elle disparaît mentalement pour s’atteler à la tâche qui lui était du. Un silence de la part du professeur d'occultisme, étrangement bon en ce temps. Il la laisse faire, ne fait que l'observer de son piédestal qu'est cette table de bois. Un fin sourire s'affiche sur son faciès, quand prit d'ennui il commence à balancer l'une de ses jambes perchés pour en faire grincer très légèrement la table. Il l'attend. Et il ne peut s'empêcher de le fait savoir.

Alors c'est pour ça que lorsqu'elle pose son stylo sur la table, qu'elle fini par lever la tête pour ne plus la rebaisser. Lorsqu'Isaac remarque que tout est terminé pour elle, il rigole au creux de sa tête. Finement, sans aucune arrière pensée. Du moins, jusqu'à ce qu'Andy finisse à lui adresser la parole, lui demander des comptes. Sans même perdre une seconde, son corps se lève. Ses pieds au sol, l'ancien Serpentard s'approche encore plus près de sa victime pour s'asseoir juste en face d'elle. Droit dans les yeux. Dorénavant, il n'y avait qu'une table pour les séparer.

—  C'est le moment que tu choisis pour qu'on mette tous sur le tapis et qu'on s'explique comme des sorciers. Oups pardon. Comme des personnes dénuées intérêt ?

Pour une fois, sans doute n'avait-il pas fait exprès de se tromper sur le terme choisit. Ou peut-être que son inconscient était même contre cette cracmol. Triste avenir qu'elle aurait à Poudlard si cela se présentait ainsi. Malgré son approche, Isaac reste silencieux quelques secondes qui paraissent pourtant être de très longue minute. Durant cet instant, seule l'une de ses mains vient monter à l'arrière de son crâne pour le gratter d'un coup sec. Quel était son problème déjà ? Pourquoi est-ce qu'il la détestait autant ? Ses yeux se ferment pour les rouvrir sous un éclair de génie, tandis que le haut de son corps se rapproche de l'adolescente. Comme pour lui murmurer l'un des plus grands secret de l'histoire.

— Et bien, sache que dire que je te déteste. C'est un bien grand mot. Ce n'est pas contre toi que j'ai un problème.

Isaac se redresse alors, levant ses deux bras vers le plafond de la salle. Un grand sourire ornant ses lèvres, comme si il se sentait libéré d'avoir enfin libérer son plus lourd secret. Et pourtant, oui pourtant. Bien que la vérité était là ; si elle n'était pas cracmol, si elle n'étudiait pas à Poudlard il ne se serait jamais acharné de cette manière. Mais, à contrario, Andy Ollivander était sans doute l'une des étudiantes non-magique sur laquelle il s'amusait le plus depuis sa sortie d'Azkaban.

— Piouf, que ça fait du bien de se confesser par moment !

Il décide finalement d'abandonner cette chaise d'étudiant qui n'est plus sienne depuis bien longtemps, sans prendre la peine de la replacer correctement. Un court moment d'indifférence, il l'écoute clamer ses rêves avec un sourire qui n'existera plus.

— Nous savons tout deux, que même si ce n'est pas moi qui te briserais. Il y en aura toujours d'autre pour le faire, surtout si tu continues à voir ce sang-pur... Famille Gaunt si j'ai bonne mémoire ?

En vérité, Isaac en ignorait toute l'histoire. Les seuls points dont il pouvait vanter sa connaissance était les faibles éléments qu'il avait ressortie de sa conversation passé avec son meilleur ami, Orphan. Tandis qu'ils parlaient de cette famille Gaunt, connu pour faire le plus attention à la pureté de leur sang, le directeur avait évoqué une connaissance entre les deux étudiants, pourtant si différent l'un de l'autre. Alors, lorsque le directeur de Serpentard était là, tranquillement en train d'évoquer le fait qu'ils se voyaient, il ne pouvait pas se rendre compte d'Ô combien il était proche de cette vérité ignorée. Lui qui n'aurait jamais pu imaginer une seule seconde qu'il était possible qu'un enfant de sang-pur puisse s'amouracher d'une cracmol.

— Tu devrais faire un peu plus attention à tes fréquentations, profite c'est sûrement l'un des seuls conseils que je te donnerais pour les quatre ans qu'il te reste. Du moins, si tout le passe comme tu l'espère, ce qui est tout bonnement improbable.

Et il se retourne, face à Andy.
De manière théâtre, il s'effondre sur la chaise de professeur qu'il avait quitté quelques minutes auparavant.  


Dernière édition par Isaac Andersen le Ven 6 Oct - 14:54, édité 1 fois
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Mer 10 Mai - 21:43

We was good but the bad got worse


Alors que tu venais de poser ton stylo pour t’emparer de la hache de guerre.. il s’était rapproché de toi, traversant cette barrière invisible qui vous séparait depuis que tu étais entrée dans cette pièce. Il venait de s’asseoir sur la table qui se trouvait juste devant toi. Ton corps tremble, tu te sens écrasée, compressée par l’aura qu’il dégage. Il s’impose, de par sa carrure et tu imploses de par ta stature. Tu as du mal à soutenir son regard, si bien que tu tournes la tête de manière irrité, trahissant ton malaise.

Il te rétorque que ce n’est pas toi qu’il déteste, que ce n’est pas toi le problème. Enfin, un peu, si, quand même ? Ce serait plutôt tout ce que tu représentes. Les êtres non-magiques à Poudlard, qui recoivent des privilèges accordés habituellement qu’aux sorciers. Mais te voir se battre avec autant de férocité, peut-être que ça le renvoyait à ses propres echecs.
Alors que tu allais répondre avec ton habituel répartie insolente, il te prit de cours avec un soupire d’aveu. Il venait de se confier..? Mais il n’avait rien dit du tout !

Fronçant les sourcils en serrant les dents, tu n’imaginais pas lui répondre sans l’insulter une seconde fois. Mais quand le nom de famille de Gaunt vint murmurer à tes oreilles, tes yeux s’écarquillèrent d’une surprise presque effrayante. Hébétée, tu le fixais, la bouche entrouverte, comme si sa remarque - pourtant piquante - t’avait tout simplement figé sur place. Comment pouvait-il seulement avoir entendu de ta relation avec Felix ?

“Qu’est-ce que.. Qu’est-ce que vous racontez…?” Ta gorge et ton estomac se nouent en même temps. Tu déglutis, sentant comme une vague d’angoisse remonter le long de ton échine. Tu deviens soudainement aussi rouge que si tu avais mangé un poivron. Le souvenir de Felix dans la salle sur demande provoquait trop d’émotions.
“N’im.. N’importe quoi.” Tu te caches derrière ton cahier, comme si tu n’assumais pas qu’on puisse savoir quelque chose sur Felix et toi. Et aussi parce que c’était peut-être trop gênant que le souvenir même de la scène te faisait tressaillir.

“Je ne sais pas ce que vous avez entendu mais il n’y a rien entre Felix et moi.”
En vérité, tu estimas que trop tard qu’il fallait éviter les détails, car c’était les détails qui nous faisaient avouer des choses qu’on ne voulait garder que privées.
Alors que tu rangeais tes affaires, il s’éloigna après t’avoir assassiné de la pire des façons. Que voulait-il dire par “si tout se passe comme tu l’espères”.

Parcourue d’un frisson, tu ne savais pas si cela sonnait comme une menace, ou une éloge funèbre prématurée.
“...”
Sonnée et perdue dans un moment de doute intense, tu finis par relever les yeux pour te confronter à lui une dernière fois.
“Je compte bien rester les quatre ans qu’il me reste ici, oui.”
Ou au moins deux ans. Car tu ne savais pas ce que tu deviendrais quand Felix serait parti. Et que tu demeurerais sans lui.
“Quatre ans encore à devoir me supporter.”



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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Sam 20 Mai - 18:16









We was good but the bad got worse


Son regard c'était finalement désengagé durant quelques secondes. Il regardait un peu plus loin, par dessus son épaule. Comme si plus rien de l'intéressait maintenant qu'il avait parlé de tout ce qui lui tenait à cœur. Isaac savait que même si ça l'amusait sur certains points, toute cette histoire serait bientôt terminée pour aujourd'hui. Alors, il pourrait enfin se remettre à ses occupations qui n'avaient clairement rien de comparable aux moqueries qu'il offrait à Andy Ollivander.

Pourtant, l'un de ses yeux avait tiqué. Bougé machinalement, comme attiré par quelque chose d'étrange, qu'il n'aurait jamais imaginé. Un visage rougissant très vite dissimulé par un cahier. Son regard revient, rempli d’intérêt. Ses yeux grands ouverts qui regardent ce cahier comme si il y avait quelque chose de magique là-dessous. Sa bouche vient même alors à s’entrouvrir. Tombante. La réaction de cette cracmol, cette réaction qui n'avait aucun accord logique avec ses propos l'avaient troublé. Parce que ce dont il n'avait jamais pensé, cette chose qui ne pouvait dans son esprit avoir lieu, venait pourtant d'être représentée. Du moins, du point de vue de ce cher Isaac Andersen.

— Rien hein.

Sa bouche fini par se fermer lorsqu'il hausse le menton. Un mouvement peut-être à l'apparence insignifiant mais bien remplit d'hautaineté. Mais parmi tout cela, un rire froid et saccadé traverse ses lèvres. Comme si il se forçait de rigoler pour ce qu'il voyait, ce qui se déroulait face à lui actuellement. Un rire sans aucune forme, sans aucun goût. Juste. Là.

— Parfois il n'est pas nécessaire d'entendre.

Parce que le seul élément qu'on lui avait confié était que Felix Gaunt avait été vue avec Andy Ollivander. Isaac ne savait pas où, ni quand, ni ce qu'ils faisaient. Il n'en savait rien. Juste qu'ils c'étaient vue, semblaient traîner ensemble par moment et que donc, par extension un sang-pur -qui plus est de chez Gaunt- qui faisait ami avec une cracmol n'était pas quelque chose de très. Normal. Alors oui, Isaac n'en savait rien. Jusqu'à la réaction de cette rousse qui n'était pas celle de simple connaissance ou bien même ami. Donnant presque comme signe, qu'il y avait quelque chose.

— Sa famille est au courant ?

Un crin de sourire, doux, simple. Mais presque semblable à un prédateur dont les dents sont légèrement apparentes. Même si sa réaction semblait fortement étrange par rapport à ce qu'il savait, par rapport à ce qu'Isaac avait dit. Il ne pouvait pas réellement en déduire la réponse. Alors un piège, un simple piège. Et même si malgré tout le directeur des verts avait fort peu d'estime pour Andy, il savait qu'elle n'était pas assez conne pour tomber dans le panneau. Mais qui ne tente rien, n'a rien.

— ''Devoir te supporter'' ? On aurait presque l'impression que tu penserais que j'ai de l’intérêt pour ta personne.


Dernière édition par Isaac Andersen le Ven 6 Oct - 14:53, édité 1 fois
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Mer 4 Oct - 18:05


we was good but the bad got worse


Ses mots pourraient faire écho à du sadisme si seulement ce n'était pas un mépris pur. Tu étais perdue Andy, perdu et surtout inquiète. Personne e se devait de savoir pour Felix et toi : Déjà parce que pour l'instant il n'y avait grand chose - tu ne devais pas te faire d'idées - et au grand surtout à cause de cette famille. Les Gaunt, officiellement reconnu comme les descendants de Salazar Serpentard, odieuse maison de Pouldard dirigée par Isaac Andersen. Des langues de vipères à l'image de leur directeur et du directeur Scamander.

Alors que tu roules des yeux, que tu te mords la lèvre en feignant l'ignorer, un creux se forme à ton estomac. Un douleur qui te figeait sur place et qui mettait en alarme tout tes sens.

« Sa famille n'est pas au courant car il n'y a rien à dire sur le sujet. Je me tue à vous dire que je ne comprends pas de quoi vous parlez. »

Après avoir fait perdre cinquante points à ta maison, tu ne pouvais pas risquer de les décevoir à nouveau, de le décevoir.
Et de trahir sa confiance. Tu l'aimais tellement Andy, un sentiment que n'avait jamais du ressentir ton professeur, à l'entendre et à le voir. Son charisme n'avait d'égal que son nihilisme. Il n'était qu'une coquille vide que tu ne pouvais que mépriser en retour.

Ce n'était pas parce qu'il avait chuté dans sa vie, qu'il se devait d’entraîner les autres avec lui.

« C'est réciproque je vous assure. »

Ta voix est amère mais tu n'as plus rien à perdre. Tu sers tes affaires contre ta poitrine, toujours debout à côté de ton bureau. L'heure n'est pas encore terminé, mais tu refuses de te rasseoir. Tu tiens tête, pour gratter la falaise du mieux que possible, de part tes flots hardis déchainés qui font tout pour la voir s'éffondrer.
Avec le temps.

« Je me demande pourquoi donc je croise si souvent votre tête alors que je ne dépnnd pas de votre maison et que je n'ai pas cours avec vous. »


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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Ven 6 Oct - 14:55









We was good but the bad got worse


Il lâche un long soupir comme pour exprimer sans aucun mot à quel point il était déçu d'Ollivander. Alors Isaac reste juste silencieux pendant un temps, immobile, simplement à juger du regarde cette victime qui se trouvait devant ses yeux aujourd'hui.

— Je te laissais une chance, Andy.

Un nouveau soupir, beaucoup plus prononcé. Il est déçu Isaac, déçu d'elle, de sa présence, du monde. Faussement déçu. Lui qui était mensonge, lui qui était l'idée. L'inconnu.

— Tu ne sais pas que je suis legilimens?

Un faux sourire. Une aberration. Tout n'est que mensonge au travers de son être, sa présence, ses paroles. Un coffre-fort secret. Isaac pourtant qui n'avait jamais été intéressé par cela, il avait ses propres idées, sa propre façon de voir les autres et c'était ça qui l'avait rendu tel qu'il était aujourd'hui. Le secret. Son secret, pas celui des autres. Il bouge un peu machinalement. Sa main qui s'élève pour se perdre un court instant dans sa chevelure dorée. Et alors qu'il s'arrête, d'une lourdeur sans égale, son regard qui se pose dans celui d'Andy.

— Alors ça ne sert à rien tu sais.

Une amusement des plus fou pour toute sa personne, une journée qui s'y terminait à merveille malgré le principe d'une surveillance de punition en salle moldu, terrain ennemi, alors qu'Isaac pourrait autrement y faire sa vie en ces précieuses minutes. Il s'enjaille pourtant pour le rien, jubile juste pour le plaisir, Isaac aux mensonges délicats tellement ils s'y retrouvent bien placés. Finalement, lorsqu'on y pense un peu, il pourrait paraître enfantin, un rire partant de rien. Juste parce qu'il aime chambouler, qu'il aime poser problème, I simplement cibler l'esprit d'autrui. Pourtant, par moment, Isaac n'aime pas la finalité, préfère le travail bâclé. Se satisfait juste de ses actes et ses idées pour finalement abandonner tout le processus parce qu'il n'est que perte d’intérêt.

— Mais rentrer dans ta tête serait bien trop dégoûtant et je viens de manger alors…

Alors il ne ferait rien, parce qu'après tout il n'avait rien à faire. Juste faire passer le temps, Isaac la tourmente simplement parce qu'il agit avec son cœur. Parce qu'il la hait de tous ses sentiments. Et il mine un air faussement choqué. Encore, toujours.

— Par contre, c'est assez effrayant se que tu me dis là. Être au point de m'imaginer partout et de croire que c'est réel. (il claque de la langue) Tu devrais aller consulter, un problème de sans magie sans doute.

Sauf que son air effrayé disparaît simplement pour laisser place à la neutralité de son sourire quotidien. Une idée nouvelle qui lui vient à l'esprit lorsque le directeur des verts se fait rappeler par la triste réalité et son acte temporel.

— Que le temps passe vite ! Ta punition vient de se terminer et je n'ai même pas vue le temps passé ! N'est-ce-pas fabuleux ? 

Une fausse larme aurait été de mise, mais se n'était pas dans son habitude de surjouer.
L. Andy Ollivander
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Re: ❝ We were good but the bad got worse | Pv. Isaac Ven 6 Oct - 20:37


we was good but the bad got worse


Tu étouffes une exclamation Andy. Quand il t’annonce qu’il est leggilimens, tu ne sais pas si tu dois le croire, mais la seule chose dont tu étais certaine, c’était que s’il disait la vérité, tu savais qu’il n’hésiterait pas à s’en servir sur toi. Tu trembles un peu, fronçant les sourcils pour essayer de feindre l’innocence. Mais tu savais au fond de toi que c’était mort, il avait très certainement deviné s’il n’avait pas encore fouillé dans ton esprit pour en être sûr.

Et merde, ça se voit tant sur ta tête, que tu n’as d’yeux que pour lui ?
c’est tellement évident que tu aimes Felix Gaunt, au point qu’il suffit d’amorcer le sujet pour découvrir aisément la nature de tes sentiments ?
Ce n’était pas bon, pas bon du tout. Et alors que le professeur Andersen en rajoute des couches, tu commences légèrement à paniquer intérieurement, tu transpires et tu respires plus vite.

Il s’amuse avec toi, profitant de pouvoir puiser toute la peur et la haine que tu pouvais ressentir face à lui avant d’être lassé de toi.
Comme un jouet.
Même pas considéré comme un être humain égal.

T’as envie de vomir, heureusement, le temps est de ton côté et lui même admet que c’est l’heure, l’heure de te libérer de cette prison psychologique.
Tu ramasses ton cahier et tu te précipites vers la porte. T’avais rien dit de cet échange, car il n’y avait pas besoin de te voir l’exprimer pour deviner ce que tu pouvais ressentir.

La honte, le dégout et l’amertume.


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